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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Avenir des distributeurs indépendants

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Bonjour,
Je ne suis pas de votre métier. Mais j'envisagerais (bien noter le conditionnel !)  de reprendre un point presse en Bretagne, alimenté par un distributeur indépendant (en fait, la presse n'y représente qu'un tiers de la rémunération, avec de la librairie et une autre activité touristique...). Il semblerait que les conditions actuelles pour le diffuseur soient correctes et "réglos" (contrairement à tout ce que je peux lire sur ce forum, en particulier concernant Presstalis...). Mais compte-tenu des évolutions actuelles (et semble t-il du tsunami qui se préparerait concernant la distribution de la presse en France), je m'inquiète de savoir si ce distributeur restera indépendant, et viable, pendant longtemps. Auriez-vous des informations à me communiquer ? Merci beaucoup de votre aide !

Bojour,
Comment peux-tu dire que les conditions actuelle soient corrects et "...réglos " !!! quand entre un diffuseur installé dans Paris intramuros et nous, il soit rémunéré à peut près le double que nous et je ne parle pas des "Relay". Maintenant tu veux t'installer en Bretagne, tu trouvera moins réglo les conditions de ouest-france, nous nous touchons "généreusement" 14cts sur un journal à 1,00€, et ils vont aller frapper juste à la porte à côté de chez toi et proposer le journal à .....55cts. Je ne te parle pas non plus de tous les points de ventes qu'ils tentent d'ouvrir autour de toi, boulangeries, bars, boucheries, supérettes. Je ne sait pas qui tu est Olivier, mais ta conclusion sur PRESSTALIS me laisse perplexe.

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Si un seul conseil lis le blog et contacté Pierre Bloch .qui lui ne te racontera pas n'importe quoi réfléchis bien
la solidarité n'est pas une vue de l'esprit.sans elle nous sommes morts

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Un tiers semble beaucoup. 
Nous avons déjà eu l'occasion de dire qu'il ne fallait pas plus de 25%  de marge provenant de la presse pour qu'une affaire puisse être, éventuellement, rentabilisée si elle est bien gérée.
Ceci en dehors du tsunami potentiel évoqué.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Bonjour Olivier, cher collègue de Bretagne.
Un beau magasin de presse est souvent attirant à l'œil. Il a une fréquentation plutôt intéressante, il est assez facile à reprendre et à exploiter.
Combien de nos clients nous ont répété ça ! Mais voyons aussi de l'intérieur. Pour prendre une décision de reprise d'un magasin, il faut aussi d'autres éléments, dont certains sont moins favorables.
D'après vos éléments, la rém = un tiers du total. Si c'est en marge, la presse doit remplir plus de la moitié du magasin : elle en est donc l'activité principale, et quoi qu'il puisse arriver, sachez qu'un risque est bien là de voir ce système s'effondrer, et une bonne partie du réseau de vente avec. Si vous pensez pouvoir basculer facilement sur d'autres activités, librairie par ex. (comme d'autres l'ont déja fait chez eux), ça ira éventuellement si la clientèle accepte le changement. Ca, c'est pour le "dur", le plus important.
Reste l'exploitation au quotidien : lisez les post sur ce site, vous aurez des éléments pas forcément rassurants, mais pour ce qui se joue au niveau du dépôt, c'est quitte ou double.
Ce qu'il faut obtenir, c'est un prix d'achat du fond très bas. Les fonds très dépendants de la presse valent maintenant beaucoup moins qu'il y a encore qq années. La presse restera peu rentable, la librairie un peu plus, mais dans un univers risqué aussi. Si le bail commercial est strict et laisse peu de marge de manœuvre, faites très attention. Et essayez d'obtenir un loyer à la baisse, comme c'est le cas parfois.

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j'invite Olivier à lire ces tribunes  [url=http://www.marchandsdepresse.com/articles][b][/b]Pourquoi j'adore la presse et pourquoi la méthode de distribution actuelle m'horripile et me dégoute[/url]  &  La colère d'un patron de Maison de la Presse en voie de fermeture


et cet article "une réforme en vente chez votre marchand de journaux"

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Bonjour et merci à tous pour le temps pris à lire mon message et pour vos réponses.
Je ne méconnais pas l'énorme difficulté dans laquelle se trouvent tant d'entre-vous (kiosquiers, maisons de la presse, etc...) et l'absence de perspectives d'avenir (notamment fonds de commerces non transmissibles à moins d'une très sévère décote). En théorie, cela devrait me faire fuir cette possibilité de reconversion pro.

@yannLS : lorsque je parle de conditions "correctes et réglos", c'est que le cédant de l'affaire, malgré mes questionnements, m'assure que la presse ne lui coûte rien en trésorerie, qu'il ne connait pas de "siphonnage" financier par le distributeur (jeu sur les délais de paiement et de prise en compte des retours d'invendus, que vous semblez tous connaître), que cela se passe toujours bien pour les périodes de congés, etc... D'où ma question qui n'était peut-être pas claire : si je prends pour vraies ces affirmations, est-ce que cette situation "mirifique" (ou du moins ne semblant pas poser de problèmes) est encore possible et est-ce que cela serait dû à un distributeur plutôt vertueux dans ses pratiques (est-ce possible ?), à son statut d'indépendant ou que sais-je... à l'esprit breton ? :)

La question secondaire est : la pérennité, la viabilité et l'indépendance de ce distributeur seront-elles encore possibles dans un futur système de distribution, comte tenu des évolutions notées depuis de nombreuses années déjà (rachat d'indépendants par Presstalis, resserrement des marges financières, concentration...) ?

Voilà, j'espère que mes interrogations ne sont ni trop naïves, ni trop stratosphériques : encore une fois, je précise que je ne suis pas de votre métier.

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De trop nombreux marchands de presse ne se rendent ps compte de ce qu'ils avancent de la trésorerie et restent persuadés de la véracité du discours des acteurs historiques qui défendent le système sur lequel ils vivent. (grands éditeurs, messageries, UNDP).

Pour vous faire une idée sur ce sujet posez-vous les trois questions suivantes :
1/ pourquoi doit-on payer à l'entrée en fonction un stock qui ne nous appartient pas ? (une simple caution devrait suffire)
2/ théoriquement un numéro chasse l'autre pour que les invendus du précédent compensent partiellement les fournis du nouveau. Mais que se passe-t-il s'il n'y a pas de rappel d'invendus ? (cas des numéros 1 toujours plus nombreux, mais aussi des numéros spéciaux et hors séries)
3/ les points de vente "qualifiés" bénéficient de commissions complémentaires versées semestriellement (4 à 5 mois après la fin du semestre). Ces "sur-commissions" représentent une part de plus en plus importante de nos rémunérations, allant jusqu'à 40% de celles-ci. Pourquoi sommes-nous payés de plus en plus tardivement ?

Passons sur cette question de trésorerie. Personne ne peut vous assurer que votre dépositaire demeure dans de bonnes dispositions. Seul le vendeur peut tenter de vous en convaincre. Avez-vous rencontré ce dépositaire ? Si ce n'est pas le cas, faites-le et revenez vers nous pour valider ses propos.

Les dépositaires sont aujourd'hui des mandataires (intermédiaires) chargés de distribuer aux marchands la totalité de ce qu'ils reçoivent, quelles que soient les quantité qu'ils ont eux-même reçues, afin de facturer l'intégralité aux marchands. Ils n'ont aucun pouvoir et sont totalement dépendants des messageries, et notamment de Presstalis. Le sujet du moment est de savoir s'ils doivent rester indépendants ou être rachetés par GEODIS. Par le passé ces dépositaires, qui étaient alors plusieurs milliers, se sont vu contraints à acheter une Maison de la Presse (pour connaître le métier de marchand) puis de les revendre (parce qu'ils faisaient concurrence aux marchands en s'approvisionnant mieux que les autres). 95% d'entre eux ont disparus, par rattachements contraints à leurs confrères ou rachat à bas prix par les messageries. La précédente direction de Presstalis voulait leur disparition totale. Il semble que l'on s'achemine vers le maintien de leur existence et leur redéveloppement. Personne ne peut rien vous dire de plus précis aujourd'hui, en l'attente des décision de l'Etat qui vient de prolonger de trois mois la mission Rameix.
Ceci dit, pour conclure je vous invite à vous rendre sur le site du CSMP et consulter l'étude publiée sur la qualité de service logistique. Celle-ci montre sans aucune ambiguïté un très net avantage aux dépositaires indépendants.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

En réponse à votre question, qq précisions :
Vous trouverez dans le métier beaucoup de diffuseurs se plaindre de l'avance de trésorerie. Ils sont très souvent de bonne foi, mais néanmoins dans l'erreur. Je suis passé par là quand j'ai rendu toute la presse à mon dépôt ; le dernier relevé ne m'avait pas été prélevé, et suite au calcul du solde, j'ai payé, en ayant tout bien vérifié. Je soupçonnais pourtant d'en avancer. Si il y avait eu de l'avance de tréso., c'est eux qui m'en auraient rendu. Ca, c'est du concret, pas du ressenti, et votre vendeur potentiel connait son métier.
Il y a évidemment des titres qui génèrent de l'avance, mais d'autres compensent, ainsi que tout ce qui est vendu.
Sachez que le plus important n'est pas là. C'est la rentabilité insuffisante. Mon cas perso peut éventuellement vous éclairer : trop dépendant de la presse, mes fonds propres ont fondu tout doucement dans le temps, car pas assez rentabilité en dépit de ventes en progression. En 2011 j'ai dû continuer sans la presse, car dans ce métier, c'est tout ou rien. Le système n'est pas fait pour adapter l'offre à la demande, c'est du flux poussé, et démerdez vous avec.
Faites vous votre opinion et votre choix en connaissant bien ça, car après, vous ne décidez plus de rien. Si, sauf de la taille de votre linéaire de presse, mais les livraisons mettront longtemps avant de diminuer.
Sur la pérennité du métier (à ne pas confondre avec celle de Presstalis) c'est difficile de savoir à coup sûr ce qu'il adviendra. En gros, tout magasin qui en vend beaucoup et/ou qui dépend trop, doit connaître le risque d'interruption de ses approvisionnements (réforme ou grèves ou sabordage du syndicat du livre). Autre risque, comme pour tout commerce, qu'à terme les habitudes de conso. changent.
Attention aussi aux infos interne au métier (syndicats, CSMP, dépôts, messageries, éditeurs) : leur discours est délibérément optimiste. Heureusement, mais ils sont tous de la partie. Leur fuite en avant masque à peine le métier qui s'écroule.
Pour le réalisme, un oeil extérieur devrait faire la part des choses. Tant que vous vous servirez de la presse en activité mineure, ça devrait aller. Si c'est la presse qui dicte votre exploitation et la valeur de votre fonds, vous ne maitrisez plus rien.

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Ok sauf sur le raisonnement concernant l'avancée de trésorerie.
Le cas de 123456 date déjà et la situation n'a pas évoluée dans le bon sens.
Il ne tient compte ni des commissions complémentaires, ni de l'accroissement des parutions exonérées du "un titre chasse l'autre".

Mais là où notre vision diverge grandement c'est qu'il estime légitime d'avoir payé un stock de marchandises en dépôt au lieu d'avoir seulement garanti le montant de ce stock qui appartient toujours aux éditeurs bien qu'ayant été financé par le marchand.

En réalité, le système ne tient que si les fournis facturés sont plus importants que les invendus repris. Or nous sommes en phase de décroissance du marché. De là découlent les difficultés de Presstalis et de nombreux marchands trop dépendants de la presse, et maintenant des éditeurs eux-mêmes. Pour tenter de limiter la casse pour les éditeurs le CSMP les a autorisés à faire croître le taux d'invendus. Le résultat est connu : fermeture de milliers de points de vente depuis 5 ans par asphyxie. 
La réaction des principaux  éditeurs actuellement en charge de la gestion de la filière n'a pas été de chercher à sauver les marchands mais de trouver de nouveaux points de livraison dans les rayons des supérettes de moins de 400 m². Cela en dit long sur l'esprit et l'attachement porté à nos magasins. Cela ne réglera rien car ces nouveaux points de vente auront le même problème de rentabilité que les magasins actuels et donc, soit ils arrêteront rapidement soit ils exigeront des augmentations de commissions. En attendant, cette nouvelle concurrence aura nui aux magasins existants qui fermeront d'autant plus vite. Et comme ce sont les seuls à être obligés à présenter l'offre complète, les petits éditeurs n'auront plus la possibilité de trouver des points de vente pour leurs titres. Tout bénéfice pour les grands éditeurs qui d'un seul coup  se débarrasseront de leurs concurrents et récupéreront les ventes en direct via l'abonnement.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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c'est exact Descartes, ils n'ont même pas recherchés à discuter avec les différentes organisations professionnelles, que ce soit en amont du projet supérettes ou après l'invalidation par l'ARDP. Nous sommes dans le : "Circulez il n'y a rien à voir" .  La communication est leur fort, quoique en ce moment ils ne sont pas très bavards, la concertation beaucoup moins.  Peut-être ont-ils déjà des informations sur le dé tricotage de la loi Bichet, comme si c'était elle la responsable des problèmes économiques de la filière

Les métiers de la distribution de la presse se sont toujours opérés de manière autoritaire.
Discuter avec les vendeurs, les misérables, quelle idée !
Ils choisissent les prix, les quantités, répartissent plutôt mal et laissent un tx de com ridicule. Pourquoi laisser entrer les loups dans la bergerie, plutôt que de les laisser loin et dispersés ?
Ca a marché pendant des années. Ils font durer le plus possible, avant que les règles changent, ou que le jugement dernier soit enfin prononcé.

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Merci encore pour vos réponses.
DESCARTES, vous demandez "pourquoi doit-on payer à l'entrée en fonction un stock qui ne nous appartient pas ? (une simple caution devrait suffire)"... Or, justement, le cédant de l'affaire me dit que c'est une caution (de l'ordre de 20.000 €) que l'on verse au début... (et que l'on retrouve à la fin... comme toute caution, quand les clauses du contrat ont été remplies). Cela existerait donc ?
Vous me surprenez également, mais là réside ma méconnaissance du secteur (et ma naïveté - relative !), quand vous m'apprenez que des numéros peuvent ne pas faire l'objet de rappels d'invendus... Comment est-ce possible ? Cela tient-il juridiquement ? Est-ce "pour la pomme" du marchand ??
Enfin, comment sait-on que le point de vente est "qualifié" ?
Cela est-il marqué dans le contrat entre le dépositaire et le diffuseur ? (Au passage, je trouve ce contrat bien peu consistant et explicite en ce qui concerne les échanges financiers, les commissions, les délais, etc...).

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20.000 € ce n'est plus une caution.
Une caution c'est une garantie de restitution de la somme.
C'est une assurance, pas le paiement de la valeur du stock.
Quelle est la valeur du stock de presse du cédant ?
Et comment se répartit-elle entre "comptant" et "différés" ?

Pour les rappels d'invendus, comprenez moi bien. Tout ce qui est livré est rappelé, mais pas forcément comme le prévoit la règle "un numéro chasse l'autre". Or si on nous livre un nouveau numéro on nous facture tous les exemplaires livrés mais si dans le même temps on ne nous rappelle pas les invendus du précédent parce que sa durée de vente est prolongée, il n'y a plus de compensation des fournis par les invendus. Dans ce cas nous avançons bien de l'argent.

Pour ce qui est de la qualification du point de vente demandez à votre vendeur. S'il est qualifié il doit recevoir des chèques semestriels de commissions complémentaires des deux messageries (PRESSTALIS et MLP) en avril et en octobre.

Quant au contrat il n'est ni fait ni à faire. C'est un contrat-type jugé au cas par cas par les tribunaux et dont la Direction des affaires Civiles et du Sceau (Chancellerie = Direction de la Justice) écrit qu'il serait souhaitable de s'adresser au législateur pour le clarifier, tant il contient des clauses peu claires, voire léonines pour certaines. Cela fait partie des sujets que l'AADP a porté sur le devant de la scène et qui pourrait être traité par la réforme à venir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Olivier,
Comprenez bien que reprendre de la presse n'est pas très différent que le reste avec les autres fournisseurs de taxable.
Vous rachetez de la papeterie, librairie...vous la payez au prédécesseur. Avec ou sans échéance.
Pour la presse, c'est pareil, mais ça passe généralement par le dépôt.
Si vous reprenez un  magasin, vous allez suivre un stage d'initiation où tout ce qui est technique et financier vous sera expliqué. J'ai été intervenant dans ces stage qq années, là est la solution.
Des avis de diffuseurs sont parfois bons, parfois moins, ou orienté, parfois insuffisant, incomplets, parfois aussi, faux et inutiles.

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Eh là, non ce n'est pas pareil du tout !
Quand nous reprenons un stock de librairie nous en devenons propriétaire.
Quand nous reprenons un stock de presse nous ne le sommes pas.
Nous ne sommes propriétaires que des dettes envers les éditeurs car nous ne reprenons en fait que des encours.
Ce n'est pas tout à fait pareil même si l'on tente de nous le faire croire.
Nous ne devrions jamais avoir à reprendre un stock de presse puisque celui-ci reste la propriété des éditeurs. 
Nous ne devrions au maximum qu'en assurer le financement par une caution très réduite par rapport à la valeur du stock.
Maintenant ils ont réussi à exiger cette caution sur un stock que les marchands ont financé : c'est très fort mais malhonnête. (Ceci n'est valable que pour ceux qui s'installent aujourd'hui).
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Soyez lucide , Descartes.
Quand vous reprenez un magasin, il y a du stock dont une partie est invendable. C'est quasiment le cas à chaque fois, dans des proportions plus ou moins fortes. Vous vous le trainez longtemps, jusqu'à en perdre une partie. Parce qu'une fois acheté, il vous appartient, et souvent les reprises ne sont que très faibles et limitées, ou avec des décotes.
Pour la presse, vous n'avez aucune perte possible, si vous êtes un bon pro qui sait retrouver ses invendus.
Qu'est ce qui est le plus important ?
Etre proprio, et avoir une partie de perte, ou ne pas l'être mais n'avoir aucune perte ?
C'est un des rares avantages avec la presse, convenons le.

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Hors-ligne
Quand vous reprenez un magasin (librairie, papeterie, etc) vous négociez le stock, tant en montant qu'en durée de financement. Le montant est justement lié au tri entre ce qui est vendable et ce qui ne l'est pas ou peu. Vous êtes libre de mener votre négociation comme vous l'entendez. Une fois votre stock acquis vous le revendez le plus rapidement possible et êtes libre de racheter ou pas, selon vos besoins.

Avec la presse vous êtes libre de payer l'intégralité sans pour autant qu'il vous appartienne, une partie tout de suite (le comptant), une partie sous forme de dettes (les RD). Et ces dettes ne vous seront annulées qu'à restitution des invendus correspondants, s'il n'y a pas cessation d'activité en amont. Mais elles seront éternellement renforcées par de nouvelles livraisons. Vous n'en viendrez jamais à bout car c'est ce qui finance la filière. Et peu importe votre situation ou votre niveau de ventes, la facturation continue...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Ca intéressera Olivier.
Négocier le stock...oui, il le faut, mais votre vendeur vous assurera souvent qu'il vendait bien tels et tels articles, d'où leurs présence en magasin. Il connait parfaitement son affaire. Pas vous, même pour qqn du métier. Même avec de l'expérience, on se trompe parfois en référençant des articles auxquels on croyait...donc savoir ce qui se vend ou pas, sans jamais se tromper, c'est que de la théorie, ça n'existe pas.
Et en cas de conflit avec le vendeur, si vous ne voulez pas faire capoter la reprise, ça va se finir par un compromis, ou il y a toujours une partie de perte pour l'acheteur. Tant que ça reste supportable, ça va, mais ça ne peut pas arriver avec la presse, sauf s'il vous refile des vieux trucs que votre dépôt refusera, car bien trop vieux.
Pour la facturation de la presse, c'est clair.
A chacun d'accepter, sinon, qu'il n'entre pas dans la profession. Là, non, il n'y a rien à négocier.

bjr Olivier

Je tiens la maison de la presse de Carhaix (Finistère) depuis 2005 et si je peux t'aider ou simplement te donner mon avis sur la reprisse d'une presse en Bretagne ce sera avec plaisir.

Philippe

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