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Bercy et le Ministère de la Culture ont missionné Monsieur Gérard Rameix pour la rédaction d'un nouveau rapport sur la distribution de la presse.
Celui-ci serait à rendre avant la fin de l'année dit-on.
C'est plus confortable que la mission qu'on lui avait confié en 2012 où il avait eu moins de deux semaines pour proposer une solution de refinancement de Presstalis. La messagerie était alors, au moment de la passation de pouvoir de M. Sarkozy à M. Hollande, en situation de cessation d'activité immédiate.

Bonne nouvelle en un sens : le gouvernement s'intéresse enfin à notre sujet.
Désespérant toutefois de constater qu'il faudra encore attendre des mois pour qu'une orientation soit prise.

Ben pour faire un rapport en "copié-collé"... trois mois ce n'est pas de trop ! Faut changer toutes les dates quand même...

Rapport qui conclura par :
" il ne faut pas toucher aux grands (dés)équilibres de la filière "

Et oui, un stagiaire de chez Robert Laffon chargé des photocopies aurait suffit.

A part une baisse des volumes, rien n'a changé depuis les rapports précédents.
On peut parier à coup sûr que la conclusion de ce nouveau rapport sera identique, cad :
- Inadaptabilité du niveau 1 de se réformer dans l'intérêt du niveau 3.
- Le réseau doit assurer sa pérennité sur le hors presse, et non sur la presse.
- Logistique incohérente entre le service rendu et son coût.
- Le non arbitrage de l'Etat confie le besoin de réforme à la partie de la profession qui ne veut surtout pas bouger, d'où un conflit d'intérêt flagrant.

Nous invitons ce monsieur à venir faire de l' effeuillage dans nos magasins en retirant les formulaires d'abonnements et les catalogues des grands magasins.

et + ...

ils vont peut être découvrir que la distribution de la presse est entre les mains des "amis ,  l'UNDP" c'est à dire les voyous.

 un énième rapport ... pourtant beaucoup est ici

avec la traditionnel phrase  " Des équilibres à préserver"


extrait nous concernant :
Malgré les compléments de commission, la rémunération du niveau 3 demeure très insuffisante, autour de 11 000 euros bruts annuels par diffuseur. Évaluée en moyenne à 17 % du chiffre d'affaires, cette rémunération demeure l'une des plus faibles d'Europe : elle s'établit, par exemple, entre 21 % et 26 % au Royaume-Uni et entre 20 % et 25 % en Espagne.
En raison de l'urgence des mesures en faveur des niveaux 1 et 2 et malgré l'aggravation de la situation économique et sociale des diffuseurs de presse et l'érosion du nombre de points de vente, le CSMP a tardé à initier des travaux relatifs à l'amélioration des conditions de travail des diffuseurs. À partir du mois de mars 2013 seulement, ont ainsi été prises plusieurs décisions et notamment l'instauration d'un mécanisme de maintien de la commission du diffuseur en cas de baisse promotionnelle du prix de référence d'un titre.


Le CSMP n'a toujours pas entrepris ces travaux destinés à améliorer les conditions de travail des diffuseurs... bien au contraire, sauf erreur !

Inquiets?
Insatisfaits ?
Pourquoi ?

Tout va bien, tout se déroule comme prévu, même mieux que prévu le projet superettes validé sans souci permettra de réduire le réseau traditionnel plus rapidement.
L'objectif des 5000 pdv plus proche que jamais.

Exercice 2017 Clos.
Première estimation du résultat -12,93%  pour 30% de Réduction linéaire.
Perte largement comblée par la vente des produits à marge exposés sur l'espace mural récupéré.
Ceci est un constat pas un conseil.
Chacun connaît son propre potentiel.

Pourtant Presstalis a été sauvé  le très sérieux Sénat l'a écrit   ici

Sauvée de la banqueroute mais pas de l'incompétence de ses dirigeants née de l'ambiguité entretenue par les coopératives qui jouent double jeu : clients/associés.

C'est à l'Etat de reprendre les choses en mains.

En 2008, Les Etats Généraux de la Presse, nous attendions, nous espérions.
Aujourd'hui désespérés, nous mourrons, nous disparaissons.

- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je ne vois rien que les éditeurs acoquinés de culture presse qui poudroient et les marchands se noient