www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Et si nous passions à la location ?

946 appréciations
Hors-ligne
Nous sommes rémunérés sur les ventes que nous réalisons pour le compte des éditeurs.
Nos rayons sont surchargés parce qu'aucune régulation des flux n'est faite pour, soi-disant, préserver la liberté d'expression. 
Ainsi, que ça rentre ou pas, peu importe, il faut que ça rentre. Et tant pis si cela finit dans une réserve, l'essentiel est de facturer.
Parce que même si les produits sont censés être en dépôt ils sont facturés jusqu'à leur restitution éventuelle. Tout juste est il prévu un décalage de règlement pour une partie (un gros tiers) du stock.

Les éditeurs, vous vous en doutez, se préoccupent plus de leurs résultats que des nôtres.
Ce n'est pas illégitime. C'est à nous de nous préoccuper des nôtres.
Ainsi, comme ils organisent seuls les règles qui régissent le fonctionnement de la filière, malgré leur grande honnêteté, sont ils parfois amenés à trancher en leur faveur.
Les numéros S en sont un bon exemple. Pour générer 8 ou 15% de plus de vente ils occupent chez nous 100% d'espace en plus pendant la durée de leur périodicité. Les 8% u 15% sont du plus pour les deux corporations mais les 100% ne sont des charges que pour la nôtre. Surprenant non ?
Nous pourrions multiplier les exemples mais l'objet de ce post n'est pas là.

Il faudrait trouver une solution pour que l'intérêt soit également partagé.
Il est évident qu'il y en a qui ont plus à perdre que d'autres, et c'est justement ceux-là qui gèrent la filière.
Je ne vois que deux solutions. 
Soit nous partageons les pouvoirs pour éviter les déséquilibres ici illustrés, soit nous passons à la location de nos rayons, au mètre linéaire et à la durée.
Ainsi un numéro S devenant deux fois plus coûteux pour l'éditeur qu'un numéro normal, des ventes supplémentaires de 15% seraient insuffisantes pour couvrir cette charge et nos rayons retrouveraient une présentation plus favorable à la vente (et notre rentabilité s'améliorerait).
Et oui, bien sûr, nous perdrions des ventes, mais nous en gagnerions d'autres et en plus grande quantité, car un titre neuf se vend mieux qu'un titre daté. C'est bon pour tout le monde, sauf ceux qui exploitent le système pour occuper l'espace au détriment de tous les autres.

La location au ml et à la durée d'occupation serait beaucoup plus proche de la réalité des coûts induits. Qu'en pensez-vous ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Il faut un mixte comme le GMS : % sur les vente plus faible et location de l'espace au ML

163 appréciations
Hors-ligne
pour pouvoir faire cela ,il faut être maitre dans son magasin , or ce n'est pas le cas .nous ne sommes que les employés des messageries dans notre propre mag.
la peur doit changer de camp

268 appréciations
Hors-ligne
L'UNDP n'ayant pas demandé et/ou obtenu de contreparties à l'augmentation du nombre de numéros S, il faut  soit une rémunération plus forte sur les S, soit le produit doit avoir un prix de vente plus plus élevé.  Quoique une indemnité sur le nombre d'exemplaires fournis (un peu comme l'encartage) me semble plus justifié.

163 appréciations
Hors-ligne
nous obéissons aux ordres , agrandissez , changez les meubles , il faut ouvrir avant 7 h 00 ,le dimanche et jours de fêtes  !!!!!! j'en passe .mais tout cela a une fin ,s'ils ne se rendent pas compte que le papier va mal , NOUS sommes ,eux aussi les plus visés par le numérique ,mais plutôt que de travailler ensemble , ils préfèrent nous couler .
la peur doit changer de camp

163 appréciations
Hors-ligne
la seule et unique solution à tous nos problèmes c'est la facture =articles typés caisse - les coms .
c'est tellement vrai ,qu'il y a bien une raison pour laquelle ils ne mettent pas cette réforme en place .
à nous d'expliquer au ministre , qui malheureusement change tous les deux jours .
la peur doit changer de camp

268 appréciations
Hors-ligne
Hypso... les règles sont faites pour être contourné  (dixit un éditeur) !

946 appréciations
Hors-ligne
Eux. Nous. Il me semble qu'il faut se montrer plus nuancé.
Parmi "eux" il y a plein de profils différents, comme parmi "nous".
L'amalgame indifférencié nuit à l'établissement des relations.
Ces relations sont pourtant nécessaires et souhaitables.
C'est ainsi que les messages innovants peuvent passer et les contre-vérités (entretenues par quelques acteurs historiques qui défendent leurs places par intérêt personnel) réduites à néant.
C'est par l'amélioration que nous ferons progresser notre situation, pas par le dénigrement ou la dénonciation, qui n'ont jamais rien construit. Ce mode ne fonctionne que dans un rapport de force que nous ne pouvons pas mettre en place, tout le monde le sait. Nous ne sommes pas là pour entretenir une illusion ou nous défouler mais pour construire l'avenir.
Cet avenir passera par la professionnalisation de notre métier (quitte à ce qu'il y ait plusieurs tailles d'entreprises pour s'adapter au potentiel local), en échange de considération et rémunération. Des engagements seront nécessaires de part et d'autre.
La difficulté aujourd'hui est justement d'avoir des interlocuteurs représentatifs de la diversité des éditeurs. Très naturellement les éditeurs autres que les très grands groupes ont laissé ces majors assurer la gestion de la filière. Il faut admettre que c'était plus simple pour eux qui manquaient de disponibilité et de moyens. Tant que la Loi Bichet produisait son effet protecteur contre la discrimination entre éditeurs il n'y a pas eu de difficulté majeure. Mais le numérique permet maintenant de contourner cet écueil pour les majors qui, dotés des pleins pouvoirs, ne se privent pas d'en user comme bon leur semble, c'est à dire sans tenir compte des intérêts des autres éditeurs (pas plus que des nôtres). Il est nécessaire de rééquilibrer ces pouvoirs entre éditeurs de tailles différentes pour garantir la mission de service public du CSMP et enfin établir une relation constructive. Car le besoin du réseau est différent pour les éditeurs selon leur taille. Ce n'est pas au discours qu'il faut se fier, chacun se disant le plus proche du réseau, mais aux actes.
Si les éditeurs ne reconfigurent pas le pouvoir et que les majors continuent seuls à diriger nous continuerons à décliner, de plus en plus vite. L'intervention de l'Etat serait la bienvenue. Jusque-là il a rechigné à s'investir mais pourra-t'il continuer à s'abstenir encore longtemps au regard du nombre croissant de demandes ? Les MLP, les éditeurs du SAEP, la CFDT, la Mairie de Paris suivie prochainement par d'autres villes que nous avons informées et qui nous demandent comment s'associer à notre démarche ... Les temps changent. L'inactivité conciliante n'est plus de mise. L'heure de la réforme approche.
Nous l'espérons et y travaillons en tous cas. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
mdp29

la hausse du taux de rémunération est la seule solution à notre problème de rentabilité
l'état doit imposer aux éditeurs une hausse de taux pour les marchands indépendants
qui garantissent une liberté d'opinion et de distribution Les éditeurs incapables de supporter cette hausse disparaitront comme le veut la loi du marché

113 appréciations
Hors-ligne
Quelle bonne et nouvelle idée que de louer les ml , je n'y avais pas pensé !!!! Ou au poid des retours d'invendus ? Nous deviendrions riches ? C'est certain qu'un équilibre pourrait être trouvé , encore faudrait il que les ministres qui changent toutes les deux minutes , s'intéressent à ce dossier et vouloir aboutir à une réelle réforme ? Nous ne sommes pas encore arrivés , mais , au point où nous en sommes, nous savons être d'une patience infinie ! Hachette major de l'édition , fait ou faisait bien payer aux éditeurs les mises en piles devant les caisses , cela a bien changé, maintenant il n'y a plus que du Hors Presse , et nous , nous devrions être un réseau caritatif ? À ce tarif , nous ne risquons pas de s'enrichir . Mettre en place de nouveaux modèles économiques pour les marchands est la seule orientation qui vaille, bravo pour les mètres linéaires !

Dernière modification le samedi 17 Juin 2017 à 10:45:24

176 appréciations
Hors-ligne
l'affichage publicitaire se paie à la surface et à la durée...
pourquoi en effet ne pas adapter ce système de paiement à nos commerces puisque nous servons principalement à afficher des canards à "pub" !

163 appréciations
Hors-ligne
une question simple 
comment comptez vous les obliger à nous payer la location des linéaires .?
si la profession était unie ,il n'y aurait aucun pb ,mais  !!!!!
de plus juridiquement on ne peut même pas trouver un argument choc .
on ne peut les "avoir" que si on trouve quelque chose de justiciable .
or la facture hebdomadaire est justiciable elle .
la peur doit changer de camp

946 appréciations
Hors-ligne
Il ne s'agit ni de "les avoir" ni de les "obliger".
Vous dites vous-même que la profession n'étant pas unie ce n'est pas possible.
C'est ensemble que nous devons construire, en convainquant de l'intérêt pour les deux parties de faire évoluer le système dans le bon sens. Notre filière est tellement en retard socialement qu'elle ne peut continuer sans s'auto-détruire. Il n'est pas possible de passer au travers du rattrapage, fut-il trop lent à nos yeux. A nous de l'accompagner et de l'accélérer, pour le bien de la filière, en montrant son intérêt.
Il nous faut être constructifs. Les revendications seront satisfaites d'elles mêmes.
Aujourd'hui le système est au bord de l'implosion parce que les éditeurs ne sont plus contrôlés par une Loi devenue obsolète. Leurs besoins ne sont pas tous les mêmes et les plus influents sont aux commandes et tirent dans leur sens. 
Je ne crois pas que cela puisse durer ainsi. C'est trop risqué à la fois pour la filière et pour les politiques.
Il faudra donc en sortir en proposant de nouveaux paradigmes. 
Nous sommes là pour ça et c'est pour cela que nous posons des questions comme celle de ce post car il faut réfléchir à beaucoup de nouvelles éventualités.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Répondre
Pseudo :
Adresse e-mail:


Se souvenir de mes infos ( pseudo et e-mail ) :
Cochez la case ci-contre :

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9933 autres membres