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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

factures de délire
nico31

Bonjour a tous
Ayant des factures de débile toutes les semaines je vais droit a la banqueroute
je voudrait mettre l'affaire a un avocat que me conseiller vous
et quelle procédure a adopter
Merci de vos réponses

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D'abord faites passer une ou deux de vos factures en copie à presse2012@sfr.fr que l'on regarde comment vous êtes traité par rapport aux autres.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Etre mal en trésorerie peut venir principalement de 2 manières :
- sur le court terme, quand l'activité est insuffisante ou variable, mais ça doit s'améliorer qq semaines + tard.
- tout le temps, à cause d'un manque de rentabilité, trop de charges, OU SOUVENT à des fonds propres grignotés, qui deviennent insuffisants.
Si c'est structurel, votre comptable a dû déja vous alerter.
Il y a peu de chances que votre situation vienne en premier lieu des échéances de la presse. C'est la conséquence, pas la cause.
Si ça vient bien de la presse, à vous de voir s'il y a plus de risque à continuer avec ou sans. Mais ne vous trompez pas de raison. Mesurez vos stocks hors presse avec le CA annuel :
Si par famille, vous n'avez qu'une ou 2 rotations/an, ça peut venir de là.
Aussi, n'avez vous pas de stock mort ou invendable ?

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123456 je ne sais pas si vous êtes éditeur ou distributeur prestaliss, mais je vous assure que les marchands de presse sont de bons commerçants. Au contraire de vos propos, nous, nous savons gérer nos stocks et notre trésorerie. Mais encore faut-il que nous puissions en avoir une vrai gérance, c'est à dire avoir le choix des produits que nous proposons à notre clientèle que nous, nous connaissons bien. La rotation des stocks est alors de-facto une routine bien rodée. Même si nous sommes parfois débordés par les offices en librairie, nous avons toujours la possibilité de retour A NOTRE CONVENANCE. Et, nous avons aussi la possibilité de négocier nos mises en place avec des personnes joignables et à notre écoute. Ce qui est un vrai partenariat. Ne vous trompez pas de cible.

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Je suis commerçant comme vous, actif, et vivant bien mieux maintenant sans les soucis de la presse que vous vivez encore tous. Presse toujours si mal distribuée, et qui couvre tout juste tous les frais. Et encore, au final, ça ne rapporte pas.
La question de gérer sa trésorerie ne concerne que peu de diffuseurs, puisque la plupart du temps, il n'y en a pas assez. Pas parce qu'on est tous mauvais, mais bien parce que la presse rapporte trop peu, et parce que les stocks hors presse sont lourds, parfois trop.
Bon commerçant n'est pas uniquement être sympa avec la clientèle ou ouvert 7/7...
Revenez à la question de Nico. N'avez vous rien d'autre à lui dire qu'il est bon commerçant ?
Ca ne suffit pas. Contrairement à moi, il attend vos conseils, votre bonne cible.
Et en tant que libraire (300 K euros), permettez moi de douter de ce que vous écrivez. Si la faculté de retour est bien sûr possible, ce n'est surement pas une méthode de gestion. Tous les libraires se battent sur les frais de port aller et retour, et des livraisons inutiles, souvent non souhaitées par le libraire, coutent en financement.
Votre remarque est une splendide erreur de gestion...

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123456 vous ne pouvez pas parler de votre situation comme si c'était la situation de tout un chacun. Vous disposez d'un bon emplacement dans une ville très touristique. A mon sens vous n'avez que trop tardé à prendre votre décision de retirer la presse. Cà c'était surement une erreur de gestion.

La presse n'est actuellement pas rentable. C'est un fait.
Elle vit aux dépends des autres activités.
C'est ce qui cause la perte des affaires les moins rentables et l'abandon de l'activité de nombreuses autres qui ne croient plus à  l'amélioration de leur avenir ou préfèrent couper les ponts plutôt que de risquer d'être entraînés dans une spirale mortifère.

Pour Nico nous avons répondu, en message privé car cela ne regardait personne d'autre que lui. Il n'attend donc plus nos conseils. Et pour nous ce n'est pas une cible car nous le faisons bénévolement.

D'une manière générale aucun magasin ne peut prétendre tenir durablement si la part de la presse dans sa marge brute excède 25%.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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je ne cherche pas à me battre contre vous. Ni à défendre la gestion d'une librairie qui est mon métier depuis 35 ans. Je voulais juste mettre l'accent sur la différence notoire entre la gestion des produits livres ou papeterie et la presse..Si vous avez laisser tomber ce rayon, c'est qu'il devait y avoir une bonne raison. Mais effectivement, beaucoup d'entre nous ne peuvent se passer de la presse, sans laquelle les clients désertent les points de vente des petites villes ou villages..j'en ai fait personnellement le constat.

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Lila,
Tout le problème est là.
Qui est le plus fort : la presse, ou le point de vente ?
En admettant que c'est plus valable de vendre de la presse dans ces conditions que de l'abandonner, comment voulez vous que les éditeurs donnent plus au réseau ?
Sans abandonner la presse, rien n'empêche à chacun de réduire son linéaire en ne gardant que les 20/80. Ca sera un peu long, mais vous y arriverez. Et c'est là qu'ensuite chacun peut s'exprimer commercialement, selon son environnement et ce qu'il a envie de faire. Ca ne tombera jamais tout seul.
A ceux d'entre nous qui ont acheté un magasin dont la presse était le moteur, surtout si ça date un peu, comment allez vous présenter la vente de votre fonds ?
Un magasin de presse qui a subi et réduit son activité principale de moitié, ça ne vaut pas grand chose, et ça ne fait pas envie.
Ca aussi, il faut anticiper. Descartes, si votre remarque est bonne, qu'attendez vous ?
L'erreur de gestion est de ne pas vivre de son métier. Si je n'ai pas abandonné plus tôt la presse, c'est parce que je croyais à une réforme dans l'intérêt du réseau...
Là, je suis d'accord avec vous, j'aurais dû le faire avant. Mais je l'ai fait...

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Les éditeurs ne donneront que si c'est dans leur intérêt.
Mais aujourd'hui, avec les fermetures, les changements d'activité, la réduction des ventes est imputable à la réduction du réseau. aussi sont ils obligés, puisque le numérique n'est pas au rendez-vous, de faire quelque chose.
Il feront à minima si nous les laissons décider pour nous.
Ce n'est pas notre intérêt de les laisser faire comme l'a toujours fait le syndicat.
Nous devons être force de proposition et de négociation.

Pour ce qui me concerne rassurez-vous je ne vous ai pas attendu. J'ai pris il y a vingt ans un magasin qui faisait essentiellement de la presse et très marginalement de la librairie papeterie. Aujourd'hui je vends 400 K?/an de librairie et la presse n'est plus qu'un complément utile pour le moment. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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400 ke de librairie, c'est énorme avec 30% de marge minimum!

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Nous avons des confrères sur ce blog qui font bien plus.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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J'avais un gros point de vente dans une petite ville. Un très gros rayon presse. Et comme pour tous sur ce site je pense, j'ai subi les avatars de presstalis en 2013/2014. Il est très vite devenu évident que je devais réduire la presse pour ne garder qu'un rayon d'appel. Comme j'étais un gros client pour presstaliss et une vitrine pour les éditeurs, Il m'a fallu plus d'un an et trois refus de la commission avant d'obtenir gain de cause. C'était déjà trop tard pour remonter la pente mais j'ai essayé. Donc réduction du mètre linéaire, j'ai agrandi mon rayon papeterie et mon rayon jeunesse qui en avaient fort besoin. Et bien petit à petit, la clientèle quotidienne et parisienne du weekend, qui achetait dans mon magasin leur presse ET leurs stylos ou le dernier Marc Levy, ne trouvant plus le choix presse auxquels ils étaient habitués ont tout naturellement migré vers le point presse Intermarché quelques Km plus loin. Tout sur place, plus pratique. Au lieu d'agrandir ma librairie, j'aurais peut-être du vendre des carottes. Mais bon, sur le coup, j'avoue que cela ne m'est pas venu à l'idée. Située en région rurale, la zone de chalandise de mon commerce n'était pas extensible à souhait. J'ai gardé mes clients hors presse, démarchés quelques autres, mais il s'est avéré que cela ne pouvait pas être suffisant. Donc, non, dans beaucoup de cas (que je connais), sans la presse, c'est impossible de tenir le coup...C'est le début de la fin...Et effectivement, je vous rejoins, c'est un fond de commerce qui ne vaut plus grand chose. Je précise: avant les énormes problèmes générés par Prestaliss, ma petite entreprise ne connaissait pas la crise..

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C'est pour cette raison qu'abandonner toute la presse n'est envisageable que si le magasin est bien placé en centre ville, ou si le gâteau se partage sur un rayon très proche.
Alors, le bon sens du gérant, doit capter le flux sur une nouvelle offre adaptée et rentable.
Pour la réduction de linéaire, un ex à Rosny 2 il y a qq années, ou un magasin avec un grand linéaire presse a réussi à garder les 20/80 en perdant peu de CA presse, et avec un peu moins de masse salariale. Ce magasin n'a rien perdu lors de sa revente. Ce n'est pas toujours le cas, mais c'est possible.
Editeurs, mess et dépositaires retiennent évidemment plus, les cas plus nombreux où les magasins abandonnant la presse se retrouvent plus mal. On ne peut le contester, c'est factuel.
A chacun de bien connaître son environnement, ses propres faiblesses éventuelles, et de bien anticiper.
Pour des magasins autonomes en librairie ou autres activités, et qui sont réactifs, pourquoi gardent-ils la presse ? J'ai un parfait exemple à Pont Labbé (Finistere) ou le gérant a placé la presse à 200 m de son ex concept seddif qu'il a transformé en vraie librairie moderne (800 k euros). C'est le roi du pétrole, pourtant dans une petite ville. Le manque à gagner dans son magasin de presse est largement compensé par sa librairie.

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Tant que les éditeurs ne se seront pas engagés envers nous, nous devons faire comme eux : gérer notre intérêt et seulement celui-ci.

C'est d'ailleurs ce qui se passe ces derniers temps et qui commence à les gêner.
A force de tirer sur la corde et de se désintéresser de nous et de nos difficultés, ils ont créé cette situation dans laquelle les plus dépendants ont des difficultés et les plus indépendants préfèrent abandonner cette activité. Résultat : baisse des ventes accélérée.

D'où leur réflexion d'aujourd'hui : comment faire pour continuer à exploiter les marchands au moindre coût en maximisant les ventes ?

Ils ont plus à perdre que nous et seront forcés de lâcher du lest s'ils ne veulent pas dépendre rapidement de la grande distribution pour leur commercialisation.

Là où le bât blesse c'est qu'ils ne parlent pas de commercialisation mais de diffusion.
Et ce parce que leur activité repose plus sur la diffusion de publicité que sur la vente de contenus. Mais ça n'est que peu compatible avec la définition de "presse" et difficile à rendre crédible par rapport aux aides demandées et obtenues de l'Etat.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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N'oubliez pas que Pont-l'Abbé que je connais bien est une ville riche et très touristique en été...Idem pour la librairie des Perthuis à Oléron..Presse plus librairie mais 80% du CA se fait en à peine 6 mois de l'année! Comparons ce qui est comparable.
Effectivement,le produit presse doit devenir un véritable objet commercial et il faut supprimer les diktats. Là seulement, la profession devenue marchande et non diffuseur pourra en vivre..

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Justement.
Si dans une "ville riche", un magasin ne vit pas avec la presse, même en vendant beaucoup, c'est bien qu'il y a un gros manque de rentabilité.
A Pont l'Abbé, le gérant que je connais particulièrement, cartonnait en presse, mais elle baissait sa rentabilité globale de son grand magasin, car il fallait du monde pour les traitements.
Et le rapport rentabilité/main d'oeuvre est encore plus perdant dans les petits magasins à offre très large de presse. C'était mon cas, car impossible de compenser, la presse prenant toute la place.
La saisonnalité estivale ou hivernale ne dispense en aucun cas de la carence de rentabilité. Ici à St Malo, le volume de ma presse en réserve l'hiver était presque aussi fort que l'été, ce qui n'est jamais le cas pour la librairie ou le reste.

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Pour ceux qui font de la librairie, faites-vous un mixte livres neufs + livres d'occasions, ou alors, ne proposez-vous à la vente que du livre neuf ? Je pose cette question parce que je connais une libraire qui vend des livres anciens et d'occasions, et en même temps des livres neufs et récents. Ce dernier cas de figure n'est pas rare pour une librairie.

Dernière modification le jeudi 12 Mai 2016 à 16:53:54

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Il y a un marché pour le livre d'occasion. Mais petit. Et se lancer là dedans ma paraît risqué car c'est déja bien exploité sur internet. Prix bas et marges meilleures, mais pas de droit de retour sur l'occasion, et je crois que c'est du paiement comptant (à vérifier).
Si vous êtes sûr d'avoir une offre intéressante qui se vend très bien, allez y, mais faites attention.

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Je ne me suis pas intéressé à ce marché et ne suis pas compétent pour répondre sur ce sujet.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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