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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Mesdames et Messieurs les journalistes

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"Quand on veut tuer son chien ... on dit qu'il a la rage."
C'est pourquoi aujourd'hui le CSMP aux ordres du SEPM qui en contrôle le bureau s'apprête à faire entériner le "projet supérettes" qui vise à vendre une partie de la presse dans ces magasins de la grande distribution.
La synergie est évidente.
Pour la grande distribution qui s'inquiète des pertes de clients des hyper en périphérie, et constate un nouvel engouement pour les magasins de centre ville, avoir la presse fidélise et maximise la fréquentation. Surtout, cela évacue la concurrence.
Pour les éditeurs cela fait des points de vente en plus.
Tous les deux sont donc gagnants, dans l'immédiat.
Mais qu'en est il de leur partenaires ?
Il importe peu à ces éditeurs que cette nouvelle concurrence qu'ils installeraient détruise un peu plus les points de vente existant. Ils se plaignent de la disparition de ces points de vente mais, plutôt que d'y remédier, la provoquent en multipliant la concurrence. Ils avaient déjà initié le mouvement en dépossédant les marchands des ventes en pratiquant des prix toujours plus élevés en magasin et toujours plus bas par abonnement, quitte à vendre à marge nulle. Ils avaient poursuivi cette démarche avec le net en pratiquant des tarifs extrêmement bas, voir nuls.
Peu leur importe la dévalorisation du produit presse puisque ce n'est pas de cela qu'ils vivent. L'important pour eux est de diffuser de la publicité et de percevoir des aides de l'Etat (amplifiées par les volumes).
Mais vous en savez quelque chose vous, Mesdames et Messieurs les journalistes, qui subissez des réductions d'effectifs motivées par les "mauvais résultats" des ventes. "Motivé" n'est pas "justifié".
Alors, qu'attendez-vous pour faire connaître la vérité au grand public ?

Parmi les partenaires de ces gros éditeurs il en est un qui ne devrait pas apprécier la démarche. C'est la Mairie de Paris. Celle-ci a été sollicitée par ces mêmes éditeurs pour investir massivement dans la rénovation des kiosques pour les aider à développer leurs ventes. Et maintenant ces mêmes éditeurs lui annoncent qu'ils vont installer des concurrents juste à côté sans tenir compte de l'effet négatif sur les kiosques rénovés ? On croit rêver. Mais non, on ne rêve pas. C'est bien la réalité que nous vivons, nous marchands depuis des années. Il nous faut soumettre un plan de financement à l'approbation de ces grands éditeurs, mettre en place une caution financière pour pallier à toute défection de paiement, pour pouvoir ouvrir un magasin. Après il ne nous reste qu'à prier que l'intérêt de ces mêmes grands éditeurs ne sera pas d'ouvrir un point de vente concurrent à proximité car cela anéantirait le plan de financement validé par eux. Mais qu'importe, ce n'est pas eux qui en supporteront les conséquences.
Il y a bien la CDR (commission du réseau) chargée d'étudier les dossiers de manière objective, me direz-vous. Oui mais cette CDR, émanation du CSMP, n'est composée que de ces grands éditeurs tous puissants. Alors, l'objectivité ne peut être que très relative. Non ?
Il faut en finir avec cette malhonnêteté hypocrite.
La gouvernance de la filière ne doit plus être entre les seules mains des grands éditeurs.
Elle doit être partagée équitablement entre les marchands et les éditeurs sous le contrôle et l'arbitrage de l'Etat. Cela s'appelle le paritarisme. Et la presse est le seul secteur restant où il n'est pas encore pratiqué.
Alors, Mesdames et Messieurs les journalistes, à vos plumes. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Enfin la vérité et le bon sens , que les journalistes fassent leur travail et dénonce ce fonctionnement totalement anti démocratique , ils soutiendrons les petits éditeurs indépendants les marchands de Presse indépendants et sauveront leurs Jobs et leur réputation !

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Enfin la vérité et le bon sens , que les journalistes fassent leur travail et dénonce ce fonctionnement totalement anti démocratique , ils soutiendrons les petits éditeurs indépendants les marchands de Presse indépendants et sauveront leurs Jobs et leur réputation !

L'un d'entre d'eux a bien tenté de nous aider, il y a quelques mois, mais aucun autre n'a pris le relais.

Les journalistes n'ont rien à faire de notre situation.
Ils ont été alerté maintes fois sur les difficultés des marchands et sont restés insensibles. La PQR est toujours présente aux AG undp, les marchands les informent de leurs difficultés, écoutent et tournent la page.
Perso, j'ai eu contacté par mail, par téléphone cette pqr,  aucun retour.

Les journalistes sont des privilégies socialement et fiscalement parlant si ils étaient touchés directement par nos problèmes ils trouveraient probablement une motivation à étaler nos difficultés et abonderaient dans notre sens.

Notre solidarité étant à tout épreuve............notre prochain mouvement de grève visant la presse quotidienne sera un signal fort pour cette caste......................
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Notre solidarité à toute épreuve ... ne pas ou ne plus pouvoir prendre conscience de la dégradation du secteur , des journalistes en effet encore un peu privilégiés , mais de plus en plus sans boulot eux aussi , nous n'avons pas réagi, nous avons tout accepté , nous avons tous très mal été représenté, là aussi nous sommes en majorité reste passifs , nous pensions que notre investissement et notre travail suffiraient , mais tel n'est plus le cas , notre indépendance et notre division servirons à mieux nous enterrer , la grève ? Action des salariés non pas des indépendants dans notre culture ? Et bien il faudra certainement passer par une grève des indépendants pour faire réagir le secteur , ou la solidarité cette fois des marchands qui pourraient sans fermer attaquer des groupes d'éditeurs et boycotter les titres sur du très long terme , une autre façon d'attaquer la filière. Que les marchands y pensent et qu'ils se réveillent, nous avons tous la tête dans le guidon et ils le savent , cela ne nous laisse pas de temps pour s'organiser, mais il faudra bien y penser , sinon à quoi cela sert de pester et de se plaindre , nous sommes tous capable d'y penser et d'agir !

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D'un côté nous avons une minorité d'éditeurs qui refusent de remettre en question leur gestion et tous les autres qui suivent docilement.
De l'autre nous avons des diffuseurs qui vivent dans le ressentiment pour quelques uns, et dans la passivité pour une majorité. 
Avec tout cela nous devons construire, ensemble un avenir.
Parmi les neutres ou passifs, nombreux sont ceux qui aimeraient se faire entendre mais qui y ont renoncé, soit par crainte soit par difficulté.
C'est à eux que nous devons redonner la parole et c'est avec eux que nous pourrons construire, ensemble.
Pour cela il faut rétablir les communications coupées par les intérêts des extrémistes.
C'est ensemble dans une vision non corporatiste mais constructive que nous réussirons à sauver la filière des difficultés dans lesquelles l'ont mis les dirigeants actuels.
L'intérêt est maintenant commun.
Il s'agit de sauver nos entreprises, qu'elles soient productrices ou commerciales, et d'assurer la pérennité de notre secteur d'activité.
Pour cela il faut se montrer ouverts et montrer à ces acteurs neutres par habitude ou contrainte, qu'ensemble nous pouvons renverser les équilibres historiques.
Au lieu d'oppositions internes dans chaque corporation, il faut maintenant se regrouper, au-delà des corporatismes, pour porter ensemble des projets communs.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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