www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Qu'est ce que le métier d'éditeur ?

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N'est ce pas informer ?
Dans ce cas, si la publicité est utile pour financer l'information la part de ses recettes doit rester marginale par rapport à celle de la vente de contenu.
En acceptant le contraire le système a été dévoyé.
Aujourd'hui un petit éditeur gagne six fois plus avec la publicité qu'avec la vente de sa revue.
Pas étonnant qu'il n'en ait rien à faire de ses ventes et de la façon dont elles sont faites.
Alors le réseau ...
La vente d'exemplaires est devenu un faire valoir pour vendre cher des espaces publicitaires.
On est loin de l'esprit initial et cela n'a rien à voir avec la liberté de création et de diffusion issues de l'information du citoyen. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Une évidence, c'est pourquoi nous avons toujours dénoncer cette incohérence , quand à la rétribution de la commission des marchands , que nous demandons donc d'être rémunérés aussi sur les gains publicitaires, là encore rien n'a avancé depuis 15 ans ? Merci les syndicats ? Nous les kiosquiers nous venons de nous faire récupérer nos portes publicitaires de devant qui nous appartenaient pour lequel nous percevions des miettes par Mediakiosk, par la mairie de Paris de peur que l'ont revendiquent une meilleure rémunération ? La mairie qui disait se préoccuper des kiosquiers parisiens et bien nous pouvons constater qu'elle s'organise avec le délegataire pour nous spolier de la seule possibilité d'être augmenter par la publicité ! Et réorganiser la filière qu'avec et encore des aides trimestriels aux kiosquiers , sans aucune vrai réforme pour entrevoir un avenir dans ce metier alors que des millions vont être dépensés pour refaire tout le parc parisien , décidément nous avons beaucoup de mal à nous faire entendre et faire respecter le metier de kiosquiers , à croire que ce metier ne peut et ne doit être que précaire , le Smic pas au delà pour 72 heures de travail par semaine , ca c'est de l'ouverture et du progrès ?

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Le plaidoyer de Bruno Lesouëf. 

http://www.lesclesdelapresse.fr/fichiers/archives/palmar-s-prix-relay-presse-magazine-2016-1139.pdf


Le président du SEPM, a profité de la remise des prix Relay des magazines de l?année pour rappeler aux pouvoirs publics le rôle sociétal de la presse magazine et le risque qu?entraînerait une baisse drastique des aides à la presse pour les titres dits populaires.

Prenant l?exemple de la filière du livre, dont les meilleures ventes sont Astérix, Cinquante nuances de Grey,  le Charme discret de l?intestin et Guillaume Musso, il a rappelé que « personne ne trouve à redire qu?une filière indispensable à la diffusion de la création et du savoir, à l?ouverture au monde, aux idées et au débat, soit confortée par le succès d?ouvrages grand public ou populaires, dans une parfaite égalité de traitement entre tous».

Pourquoi, s?étonne-t-il, la presse devrait-elle être traitée différemment, alors que « nos publications sont plus indispensables que jamais à une société démocratique bouleversée, car elles sont identifiables,  traçables, et pleinement responsables, et construisent, dans leur extrême diversité, notre vivre ensemble, et une mémoire collective qu'il est de plus en plus nécessaire de partager ».

Pour lui, pas de doute, « le rapetissement forcé des grands titres populaires conduirait à la faillite de la filière », à un moment où les éditeurs multiplient les efforts pour se développer
sur le digital, l?événementiel et toutes les autres formes de diversification. « Toutes les lectures participent de la culture, conclut-il.

Gardons nous de l?élitisme, préservons la diversité et encourageons la solidarité, qui permettent à l?édition, aux industries musicales et audiovisuelles, au cinéma et au spectacle vivant, de produire et distribuer aussi les ?uvres les plus exigeantes» 

Dernière modification le vendredi 15 Avril 2016 à 12:45:29
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Comparaison n'est pas raison.

Comparer la presse magazine ou l'éditeur peut faire ce qu'il veut sur les abonnements à la librairie ou les prix sont imposés, n'est pas très sérieux.

je note que ce monsieur ne semble pas très préoccupé par la disparition des points de vente de presse. Aucune allusion à notre réseau dans son intervention... il est vrai qu'il d"agissait de la soirée "Relay de la presse magazine"

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Le Pdt de ce syndicat est effectivement plus soucieux de perdre ses aides que ses points de ventes. Or son syndicat ne concerne pas les quotidiens, pour qui on peut admettre des aides. Et encore, parfois, ces aides servent plus à maintenir un train de vie, que d'améliorer les contenus.
A part qq rares titres en presse magazine, on est loin, voire très loin de la vertueuse presse "d'opinion", dont il sait se servir pour demeurer assisté. Tel est devenu son rôle.
Il me semble qu'on peut appeler ça du détournement d'objectif, même si ce n'est pas nouveau.

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Tout ce petit monde s'entend qu'à defendre ses propres intérêts, sans se soucier des autres maillons de la chaîne , en effet aucune allusion dans ce discours fait état de la difficulté des autres , chacun pour soi , alors que nous pouvons quand même vérifier que certains magazines du genre people, télé reçoivent plus d'argent que des magazines d'information, alors que le président du CEPM reste plus nuancé quand à ses exigences , que l'état aide la presse, la librairie , la culture en générale reste normale , qu'à la condition que l'argent soit mieux réparti et que l'on aide aussi ceux qui distribue cette presse si démocratique , les éditeurs ne peuvent pas percevoir cet argent dans le seul but de se maintenir des rémunérations Royales , pendant que le réseau ferme à tout de bras , et que pour cette raison nous sommes malheureusement dans l'obligation de constater que la vente au numéro ne devient qu'accessoire ? Leur modèle économique ne peut être basé que sur les aides de l'état , la publicité et les abonnements cassés , ils doivent respecter toute la filière tant qu'ils exigent qu'elle existe !

Dernière modification le dimanche 17 Avril 2016 à 12:00:08

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lien du  texte de Bruno Lesouëf 

http://www.lapressemagazine.fr/actualite/discours-de-bruno-lesouef-remise-du-prix-relay-des-magazines-de-lannee-2016

...  Cocasse le passage sur Relay, dont personne ignore les liens avec le groupe Lagardère auquel appartient M. Lesouëf ! 

Dernière modification le lundi 18 Avril 2016 à 13:16:28
Des infos et des .... A vos commentaires

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Le passage sur Relay n'est pas ce que je retiendrais en premier dans cette intervention.
Mais d'y associer les magasins indépendants spécialistes pour une meilleure rém, là, oui.
Si cette option émise à plusieurs reprises, est celle à retenir, qu'ils aillent vite, avant la cascade des abandons.
L'avocat du Diable dirait :"un peu de pommade, une bonne intention, ça coûte pas cher, et ça peut faire durer le plaisir, encore et encore".

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Je crois savoir que le SEPM nous a entendu, de loin sur certains points.
Ainsi ils ont à l'étude la création de zones de chalandises pour les points de vente les plus importants. Nous le réclamions depuis longtemps à ceci prêt que nous voulions des zones de chalandises pour tous les marchands en activité, en fonction de leur offre.

Certains éditeurs du SEPM, et pas des moindres,  nous rejoignent aussi maintenant sur l'idée de plafonnement des remises sur la tarification des abonnements ...

Mais s'ils s'inspirent de nos idées, ce qui est une bonne chose, ils continuent à le faire dans leur coin, sans débat ni échange, ce qui démontre qu'ils n'ont rien compris à l'origine de leurs déboires (et des nôtres par conséquence). En réalité ils ont peur de la confrontation et ne veulent surtout pas partager le pouvoir, ce en quoi ils ont complètement tort. C'est de la confrontation que peut naître le dynamisme qui fait défaut à la filière. Et ce n'est pas avec des valets à leur solde qu'ils pourront l'obtenir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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S'ils vous écoutent, pourquoi ne retiennent-ils qu'un sujet aussi peu important que la zone de chalandise ? Zone aux contours mouvants et très théoriques, à tel point que par ex, un magasin voisin existant fait bouger cette zone en votre faveur ou pas, selon son efficacité...
Et que ferez vous si une telle étude vous conseille de déplacer votre point de vente, car les flux changent ?
Le sujet n'est plus où placer les magasins, regardez le nombre de créations et de cessations.
C'est peut-on survivre ?
Dites leur que sans augmentation de rém, vous continuerez sans la presse, et faites le !
Le reste, c'est du bla-bla.

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Le sujet n'est pas aussi peu important que vous le dites.
Il est même primordial.
Notre plus gros problème n'est pas l'inéluctable baisse des ventes mais le détournement de clientèle que nous subissons de la part des éditeurs.
Penser à définir des vraies zones de chalandises c'est reconnaître que nous avons besoin de ventes pour pouvoir continuer.
Ca, c'est nouveau.
Surtout quand on sait que la conception d'une zone de chalandise s'établira sur la base du potentiel réel (consommation des ménages moins abonnements) et non plus de manière totalement arbitraire comme précédemment (300m).
Enfin, ces zones de chalandises seront une protection contre l'installation de concurrents justement.
Votre raisonnement n'est pas juste. Leur dire qu'on continue sans eux si'ils ne nous rémunèrent pas mieux ne changera rien. Vous l'avez fait et cela n'a rien changé pour la profession. Ce serait vrai si nous le faisions tous de manière coordonnée mais c'est impossible. Nous préférons nous battre pour nos idées et faire évoluer les leurs en faisant notre travail de défense des intérêts de la profession auprès de tous ceux qui peuvent influencer notre avenir par une action directe ou indirecte.
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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...les faire changer d'idées, j'ai longtemps pratiqué, mais j'ai compris.
Pas besoin d'être voyant pour comprendre qu'ils ne feront jamais machine arrière. Au contraire, ils pressent tant qu'il y a du jus, c'est tout bénef.
Du bon sens et de la lucidité permet de voir simplement. On a tout devant les yeux...
La vertu est de votre côté, mais le pragmatisme beaucoup moins.

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Vous avez raison sur le fait qu'ils pressent tant qu'ils peuvent.
Vous avez tort sur le fait qu'ils ne feront jamais machine arrière.
La limite de leur action est leur intérêt.
S'il est intéressant pour eux de nous préserver ils le feront.

Par ailleurs, le rapport à l'Etat se trouve considérablement modifié.
Moins il y aura d'aide de l'Etat, quelles qu'en soient les raisons, plus le modèle économique des éditeurs reposera sur les ventes et notamment sur nous.
Leur intérêt s'en trouvera modifié.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Quelles modifications majeures va modifier le rapport entre les éditeurs et l'état , qui bénéficieront à la vente aux numéros pour que les marchands puissent entrevoir un avenir dans la distribution , mis à part des aides ponctuelles de l'état ou des mairies , mêmes réévaluées ? Je ne vois pas venir dans un délai acceptable une réorientation significative d'une véritable réforme de fond , pour cela l'état devra drastiquement baisser les aides à la presse , nous avons tous entendu Fleur Pellerin, en parler puis changement encore de Ministre , depuis plus rien ? Je m'étonne que les éditeurs soient aussi calment , si cela était le cas, parce là, ils devront réfléchir très vite à leurs intérêts pour protéger leurs réseaux qui ferment à raison de 1000 points de vente par an , à moins que les Relay ne leurs suffisent et que le déploiement des kiosques en province fasse l'affaire ? Comment garder les magasins à Paris , en banlieue et en province en attendant ? Nous entendons depuis des décennies que les réformes vont améliorer la situation économique des marchands de journaux , quelle patience avons nous ! En à peine 10 ans les kiosquiers qui étaient financièrement aidés, sont passés de 30% à plus de 70% , et dans Paris alors que la population y est plus dense , que la réouverture de nouveaux kiosques n'est pas proportionnelle aux fermetures des magasins ? Et si la soudaine volonté de l'état était en notre faveur , nous avons quand même dans un avenir proche , c'est à dire 1 an les élections présidentielles et tout peut se réorienter à nouveau ? Dans le même temps plus de 3 ans pour une réforme de Presstalis et rien ne roule encore ? Moi je vous trouve très optimiste ? Mais je peux me tromper , peut être que je n'ai pas tous les éléments ?

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Personne ne nous doit rien. Ni les éditeurs ni l'Etat.
Nous ne sommes que des variables secondaires dans les négociations entre l'Etat et les éditeurs.
Toutefois, en tant que tel, nous sommes un rouage qui peut permettre à l'Etat de faire pression sur les éditeurs. De plus ces éditeurs ont actuellement, et auront encore plus demain, de plus en plus besoin de nous.
L'augmentation des tarifs postaux va impacter les prix de l'abonnement de telle manière que nous devrions retrouver des ventes perdues d'ici trois ans par exemple.
Nous nous battons pour que le modèle économique des éditeurs de presse ne repose plus sur les aides et la publicité mais sur les ventes. Nous espérons bien être entendus sur ce sujet car les détournements financiers et les conséquences sur l'emploi et l'aménagement du territoire sont extrêmement préoccupantes.
Si nous y arrivons, la vente reprendra toute son importance et notre réseau avec.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Tout à fait vrai. Les éditeurs, surtout les niches, les tout petits, agonisent. Ils n'ont bien évidement pas d'aide de l'état, les ventes en kiosques baissent, les abonnements se ratifient et vont effectivement devenir moins rentables, les commissions presstaliss ou mlp sont aberrantes et disproportionnées. Plus l'éditeur est petit cela veux dire aussi petit tirage, donc pas de visibilité à l'OJD, donc de plus en plus difficile de trouver des annonceurs..et vrai encore, sans annonceurs, c'est la clé sous la porte. L'éditeur qui travaille comme les diffuseurs, d'arrache-pied pour faire vivre son magazine en surveillant sa trésorerie engloutie par tous les autres prestataires sans qu'il puisse même se donner un salaire, est évidemment solidaire des diffuseurs et préfèrerai vivre de ses ventes que du bon vouloir des publicitaires...Les deux bout de la chaîne trime quand les intermédiaires malheureusement incontournables se gavent. Ancienne marchande de presse qui a déposé le bilan avec toute la douleur qui va avec, je vis avec un petit éditeur, et vois l'autre bout de la lorgnette.. nos revendications sont le mêmes, c?est ensemble que nous devons nous battre, pas les uns contre les autres..

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Vous confirmez mes propos, réitérés ici entre autres depuis tant d'années.
L'aadp, ou beaucoup de ses membres, refuse d'admettre que le produit des ventes est mal réparti. Il en faut plus à la création et plus à la vente. Beaucoup moins aux niveaux intermédiaires, dont tout le monde sait qu'on peut faire mieux pour beaucoup moins cher.
Mais ça ne rentre pas dans les esprits, même des plus concernés et des plus pénalisés...

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Surpris de votre post 123456 !

Je ne crois pas que notre cher syndicat ait autant parlé de partage de la valeur que l'AADP.   Nous pouvons naturellement vous excuser car Il vrai que vous ne voyez qu'une face du travail de l'association et de ses interventions.

Comme tenu que c'est le Csmp qui fixe la rémunération des diffuseurs, cela ne tient qu'a lui de corriger toutes ces anomalies comme celle sur les AL ou les Dominicaux. Pour rappel sur le 1 je touche 18,40% alors que par Volumen 38% échéance 60 jours et retours sans date de rappel. 

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Il n'y a pas de quoi être surpris. Je dis ça depuis toujours.
L'aadp se rue sans cesse sur les éditeurs...
Trop d'entre eux sont obligatoirement associés aux messageries, mais n'en pensent pas moins.
Combien en ai-je entendu vomir le système coopératif ? Mais comme tout est verrouillé, ils n'ont pas le choix, même les plus gros d'entre eux qui envisageraient de quitter ce système devenu si mauvais, mais ne peuvent pas.

Dernière modification le mardi 10 Mai 2016 à 09:08:57

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Bien sûr que le problème ce situe au niveau des intermédiaires, mais ce sont bien les éditeurs qui sont aux manettes du Csmp, de Presstalis et de Mlp. 

N'ont-ils déjà pas fait maigrir le mammouth en réduisant le nombre de dépositaires. 
Presstalis a aussi dû faire des économies en confiant la préparation d'une grande partie des magazines à Géodis.
Lors du dernier CA de Presstalis les éditeurs-administrateurs, ou évidemment siège plutôt des gros que des petits, ont demandé selon Presse News le départ de 80 personnes au siège de Presstalis.  Selon La lettre A,  Presstalis cherche un partenaire ou plutôt un repreneur pour faire évoluer Zeens.

Oui bien sûr les gros éditeurs dont beaucoup sont étrangers ont quand même pas mal profité du système.  Combien d'entre eux auraient mis sur la table 100 millions d'euros pour avoir leurs propres outils de distribution ? 

Le problème est que nous attendons toujours de vrais réformes.  il suffit de lire la réponse du ministère de la culture au député Jean Pierre Blazy de 2013 pour voir que rien ne bouge !

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123456 il vous faut prendre plus de recul.
Comme le dit Gamma ce sont bien les éditeurs qui pilotent les messageries et le CSMP.
Ceux-ci ne font que ce que les éditeurs exigent d'eux ou qu'ils les laissent faire tant que cela ne leur nuit pas.

Tant que le marché était porteur, la distribution était secondaire pour les éditeurs.
Les messageries en ont bien profité avec l'assentiment des éditeurs pour lesquels cela ne posait pas de problème que cela soit au détriment du réseau.

Nous avons dénoncé un coût logistique de plus de 14% au lieu de 8% au grand maximum dans toutes les autres activités. Nous sommes demandeurs d'une autre répartition de la valeur dans la chaîne mais cela ne se fera pas sans implication des éditeurs qui sont aux commandes.

Nous préconisons un rapprochement des éditeurs et des marchands dans la création d'un réseau commercial ayant une réelle efficacité. Nous devons passer de l'ère de la distribution à celle de la commercialisation. Ce faisant nous deviendrons réellement des marchands et les éditeurs y trouveront leur intérêt par deux aspects :
1/ économies générées par le raccourcissement du lien commercial (qui engendrera la correction immédiate des dysfonctionnements intermédiaires)
2/ développement des ventes par l'accroissement du dynamisme commercial (l'intérêt partagé remplaçant les contraintes imposées).


 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Si se sont les éditeurs essentiellement qui sont aux manettes du fonctionnement de la filière presse , alors faut il directement s'en prendre aux éditeurs ?
Raccourcissement du lien commercial : veut dire se passer des messageries ?
Développement des ventes : que les éditeurs passeraient directement par le réseau de marchands pour développer ses ventes et les notres sans passer par les messageries ?
Je ne vois pas comment pourrions nous arriver à un tel résultat , sans l'aide des politiques , malheureusement, nous pouvons constater qu'ils ne se mobilisent pas pour imposer un autre mode de distribution ni même un autre mode de fonctionnement dans l'état actuel de déconfiture de notre réseau , n'ont ils pas faient machine arrière pour la nouvelle méthode de facturation ?
Moi , tout ce temps à négocier des miroirs aux alouettes me pose une seule question ? Quand les marchands seront prêts à bouger, comme les taxis , les paysans, les syndicats de tabac ect ...

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Raccourcissement du lien commercial signifie suppression des intermédiaires dans la relation commerciale. Cela ne signifie pas "se passer des messageries" mais leur redonner une fonction purement logistique au service de l'action commerciale gérée en commun par les éditeurs et les marchands dans leur intérêt. Aujourd'hui trop de dysfonctionnements proviennent des messageries et ne sont pas réglés du fait d'un double discours de celles-ci en fonction de leurs interlocuteurs (éditeurs et marchands).

Développement des ventes : le recentrage des objectifs sur la vente permettra d'adapter les moyens et de réduire le travail improductif. Cela générera des économies. De plus, l'intéressement des marchands au résultat (au lieu de persévérer dans la soumission et les contraintes) dynamisera l'action commerciale.

Nous arriverons à ce résultat parce que c'est dans l'intérêt des éditeurs, maintenant que :
1/ le marché est moins porteur et nécessite plus de contrôle et de maîtrise
2/ le mirage de l'eldorado numérique s'estompe.

Dans la situation actuelle les marchands ne sont pas prêts à bouger parce que 90% d'entre eux ne vivent pas de la vente de la presse qui ne constitue pour eux qu'un appoint.
Inutile donc d'espérer les faire bouger.
Il faut construire, patiemment, un vrai réseau professionnel, rémunéré comme tel, et s'organiser pour pouvoir défendre les intérêts des adhérents à ce réseau.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Descartes, merci pour le manque de recul, mais ouvrez un peu votre esprit et voyez ce qu'il se passe.
Avez vous entendu parler du salaire colossal du boss de Renault, pour qui les actionaires étaient majoritairement contre, mais le CA pour ?

C EST PAREIL chez Presstalis.   P A R E I L. Les votants (éditeurs), sensés décider, ne décident pas.
La messagerie a son noyau dur, son fonctionnement interne, et pour faire simple, se tape du reste. Comprenez que tout est verrouillé d'une part, et que d'autre part (tout réformer), leur est énormément risqué ! C'est bien là que nous en sommes.
Un peu moins de naïveté vous aiderait à ne pas perdre de la crédibilité.

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Ne mélangeons pas tout sans discernement.
Dans le cas que vous citez le conseil d'administration est composé de 20 personnes dont 3/5 sont des dirigeants d'entreprises, la minorité étant composée d'un représentant du gouvernement, de 4 représentants des salariés et d'un représentant de Transparency Int. FR
Ils n'allaient pas voter contre la rémunération de l'un d'entre eux.

Voici le conseil d'administration de PRESSTALIS :

Hubert Chicou (groupe Bayard)
Nicolas Brimo (Le Canard Enchaîné)
Rolf Heinz (groupe Prisma Media)
Bruno Lesouef (Lagardère Active)
Carmine Perna (groupe Mondadori France)
Xavier Romatet (Condé Nast France)
Louis Dreyfus (Le Monde
Marc Feuillée (Le Figaro)
Christian Carisey
Erik Boursier
Anne-Marie Couderc 

Ne nous dites pas que ce ne sont pas les éditeurs qui dirigent la messagerie.

Qui de nous deux doit ouvrir son esprit ?
Qui est naïf ?
Qui n'est pas crédible ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Les décisions chez Presstalis se prennent au vote : 1 éditeur, important ou pas = 1 voix.
Plusieurs centaines d'éditeurs sont encore adhérents.
Comment se fait-il que la dizaine d'éditeurs du CA entraine aussi efficacement la majorité des autres ?
Ce sont ceux qui sont parfois clients chez vous, et qui vous dirons tous le bien qu'ils pensent du système. "C'est ça ou le chaos". Demandez leur.
Quel refus permanent avez vous à négliger le rôle propre de la messagerie !

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Etre adhérent n'est pas participer activement, notamment aux votes et à leur préparation.
Les éditeurs les plus puissants trustent les places de tous les organes de commande (commissions, bureau du CSMP, CA Presstalis).
Ne les prenez pas pour des benêts qui sont affaiblis par 1 éditeur 1 voix.
La voix de celui qui prépare le vote n'a rien de comparable avec celle de celui qui ne fait qu'y participer éventuellement.
La présentation des choses d'une part, et le manque de disponibilité des plus petits d'autre part, font que ce sont toujours les mêmes qui prennent les décisions, et que celles-ci sont toujours en leur faveur.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

193 appréciations
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Il faut construire, patiemment, un vrai réseau professionnel, rémunéré comme tel

N'est-ce pas ce qu'il se fait actuellement ?
-Diffuseurs Spécialistes
-Elimination des plus faibles, dont les rangs grossissent de par ces éliminations 
-Rémunération sélective

 et s'organiser pour pouvoir défendre les intérêts des adhérents à ce réseau.
Ceci ressemble à l'action de l'undp depuis 20 ans, organiser la rentabilité des points de vente importants en tuant les autres.
Plume Bleue va aussi dans ce sens me semble-t-il

Votre proposition nous dirige vers l'objectif des éditeurs 5 à 6000 points de vente.
Excusez-moi si cette interprétation est mauvaise.
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Neiges,
La perception du réseau par l'amont du métier est à mon avis mauvaise.
Quels sont les magasins qui souffrent le plus ?
Ce sont ceux qui sont dépendants de la presse, qu'ils soient petits ou gros.
Pas comme vous dites, uniquement les plus petits. Pardon de reprendre mon cas perso, mais sur les 5 pts de ventes dans un périmètre de moins de 600 m, les 4 tabacs-presse tiennent toujours, avec une offre réduite, et la Maison de la Presse à offre très large n'existe plus.
Et pareil à Lorient, St Brieuc et tant ailleurs.
Pas étonnant que l'objectif affiché soit de vouloir des magasins à offre large.
Mais sans hausse d'une dizaine de points, cet objectif ne sera jamais atteint. Ses auteurs s'achètent une bonne conscience, mais savent déja comment ça finira. Tant que les niveaux intermédiaires seront aussi mauvais et coûteux, ça ne permettra jamais la relance.


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Actuellement 90% des vendeurs de presse ne gagnent pas leur vie avec ce produit.
C'est pour eux une activité annexe.
Certains se plaignent du manque de rémunération de cette activité mais ils ne sont pas nombreux parce que ce n'est pas leur moyen de subsistance premier.

Nous devons différencier ceux pour lesquels l'activité presse est significative de ceux pour qui elle est accessoire. Sans cela nous ne pourrons jamais avancer.
Cela ne signifie pas sacrifier les plus petits mais au contraire faire de ce réseau un réseau professionnel.
Il n'est pas besoin partout d'un point de vente de 300 m² mais il est besoin partout de professionnels qui s'investissent dans cette activité.
Je dis bien "qui s'investissent" et non pas "qui investissent" car cette notion d'investissement financier n'interviendra qu'en échange de rémunération complémentaires. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

113 appréciations
Hors-ligne
Qu'elles investigations et progrès , nous permettent de penser que nous pouvons faire changer d'avis les éditeurs , lorsque que nous constatons à nouveau une réorganisation fondamentale vers le numérique ( voir l'offre SFR ) , nous n'obtenons quoi , chaque fois que nous nous mobilisons pendant des mois voir des années ? Des miettes et pas de quoi faire vivre les spécialistes de la presse , encore cette fois nous avons été méprisé par la mairie de Paris , sans même avoir pu négocier , même pas les miettes et cela sera entérinés au prochain conseil de Paris et pour 15 ans , nous sommes tous heureux de constater l'esprit très démocratique des représentants de la filière , ils se protéges entre eux , l'état ne demande pas beaucoup de comptes ni de contre parties et les mairies emboîtent le pas ? Les spécialistes de la presse passeront de 3 euros de l'heure à 4,50 avec l'obole de notre mairie socialiste en nous reprenant des portes d'affichages qui appartiennent aux marchands que la mairie donnera à exploiter à Mediakiok alors qu'auparavant elle rémunérait les portes aux marchands 60,00e par mois ? Un progrès sans aucun doute ? Que de réunions pour un résultat sans accords signés aussi médiocre !!!



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