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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Que fera le nouveau gouvernement ?

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La gouvernance de la filière est depuis toujours (1947) dans les mains des principaux éditeurs sans contre-pouvoir ni contrôle. Ceux-ci, à la fois clients individuels et dirigeants collectifs des messageries s’entendent pour profiter du système au détriment de tous les autres acteurs de la filière et du contribuable.(cf. l’affaire des barèmes des messageries mise à jour il y a peu)

C’est pourquoi, contrairement aux autres secteurs d’activité, il n’y a aucune corrélation entre la production et les ventes, ce qui génère des coûts importants initiés par ces grands groupes éditoriaux mais assumés par le contribuable et les marchands de presse sous-rémunérés.

C’est également pour cette raison qu’aucune volonté de rationalisation n’existe, la normalisation Iso, plébiscitée depuis des décennies dans l’industrie étant ici rejetée.

C’est enfin pour cette raison que ces éditeurs, maîtres de tous les rouages décisionnaires (CSMP, CDR, etc.) ont mis en place une opposition fictive qui valide toutes leurs décisions, afin de leur conférer une légitimité.

Cette organisation a toujours pris ses décisions sans jamais tenir compte des conséquences pour les autres corporations de la filière. Seule un temps, la CGT du livre, aujourd’hui quasiment disparue dans la distribution de la presse, a-t-elle pu tirer un bénéfice marginal de la situation. Les erreurs constatées ont donné lieu à des retournements à 180° désastreux et extrêmement coûteux. La paupérisation du réseau de diffusion, est la conséquence de l’absence de partage de la valeur ajoutée. Elle répond au souhait actuel des groupes financiers propriétaires des médias de commercer avec la grande distribution.  

Tant que la corporation des marchands de presse était seule à subir les effets négatifs de cette domination absolue, l’Etat pouvait s’abstenir d’intervenir, prétextant le besoin d’accompagner ces groupes dans leur mutation numérique.

Le transfert du marché vers la grande distribution a pour corrélation la disparition de l’indépendance de la distribution de la presse et la réduction de la pluralité de l’offre (référencement de la grande distribution). A l’heure déclarée de la reprise en mains du pouvoir politique par la société civile, il sera aisé de mesurer la véracité du propos par la position prise par le gouvernement sur ce sujet.
Les notions d’industrialisation, d’effets de masse, de volumétries, sont secondaires par rapport à ce sujet de la gouvernance. Celui qui maîtrise la direction du navire peut aisément en choisir le cap. Mais qui sera-t-il ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Réflexion un peu décalée, mais...
La logistique des messageries, et leur avatar d'informatique n'ont jamais été ni efficaces, ni économiques.
On a beau pester contre la GMS, mais eux, au moins, savent faire dans un système bien plus concurrentiel.
Ne serait-t-il pas plus logique de se tourner vers les moins mauvais ?

Aucun risque. Comme d'habitude, Presstalis est là pour sauver le métier.
C'est la mission que leur demande l'Etat, non ?

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C'est effectivement la question centrale car Presstalis est le pivot de la filière.
Concernant sa mission, il semble que c'est la grande inconnue. Je n'ai jamais trouvé un document qui détaille sa mission !

Que fera l'Etat ? Encore faire un énième chèque pour sauver Presstalis ou reconstruire un réseau de vente ?  Il ira au plus simple après avoir écouté les lobbies.

Naturellement il va faire confiance à Mme Michèle Benbunan la nouvelle DG qui vient d'être nommé par le CA de Presstalis les contours de sa mission tels que précisés dans l'article du Figaro sont clairs : Dans un communiqué, Presstalis précise «dans ses fonctions de directrice générale, elle aura pour mission de conduire la transformation du modèle économique de Presstalis, de poursuivre et d'initier les chantiers nécessaires à sa modernisation et enfin de veiller à la satisfaction des nouvelles exigences de service de ses clients».

Elle devra : veiller à la satisfaction des nouvelles exigences de service de ses clients. 

Les diffuseurs n'étant pas les " clients" des messagerie, puisque ce sont les éditeurs qui le sont, on peut quand même se mettre à rêver et espérer qu'elle aura à cœur de faire fonctionner la relation client diffuseur qui a été bien abimé ces dernières années.

A noter qu'avec cette nomination, le groupe Lagardère garde un pied chez Presstalis.

Concernant l'informatique, celle de MLP fonctionne très bien et la filière n'aurait pas perdu de temps et d'argent si elle c'était appuyé sur cet outil.

Ca s'en va et ça revient, comme une rançon perpétuelle.
Lagardère (Hachette) qui était l'opérateur historique des NMPP s'en était désengagé il y a qq années.
Vu de l'extérieur, c'est amusant de les revoir maintenant.
Anciens ingrédients, mais pour quelle cuisine ?

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La distribution de la presse ne doit pas être entre les mains des éditeurs, pas plus que la direction de la filière.
C'est un outil au service de la collectivité et non pas de certains intérêts privés.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Cette nouvelle n° 1 de Presstalis est issue du monde de la librairie !!!
Va-t-elle se faire paramétrer "presse" par ce drôle de métier, ou saura-t-elle résister aux aimables influences de ses nouveaux amis ?

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Aucun doute là-dessus quand on voit qu'on envisage de placer Mme Franceschini à l'ARDP.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Le bilan des fermetures de points de vente et la mauvaise situation du réseau sont à mettre au crédit de Madame Franceschini  ex-Directrice de la DGMIC.

N'aurait-elle pas dû veiller, notamment  à ce que les recommandations des Etats généraux de la presse, soient mises en oeuvre rapidement par le CSMP ?  

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GAMMA  C'est dans le discours ...

http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/conferen/albanel/disranceschini.htm

mais le ruban rouge ce n'est pas le bleu !


9 ans après  quel bilan ...
Des infos et des .... A vos commentaires

En 2009 ou 2010, Mme Franceschini avait été invitée à l'AG de l'Undp. Je me souviens bien qu'à cette réunion, elle avait entendu la salle qui s'en remettait à elle, face au murs du niveau 1, et un des élus, du Nord je crois, avait bien résumé la situation de dépendance du réseau dans une bonne intervention.
Elle semblait sincèrement en empathie. Suite à ça, peu de changement. Est-ce dû à une courte mémoire, une posture de circonstance, ou de trop nombreux blocages ???
Elle ne fera, ou ne pourra faire que ce qui lui est assigné. Sauf si les Pouvoirs Publics qui la nomment donnent une mission nouvelle pour l'ARDP en faveur du réseau, on peut craindre de son efficacité.
J'ai comme une impression de poste de fin de carrière, garanti au chaud l'hiver et au soleil l'été.

NB post précédent :
Ce n'est pas à elle que je ne crois pas, mais aux CSMP, ARDP et messageries.
En bref, tous ceux qui ne sont ni fabricants, ni vendeurs, mais des intermédiaires gavés.
Ils ont durant toutes ces dernières années prouvé leurs limites à l'efficacité, mais pas celles pour taper dans les caisses publiques, ni celles des diffuseurs.

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Ce n'est pas une question de personne. Il faut casser les liens existants et renouveler les équipes pour permettre le changement nécessaire.
Cette filière est plombée par son passé.
Elle est le lieu d'arrangements continuels entre amis qui se doivent de s'épauler, fut-ce au détriment de la filière toute entière.

Il faut du sang neuf pour apporter des idées neuves et limiter les influences. 

Les acteurs historiques craignent cela et prétextent la complexité du sujet pour conserver aux postes influents des personnes qu'ils maîtrisent et dont ils sont sûrs de pouvoir obtenir ce qu'ils attendent.

Chaque fois que l'on vous dit "c'est compliqué" c'est qu'il y a des intérêts en jeu.
De deux choses l'une :
- soit cela paraît effectivement compliqué à celui qui le dit, preuve qu'il est incompétent,
- soit ça ne l'est pas et il ment, par intérêt.
Dans les deux cas il faut s'en séparer.

Rien n'est compliqué dans cette filière industrielle. Une remise à plat est nécessaire pour préserver l'intérêt public face aux intérêts privés.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Vous avez raison de vouloir gommer les éléments perturbateurs.
Mais le niveau 1 tel qu'il a été et surtout tel qu'il demeure, ne serait-il pas en tête ?

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Les mentalités doivent changer. Pour cela il faut remplacer les acteurs historiques contraints par les arrangements passés par de nouveaux entrants plus libres de leur parole et de leurs actes et de ce fait plus ouverts au changement nécessaire.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Sauf erreur il semble que notre sort soit déjà scellé, a moins que l'Etat cache son jeu.      Nous avons déjà disparu des discours de la ministre et notamment de son intervention au diner des professionnels de la presse à la fête de l'Humanité

Vu sur twitter

A croire que le réseau ne figure pas parmi "pro de la presse". Les invitations à ce dîner ne doivent par regorger de diffuseurs. Qu'ils ne soient même pas cités ne devrait pas vous surprendre ! Comme si tout était déja écrit !
Ca confirme bien qu'il faut anticiper pour ne pas découvrir trop tard que les éditeurs vont essayer de se passer des trop chers intermédiaires historiques : messageries, dépositaires et réseau.

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Je ne le crois vraiment pas.
Certes nous ne faisons pas partie des priorités et ne constituons pas des interlocuteurs majeurs à leurs yeux. Et il n'ont pas totalement tort car nous ne sommes pas créateurs de valeur comme le sont les éditeurs.
Cependant ils sont bien conscients du risque que fait peser notre disparition.
Par ailleurs je les crois volontaires pour réduire les dépenses.
Je reste pour l'instant persuadé que les réformes vont arriver.
Reste à savoir quel place nous sera accordée dans le système futur.
C'est à nous de tenter d'y obtenir une place significative en faisant valoir notre maturité et notre utilité.
Je rappelle que nous pouvons être un levier de contrôle des éditeurs par l'Etat.
Nous pouvons constituer le contre-pouvoir nécessaire aux éditeurs, évitant ainsi à l'Etat d'être taxé d'ingérence, son rôle se bornant à encadrer et arbitrer.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Le réseau tient car beaucoup sont des tabacs-presse ce dont 123456 avait déjà pour son cas personnel.  Vu que l'Etat veut réduire la consommation de tabac par de fortes augmentations sur les prix, il est évident que dans les prochaines années des centaines de buralistes vont fermer.
A l'Etat de choisir qui il veut :  De la presse en hyper et super ou les consommateurs iront de moins en moins ou des pdv de proximité en centre-ville accessibles facilement ?

On constate en quelques jours une multitude d'annonces ce n'est certainement pas un hasard.  A nous de savoir utiliser ces annonces.

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Nous n'avons pas officiellement voix au chapitre. 
Officieusement en revanche nous avons été entendus.
Malgré tout, nous ne sommes qu'un élément dans le paysage global.
Qu'en sortira-t-il ?

Effectivement plusieurs annonces successives et rapprochées, ce n'est pas un hasard.
Une phase de négociation entre l'Etat et les principaux éditeurs débute.
A nous, marchands et petits éditeurs, d'apporter des éléments de négociation comme nous l'avions fait lors de la négociation Etat/Presse/Poste qui a conduit à la revalorisation.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

La grosse différence entre le tabac et la presse est que sur le premier, l'Etat gère tout et gagne beaucoup (sans tenir compte de la polémique sur ce que ça coûte ensuite en santé publique).
Sur la presse, l'économie qu'il en tire est bien différente car les aides multiples et la TVA réduite anéantissent une bonne partie de ce qui est gagné dans la filière.
On peut penser que des moyens seront pris pour limiter la fraude sur le tabac, et on ne peut imaginer la disparition de ce réseau.
Le réseau de vente de la presse est beaucoup plus en danger. Il doit bien se positionner et trouver comment peser dans le débat. Bon courage à ceux qui auraient la solution.

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La ministre va présenter la semaine prochaine son budget 2018. Aura t-elle des questions sur la presse ?  et surtout sur le fameux SIC (syst informatique commun) qui semble enterré. Beaucoup d'argent a été mis sur table pour les résultats que nous connaissons.
Le gouvernement doit envoyer un signal fort à moins qu'il ne laisse la filière perdurer dans ses travers.

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Le SIC ne sert à rien sauf à perdre de l'argent.
L'informatique n'est pas une solution comme on a tenté de la vendre mais un outil.
Encore faut il avoir réfléchi avant à ce que l'on veut en tirer.
Modéliser des fournis (APS) alors que les éditeurs s'octroient un droit de modifier le résultat après, pour maintenir le taux d'invendus souhaité par eux, ne sert à rien.
C'est le système qu'il faut revoir avant de construire l'outil.
Le CSMP a encore fait preuve de son inutilité et de son incapacité.
C'est la gouvernance et la régulation qu'il faut changer.
Sans ce préalable tout projet est voué à l'échec.
Voyons ce que fera le gouvernement à l lecture du rapport à venir et, en attendant, stoppons toute dépense inutile.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Souhaitons que énième rapport ne soit pas une compilation de précédents rapports orientés.

Les précédents rapports concluent tous à la mauvaise gestion de la distribution de la presse.
Au plan technique, et encore plus financièrement.
Où y aurait-il une orientation quelconque ?
Comme ça a été répété ici, ceux qui sont sensés y remédier sont ceux qui ont tout à perdre d'une réforme.
C'est comme si on demandait à une monarchie dépensière de devenir gentiment une république plus soucieuse de l'intérêt général : c'est incompatible.

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Effectivement nous sommes à l'orée d'une révolution ... ou pas.
Une monarchie dépensière est aux commandes et ne veut surtout pas les perdre.
Mais le peuple en pâtit et l'Etat qui finançait semble ne plus vouloir.
Il commence à parler de réforme structurelle et de modification de gouvernance.
Qu'en sortira t-il ?
Nul ne le sait pour l'instant.
Mais les sons que nous percevons commencent à différer de ceux du passé encore récent.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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