www.marchandsdepresse.com

Et avec toutes ces constatations , personne ne se réveille !
Personne ne vient à la manif contre les supérettes, personne ne veut fermer et se mettre en grève ? Dans 10 ans nous y sommes encore ? Avec un grand nombre de magasins supplémentaires fermés , des kiosquiers qui tous les trois mois changent parce qu'ils ont coulé avant même de toucher leurs aides leurs miettes , la nouvelle réglementation sur les flux , va précipiter les magasins vers des cessations d'activité encore plus rapidement que prévues , sauf si les éditeurs ne respectent pas cette règle comme il savent bien le faire et le CSMP n'interviendra pas non plus comme ils savent très bien le faire , les rois de l'enfumage sont organisés avant même que nous contestions les orientations et décisions ! Nous avons toute la vie devant nous , il suffit d'être patients ,bosseurs ,ne pas être gourmands et tout ira bien dans le meilleur des mondes .

Il est clairement indiqué noir sur blanc (voir décision N°2017-04 chapitre 8) que l'assortiment mis en place dans les supérettes n'aura comme but que de siphonner les meilleures ventes des marchands avoisinants...

Au chapitre 9 : dès qu'un nouveau titre aura fait ses preuves chez les marchands traditionnels celui-ci pour être mis dans l'assortiment supérette de suite

Madame Polski chargée du commerce et de l'industrie à la mairie de Paris a menacé Presstalis les editeurs s'ils mettaient la presse dans les supérettes, compte tenu de l'effort que la Mairie à concédé pour allouer toutes les aides aux kiosquiers , Elle déréglementerai et ferait de spécialiser les kiosques , serait-ce des paroles en l'air ? Parce que là, c'est le bon moment ?

Apparemment les éditeurs qui portent ce projet, et ils sont peu nombreux ne croient plus au réseau traditionnel, marchands et kiosques pour Paris.

Depuis un an qu'une commission travaille sur le sujet avec la complicité de Culture Presse, Ils ont dû faire leurs calculs, affiner secrètement la liste des titres, et aussi peut être déjà démarché plusieurs enseignes sur Paris.
Tout est peut-être prêt pour faire la bascule si l'Ardp valide les décisions du Csmp et abandonner les kiosques à un autre sort, avec toute la casse sociale qui va avec.
S'ils sont secrètement prêts pour faire muter le réseau parisien, vers les supérettes, je crains que la Mairie de Paris devra reconvertir ou démonter les kiosques. Pas sûr que les Parisiens l'accepteront

Comme vous l'avez constaté dans la consultation, aucun assortiment type, aucune étude sur impact de ce projet. Pas de contribution de Mediakiosk qui est un acteur important de la vente de la presse à Paris. C'est je crois à indiquer à l'Ardp, même si cette autorité, n'est pas la pour contrôler et valider les consultations du Csmp, mais ses décisions.

Effectivement Grigri il y aura du côté des éditeurs des gagnants et des perdants. Certains éditeurs qui seront en fin de liste devront s'inquiéter, Vu qu'avec une seule parution un titre pourra accéder à l'assortiment. Les titres IPG y ayant accès de plein droit.

Dernière modification le dimanche 23 Juillet 2017 à 17:26:23

Et comment vont ils vendre la presse du dimanche ou lundi quand les supérettes seront fermées , à moins qu'elles n'ouvrent 7 jours sur sept ? Et qu'ils payent le personnel le dimanche qui en temps que salarié seront rémunérés plus , ça n'est déjà pas rentable en Kiosque avec 1 salarié à temps complet avec des amplitudes importantes si l'on ne se diversifie pas , alors que nos commissions sont très basses , je n'y crois pas à ce projet , il n'a pas fonctionné à l'étranger , et il fonctionnerai en France , avec des messageries incapables de gérer toutes les erreurs , vous pensez que les supérettes supporteront de se faire voler toutes les semaines des dizaines d'euros et qu'ils paieront un salarié juste pour s'occuper de la presse ? Avec tous les clients qui ne remettent jamais à leur place les magazines , ils devront passer un temps infini à chercher les invendus , quelle sera l'intérêt pour une supérette ?

Jeu de dupes.
Côté grande distribution : laisser venir la presse à elle (dans des conditions acceptables) pour ensuite imposer ses conditions.
Côté majors : développer le réseau pour maximiser les ventes et la production (sans prendre en compte les dégâts occasionnés) 

Quand on constatera l'impact négatif il sera trop tard, comme cela a déjà été le cas avec les PVC et les maisons de la presse obligatoires pour les dépositaires.

La différence cette fois-ci, c'est qu'il n'y aura plus de fusibles (dépositaires, marchands, messageries). Ce sont les éditeurs qui vont trinquer. Les petits en premiers mais très rapidement les majors aussi.

Maximiser la vente ? Alors que la pressé aujourd'hui est partout dans Paris et qu'elle ne se vend plus , il y a quand même des kiosques partout des mag encore des PVC partout et 60 % des kiosques ne fonctionnent pas , pourquoi se vendrait elle plus en la mettant dans les supérettes ? Moi je pense qu'ils ne cherchent pas à vendre mais seulement à stocker ?

Il y a deux aspects.

L'un est la trésorerie. Celle de Presstalis étant exsangue, il faut, pour ne pas avoir à investir, permettre son financement par les banques en présentant des factures gonflées. Pour ceci il convient d'augmenter en permanence les volumes facturés en attendant une inimaginable reprise des ventes qui réduirait miraculeusement les invendus.

L'autre est la vente. La fermeture d'un point de vente supprime 85% des ventes réalisées par celui-ci. 15% seulement sont conservés via le report sur les points de vente voisins. De la même manière, la création d'un point de vente supplémentaire rapportera aux éditeurs 15% de ventes supplémentaires. Et tant pis si 85% des ventes réalisées par ce nouveau point de vente proviennent de la cannibalisation opérée sur les points de vente voisins.

Leur intérêt n'est pas entièrement le nôtre, même si nous avons un intérêt commun indiscutable (bien que rejeté par les majors et le CSMP à leurs ordres).

A force de ne pas tenir compte de la rentabilité de leur opérateurs, pour tirer le maximum de profits de notre travail, les majors nous détruisent. Mais ils s'en moquent, pensant pouvoir perpétuellement trouver des pigeons qu'ils manipuleront. Ce sera une autre affaire avec la grande distribution qui est beaucoup plus puissante que quelques marchands faciles à diviser. L'avenir est tracé. Nous suivrons leur déclin avec autant de plaisir qu'ils ont eu de détachement à l'égard du notre. Ce n'est pas une satisfaction car nous aurions pu, ensemble, bâtir un avenir. Mais en l'absence d'intervention de l'Etat, cela n'est pas possible. La différence des forces est trop importante et il leur est trop facile d'abuser de la leur.

Le seul moment où nous avons pu penser faire avancer le sujet dans le bon sens a été le début du quinquennat Hollande, avec le duo Ayrault/Filippetti. Il faut dire que c'était l'époque de la négociation Etat/Presse/Poste. Depuis; plus aucun signe de vie de l'Etat qui joue la montre, sachant que celle-ci est en faveur des majors.

Descartes,

Ne nous la faites pas avec d'un côté, les "majors" dans le rôle des méchants, et vice versa.
Qui vous fait réaliser vos plus grosses ventes ?  Ces majors.
Qui vous plombe avec des 0 ventes ?  Plutôt des titres de petits éditeurs dont certains ne sont en fait que des photocopieurs professionnels.
Pas d'angélisme non plus dans ce sens, mais retirez les titres des 3 majors : votre magasin ferme dans 15 jours.
Ca ne gêne aucun libraire que des"majors" fassent aussi leur beurre.
C'est le système de la presse qui est pourri, plus que les majors qui savent profiter des opportunités. Tant que vous acceptez les conditions, n'ont ils pas raison ?

C'est l'exploitation du système par les majors, en dehors des règles, qui pourrit le système.
Les remises arrières, le refus de normalisation, le projet supérettes, la multiplication des H, la création des PVC, etc c'est eux, pas les petits éditeurs.

C'est eux qui pilotent le CSMP, les coopératives,et maintenant Presstalis en direct.

Ils tirent la corde à eux et c'est compréhensible quoique discutable en terme de politique sur le moyen terme. Ce qui l'est moins c'est qu'ils enfreignent les règles et que, pris la main dans le sac, on les exonère de tout remboursement. Il n'est pas normal que l'Etat laisse faire. C'est à lui de rééquilibrer les pouvoirs en mettant en place un contre pouvoir. L'ARDP était fait pour cela. A ce jour il ne s'est pas opposé à la multiplication des H alors que le délai se termine. Nous allons le saisir sur le projet supérettes mais n'avons pas grand espoir qu'il intervienne là non plus. Cela en dira long sur le fonctionnement du système et ce que l'on peut en attendre.

Erreur 123456 : l'AADP n'accepte pas le système, seul Culture presse (ex UNDP) l'accepte !

Et il n'y a pas de bons ou de mauvais dans tout ceci. Chacun défend légitimement ses intérêts.
Nous regrettons toutefois que cette légitimité soit enfreinte par certains sans que le législateur ou ses représentants n'interviennent. C'est leur rôle qu'ils n'assument pas. Ils ont beau jeu ensuite de "s'inquiéter" de la dépréciation des institutions dans l'esprit public.

Vous dites "Nous regrettons toutefois que cette légitimité soit enfreinte par certains sans que le législateur ", puis "Ce qui l'est moins c'est qu'ils enfreignent les règles"

Qu'attendez vous pour saisir la justice ?

A qui avons nous l'honneur ?

Chevalier de Lagardère, Monseigneur.

Si vous travaillez pour Lagardère vous n'êtes pas marchand.
Je galéje mais un homme du sud, s'y retrouvera.
Toutefois je ne suis pas votre seigneur mon bon.

Des actions en justice sont naturellement envisageables.
Toutefois, cela en vaut il le jeu, face au législateur lui même ?
C'est un combat ardu qui peut prendre du temps et nécessiter des moyens importants.
L'histoire est pleine de combats perdus, non par illégitimité mais par manque de moyens pour faire appliquer le droit.

Toutefois il n'est pas dit que nous ne la fassions pas, ne serait-ce qu'à la marge, pour marquer les esprits et recadrer certains acteurs historiques. Il est des sujets qui se peuvent traiter au pénal par référé Messire... 

Dans un couple, qui est "diffuseur" par exemple ? Le mari ou la femme ? 
Et dans ce cas, lequel des deux a le droit d'être représentant de la corporation ?

La composition du CSMP alias Comment Supprimer les Marchands de Presse et son organisation ne semblent pas prévues pour imposer une remise à plat des gros soucis de la presse notamment la concurrence déloyale des éditeurs et du réseau de distribution. Les grands absents de ce cercle très limité sont non seulement les diffuseurs mais également les consommateurs. Le résultat est flagrant, fausses avancées pour nous et gros avantages pour les maisons d'éditions.

Je regardais cette semaine le détail d'une facture du dépôt, curieusement les taux les plus élevés ont quasiment disparu pour être majoritairement à 13% et quelques uns à 14, c'est certainement comme cela que l'UNDP et le CSMP soutiennent les diffuseurs.

Dernière modification le mardi 08 Août 2017 à 12:10:27

Oui ,ils se soutiennent entre eux , surtout ils soutiennent leurs amis éditeurs pour que le reseau leur coûte le moins cher possible et où placer des quantités de tirages qu'ils ne veulent pas baisser , les supérettes ! Quantités et titres qu'ils auront choisi , quand nous , nous n'avons jamais pu faire respecter même le réglage des flux qui avait été actée par le CSMP , ils ne respectent jamais rien , mais ils ne sont jamais rappelé à l'ordre ? Sacrée bande de ...

Bjr
Suis désabusé par la presse .
50 pour cent surface du magasin 5 pour cent du chiffre et 80 pour cent d invendus aucun interlocuteur sérieux face à soit .aucun assortiment cohérent aucun réglage cohérent.bref le désamour total .je vais bien pouvoir récupérer sur 200 m de linéaire développe le peu de commission généré par la presse.
La presse serait intéressante sur le principe des 20/80 mais malheureusement ils appliquent le principe des 80/20 .a vous lire

Bonjour Eric je ne connais pas votre point de vente mais 200 MLD me semble beaucoup, vu ou vous êtes.  Vous pouvez demander à réduire votre linéaire. le mieux serait de réduire suivant la grille. inutile d'avoir 190m. Donner à la presse 151m et vous conserverez les mêmes conditions.
Rémunération

Eric,
Si la presse ne représente que 5 % des encaissements, virez la tout de suite.
Si c'est 5 % de la valeur ajoutée brute totale du magasin, ça reste très peu, mais à vous de bien apprécier le flux qu'elle vous apporte.
Si c'est trop peu, n'ayez aucun complexe à dire à votre dépositaire de venir tout vous reprendre pour mieux valoriser votre exploitation sans cette activité. C'est le seul truc qu'ils sont obligés d'accepter ! Et vous pouvez toujours garder la presse locale si elle est distribuée à part.
Je ne connais pas votre cas, mais ça parait quand même bizarre que sur 200 MLD, le rapport soit si faible sur l'ensemble du magasin.