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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

A quel moment devrions nous être payés ?

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Le système actuel vous permet-il de savoir quand vous êtes payés ?

Vous encaissez une partie des exemplaires fournis, puis vous payez la totalité mais encaissez les commissions sur tous les exemplaires fournis, puis enfin vous êtes remboursés des invendus restitués moins leur commission, et plus tard, bien plus tard, si vous êtes spécialiste, vous encaissez les commissions complémentaires.

Cela ne vous permet pas de savoir quand vous êtes payé pour le travail que vous faîtes cette semaine.

A bien y réfléchir, quand devrions-nous être payés ?
Dès la livraison, au milieu du cycle de vente, ou à la fin de celui-ci ?

C'est une question de négociation.
Les dirigeants de la filière vous diront que c'est le plus tard possible. (regardez l'échéance des commissions complémentaires).
Pourtant ce n'est pas réaliste. 
Nous pourrions arguer que nous avons investi en matériel et temps pour faire le travail demandé et qu'à ce titre nous devons percevoir dès le début tout ou partie de notre dû.
C'est certainement plus proche de la réalité. 

Pour la trésorerie, être rémunéré par des commissions n'est pas le problème*.
La question est quand et combien.


* c'est toutefois le problème du statut juridique et des liens contractuels.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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La réponse à cette question existe, elle est simple, claire, précise et honnête.
Le statut juridique et les liens contractuels sont en place depuis des décennies

Article 7 alinéa a) et b) de notre contrat  où l'on peut lire
"Personne ne doit être le banquier de personne"
Cette expression, détournée pour des raisons dites "pratiques" a généré le RH.

Aujourd'hui, la technologie, les algorithmes permettent sans détours d'appliquer les textes qui régissent notre profession.
Gestion du stock, remontées quotidiennes des ventes, paiement
Une simple question de volonté

Inutile de chercher midi à quatorze heures, 
Il suffit d'appuyer sur le bouton, voyez là une simple caricature.
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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"mais encaissez les commissions sur tous les exemplaires fournis". 
Descartes, attention, cette présentation va induire en erreur, car le diffuseur n'encaisse JAMAIS les coms pour la partie qu'il ne vend pas.
Sur ce point précis, c'est mal dit, mais c'est surtout faux. 
Pour faire simple :
- les coms ne s'encaissent que lors de l'acte de vente, jamais de l'achat, puisqu'elles sont déja déduites,
- supposez la théorie de ne jamais rien vendre. Vous achetez sans commissions, vous retournez sans commissions. Jamais il n'y aura eu de com ni versées, ni rendues.

La question titre se pose évidemment pour les surcoms où le montant peut représenter une part importante du revenu total du diffuseur, et ne devrait pas être si tardif. La guéguerre "opportune" entre les 2 messageries explique aussi ce délai de plus de 3 mois pour un simple calcul.

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- supposez la théorie de ne jamais rien vendre. Vous achetez sans commissions, vous retournez sans commissions. Jamais il n'y aura eu de com ni versées, ni rendues.
c'est ce qui se passe aujourd'hui pour ceux qui sont fermés .
mais ça c'est la théorie 
il suffit de regarder de plus prêt comment sont calculés les invendus et de quoi ils sont soustraits 
notre metier est basé sur la vente au numéro 
donc pour avoir les ventes exactes , il faut retirer les invendus du numéro 1 de la livraison du numéro 1.
est ce le cas ? 
NON 
Les invendus du numéro 1 sont retirés de la livraison du numéro 2 , sinon comment feraient ils pour vous faire payer le stock .
ce qui veut dire que vous pouvez avoir fait ventes 0 et avoir quelque chose à payer sur la facture hebdomadaire .
il vous suffit de regarder votre bordereau de livraison journalier pour comprendre 
sur le côté droit vous avez les invendus 
c'est cette partie que vous remplissez 
mais sur cette liste vous avez un renseignement très important 
votre caisse enregistreuse qui elle dit la vérité vous donne l'état du stock , entre parenthèse qui doit correspondre au nombre que vous allez trouver en physique ,ainsi que la valeur du numéro en question .il aurait été très facile pour votre programme caisse de faire la multiplication et de vous donner le VALEUR réelle des invendus du numéro 
pourquoi est ce que ce n'est pas fait ? 
Vous allez me répondre "il peut y avoir eu des vols ou autre " 
oui mais sur 1 ou deux publications peut être , pas sur tout le stock 
il aurait été facile de rectifier .
par contre comme les invendus sont regroupés en valeur globale , ils peuvent les déduire des livraisons hebdomadaires et vous n'y voyez que du feu .
pour avoir une facture JUSTE il faudrait que la valeur  des livraisons de la semaine 2 soient de la même valeur que celles de la semaine 1.
auquel cas vous ne pouvez voir aucune variation de stock 
et c'est justement ce qu'ils veulent comme par exemple pouvoir vous faire payer les exemplaires de CULTURE -PRESSE ni vu , ni connu , qui ne sont JAMAIS rappelés, donc 100% d'invendus , ainsi que beaucoup d'autres choses .
pour finir 
le fin du fin 
ce bordereau des invendus vous le renvoyez chez le dépositaire , sans faire de photocopie .
vous n'avez donc aucune preuve de la manipulation .

Dernière modification le lundi 04 Mai 2020 à 09:38:37
la peur doit changer de camp

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Charabia très confus, et incompréhensible.
Il faut bien comprendre les choses pour les expliquer, et rester simple.
Habitué à tes interventions d'une qualité...inégalée, il ne fallait pas s'attendre à autre chose.

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Surpris. J'avais répondu ce matin à 123456 mais mon message n'est pas là.
Comme quoi cela peut arriver à n'importe qui.
Je recommence volontiers.

123456 vous avez raison sur ce point : nous n'encaissons jamais de commissions sur les achats. Nous sommes "facturés" hors commissions.

Nous encaissons la partie des fournis que nous vendons : F x (1-Ti) où Ti représente le taux d'invendus.
Nous décaissons la totalité des fournis hors commissions : F x(1-T) où T représente le taux de commission.

Ainsi, si l'on ne tient pas compte des durées pendant lesquelles nous encaissons et décaissons, si nous voulons être à l'équilibre (c.a.d. ne pas avancer de trésorerie) il faut  que le taux d'invendus soit égal au taux de commission.

C'est ce que nous avions déjà démontré précédemment d'une manière plus matheuse.

Or nous savons tous que le taux d'invendu est bien supérieur au taux de commission.
Nous avancerions donc de la trésorerie en proportion du rapport de ces deux taux, sauf à ce que le rapport entre les durées d'encaissement et de décaissement soit exactement l'inverse, pour compenser.

Nous allons voir que ce n'est pas le cas, et de loin.
Et nous allons aussi voir que cela dérive, et pourquoi.

Pour mémoire nous avons présenté notre démonstration au cabinet ministériel en 2012.
L'apparition des règlements différés date de mars 2013. 
Ce n'est pas une coïncidence. Passons.

La trésorerie est la résultante des flux financiers d'encaissement et décaissement durant la totalité du cycle. Considérons dans un premier temps qu'il n'y a pas de commissions complémentaires. Ce sera le cas le plus simple. Nous verrons plus tard l'effet du paiement plus que tardif de ces commissions complémentaires.

L'encaissement se passe en deux phases : 
- une phase d'encaissement progressif (de la livraison au rappel)
- une phase de conservation du produit des ventes (du rappel au crédit d'invendus)

Le décaissement est total et constant sur la période entre l'échéance et le crédit d'invendus.

Les durées dépendent donc de la périodicité du titre.
Prenons le cas de l'hebdomadaire, à titre d'exemple.
Nous pourrons toujours étudier les autres périodicités ensuite.

La phase d'encaissement progressif est la durée de mise en vente : 7 jours
Nous verrons le cas des parutions S ensuite.
La phase de conservation varie entre 0 et 3 jours en fonction du jour de livraison : 
Lundi (2), Mardi (1), du Mercredi au Samedi (0 car l'échéance arrive soit en même temps que le rappel soit avant).  

La durée totale d'encaissement dure donc entre 7 et 9 jours suivant le jour de livraison.

Celle de décaissement varie aussi mais en fonction du jour de rappel. 
En supposant que le rappel soit fait dans les temps cela revient à dire en fonction du jour de livraison mais nous verrons que ce n'est souvent pas le cas.
Les rappels effectués les vendredis et samedis ne sont crédités que la semaine d'après.
Ainsi la durée de décaissement est soit de 7 jours si le rappel est fait jusqu'au jeudi, soit de 14 jours si le rappel est fait le vendredi ou le samedi.

Vous pouvez constater que la durée d'encaissement est comprise entre 7 et 9 jours alors que celle de décaissement varie entre 7 et 14 jours.

Au mieux donc, les deux périodes s'équilibrent (mais ne compensent en rien le rapport des taux qui nous est défavorable), au pire le déséquilibre généré par le rapport des taux est considérablement amplifié par celui des durées.

Cette périodicité n'est qu'un exemple.
Notez quand même que les livraisons de fin de semaine représentent 25% des livraisons.
Retenez également que les numéros spéciaux représentent 10% des exemplaires fournis pour les hebdomadaires. Or dans le cas des spéciaux, seule la durée de décaissement est doublée. Celle d'encaissement reste inchangée. Je vous laisse imaginer l'impact.
Notez également que le taux d'invendu des hebdomadaires est de 45% alors que le taux de commission est de 13%.
Enfin sachez que le délai de rappel constaté sur de multiples points de vente durant une année n'est pas de 7 jours mais de 8  (17 au lieu de 14 pour les S et 27.5 pour les H dont nous n'avons pas parlé.)

Nous sommes en mesure d'affirmer que nous avançons de la trésorerie sur les hebdomadaires. Et beaucoup.
Et à ce stade nous n'avons pas encore parlé de notre rémunération...
Il faut bien qu'elle intervienne à un moment donné. 

Nous verrons d'autres périodicités ultérieurement.

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Vous me posiez il y a peu la question : "Que fais-je sur votre site ?   La voilà la réponse !

Qu'a pu retenir le Cabinet Ministériel des chiffres au sujet de l'avance ou pas en tréso pour le réseau, sachant que les vôtres sont contraires à ceux des messageries et de Culture Presse ?
Le cas des surcoms est à réintégrer malgré tout.
Et je suis là-dessus OK avec eux, l'ayant vécu. Je pensais avancer en tréso, et finalement non... Depuis, les mensuels sont passés en différés. Les nombreux HS et irréguliers qui bouillonnent existaient déja. Comment être crédible, contre la profession et ces mesures importantes en votre faveur, en affirmant qu'il y aurait une avance ?
D'autant plus que chacun peut le vérifier concrètement pour son cas perso : comparez ce qu'il vous reste à payer entre le total dû sur votre relevé, et ce que vous avez physiquement, cad votre consigne totale de presse en prix d'achat, à un moment précis ?
Si votre dette est supérieure à la consigne, c'est que vous n'avancez pas de tréso.
Si votre dette est inférieure, c'est que vous en avancez.
C'est la seule méthode pour le savoir, elle est infaillible sur sa signification, dans un sens comme dans l'autre. C'est d'ailleurs valable pour de la carterie,  librairie ou n'importe quoi d'autre, pris à part du reste de l'activité d'un magasin.
Comparer ce qu'on a, à ce qu'on doit.  Pas difficile et là, aucun préjugé.

Et je ne suis pas du tout d'accord sur le lien qu'un taux de retour aurait avec un taux de marge pour dire qu'il y a avance ou pas. Cette notion est un fantasme.



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Vous dites que vous n'êtes pas d'accord sur le lien du taux de retour avec le taux de marge mais ne donnez aucun argument pour invalider la démonstration car vous ne le pouvez pas. 

Vous écrivez que votre méthode est "la seule" qui vaille.
C'est un peu court comme démonstration.

A vous entendre la terre est plate parce que je le sais!

Admettons que cette approche soit fausse. Vous devriez pouvoir l'invalider. Non pas par une autre méthode que vous estimez la seule réaliste, mais pas des arguments montrant une faille dans le raisonnement.

Je maintiens que nous décaissons 100% des fournis (hors commissions) et n'en encaissons qu'une partie (les ventes).
Est-ce faux ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Si vous remettez en cause la comptabilité analytique, communément utilisée par la GMS et bien d'autres, c'est votre problème. Dans notre cas, ce n'est que la base.
Et ça ne vous dit pas de manière péremptoire s'il y a avance de la tréso ou pas. Ca vous permet de faire le calcul simplement pour ensuite savoir où vous en êtes. 
Le factuel relevé par la profession dément l'impression d'avance de tréso. Je témoigne...

ET pour rester précis, ne dites pas non plus qu'on décaisse 100 % des fournis.
Ils sont débités, mais pas décaissés. A AUCUN moment tout est décaissé.
Ce que vous décaissez est uniquement la différence des débits et des crédits. Et par roulement renouvelé chaque semaine.

Avec toutes ces imprécisions ou erreurs, comment une théorie originale pourrait lier les tx d'invendus aux tx de marge en étant juste ?
A force de torturer les chiffres, vous pouvez leur faire avouer ce que vous voulez.

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A aucun moment je ne remets en cause la comptabilité analytique.
Vous pourrez le constater ultérieurement.
D'ailleurs la comptabilité analytique ce n'est pas ça. Désolé de vous contredire mais quand vous parlez d'imprécision ceci en est une de taille.
Cependant ce n'est pas la question.
Revenons-y.

La trésorerie c'est ce qui est sur le compte.
Si nous sommes débités comme vous dites, ce n'est plus sur le compte.
C'est un flux financier négatif.
Son montant est 100% des fournis, hors commissions.

Pourquoi tenez-vous tant que cela à ne compter que la différence entre deux numéros successifs au lieu de regarder réellement les flux attachés à un numéro durant sa durée de cycle ?
Quel besoin avez-vous de justifier votre "équilibre" par les flux d'un autre numéro ?
Les invendus que vous déduisez sont ceux du numéro précédent. 
Il faut bien un début non ?
Alors au début vous n'avez pas été remboursé par le numéro précédent.
Quel "équilibre" pouvez-vous trouver pour votre début d'activité, sans possibilité de déduire des invendus des numéros précédents ?
En clair vous avez payé votre stock au début et c'est cette avance que vous avez faite que vous vous faites rembourser quand vous déduisez vos invendus. C'est avec ce qui vous appartient que vous vous remboursez.

Imaginez que vous commenciez votre activité. Pourriez-vous déduire des invendus ?
Non bien sûr. Alors pourquoi vouloir attendre le deuxième cycle pour commencer à compter?
Et pourquoi ne pas compter votre investissement de départ ? 
Il ne vous a rien coûté peut-être ? On vous l'a donné ?

Ce n'est pas vrai.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Le cas particulier de la tréso. d'un nouveau diffuseur est ponctuel, et non durable.
Ce qu'il paie en entrant dans la profession est l'intégralité de la consigne en prix d'achat. A ce moment là, il y a obligatoirement une avance de trésorerie du diffuseur.
C'est une évidence à ce moment là.  Mais là seulement.
Et encore il faut pondérer un peu, car entre acheteur et vendeur (ou dépôt), une partie du paiement sur la presse est couramment échelonnée. Comme pour le taxable.
Il faut savoir que c'est après qq semaines qui suivent un début d'activité que les retours et les ventes (au prix fort, ne l'oublions pas) vont se déduire de ce qu'il restera à payer.
Au bout de 6 semaines environ, la grande majorité de la consigne de départ est soit vendue, soit reprise ; le point d'équilibre de trésorerie est atteint. 
Le calcul proposé indique à chacun qui le veut bien, où il en est en tréso. Et les faits indiquent qu'il n'y a plus d'avance faite par le diffuseur, même si l'on est tous persuadés de sortir plus d'argent sur la presse, qu'il n'en rentre. En grande partie à cause de la "cadence folle" hebdomadaire des échéances, au lieu de mensuelle.

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Complètement faux.
Il n'y a aucune justification à traiter différemment le début et la suite.

On encaisse et on décaisse. Combien et quand? Ce sont les seules questions auxquelles on doit répondre. Le reste n'est que de la littérature verbeuse.

Et si l'on veut faire ce calcul à un instant donné il ne faut pas prendre en considération ce qu'il s'est passé avant pour justifier un pseudo équilibre. On prend une livraison et on regarde les données relatives à celle-ci, pas à d'autres.

Vous ne tenez pas compte de votre paiement préalable des invendus qui sont crédités. 
On ne fait que vous restituer ce qui vous est dû.
Vous faites un sacré comptable "analytique".
Et certainement un merveilleux formateur.
Mais je ne pense pas que vous ayez beaucoup de bagage financier.
Ou bien vous n'avez pas retenu grand chose de vos cours en Supdeco.

Mais je vous accorde que la terre est plate si ça vous fait plaisir et si cela m'évite les foudres de l'inquisition.

Pour ma part et celle de mes confrères nous retiendrons que : 

Nous encaissons progressivement une partie des fournis (les ventes c.à.d. fournis - invendus).
Et nous décaissons d'un seul coup la totalité des fournis, hors commissions.

Et que le rapport des durées entre les deux ne compense pas le rapport défavorable des montants encaissés et décaissés. 

et ce d'autant moins que les dates de rappel ne sont pas respectées et qu'elles sont volontairement repoussées. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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DESCARTES 
mon ami 123456 sait LUI ou est la vérité 
il faut bien se rendre compte que s'il dit "oui j'ai menti pendant x années aux futurs marchands" il risque gros 

je remarque quand même que oui il admet que nous payons le stock lorsque nous achetons un magasin  , mais qu'après tout se dilue dans le temps .
comment ? 
on ne sait pas .
j'aimerais qu'il m'explique ce qu'il pense des RD qui sont une dette PERPETUELLE .
la ou j'ai rigolé , c'est quand il prend comme témoin CULTURE PRESSE .
TROP FORT le mec 
la peur doit changer de camp

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Plus c'est simple, plus vous compliquez.
Pardon d'avoir montré que vous aviez tort. 
Que ceux qui liraient ce fil aient leur propre avis.
Ainsi le populisme professionnel règnera...

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Ne prenez pas les marchands pour des imbéciles.

Ils comprennent très bien qu'ils encaissent les ventes qui ne sont qu'une partie des fournis alors qu'ils décaissent la totalité des fournis.


Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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123456,

Pourquoi, nous ne rétrocédons pas tout simplement, à jour J, le montant (prix facial minoré de notre commission) du bien qui change de mains ?

La base de notre profession n'est pas d'effectuer un acte de vente, nous sommes l'intermédiaire entre deux entités (Editeurs-Lecteurs) qui se transmettent un bien pour lequel nous recevons une commission  qui traduit notre lien (Mandant/Mandataire) avec les éditeurs,
Quel intérêt pour le Mandataire de l'avance initiale, devenant perpétuelle, des biens périmés (dits "invendus") qui ne nous appartient pas ?
Plus largement quel intérêt, aussi, du RD ?
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Exact Neiges.

Les RD ont été créés pour compenser partiellement un déséquilibre de plus en plus important.
Ca devenait trop indécent.
Surtout parce que nous commencions à réagir.

Le paiement du stock initial a été institué pour couvrir les éditeurs du risque de notre défection.
Comme ils étaient les seuls décideurs ils n'ont pas choisi de nous obliger à souscrire une caution. Il était plus avantageux pour eux de nous faire financer la totalité.

Depuis, du fait du manque de rentabilité de notre activité, beaucoup d'entre nous ont eu des difficultés. Alors ils ont rajouté une caution. La cerise sur le gâteau. Nous payons pour garantir un stock que nous avons déjà payé. 

Notre situation est la même que celle de Presstalis. Nous sommes sous-rémunérés pour le travail demandé parce que c'étaient nos clients éditeurs qui fixaient notre rémunération. Espérons que cela va changer maintenant du fait du retrait de la gouvernance aux grands éditeurs. 

Les travers du système mis en place par ces profiteurs sont nombreux : 
- appropriation de la trésorerie
- sous-rémunération
- paiement tardif
- opacité
- concurrence déloyale
- etc.

Nous devons traiter tous ces sujets. Un par un. 
Mais nous ne sommes pas en position de force pour exiger le respect de nos droits.
Seul les représentants de l'Etat peuvent modifier le système pour améliorer notre situation.
Notre rôle est de leur donner les informations leur permettant de justifier leur intervention par une amélioration de la rentabilité de la filière.

Le système étant historiquement basé sur l'exploitation des plus faibles au profit des plus forts, l'intérêt privé est démesurément favorisé par rapport à l'intérêt collectif.

Tout ne sera pas rectifié et ce sera certainement bien trop long au regard de ce qui devrait être mais le rééquilibrage est inéluctable. Il est porté par la décroissance du secteur.

Un élément important est la dépendance au marché publicitaire. Celui-ci est en pleine mutation au détriment de la presse écrite. Les éditeurs deviennent de ce fait plus dépendants de la vente. Ils aimeraient augmenter leur part de vente par abonnement mais savent que celle-ci restera limitée. Même si elle progresse grâce à une baisse des prix, aidée en cela par les aides de l'Etat, elle ne remplacera pas la vente au numéro. Faute de revenus publicitaires importants des éditeurs préféreront cesser leur activité. Le modèle économique des éditeurs va changer. 

Dans ce contexte la notion d'économie d'exploitation prend tout son sens. Seuls les acteurs historiques arc-boutés sur leurs habitudes et attachés à leurs avantages ne l'ont pas compris. Soutenus par les parasites du système ils défendront, tant qu'ils pourront, le système historique déficient. Ils freinent volontairement, par intérêt, l'adaptation de la filière aux évolutions de son environnement. Ce sont les conservateurs.

Nous sommes les réformateurs. Confrontés à ces freins nous avançons parce que c'est inéluctable. Nous n'aurons pas gain de cause sur tout tout de suite mais nous progresserons.

L'évolution dépend de l'intérêt de l'Etat, qui doit arbitrer entre la gestion des finances dans l'intérêt public, les sollicitations des grands acteurs financiers à la tête des grands groupes détenant les principaux éditeurs, les acteurs sociaux et le contrôle Européen.
  
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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DESCARTES 
Un point très important 
le ministère des finances a fait passer une loi qui oblige chaque marchand à avoir une caisse enregistreuse certifiée , ceci pour pouvoir lutter contre le travail au noir et les FAUSSES FACTURES , suivez mon regard.

explication 
tout le monde le constate chaque soir lorsque vous faites un X caisse ou un Z 
Le logiciel fait l'opération 
chaque publication scannée (code ean, ce qui dignifie , numéro , prix exct) multipliée par le prix de vente 
il vous donne le résultat en 1 minute 
il n'est  question d'invendus ou de prix sans la com nulle part.

si on voulait transcrire la facture papier chère à 123456 sur un logiciel , il faudrait programmer le total des invendus et les déduire du total des livraisons de la semaine 2.
je vous laisse réfléchir à la question .

si on vous a livré 10 numéros et qu'il vous en reste 5 c'est que vous en avez vendu 5
donc facture caisse = 5 multipliée par le prix facial

par contre si le logiciel retranscrit la facture papier , il va valoriser le total des invendus et déduire cette somme du total des livraisons en semaine 2 .ce qui suivant ce total peut vous donner (c'est ce qui se passe) un chiffre supérieur aux ventes réelles .
mais si on va plus loin , on va avoir un total ventes qui est faux donc des coms qui sont fausses .
tout cela l'administration l'a compris 

et puis pour finir 
avec le covid , tout se digitalise .se numérise 
à la limite il n'y a plus besoin que d'un dépositaire qui distribue la presse , mais qui ne fait plus les factures (très gros malheur pour 123456, et CULTURE-PRESSE )
nous allons y venir c'est certain .
c'est le seul moyen de sauver le réseau .

Dernière modification le mercredi 06 Mai 2020 à 11:13:36
la peur doit changer de camp

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Descartes 
deuxième  point  très important qui nous prouve que nous avons raison 
chez les buralistes , lorsqu'il y a un changement de prix , Logista  exige une déclaration de stock pour éviter les magouilles assez faciles à comprendre
commandes à un prix X pour les vendre à un prix X+

Est ce que vous avez déjà vu la presse vous demander de faire une déclaration de stock quand il y a un changement de prix sur des publications .
moi NON
c'est inutile puisque ils déduisent le global des invendus de la semaine 1 des livraisons de la semaine 2 
la peur doit changer de camp

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Neiges,
Cette idée est légitime. Elle concerne déja la PQR dans sa quasi totalité. Elle a un nom.
Ca s'appelle tout simplement le dépôt-vente. 
Cette idée est répandue et a été émise par des diffuseur depuis déja bien longtemps pour la presse nationale.
La culture du métier veut (a voulu) que l'éditeur -propriétaire du papier- soit le pilote du système. Il sera difficile de le convaincre de n'en être plus qu'un exécutant.
Mais attention, si vous proposez de rétrocéder au jour J ce que vous encaissez, ça fera un prélèvement par jour...comment, qui, et quel délai pour faire la facture ?
Il n'y aurait plus de différés, mais comment trouver un système de contrôle infallible en cas d'écart entre vos ventes déclarées, déja payées, et ce que vous retournez ?
A vous de faire la proposition quand vous êtes invités dans les réunions professionnelles. C'est peut être même le moment !  Mais ça a très peu de chances d'aboutir. Sauf pour vous ?

Et que vous vous demandiez l'intérêt du RD ne peut qu'interroger si vous comprenez bien.
Quand vous achetez de la carterie, votre fournisseur vous propose un prix convenu et choix de payer comptant ou à 60 jours. Un commerçant choisit quoi ?
Pour la presse, c'est pareil. Sans RD, voyez sur votre dernier relevé le montant qui serait déja payé... toujours pas compris ?

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Prendre tous les autres pour des imbéciles...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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je suis mort de rire 

ma PQR est en dépôt vente et je n'ai qu'une facture par semaine 
123456 est a côté de la plaque 

sur BFM TV il y a 15 minutes à17 h30 la porte parole  du syndicat des libraires de France explique qu'elle est fermée depuis deux mois et qu'elle est à moins 80000 euros sur son compte en banque 
elle pose la question à la journaliste 
"est ce que vous savez ce que représente ces "80000 euros "
ce sont les prélèvements des éditeurs , qui fournissent les livres , magasin ouvert ou non , il faut PAYER les éditeurs 

ça alors je n'en reviens pas (mdr) 
en direct à la télé sur BFM , mon ami 123456 va pouvoir porter plainte pour diffamation contre la porte parole du syndicat des libraires

quand j'achète de la carterie , c'est moi qui passe la commande et je choisis ce que je veux suivant mes ventes .si je me plante c'est de ma faute .
c'est le jour et la nuit avec les RD  QUI SONT DES VENTES forcées et qui sont une dette perpétuelle 
c'est moi qui me demande si vous avez tout compris dans ce que vous avez vendu à des centaines de futurs marchands contre 700 euros par jour 
la peur doit changer de camp

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123456,

Ce n'est pas une idée c'est tout simplement l'application de notre contrat.

 Vous écrivez " Ca s'appelle tout simplement le dépôt-vente." laissant entendre que ce serait un fait, une pratique exceptionnelle.
Vous l'ex-formateur maitrisant les tenants et aboutissants du métier ne connaît pas  l'article 1 de notre contrat ?
Article ler - OBJET DU CONTRAT
Le présent contrat a pour objet de régir les rapports entre le dépositaire et le diffuseur de presse,en vue d'assurer I 'organisation, la présentatione et la vente de journaux, publications et collections périodiques qu'il confie en dépôt, dans le respect des dispositions légales applicables en la matière
.

Tout ce que vous indiquez n'est que du bla-bla.
Cessez, une bonne fois pour toute, de comparer "la gestion" des produits hors-presse au dépot de la presse dans nos points de vente.
Aucune comparaison n'est tenable - hors gestion du stock- nous choisissons tout
-les références
-les prix de vente
-les rassorts
-les conditions de paiement.

du libre choix, aucune imposition.

Comment, qui et délai pour faire la facture ?
Le formateur ne veut décidément pas employer la bonne sémantique, la facture nous est inconnue notre pièce comptable est un Relevé de presse.
La remontée quotidienne est un vecteur impartial, sauf dysfonctionnement matériel, pas d'erreur, pas d'écart, aucun problème.

Votre commentaire sur le RD est affligeant.
Bien que vous croyant d'une intelligence supérieure, à la moyenne des intervenants sur ce blog, obsédé par votre pensée unique (que nous retrouvons chez CP) vous ne comprenez rien de nos propos.
Lisez correctement, analysez sans œillère ce nous écrivons le débat sera alors constructif et non stérile.

Au titre de vos ex-activités au sein de l'ex-undp, vous êtes, au même titre que CP, responsable de nos problèmes présent de par votre incapacité à avoir fait respecté notre contrat dépositaire-diffuseur

Nos problèmes sont tous corrélés l'irrespect de notre contrat
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Neiges et les autres,

Regardez vos contrats dépôt-diffuseur. Le système de CONSIGNE est celui qui régit votre métier. Pas le dépôt-vente.
Le dépôt-vente ne s'applique que pour la Presse régionale, pour quasiment tous les magasins.
Après le mot "Dépôt"  que vous citez, figurent les dispositions légales qui sont précisément ce qu'il faut lire.
Oui, la presse dans votre magasin est en dépôt ou en stock, en français courant. Mais en terme juridique, commercial, et ici contractuel, c'est de la consigne. C'est dans vos docs.
Si vous étiez aussi sûrs de vous, allez voir la profession, des avocats, et qui vous voulez : vous allez passer pour des Charlots, et serez ridiculisés, décrédibilisés.
Donc; si vous croyez vraiment avoir raison, ALLEZ Y !

Et décidément, vous vous trompez autant que Descartes sur le nom de docs professionnels. 
Pour le dépôt-vente, il s'agit de facture. Pour la consigne, d'un relevé !
Et relisez au dessus, on évoque le dépôt-vente. Raison de parler de facture.

Vous rendez vous compte que vous êtes tous quasiment dans la théorie du complot. Plus on vous éclaire, plus vous vous endurcissez dans vos préjugés !

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Si nous sommes mandataires-commissionnaires (la juxtaposition des deux est déjà sujette à caution), ce serait à nous d'émettre des factures de service à destination des éditeurs.

Par volonté de simplification (disent les organisateurs du système) ils ont préféré émettre eux-mêmes des relevés de comptes incluant nos commissions. Mais ce ne sont que des relevés de situation, pas des factures (cf. Introduction du rapport Cap Gemini sur la "facturation" en 2012 ou 2013).

A aucun endroit le mot Consigne n'est mentionné dans les documents nous liant aux éditeurs. Au contraire celui de Dépôt est indiqué en toutes lettres.

En matière commerciale, la consignation est un dépôt d'un fournisseur chez un client contre une somme d'argent convenue et récupérable en cas de retour des emballages de marchandises dont il reste le propriétaire. Or nous ne sommes pas des clients des éditeurs mais des prestataires de service commissionnés.

Votre argumentaire ne tient pas.
Rien ne tient d'ailleurs juridiquement dans le système actuel qui mélange sans vergogne et malgré des contradictions indiscutables le code civil, le droit commercial et bien d'autres fondements juridique.  Et quand je dis indiscutable je fais référence à un courrier de la Chancellerie en réponse à une de nos demandes de clarification juridique concernant notre statut. Je ne crois pas que vous puissiez, quelle que soit votre connaissance du Droit, remettre en cause la qualité juridique de la réponse du directeur d'un Directeur des Affaires Civiles et du Sceau.

Le problème est que tout détricoter est difficile car cela engendre de profonds changements pour revenir à une situation normale au regard du Droit. Et cela implique l'intervention du politique dont ce n'est pas la préoccupation première.

Il n'empêche que rien ne tient dans la situation actuelle et que si nous devons aller en justice pour défendre un confrère nous exploiterons les contradictions du système comme l'ont si bien fait les défenseurs des éditeurs dans les procès antérieurs. 

La situation est tellement intenable que le DG du CSMP a été contraint de répondre que nous ne sommes pas obligés de signer. En d'autres termes cela signifie que certes le système n'est pas conforme à la Loi mais que nous ne sommes pas obligés d'accepter d'y participer. 
Et le Président de l'ARDP de renchérir par un "c'est une réponse maladroite" . Ce qui signifie vous avez raison dans les faits mais vous n'obtiendrez pas la reconnaissance de vos droits légitimes. 

Je note que le législateur n'a pas souhaité traiter le sujet pour le moment, ce qui confirme que nous ne restons pour l'instant soumis à cette situation injuste. Toutefois tout le monde a bien conscience de l'injustice et de ses conséquences et souhaite minimiser la domination outrancière pratiquée jusque-là. C'est une des raisons de la modification de la Loi fin 2019. 

Il faudra peut-être un procès pour obliger à la clarification. Nous ne le souhaitons pas mais nous serons là s'il a lieu. Et soyez certain que nous ne serons pas seuls. Nous serons accompagnés par des juristes reconnus comme spécialistes du sujet. Et je ne parle pas là de ténors du barreau dont les seules valeurs sont celles de l'argent et de la puissance. Nous en avons assez rencontré. Je parle de défenseurs de valeurs. Et il en existe.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Le dépôt-vente ne s'applique que pour la Presse régionale, pour quasiment tous les magasins
 il nous a dit hier que c'était facturé au jour le jour .
!!!!!!!!!!!!!
la peur doit changer de camp

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que ce soit une facture ou un relevé ce sont bien des euros qui sont prélevés sur les comptes en banque .
la peur doit changer de camp

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Descartes, voyez : dès le début de votre dernier message, vous dites que ce serait à vous client, d'émettre la facture.
Où avez vous vu que le client émet une facture ?
C'est toujours le fournisseur qui les édite...car c'est l'usage partout, et c'est la loi...
J'arrête là, ça ne sert à rien de vous apporter des éléments...continuer à bien vous occuper de vos amis. Je pense avoir mieux à faire que relever ce qui doit l'être.

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123456,
 
Lisez correctement, analysez sans œillère ce nous écrivons le débat sera alors constructif et non stérile.

Vous êtes têtu, vous ne suivez pas nos modestes conseils

En début de message, il est écrit

Si nous sommes mandataires-commissionnaires (la juxtaposition des deux est déjà sujette à caution), ce serait à nous d'émettre des factures de service à destination des éditeurs

Pas de référence client.

Il s'ensuit

Or nous ne sommes pas des clients des éditeurs mais des prestataires de service commissionnés.
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Hors-ligne
dois je rappeler que dans la grande distribution , s'ils veulent être référencer par les GMS ,les  PRODUCTEURS (éditeurs) doivent cracher au bassinet .
chez nous c'est l'inverse .
la peur doit changer de camp

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