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"S'abonner à La Provence c'est payer moins d'imports"

C'est le titre d'un article en page 30 de La Provence du jour.

Crédit d'impôt de 30% pour tout abonnement annuel PQR,PQN et magazine.
Dans la limite d'un abonnement par foyer fiscal…..

Conclusion de l'article
"Rendez-vous sur abonnment.laprovence.com ou contactez le service abonnement……"

L'Etat soutient comme il peut les titres IPG dont les ventes chutent.
Il compense le refus des autres titres d'assumer plus longtemps ce rôle de soutien financier.
En conséquence les autres titres deviennent des produits commerciaux et le soutien de l'Etat va se réduire. C'est l'origine de la réforme en cours. Et ce n'est peut-être pas plus mal pour nous parce que cela va nous permettre de rééquilibrer les relations au sein de la filière. 

Tant que les autres titres acceptaient de financer les IPG leurs actions, défavorables pour nous, étaient "ignorées" par l'Etat.  Le changement est là.

Mais notre activité ne repose que peu sur les IPG.
Et nous avons plus à gagner à renégocier les conditions avec les autres titres qu'à perdre quelques ventes d'IPG en déroute.

C'est vrai que l'IPG représente peu en nombre de titres. Tous les quotidiens nationaux sauf hippiques, et pas plus de 30 magazines. Toute cette sauce pour 40 titres (sur les 1500 qui restent...), quoiqu'en disent ceux qui se considèrent IPG, alors qu'ils n'en sont absolument pas.
Mais tout notre principe de distribution est basé sur l'obligation d'un magasin à ne pas refuser ce qu'on lui propose.
Serait-ce ce seul "principe" qui aurait pollué tout le système de distribution de la presse ?

Rectif...ne pas refuser ce qu'on lui impose.

moi ils ne m'imposent rien depuis qu'ils ont mis la presse chez carrefour contact, ils ne nous  respect pas donc je fais mon tri depuis bien longtemps,le contrat passé avec eux est respecté que dans 1 sens

mdp 14, choisissez vous les titres qui vous sont livrés ?
NON : "Ils" savent pour vous, et selon "eux", mieux que vous. Ce qui est faux, mais c'est la culture arrogante du métier qui veut que le diffuseur doit être assisté par leur expérience...
D'un autre côté, si on pouvait choisir nous mêmes, ça donnerait à chacun un travail de référencement démentiel. Aux diffuseurs de proposer des packs, ou toute autre idée.
Que le Carrefour voisin ait la presse ou non n'a pas changé le système de distribution.
Donc, comme pour tous les diffuseurs, toute la presse qui vous est livrée est le résultat de plein de paramètres (tirage, choix des éditeurs, touche perso du dépôt ET de la messagerie, fermetures momentanées, ouvertures et fermetures de magasins sur le dépôt, saisonnalité, vos historiques des ventes...).
Après, que vous mettiez en vente ou pas,  c'est un autre pb. 
Et bien sûr qu'ils vous imposent votre offre ! Rien de nouveau.

Mon chère 123456, bien sur qu'ils me livrent ce qu'ils veulent, mais je choisi ce que je met dans mon mag ,et j' appel mon dépôt pour retiré de la vente un mag qui ne ce vend pas

Donc, ils ne vous imposent rien en vous imposant tout...

La gestion des approvisionnements n'est pas un travail démentiel. Des outils existent, comme dans bien d'autres secteurs d'activité, y compris la librairie.
De toutes façons c'est incontournable.
Et souhaitable pour retrouver une rentabilité perdue.

Si vous voulez sur l'année, autant d'hebdos chaque semaine, idem pour les mensuels, OK ça simplifierait le travail. Mais rares sont les magasins aux ventes linéaires.
Et quand vous ou un voisin fermera, vous faites quoi du papier ? Idem quand le tirage varie.
C'est le travail "invisible" du dépôt aujourd'hui. Qui existe pourtant.
Et quid des titres non réguliers ?
Les outils montrent chaque jour leurs limites. Derrière ces outils, un pilote, et c'est là le pb.
Si le diffuseur veut avoir la main, ce serait mieux et plus payant, mais ce travail prendrait énormément de temps...on n'a rien sans rien.
Ce qui est le cas en librairie, nouveautés et réassorts (bien plus rationnels et efficaces que pour la presse). et sans mauvais pilote qui se gave et reste très médiocre, voire mauvais.

A l'heure de l'intelligence artificielle vous raisonnez comme un dinosaure. 

Je croyais que l'échange d'idées non consanguines permettait  d'évoluer...

Vous ne voyez donc pas la différence entre la possibilité que vous avez ici de vous exprimer librement, avec le risque d'être contredit, et l'impossibilité d'exprimer des idées contraires aux dirigeants de Culture Presse sous peine d'exclusion (telle que permise par des documents statutaires modifiés à cet effet lors de la création de L'AADP) ?

Vous extrapolez. Bien sur que tout le monde n'a pas le même avis. Comme chez vous. Entre un Gamma et un Hypso, y'à pas le même niveau d'analyses, de propositions, et de haine.
Je ne suis plus chez CP mais les désaccords ont toujours existé. Si qq uns se sont fait exclure, ça n'est pas si étonnant. Celui qui se fait exclure pourra tellement facilement en rajouter, et masquer la vraie raison de son éviction. J'ai même en souvenir un membre qui est resté alors qu'il passait pour le poison de service...

Trouvez-vous normal d'avoir modifié les statuts pour y inclure un article permettant d'exclure tout contestataire ou d'empêcher tout opposant de faire valoir ses opinions ?
Est-ce cela la démocratie à vos yeux ?

Nous préférons la liberté d'expression et le débat d'idées qui en découle pour arriver à un choix collectif plutôt que l'imposition d'une ligne de conduite par une direction ultra-réduite.

Vous parlez de débat interne mais les documents statutaires eux-mêmes s'y opposent. 
Tant que tout le monde est d'accord il n'y a pas de problème.
Mais quand les avis sont partagés c'est la décision du Président qui s'impose.
C'est d'ailleurs ce qui conduit  à des défections importantes.

La réduction du nombre de marchands (qui diminue d'autant le nombre d'adhérents potentiels), s'ajoute à ces départs volontaires et aux arrêts d'activité de plusieurs membres dirigeants. Il ne va plus rester grand monde. Surtout avec la perte du soutien de Presstalis qui prélevait les cotisations pour le compte de CP. Et avec le discrédit du syndicat auprès de l'Etat du fait de ses prises de positions à contresens de l'intérêt des marchands et en faveur des acteurs historiques qui ont conduit la filière dans la mauvaise situation actuelle.
Il semble qu'il y ait une certaine effervescence interne.

Nous sommes sereins et voyons le changement s'opérer.
Nous ne rejetterons certainement pas les dissidents de nous rejoindre, s'ils sont d'accord avec nos valeurs. Nous sommes bien persuadés que leurs vues sont plus proches des nôtres que de celle du syndicat historique. Mai, dans le cas contraire ils pourront toujours défendre leur point de vue.

Personne n'a rien à perdre à la démocratie et à la transparence.
Sauf ceux qui ont quelque chose à cacher.

Ne croyez vous pas que les défections sont d'abord à cause du métier lui-même ?
Qu'y a-t-il d'anormal à quitter un système désuet, inefficace, inadaptable, et anti économique ?
Surtout quand on peut faire bien mieux sans...

Pas quand les adhérents de CP rejoignent l'AADP.

Je ne doute pas que de nouveaux noms vont entrer dans votre bureau s'il y a du renouvellement.
Des prises de guerre, ça ne s'invente pas, ça se montre !
Mais attention, comme le dit Léo Dagan dans Kaamelott, "c'est du top, ou du grouilloux" ?

Notre priorité est l'efficacité de notre action dans l'intérêt des marchands.
Ce n'est pas de satisfaire la curiosité de quelques adeptes de l'image.

Et pas non plus d'inventer des arguments spécieux.

L'utilisation de ce qualificatif négatif n'est en rien justifiée par votre affirmation et ne traduit que votre dépit. Quel dommage que vous n'adoptiez pas un discours plus constructif.
 

Pourquoi tenez vous tant à me faire passer pour dépité ?
Au contraire, quand je vois ce qui se passe, ça me donne complètement raison. Et je trouve même bizarre que personne sur ce site ne quitte le métier et croit encore au meilleur à venir.
De ça, oui, je suis assez amusé.

Vous êtes dans le déni.
Selon vous, hors de votre option de quitter le métier, il n'y a pas d'alternative. Il n'y a que l'extinction de la profession qui puisse vous satisfaire car elle vous confirmerait dans l'idée que vous avez eu raison de le quitter. 

Vous n'êtes pas loin du bon sens.
Mais ce n'est pas la fin des diffuseurs qui m'intéresse, évidemment. Tout ce que j'ai dit ici depuis toutes ces années va dans le sens que souvent, on peut mieux faire sans la presse. Enfin telle qu'elle est gérée depuis toujours : les éditeurs ne gagnent quasiment rien, les vendeurs non plus. Et au milieu de ça, un niveau surréaliste vampirise non seulement les revenus des 2 niveaux les plus important, mais aussi énormément d'argent public.
Si vous trouvez ça normal, de quoi vous plaignez vous ? Continuez de travailler pour eux.
Prenez le recul nécessaire pour comprendre ce qu'il se passe dans votre métier. Et réfléchissez tranquillement au lieu de faire semblant de croire que les gentils vont gagner contre les méchants !
Il y aura toujours de la presse. Mais cc sa consommation à venir et son paysage de distribution, la rupture définitive n'est qu'une question de qq mois. Si vous ne vous y préparez pas, ne venez pas pleurer après.

La distribution de la presse est en passe d'être remplacée par la vente de la presse.
Ce n'est pas une fin mais un changement.
Après une trop longue période d'exploitation sans partage les marchands ont enfin la possibilité de défendre leur activité. S'ils le veulent, cad qu'ils se regroupent au sein d'un collectif agissant démocratiquement selon leur intérêt, ils pourront gagner en rentabilité et qualité de vie et de service, et revaloriser leur fond de commerce en pérennisant leur activité. Les volumes seront moindres mais l'activité sera enfin rentable.

Houhou 123456,
LE MONSIEUR EST EN TRAIN DE VOUS DIRE QUE LE MODE DE VENTE DE LA PRESSE EST EN COURS DE RAPPROCHEMENT DU MODE DE LA VENTE DU LIVRE !
Bien sur vous n'êtes pas obligé de le croire.
Bonne journée.

Grigri, intéressant, tout ça, mais où avez vous vu ça ?
Ca voudrait dire fin des messageries, alors que Descartes espère tant avec le successeur de Presstalis.
J'ai bien du mal à comprendre la logique.

Houhou 123456
Relisez bien et surtout faites l'effort de comprendre (même si il vous faut lire entre les lignes et vous abstraire de ce que vous avez appris et "enseignez") de tout ce qu'a dit le Monsieur depuis des mois et des mois en tentant de vous esquisser ce que sera le réseau à l'avenir...
Le Monsieur n'a jamais souhaité la fin des messageries mais leur changement de mode de fonctionnement...
CHANGEMENT, cela vous parle ou vous connaissez que le mot FIN ?

A lire : "La distribution de la presse est en passe d'être remplacée par la vente de la presse".
oui, vous êtes trop forts pour moi. Peut être aussi pour pas mal de monde.
Imaginer la vente sans la distri, je ne sais d'où ça vient, c'est certainement du génie.
Attention à ne pas abuser du second degré, il frôle le ridicule.

Houhou 123456
Seriez vous devenu un distributeur de livres ?
Tout s'explique !
PS : le ridicule ne tue pas n'est ce pas 654321.

Dernière modification le vendredi 07 Août 2020 à 18:11:02

123456 plus ça va plus vous dites des énormités.

"les éditeurs ne gagnent quasiment rien, les vendeurs non plus. "
1/ La première partie de la phrase est totalement fausse, particulièrement pour les grands groupes. Regardez la localisation, le CA et le résultat des régies publicitaires depuis des années, par exemple.
2/ La comparaison entre les éditeurs et les marchands est malvenue sur ce sujet. Les employés des groupes d'édition sont beaucoup mieux payés et couverts que les marchands, et les actionnaires sont bien rémunérés, indirectement. 

 "Ca voudrait dire fin des messageries, alors que Descartes espère tant avec le successeur de Presstalis."
1/ La première partie de la phrase est encore fausse. Il est possible de rationaliser. Ce n'est pas nécessairement tout ou rien.
2/ La deuxième partie est imaginaire. Je n'ai jamais lié l'espoir du changement qu'à la réforme en cours qui vise au respect des règles, à un partage de valeur mieux équilibré, à la rationalisation physique et économique et à la suppression de l'opacité.

Etre libre de s'exprimer ne suffit pas. Encore faut-il exprimer des idées réalistes.