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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Approvisionnement des points de vente

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Il se confirme qu'aucun accord n'ayant été trouvé par l'interprofession à l'issue des réunions sur "l'assortiment", l'ARCEP se saisit du sujet et va proposer sa propre définition.
Un nouvel appel à contribution va être lancé prochainement pour que chacun puisse émettre son avis sur la définition proposée par l'ARCEP.
Après quoi, l'ARCEP rendra sa décision définitive.
Nous touchons au but, enfin !
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Si c'est toujours comme ça que ça se passe, c'est que rien n'a changé en dépit des catastrophes.
Chacun va donner son avis. Personne ne sera d'accord... et rebelote.
Bravo à vous d'y croire encore, et de supporter cette dépendance dont vous pourriez vous affranchir en les renvoyant tous à leurs affaires tellement importantes.

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Erreur 123456. Nous ne sommes plus au temps du CSMP.
L'ARCEP va soumettre pour avis son projet  pour respecter le protocole et la rendre inattaquable mais, sauf si elle constate qu'elle se trompe - à la lecture des arguments des uns et des autres  ce qui est peu probable- elle l'imposera avec une application rapide.
Puis elle constatera la mauvaise volonté de certains acteurs à appliquer sa décision et les y contraindra.
Le combat est loin d'être fini mais le vent a changé de sens.
Tant que le CSMP dirigeait la filière, avec la complicité des dirigeants de CP, nous devions aller en justice pour tenter de faire respecter notre droit. 
Désormais ce sont les éditeurs qui vont en justice pour tenter d'invalider des décisions qui ne leur conviennent plus. Et ils sont déboutés. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Il faut espérer que l'ARCEP ne soit pas au final qu'un maquillage du CSMP, et surtout de l'ARDP qui était sensé avoir une force exécutoire d'application des décisions....et ça n'avait servi à rien.
Et ne soyez pas naïf, il y aura toujours de la mauvaise foi chez certains acteurs du métier. S'il faut aller contre l'avis de certains éditeurs vampires du système, tant mieux.
Seul l'avenir montrera si cette ARCEP est efficace ou pas sur le long terme, et suffisante pour ne pas laisser mourir le réseau déja bien entamé.
Attention toutefois à ne pas amalgamer. Les éditeurs, grands ou petits, parmi ceux qui font du vrai contenu, ne sont pas à mettre au pilori avec les autres. Ce sont eux votre matière première.

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Il y a bien longtemps que nous faisons la distinction entre les éditeurs selon bien des critères.
La qualité du contenu en est un mais ce n'est pas le seul.
Le modèle économique en est un autre qui a son importance dans la relation au réseau.
Et l'implication de l'éditeur en est également un.

Nous vous rejoignons sur un point : nous jugerons sur les faits.
Nous différons de vous par trois aspects : 
1/ Nous n'avons jamais cessé de nous défendre, fut-ce en interne de notre corporation
2/ Nous avons toujours cru à la possibilité de progresser dans nos combats.
3/ Nous sommes sortis du mode de pensée unique volontairement entretenu et avons proposé une autre vision 

Nous étions d'accord sur les excès de coûts de distribution mais pas sur les causes. 
Contrairement à vous, et vous nous le reprochiez, nous ne remettons pas en cause le nombre de niveaux. Pour nous ce sont les intérêts divergents des dirigeants de la filière et l'exploitation qui en résulte qui sont la cause des malheurs de la filière.

C'est tout un changement de paradigme qu'il faut opérer.
Les flux poussés par des intérêts autres que la seule vente vont à l'encontre de l'adaptation de l'offre au marché. Certains acteurs s'y accrochent encore par intérêt personnel et immédiat mais l'intérêt collectif impose le changement.   Nous allons bien voir qui aura gain de cause. Dans l'immédiat nous avons bon espoir. Mais rien n'est jamais acquis, tant la politique est liée à notre sujet.

Le temps peut toujours inverser l'orientation. Mais sincèrement je ne le crois pas car une fois lancé l'Etat ne change que rarement l'orientation de son action. Les gouvernements peuvent changer et avoir des relations différentes avec des acteurs influents. Il n'en demeure pas moins que ce qui coûte en politique c'est la décision initiale. Dès lors qu'un autre assume la décision de rompre avec les habitudes cela ne peut que satisfaire ses successeurs même s'ils sont dans l'opposition. Au contraire, il les a dégagé de cette responsabilité et les rend moins dépendants et plus sujets à être courtisés. 
C'est toutefois un sujet de long terme. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Vous dites être sortis du mode de pensée unique  pour proposer autre chose...
En gardant ce vieux système, je ne vois pas où !
Comparez avec le fonctionnement de la librairie : Dans les 2 cas, vous avez un éditeur, ensuite un 1° niveau, messagerie pour la presse, grossiste pour le livre. Un 2° niveau, dépositaire en presse, dont le livre s'affranchit bien, et 3° niveau le magasin, commun aux 2 métiers.

Dans le livre, c'est le libraire qui choisit intégralement son offre, avec l'aide des commerciaux si besoin. Pour la presse, c'est tous les intermédiaires qui choisissent, mais absolument pas le magasin. Pour arriver à de si mauvaises sélections que nous connaissons. Paradoxe, le diffuseur n'est pas commerçant, mais magasinier !  Et arriver à des taux de retours si forts, vous pensez toujours que ce système est le bon ? Pas moi. L'espoir d'un nouveau système ou le diffuseur choisit sera cantonné à des bricoles, car le métier n'y est pas prêt. Le double langage, le non dit l'emportera, comme d'habitude.
Sachant que chaque niveau se prélève une part de la valeur, je ne comprends pas comment un diffuseur peut passer autant à côté ! Surtout en prétendant vouloir défendre le réseau.

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Votre constat du passé est juste mais votre vision de l'avenir est fausse. 
La filière ne peut pas continuer sans changer.
Il y a des réticences, c'est évident, mais il est impossible de continuer à nier les réalités. 
Ce n'est pas viable et l'Etat ne continuera pas à financer des pertes qui iront en augmentant.
Dès lors il change le cadre et impose aux éditeurs d'assumer leurs décisions.
Nous verrons bientôt ce changement  avec les décisions sur l'approvisionnement des points de vente et le cahier des charges des SADP.
Vous dites que le métier n'y est pas prêt mais l'Etat ne lui laisse plus le choix.
C'est le modèle économique des messageries qui va devoir changer.
Elles continueront bien à être rémunérées sur les volumes mais la proportion d'invendables va diminuer car les éditeurs devront en supporter le coût. 
La réduction du nombre de niveaux, si elle doit un jour intervenir, ne sera que la conséquence de la nécessité de rationaliser les coûts. La priorité aujourd'hui c'est de réduire l'improductif. 
Transporter 3.2 pour vendre 1 n'est pas rentable. 
Je vous invite à lire notre contribution dans son intégralité, documents joints compris. Vous y trouverez beaucoup d'éléments de réflexion et des données quantifiées qui ne laissent pas la place au doute. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

193 appréciations
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123456 Bonjour;

Vous critiquez sans cesse "le système" dans lequel nous exerçons notre profession depuis des décennies.
Embêtant d'être redondant mais vous poussez à vous le rappeler, vous avez soutenu, approuve, et  entretenu ce "système" sans la moindre contestation  pendant des années lorsque vous étiez "élu…...
Vous êtes maintenant "hors-jeu" et,  à tout prix, vous affirmez sans arrêt que "ca ne marchera pas".
Vous avez le droit d'avoir votre avis mais avant de vous exprimer il serait  judicieux de vous documenter sur la, sur les positions de l'Arcep, les temps changent.
 
Prendre positon, comme vous le faites, sans information, vous paraissez "has been".
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Neiges laisses lui cette porte de sortie, 123456 est devenu aigri et amer, car après tout il vient de se rendre compte que marchand de presse est un commerce dit essentiel... Il regrette surement d'en être sorti sans jamais avoir osé tenté, quant il le pouvait, ce qu'a fait depuis l'AADP !
Avoues que c'est frustrant !
:+)) 

Dernière modification le dimanche 22 Novembre 2020 à 08:33:05

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Oui, je suis amer de constater que des diffuseurs qui se plaignent sans cesse de leur métier ne se prennent pas en mains pour devenir autonomes sur ce qu'ils savent faire à côté de la presse.
Ce que j'ai vu de près pendant des années m'a permis de comprendre ce que vous n'avez pas encore compris. Mais ça viendra, car je ne vois pas comment garder espoir raisonnablement maintenant. Ce que vous espérez aujourd'hui n'a pas eu lieu quand il y avait qq marges de manoeuvre. Il n'y en a plus aujourd'hui...l'Arcep n'est qu'un des maillons, et pas le messie.
Si l'aigreur vous semble être un moteur, sachez au contraire qu'il est possible de réussir à exploiter sans perdre d'argent, et de conserver la valeur d'un fonds de commerce pour le revendre un jour. A condition de ne pas végéter ou rester soumis.
L'exploitation de ma Maison de la Presse m'a fait perdre de l'argent, alors que j'étais au delà de tout ce qui était demandé en ouverture, représentativité et le reste. Alors, ce que devient le métier n'est plus mon premier souci. J'ai assez donné. Et maintenant, mon magasin est viable...
Et combien d'autres qui ont changé de métier sans perdre leur fonds ?
Si c'est le cas chez vous par rapport à la presse, de quoi vous plaignez vous ?

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Rien ne vous permet de dire que ces diffuseurs ne se prennent pas en main pour devenir autonomes.
Vous avez fait un choix : celui de ne plus défendre vos droits dans la vente de presse, préférant vous consacrer à une activité immédiatement plus rentable. Vous l'avez fait pour deux raisons. La première c'est parce que vous en aviez la possibilité du fait de votre emplacement. Ce n'est pas le cas pour tous, vous le savez. La seconde c'est parce que vous n'avez pas su faire bouger les lignes et vous êtes désespéré d'y arriver un jour. 

Vous vous êtes enfermé dans un cadre auquel vous avez d'abord cru et dont vous avez profité ensuite. Quand nous avons proposé une autre ligne de conduite vous vous êtes systématiquement opposé à nous, par protection, par dépit, par regret aussi.
Il ne fallait pas que nous réussissions là où vous aviez échoué.
Il ne fallait pas que nous remettions en cause la ligne et le fonctionnement d'une organisation à laquelle vous avez participé.
La ligne de conduite de votre ancienne organisation était l'unique possible à vos yeux.
Ses écarts de fonctionnement par rapport à la démocratie vous étaient légitimes.
Alors chacune de nos affirmations était contredite. Chacune de nos réussites démentie ou minimisée. Mais au fond de vous, vous saviez bien que nous avions raison. C'est pour cela que vous êtes restés très présent sur ce blog.

Je ne sais pas encore, je l'ai déjà dit, si nous arriverons à obtenir notre dû, ou ce que nous estimons l'être. L'avenir, proche, nous le dira. Ce que je sais en revanche, c'est que nous avons fait bouger les lignes dans le bon sens, chose que vous pensiez impossible. Ce que je sais c'est que nous avons défendu notre profession, pas les intérêts de quelques-uns d'entre nous, carriéristes à la tête d'une entreprise au lieu de dirigeants syndicaux administrant la défense de notre corporation. Ce que je sais, c'est que nous avons toujours prôné le rassemblement et vous et vos amis la division, et que nous y arriverons, parce que c'est dans l'intérêt des marchands. 

Et je crois que nous allons avoir d'autres satisfactions et pouvoir continuer.  
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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C'est bien de s'la raconter. Mais cette comptine va intéresser qui ?
Ma "vision" du métier n'est pas celle de CP, pas plus que la vôtre qui y est reste très proche. 
Votre ligne de conduite est trop ronflante, pas assez iconoclaste. Vous reproduisez le schéma avec les mêmes qui changent de nom, et voulez par dessus tout prendre la place de CP.
Voyez le nombre d'intervenants sur ce site. Je suis le seul à vous titiller ! Pour regrouper les plus véhéments, ce devrait être facile, mais ça reste assez vide. On n'y trouve surtout beaucoup d'insulte et de mauvaise foi.
Vous avez été intégrés et conviés dans qq instances pro. C'est bien, mais ce n'est pas en vous imputant des avancées (virtuelles et hypothétiques pour l'instant) que vous tromperez beaucoup de monde.
Je n'ai pas fait bouger les lignes...Non, vous avez raison. Depuis, constatez la baisse des ventes, le nombre de magasins fermés et le nombre toujours aussi importants de décideurs aux intérêts trop divergents.
L'un dans l'autre, je ne pense pas avoir eu tort, c'est pour ça que je suis parti...
David a battu Goliath, mais attention à trop vouloir l'imiter.

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Le fait de pouvoir choisir les titres et les quantités que l'on reçoit intéresse beaucoup de nos confrères. 
Le paiement des exemplaires vendus aussi.

Et, nous ne nous imputons pas ces changements mais les avons demandés, contrairement à Culture Presse et vous-même. Et nous sommes en passe de les obtenir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Hors-ligne
Que les magasins choisissent leurs titres, ça s'appelle le référencement. Je prône pour ça depuis que je pense sincèrement que le diffuseur, s'il est prêt à y passer du temps, est le mieux placé pour avoir la bonne info. Comme un libraire choisit ses livres. Comme une carterie choisit ses cartes...
Il s'agirait maintenant d'une petite dose de référencement proposée...à moins qu'il s'agisse d'une idée pour encore gagner du temps.
Comme par hasard, les plus défavorables à ces systèmes sont les éditeurs pirates et les intermédiaires, du niveau 1 et 2 de peur que le réseau ne choisisse que ce qui se vend pas trop mal, ce qui condamnerait le reste. En quoi ça gêne de ne pas reçevoir un titre qui se vend quasiment jamais ? 
L'assortiment et le plafonnement sont des mesures intermédiaires au référencement, que le métier non plus n'a pas voulu, pour les mêmes raisons, alors que ces deux systèmes devaient s'appuyer sur les historiques des ventes, magasins par magasins...
La seule différence entre ce que vous voulez, et l'assortiment et le plafonnement, c'est que ces propositions ont été lancées par CP, l'UNDP en 2008.

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L'UNDP a proposé le plafonnement et l'assortiment pour limiter sans les froisser les velléités des grands éditeurs. Ces demi-mesures n'avaient aucune chance d'aboutir.
Elle ne les a pas obtenues et n'a pas fait respecter les accords GTI. 
Elle a pâti de sa position ambiguë : à défaut d'obtenir quelque chose de sérieux elle a tenté d'obtenir du pouvoir en faisant plaisir aux puissants, au détriment de sa raison d'être. La situation s'est encore détériorée après le départ de l'ancien président car le nouveau n'a pensé qu'a faire des affaires. Les comptes l'attestent. 
 
L'AADP a réclamé l'automatisation de la régulation sur la base des ventes constatées pour mettre fin à un système inutilement dispendieux en s'appuyant sur l'impossibilité de poursuivre un système qui ne peut fonctionner que dans un marché en expansion (pyramide de Ponzi). Le marché est en régression et l'Etat ne pouvait pas combler indéfiniment des déficits toujours plus importants pour satisfaire les appétits des grands éditeurs même s'il est dangereux de les mécontenter.   

La proposition de l'ARCEP à venir prochainement nous dira s'il s'agit d'"une petite dose de référencement" comme vous le supposez ou, comme nous le pensons, une diminution considérable des contraintes qui pèsent actuellement sur les points de vente. 

Vous réfléchissez bien (quand vous n'adoptez pas des positions de principe fondées sur vos attachements à votre passé) mais vous n'êtes manifestement suffisamment au contact du sujet pour mesurer efficacement les tenants et les aboutissants.  Regardez les avis du régulateur sur les barèmes des intermédiaires que vous évoquez. Voyez dans quels sens ils vont. Ils tendent à supprimer les avantages octroyés par ces acteurs à leurs principaux clients au détriment des autres et des acteurs en aval de la filière. Ils imposent une rationalisation des flux et un changement de modèle économique de ces intermédiaires. Il les met en situation de faire rentrer des concurrents sur le marché. Pour cela il en fait des logisticiens purs dont la rentabilité est dépendante d'unités d'oeuvre mesurables et vérifiables et supprime de nombreuses possibilités de contourner le système. Les messageries vont être contraintes de construire leur modèle économique sur les volumes de vente et plus sur des volumes transportés inutilement. Les éditeurs vont être responsabilisés dans leurs décisions de production tout comme ils le sont dans leurs contenus : libres de faire ce qu'ils veulent mais responsables et obligés d'assumer. Les volumes vont forcément diminuer. Pour que les ventes n'en pâtissent pas il n'y a qu'un moyen : un réassort efficace. Si les éditeurs le refusent la filière toute entière s'effondrera. Mais ils n'y ont pas intérêt. Alors ils le feront. A contrecoeur certainement, dans un premier temps, mais ils y viendront et y trouveront leur intérêt. Car produire moins et transporter moins c'est également moins coûteux. Et le traitement des invendus n'est pas neutre contrairement à ce que voudraient encore faire croire certains acteurs intéressés. 

Nous continuons à appeler de nos voeux le rapprochement avec les membres de CP qui ne sont pour rien dans l'exploitation qui est faite de ce "syndicat" qui n'en a aujourd'hui que le nom. 
Dans un avenir proche, les enjeux que nous aurons à affronter ne seront plus défensifs mais constructifs. Tout reste à faire.  


  
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Tout reste à faire, mais tout part en vrille dans la presse, personne ne lache et on rejoue le même match...
De quoi y a t il le plus besoin ?
Croire que tout va bien se mettre, où d’inviter à anticiper au cas où ?

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Encore une fois, ne peuvent anticiper que quelques-uns. Pas tous. 
Certains sont réellement dépendants de la presse.
Nous ne saurions trop inciter les marchands qui le peuvent à rechercher leur indépendance vis-à-vis de tous leurs fournisseurs (dont la presse) mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne. La diversification est un bon moyen de relativiser la dépendance à un fournisseur (comme pour les placements financiers : ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier). Mais l'abandon d'une activité pour son remplacement par une autre est à la fois plus risqué et plus soumis à l'examen des possibilités offertes par la situation (localisation, concurrence, connaissances personnelles, capacité de financement,etc.)

Notre rôle (et celui que devrait tenir CP) est d'améliorer le sort du marchand de presse :
- dans son activité quotidienne
- dans le respect de ses droits
- dans la valorisation de son travail et de son fond de commerce

Il n'est pas de les détourner de cette activité. 
En revanche, s'il s'avère que l'orientation actuelle n'est pas suivie de faits améliorant le sort des marchands de presse, nous le dénoncerons.
A ce moment-là (si malheureusement cela arrivait) nous expliquerons ouvertement aux marchands qu'ils n'ont rien à attendre de cette activité. Mais pour le moment nous n'en sommes pas là. Au contraire.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Bien sur, ce n'est pas à vous ou à CP de "détourner" l'activité de vente de la presse.
Le métier s'en charge tout seul, contraignant tant de magasins à fermer ou les réduisant à végéter. C'est pas son but, mais c'est ce qui se passe dans les faits.
Trop de monde, et surtout le niveau zombi, picore la part qui ne cesse de se réduire.
Comment appréhender le point de rupture qui semble inévitable ?
A chacun de ne pas devenir totalement victime.
Que de fois à l'undp nous a t on (il y a qq années) reproché d'influencer en erreur à force d'être trop optimistes.
Faites quand même gaffe !

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Notre optimisme relatif est raisonné. 
Notre langage est clair. Nous ne faisons pas de promesses. Nous nous contentons de défendre les intérêts des marchands et de communiquer avec tous ceux qui le désirent, sur la situation, en temps réel et de les faire participer s'ils le souhaitent.

Rien à voir avec l'optimisme perpétuel de la direction de CP qui est de circonstance pour faire passer la pilule ou masquer la réalité de prises de positions contraires à l'intérêt des marchands.

Il viendra bien un moment où il lui faudra rendre des comptes.
Et je suis convaincu que ce moment approche. 

Les partenariats rémunérateurs avec des tiers ont leurs limites. 
Le rôle d'un syndicat est avant tout de défendre ses adhérents, pas de faire des affaires sur le dos de la profession en profitant de sa situation.

Il serait bien que le projet commun au SEPM/FNPS/APIG/SNDP/CP, présenté et défendu par l'actuelle direction de CP (en qualité de porte-parole de ce groupement), soit publié.
Outre le fait que CP puisse servir de représentant à ces acteurs, le contenu de ce document illustre bien les prises de positions contraires à l'intérêt des marchands. Tant que cela reste confidentiel comme l'ont exigé ces acteurs, les marchands concernés ne sont pas au courant. Et ce, d'autant moins qu'ils n'ont pas été consultés préalablement ni informés en interne. 

Je pose trois questions : 
1/ La direction de CP a-t-elle été mandatée pour servir de porte-parole à ce groupement ?
2/ Le document signé par la direction de CP a-t-il été soumis à l'approbation des adhérents ou de leurs représentants régionaux et départementaux ?
3/ Ce document est-il secret et pourquoi ? 

La direction de CP a-t-elle outrepassé ses droits ?
Dans quel but ?

Idem sur la consultation de l'ARCEP sur le cahier des charges des SADP.

Les représentants en région en ont-ils été informés ?
Ont-ils pu exprimer leurs souhaits ?
Ont-ils pu commenter et débattre des propositions ?
Ont-ils validé la contribution ?

A toutes ces questions la réponse est la même : NON

Et ce n'est pas normal. 

Alors, si le fonctionnement n'est pas transparent, si les décisions prises sont contraires à l'intérêt des marchands, pourquoi la communication serait-elle transparente et réellement informative ? Elle se contente d'afficher un optimisme rassurant accompagné d'une auto-satisfaction récurrente, telle la méthode Coué. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Comme trop de monde aux intérêts divergents doit s’accorder, le compromis final n’est qu’au plus petit dénominateur commun. 
Rien ne change. Vous y voyez de la compromission, comme les éditeurs non représentés le percevront aussi de ceux qui y sont. Avec tout ça, comment ça peut bien avancer ?

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Hors-ligne
La compromission est une réalité pas une fiction comme vous l'écrivez. 
Le secret imposé et entretenu par ces acteurs aux dépends des membres de leurs corporations le démontre clairement. 
Seuls ceux qui n'ont rien à cacher peuvent s'exprimer publiquement.
Les autres ne publient même pas leurs contributions. 
Ils ne prennent même pas la précaution de soumettre leurs prises de positions à leurs adhérents qu'ils n'informent aucunement et dont ils ne sollicitent pas l'avis.
Ils se contentent de les assurer qu'ils ont fait le maximum pour la profession et d'afficher leur auto-satisfaction. 

Nous allons avancer, malgré cela. 
D'abord parce que les contributions vont être mises en ligne par le régulateur. 
Chacun pourra juger des prises de positions. 
Ensuite parce qu'en procédant ainsi, ces acteurs se décrédibilisent auprès du régulateur.
Et, même leur influence ne pourra pas grand chose contre l'intérêt collectif.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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