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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Contributions pour la rédaction du cahier des charges des SADP

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Les messageries qui transitaient du papier poussé sont en passe d'être remplacées par des sociétés agrées de distribution de la presse (SADP) chargées de veiller au bon approvisionnement des points de vente, selon les souhaits des éditeurs d'IPG et selon les volontés des marchands pour les autres produits (hors éventuelles obligations créées par des règles d'assortiment à venir).

L'ARCEP en charge de délivrer les agréments aux sociétés candidates pour la distribution a lancé une consultation publique le 9 octobre dernier pour déterminer comment rédiger au mieux le cahoer des charges à leur imposer. La consultation se termine le 19 novembre 2020.

L'AADP a rédigé la sienne, copieux travail d'une trentaine de pages, balayant tous les sujets en lien avec ceux qui nous fourniront. Nous le mettrons en ligne le 20 novembre pour que tous puissiez le lire si vous le souhaitez.

MLP a déjà mis en ligne sa contribution sur son site. 
Nous n'avons pas été concertés sur ce sujet, certainement parce que ne sommes pas en phase avec sa vision des obligations qui doivent s'imposer aux SADP.
Selon cette contribution l'unique critère de qualification du service rendu par les SADP serait le respect de la date de livraison dans les points de vente. Autant dire que la vision est limitée à satisfaire les éditeurs et que la qualité du service délivré aux marchands ne constitue pas un enjeu pour MLP. Nous en prenons acte mais ne pouvons accepter ce point de vue qui nous paraît pour le moins insuffisamment ouvert.

La réussite de la transformation de la filière reposera sur le rôle confié à ces SADP et sur leur motivation à s'acquitter efficacement de leurs missions. Pour cela il faut que les dirigeants de ces sociétés soient eux-mêmes conscients du changement à opérer et motivés par les effets à en retirer. 
Le passé nous a montré que la voie des flux poussés et de la domination sans partage n'était plus la bonne solution. L'avenir repose sur l'écoute du client et des marchands à son contact, et la souplesse et la réactivité de ceux qui l'alimentent.

La Loi ne dit pas autre chose. 
Les acteurs attachés au passé ont beau s'y opposer, pour des raisons diverses, ils n'empêcheront pas la transformation de se réaliser car elle est indispensable pour la filière. 

Hâte de voir le document final. Même si tout ne changera pas d'un seul coup, beaucoup de choses pourraient se trouver modifier dans le bon sens rapidement.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Difficile de s'attendre à autre chose de MLP, quand leur postulat est "Le client est le lecteur, en aucun cas on ne peut considérer que le point de vente est un client des dépositaires ou des messageries"

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Nous sommes d'accord avec le fait que le client est le lecteur. 
S'il n'achète pas aucun acteur de la filière n'existe. 
Là où nous ne sommes plus d'accord, c'est sur ce qui est nécessaire pour satisfaire les attentes du lecteur. 
MLP considère qu'elle sait mieux que nous ce que nous devons avoir dans nos rayons. 
Nous réfutons cela.
Cela l'arrange de pouvoir nous fournir tout et n'importe quoi car elle est rémunérée même si les produits ne se vendent pas. 
La maîtrise des taux d'invendus ne l'intéresse pas.
Elle accepte un contrôle des taux d'invendus par l'ARCEP mais souhaite que les résultats ne soient pas publics. 
Elle craint que les annonceurs publicitaires, informés de la réalité, réduisent leurs investissements. Comme quoi il est bien question d'exploiter la désinformation.
Mais en prenant de telles positions MLP se décrédibilise et ses opinions ne seront pas prises en compte.
Comme Culture Presse quand elle défend le plafonnement au lieu du libre choix des quantités par les marchands. (dossier assortiment).
Tous ces acteurs sont acculés.
Ils tiennent des positions de principe (pour sauvegarder les avantages qu'ils en tirent) mais qu'ils ne peuvent justifier.
Seules les demandes légitimes subsisteront. Les contraintes vont fondre. Et nos fonds retrouver un peu de leur valeur. Même si ça demande de gérer son stock, ça vaut le coup. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Mais c'est quand même plus qu'étonnant qu'il n'y ait que la presse pour nous considérer comme des non-clients ?

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Cela s'explique par le fait que les recettes des éditeurs ne proviennent pas uniquement des ventes. La publicité joue un grand rôle pour les plus importants. De plus ils considèrent qu'ils peuvent vendre en direct ou par tout moyen disponible. Dès lors, nous ne sommes pas des clients à choyer mais des concurrents qui les privent de recettes ou des parasites qui vivent sur leur dos, leur coûtent trop et les empêchent de placer leurs produits partout sans contrainte. 
Nous sommes loin des éditeurs de librairie qui ont compris qu'ils avaient besoin d'un réseau de libraires pour ne pas devenir dépendants de la grande distribution.
Nous avons affaire à des éditeurs qui pensent pouvoir tenir tête tout seuls à la grande distribution ou aux GAFA. Le meilleur exemple de leur manque de réalisme (et de leur excès de voracité) est celui de la négociation commune entreprise avec Google, avec le soutien de l'Etat, et qui vient de se solder par des accords individuels, signés en cachette dans le dos les uns des autres. Ces accords sont moins efficaces que l'accord qu'ils auraient pu obtenir ensemble mais dans leur esprit il fallait prendre les autres de vitesse. Il n'y a que l'échec ou la contrainte qui peut les amener à réfléchir de manière collective. Ca a toujours été, depuis des décennies. 

La nouveauté c'est justement que l'Etat, via l'ARCEP, reprenne le contrôle et mette en place un système plus contraignant. Pour l'instant les grands éditeurs sont encore dans l'affirmation qu'ils sont les plus forts et qu'ils peuvent y échapper. Nous verrons. Nous ne sommes pas à l'abri d'un revirement de l'Etat pour des raisons obscures mais, dans l'immédiat ce n'est pas la tendance. Et c'est tant mieux.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Comme disait Descartes :
"hâte de voir le document final" tant les intérêts de quelques uns sont contraires à la grande majorité du réseau...

remettre le lecteur au centre de la distribution est dans les tuyaux depuis 10 ans,ENFIN cela devient une réalité grace à nos représentants L'ARCEP ne doit pas avoir la main qui tremble pour atteindre cet objectif et défendre l'intéret général

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Nous l'avions annoncée, voici notre contribution pour la rédaction du cahier des charges des SADP : 

contribution cdc SADP

Bonne lecture et n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Gros travail effectué par des acteurs du terrain(enfin)!
Rendre accessible les prévisions de livraison avec possibilités de modifications serait une mesure constructive Les éditeurs d'ey souhaitant imposer le" tout ou rien" sont de mauvaise foi
et c'est bien cette mentalité qui doit évoluer dans notre profession

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FM est opposé à la facturation des seuls exemplaires vendus ....
https://www.francemessagerie.fr/

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Pas beaucoup plus de remise en question dans cette contribution que dans celle de MLP;
Nos demandes (diffuseurs) ne seraient que des conséquences de désagréments marginaux ne justifiant pas de réels changements. Le message est : "Conservons les flux poussés, la facturation des exemplaires fournis et laissons le pouvoir entre les mains des gestionnaires de messageries qui agissent en toute bonne foi pour le bien commun." 
Pas de quoi faire avancer la filière.
La messagerie est dans son rôle historique, comme MLP. 
Dans la situation présente, il eut été souhaitable qu'elle fut porteuse d'un projet novateur structurant plutôt que conservatrice. 
Nous doutons que ce discours qu'on sent rédigé pour satisfaire les grands éditeurs et préserver les intérêts de la messagerie soit convaincant.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Bonjour, j'ai lu attentivement votre contribution. Pour mémo, je l'ai déjà écrit précédemment, je travaille pour un éditeur de titres à centre d'intérêt, pour ne pas dire de niche. Nous ne sommes donc pas sur des 60 000ex vendus/n° mais plutôt dans cette tranche dangereuse de 5 000 à 15 000ex selon les titres avec une assiette de distributeurs servis oscillant entre 5 000 et 10 000 diffuseurs. Voilà pour les présentations.
Je suis effrayée par votre proposition concernant les mises à zéro, à savoir qu'un point de vente non vendeur de 4 parutions de suite d'un mensuel serait mis à zéro et ne pourrait plus jamais être resservi par l'éditeur sauf accord explicite du diffuseur.
Je tiens à expliquer la raison de mon effroi : dans le cas d'un mensuel par exemple, quand on crée nos mises en place, nous n'avons pas les remontées de vente du n° en cours de vie, ce qui signifie que nous devrions arrêter de servir un point de vente qui a été non vendeur sur les 2 dernières parutions remontées, au cas où il serait non vendeur de la parution en cours (ce qui génèrerait le 3eme 0). Sur le papier, cela peut paraître cohérent.
Sauf que dans la pratique, les lecteurs qui achètent leur magazine à tous les n°, c'est au mieux 50-60% des acheteurs, les autres, ils achètent selon la thématique mise en avant.
Ensuite, combien d'acheteurs kiosque achètent leur magazine toujours chez le même diffuseur ? Dans la pratique, j'habite en RP, mais dans sa partie campagne. Je dois parcourir minimum 12 km pour trouver un point de presse, autant vous dire que j'achète ma presse au point de vente qui m'arrange selon la course que je fais, je ne suis donc pas fidèle.
Quand vous cumulez ces 2 éléments, vous comprenez pourquoi, quand je fais mes mises en place, j'ai des points de vente qui ne vendent pas l'un de mes titres sur 3 parutions consécutives, mais qui vendent à la 4ème. Sauf que si votre proposition est adoptée, je ne prendrai plus le risque de cette 4ème parution car sinon mon assiette de distribution va se réduire comme peau de chagrin, mes titres ne seront plus que chez les points de vente fort vendeurs ou à ventes assurées (ce qu'on appelle un abonné kiosque).
Dans votre proposition, il est question d'un accord explicite du diffuseur pour remettre en service le titre. Mais concrètement, comment cela se passerait-il ? Quelle est la part de diffuseur qui va m'appeler pour recevoir mon magazine dont il ne vend qu'un ou 2 ex une fois de temps en temps ? Et comment va t'il me contacter ? Car à l'heure actuelle, comme vous le soulignez, le lien diffuseur/éditeur n'est pas facilité. Nous faisons partie des éditeurs qui envoient par la Poste quand vous nous appelez, pour que ça arrive plus vite. Car comme vous, les éditeurs de niche ont à coeur de satisfaire leurs lecteurs. Pourtant, pour nous, c'est coût postal + la comm du réseau. Cela risque de favoriser la création d'un réseau parallèle où les éditeurs proposeront de + en + la vente de leurs magazines en direct : par la Poste ou en vente numérique.
Voilà, je tenais à vous expliquer le point de vue d'un "petit" éditeur, soucieux de servir le lecteur, attaché au réseau de diffuseurs (sinon nous ne ferions pas d'envois postaux) et qui, à titre perso, aime rentrer dans un magasin de presse pour y découvrir des titres, les feuilleter et en acheter. Pour la 1ère fois de ma vie, j'ai acheté la semaine dernière sur le site d'un éditeur un HS que je ne trouvais pas dans les kiosques autour de chez moi, après avoir parcouru plus de 70 km en cumulé. Les diffuseurs en question n'avaient pas le titre voulu et m'ont clairement dit qu'il serait laborieux pour eux de le commander.
Alors si la mise à zéro évolue dans le sens que vous souhaitez, j'espère vivement qu'il sera facile pour vous de nous contacter, qu'il ne se passera pas 2 semaines entre votre demande et la réception du magazine. Car cette modification n'est viable à mon avis qu'à partir du moment où le système est  aussi efficace qu'une commande de médicament en pharmacie : commandé le matin, reçu l'après-midi.


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Le pb de la vente au N° n'est pas le fait d'avoir ou pas le n° demandé en magasin, mais de pouvoir l'avoir rapidement pour servir le client.
Je dirais que le restant n'a pas d'importance...

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Bonjour chrysmee et merci pour ce point de vue d'éditeur de niche. 
Nous comprenons vos inquiétudes, fondées sur un fonctionnement historique de la filière devenu inadapté. Nous allons tâcher d'y répondre et de vous rassurer sur l'intérêt et le bien fondé de notre démarche. 

Vous évoquez fort justement le manque de points de vente et ses conséquences (km parcourus, fidélisation impossible,...). Il faut donc tenir compte des raisons de cette situation.
Le nombre de points de vente diminue pour deux raisons : 
1/ La réduction des ventes (baisse du marché mais aussi développement de la vente directe par les grands éditeurs depuis 2005)
2/ L'absence de relations commerciales (déconsidération). Celles-ci, déléguées par les éditeurs à des acteurs qui n'en ont cure, sont au degré zéro. Vous le constatez quand vous dites que les marchands vous répondent que cela va être compliqué de vous obtenir votre HS.

Avec un gros volume de vente il était possible de conserver des titres aux ventes aléatoires.
Noyé dans la masse cela pouvait passer. Mais avec des volumes réduits, cela n'est plus possible parce que l'incidence sur le travail quotidien devient beaucoup trop importante. On ne peut pas vivre de la somme des ventes aléatoires, sauf à en rationaliser la distribution. C'est notre objectif. Et ça l'est d'autant plus que nous sommes pleinement conscients de l'importance des petits éditeurs et de la qualité de production pour préserver notre indépendance à l'égard des grands éditeurs et conserver un réel attrait pour nos clients. 

Vous avez raison, il faut impérativement mettre d'urgence en place un système performant de réassort. Nous l'avons demandé. Nous avons comme vous fait le parallèle avec la pharmacie en disant que les livraisons quotidiennes existantes devaient favoriser ce système à moindres coûts.   

Vous devez également, vous éditeurs, disposer de l'information des ventes en temps réel pour pouvoir réagir au plus vite et ne pas laisser des situations improductives se poursuivre durablement. 

Cette filière a trop longtemps oublié, par facilité (le marché étant porteur), que ses deux seuls acteurs commerciaux sont l'éditeur et le marchand, et que seul le service rendu au lecteur/client conditionne la réussite. Nous allons revenir à ces fondamentaux. 

Déjà FM a changé d'orientation avec la modification de ses barèmes, fortement incité par l'Etat. Nul doute que MLP suivra, sous la contrainte, même si pour l'instant la messagerie ressemble de plus en plus à PRESSTALIS et tente de préserver un système dont l'inefficacité a fait ses preuves. Espérons que ses actionnaires réagiront pour qu'elle ne subisse pas le même sort (augmentation des volumes mais baisse de rentabilité conduisant au dépôt de bilan).

Les rôles de l'éditeur et du marchand vont s'en trouver modifiés. 
L'éditeur de presse devra, comme celui du livre, s'occuper de la commercialisation et du suivi de ses ventes. Quand on veut vendre il ne suffit pas de concevoir et de produire sans s'inquiéter de l'existence de son réseau commercial.
Les marchands devront devenir des gestionnaires. Il ne pourront plus n'être que des manutentionnaires de flux physiques dont une majeure partie est inutile. 
L'amélioration de la couverture du territoire est à l'ordre du jour de la réforme en cours.
Mais pour cela il faut d'abord redonner au réseau les moyens d'exister.
D'abord stopper l'hémorragie en assouplissant les conditions d'accès et d'exercice.
Ensuite travailler sur la fidélisation commerciale.    

L'écrit est forcément réducteur mais nous sommes à votre disposition pour en discuter plus en détail. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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pointer les fournis puis faire les invendus et controler les crédits est en cas de vente nulle du travail non rémunéré,c'est notre faible rémunération qui ne nous permet de répondre à votre attente chrysmee

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Merci pour votre réponse Descartes. Je sais que les intentions d'AADP sont louables, et je sais aussi que vous avez bien saisi la différence entre les gros et les petits éditeurs. Bref, je sais que nous poursuivons le même but et que nous avons à cœur les intérêts des diffuseurs, des lecteurs et des éditeurs. L'assortiment et la mise à zéro peuvent être des solutions, en tous cas c'est à tenter, mais à la condition sine qua non qu'en simultané un service de réassort efficace et rapide soit mis en place.
J'espère que les autorités en ont bien conscience et ne commenceront pas par appliquer ces restrictions sans en parallèle lancer le réassort. Après une année 2020 comme nous venons d'en vivre une, tous les éditeurs (comme les diffuseurs, j'en ai conscience) sont fragilisés, la moindre période de latence pourrait être fatale aux petits éditeurs.

Mais ça fait combien d'années que le métier est latent ?
Les contre pouvoirs ont toujours été sournoisement plus forts que les bonnes volontés.
Pourquoi ce métier ne se réveillerait-il que maintenant alors que tout part en vrille comme jamais ?

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Justement parce qu'il part en vrille comme vous dites. 
Je me permets de vous refaire le film. 
Lagardère cède ses parts (49%) dans PRESSTALIS et commence à vendre ses titres.
Les acheteurs exigent des messageries un alignement des conditions tarifaires de leurs titres sur ceux rachetés à Lagardère. 
Le déséquilibre structurel est créé. Il y a maintenant trop de titres qui ne paient pas suffisamment par rapport aux autres. 
Parallèlement le marché du print s'effondre, tandis que celui du numérique se développe.
Le système n'est plus viable.
L'Etat décide d'y remettre de l'ordre.
Il  a constaté que les grands éditeurs étaient incapables de s'entendre pour le gérer. 
Après plusieurs échecs (création de l'ARDP, renforcement de l'ARDP) il retire le pouvoir d'autogestion aux grands éditeurs et décide de le confier à l'ARCEP, autorité de régulation indépendante. 
Il modifie la loi pour : 
- redonner de l'indépendance économique aux messageries
- stopper l'hémorragie du réseau et améliorer la couverture du territoire.
Les changements à opérer sont : 
- modifier la gouvernance (c'est fait)
- changer la structure de la distribution (c'est en cours)
- redonner de l'attractivité à l'activité de diffuseur de presse (c'est commencé)
L'objectif est d'adapter la distribution à un marché en attrition tout en préservant la distribution de l'information. 
La rationalisation des flux est inexorable. 
Nous le verrons dans le prochain appel à contribution que lancera bientôt l'ARCEP sur les quantités.
Ceux qui luttent pour la conservation du système passé sont inconscients. 
La tentative de préservation des intérêts individuels ne résistera pas à la nécessité de la réforme lancée. Et c'est tant mieux.  
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Vous faites bien de parler de conservatisme.
Mais en voulant garder un système inique de messagerie, le métier n'apprend pas de ses échecs. Au contraire, il rempile.
Et parler d'indépendance économique du niveau 1, c'est du foutage de gueule. Non seulement ce niveau ne peut gagner de l'argent, ni atteindre l'équilibre, il en perd énormément en ne rendant même pas le service d'intérêt général qu'il est sensé remplir.
De plus, le niveau 1 est une émanation de tous les éditeurs. Il est paradoxal de vouloir les confronter. On n'a pas besoin de ces guéguerres sans fin. Inspirez vous de la distribution du livre sans pollution intermédiaire, et en shuntant les blocages récurrents. Oui le diffuseur est un commerçant responsable et adulte. Il aurait fallu le comprendre depuis longtemps.
Avec un tel conservatisme, personne ne peut croire raisonnablement que la situation peut se renverser.

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L'action commerciale a été négligée parce que le système le permettait.
Elle n'était pas nécessaire dans un marché porteur.
Le renversement de marché causé par le numérique en a créé le besoin.
Mais la structure originelle ne le permettait pas.
La délégation donnée par les éditeurs aux messageries n'a jamais été mise en oeuvre.
D'une part parce qu'elle n'était pas financée, de l'autre parce qu'elle ne reflétait pas les intérêts économiques des messageries.
Les grands éditeurs souhaitent s'affranchir du réseau. Pas le voir disparaître mais ne pas non plus le financer. Comme les éditeurs d'encyclopédies.  Les autres éditeurs sont plus dépendants de l'existence du réseau. 
C'est en fait le même sujet que le financement des messageries. Les grands éditeurs estiment que sans eux elles ne pourraient vivre et leurs concurrents non plus. A ce titre ils pensent qu'ils n'ont pas à payer mais à être payés pour leur participation. Ce n'est ni réaliste ni honnête. Et encore moins concevable. Ils bénéficient déjà d'avantages importants pour cela. 
L'Etat ne peut pas céder au chantage.
Alors il modifie la structure.
Il fait en sorte que les messageries gagnent en indépendance.
Il change la gouvernance.
Il étudie les conditions d'attribution des aides.
Il rééquilibre les relations et,
il modifiera le partage de la valeur dans la filière 

La réaction des grands éditeurs ne s'est pas faite attendre : PRESSTALISATION de MLP.
La petite messagerie devenue grosse a augmenté son chiffre d'affaires mais réduit sa rentabilité et ne tiendra pas longtemps comme ça. Et surtout, elle est dans une situation extrêmement risquée. Elle est dépendante du bon vouloir des grands éditeurs qui peuvent la quitter très rapidement si une autre possibilité se présente, la laissant avec des investissements à amortir sans possibilité de le faire. Et de plus elle ne vit que sur la trésorerie des marchands car elle n'a aucune rentabilité propre. Impossible de créer une fiducie comme FM dans ces conditions. Donc pas de sécurisation des flux financiers des éditeurs.
C'est l'argument phare de FM qui compte bien là-dessus pour reprendre des clients et mettre de ce fait MLP en difficulté en même temps que FM se referait une santé. 
Face à la division créée par les grands éditeurs il n'y a que trois solutions : 
- le regroupement des messageries pour éviter la concurrence
- l'entente tarifaire entre messageries
- la fixation des prix de la distribution par l'Etat ou son représentant (l'ARCEP)
 
C'est l'objet de la validation des barèmes par l'ARCEP. Même si cela se fera de manière progressive.

Ce qu'il est important de comprendre, et le plus vite sera le mieux, c'est : 

- que l'on ne bâtira pas la pérennité de la filière sur une relation conflictuelle entretenue de longue date entre éditeurs et marchands mais sur l'intérêt commun de ces acteurs à travailler ensemble

- que le client est ce qui nous fait vivre et que notre rôle à tous est de le satisfaire

- qu'un marché en attrition nécessite une rationalisation des flux

- que la logistique est au service du commerce

Il faudra vaincre quelques résistances historiques tentées de préserver leur pouvoir mais cela se fera. Finis les flux poussés, l'exploitation faussée de la qualification de marché d'offre, la protection offerte par une représentativité imaginaire, la négation de l'effet négatif des invendus, etc. 
Nous n'en avons plus les moyens.

De son côté l'AADP poursuit son chemin avec la volonté de rallier toutes les bonnes volontés le plus rapidement possible.


Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Court, simple et réaliste : pourquoi vouloir 2 messageries à égalité ?
Etant donné qu'une seule aura des quotidiens à distribuer, avec les impératifs de livraison que tout le reste n'a pas, la péréquation n'a jamais satisfait les 2 concurrents. Ca en dit suffisamment pour ce qui suivra.
Pire : ce sont les flux poussé qui ont permis aux messageries de vivre, puis de survivre.
Un avenir avec ces 2 concurrents à qui il n'est pas permis de forcer les mises en ventes : c'est mort-né !  Un seul, à la limite, et encore !
L'éditeur qui est récemment intervenu sur ce site a les meilleures sentiments, mais il est le premier à dire que le seul le flux poussé le sauverait. Tout est dit.

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Rectification 123456 : je ne dis pas que le flux poussé est la solution. Pour moi, la seule vraie solution est un réassort dans la journée, couplé avec la présentation du titre (même en cas de mise à zéro, la possibilité de resservir momentanément le titre). Ainsi le titre peut encore être découvert au hasard des flâneries, et d'un autre côté le lecteur qui le demande l'aurait dans la journée. Et s'il y a bien réassort dans la journée, alors les quantités proposées au diffuseur pourraient être considérablement réduites.

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aujourd'hui lorsqu'on passe un réassort nous n'avons aucune visibilité sur la disponibilité du titre, aucun délai de livraison, aucune réponse,nous ne savons meme pas où arrive notre demande malgré la présence de 2 logisticiens(messagerie+dépositaire)  pour acheminer le papier 

Chrysmee, oui, c'est d'une évidence absolue. Aucun point de vente ne dira le contraire.
Mais les réassorts n'ont jamais été la priorité du métier. Le mouvement de papier en cours de vente sur un dépôt se sont fait fait et se font occasionnellement, mais ça reste de l'artisanal, qui est INTERDIT par les textes pro, car ça fausse les stats, et oblige les dépôts à des régul. qu'ils veulent éviter.
D'autre part, combien de vos collègues éditeurs choisiraient le flux poussé, plutôt que du réassort rapide ? Très peu !

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Ce n'est plus une question de choix.
La réduction du marché contraint à la rationalisation.
Les flux poussés ne sont plus adaptés et génèrent des dépenses que la filière ne peut plus amortir. L'Etat ne continuera pas à boucher les trous pour entretenir un système devenu inadapté.  
Les grands éditeurs ont lutté pour garder tous pouvoirs en niant l'évidence tant qu'ils ont pu : ils ont rejeté la notion d'intérêt commun qui reconnaissait un rôle commercial aux diffuseurs. 
Pour eux le réseau était utile mais considéré comme un centre de coûts dont il fallait minimiser la charge (comme les messageries). Pour les autres éditeurs le réseau n'est pas seulement utile mais impérieux. Pour les grands la perte du réseau est certes ennuyeuse mais en même temps elle permet d'envisager la suppression des contraintes (pouvoir installer les produits n'importe où) et de développer les ventes directes. C'est donc une perte très relative. Pour les petits et moyens éditeurs le réseau constitue presque l'unique moyen de commercialiser leurs produits. C'est très différent. 

Peu intéressés par le réseau, les grands éditeurs, qui géraient la filière, ont nié la fonction commerciale par intérêt. C'est pourquoi rien n'a jamais été fait pour développer les ventes par le biais du réseau. Pas de fidélisation. Pas de schéma directeur de l'implantation des points de vente (on s'est contenté de statuer sur des demandes d'ouverture en fonction de l'intérêt des grands éditeurs). Pas d'étude d'exploitation du potentiel local. Pas de rémunération distincte conditionnée par des objectifs pour l'action commerciale des intermédiaires. Etc. 

C'est cela qu'il va falloir remettre en question.
La difficulté est de marier des intérêts qui ne sont pas totalement convergents.
Cela se fera par l'intérêt : le développement des ventes, en période d'attrition du marché et de baisse des revenus publicitaires, notamment sur internet (après avoir impacté l'imprimé).

C'est la prochaine étape de la réforme. 
Nous sommes prêts pour alimenter les débats sur le sujet.
La filière ne s'en sortira pas en continuant d'entretenir un rapport de force entre éditeurs et marchands. Son avenir repose sur l'entente des deux dans le cadre de l'intérêt commun. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Vous pouvez qualifier les éditeurs importants de grands méchants et pollueurs de la profession.
N'oubliez pas que 90 % des meilleures ventes sont issus de ces éditeurs. Ceux ci se séparent vite d'un titre en cas de mévente. Sans ce qui se vend de chez eux, vous fermez votre magasin.
Réduire la responsabilité des dysfonctionnements de la distribution entre petits ou gros éditeurs n'est pas juste du tout.
La mutualisation leur a servi à tous. Seuls les "gros" auraient pu s'affranchir du niveau 1. Pas les petits.
Le réseau est plombé par l'incohérence entre potentiel de ventes et quantités livrées. Aussi par le manque de rentabilité et la lutte entre messageries. Beaucoup moins celle entre gros et petits éditeurs.
Ce qui a péché n'est pas le système coopératif, légitime en soi, C'est la concurrence folle pratiquée dans un binôme sans ressources qui en est la cause. La subvention de fait a épongé les déficits chroniques sans remise en cause de la profession ni de l'Etat ! Comment voulez vous que les abus que nous connaissons tous, n'aient jamais pu tomber ?
Le réseau seul coûte peu. Celui-ci ne ponctionne que moins de 20 points du prix facial, contre 30-35 en librairie qui a une TVA plus forte et pas de pub. Et ça marche mieux en librairie ! Cherchez l'erreur. Je l'ai !
C'est l'ensemble des niveaux 1+2+3 qui coûte aux éditeurs en presse. Et raison pour laquelle l'abonnement leur permet de court circuiter le pack, en encaissant les ventes bien plus tôt !
Avec ce tableau, la Réforme dont vous parlez semble n'être que de l'idéologie au lieu de pragmatisme.

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Les grands éditeurs ne sont pas des grands méchants comme vous l'interprétez mais des pragmatiques qui défendent leur intérêt, comme Coca Cola face à ses concurrents. 
Mais ce sont bien eux qui ont dirigé la filière toutes ces années.
Il n'est pas question de réduire la responsabilité des dysfonctionnements à un conflit entre petits et grands éditeurs mais de montrer leurs divergences d'intérêt.
De même ce n'est pas le système coopératif qui est en cause mais l'exploitation qui en a été faite par quelques-uns. Ce n'était pas viable et cela a causé d'importants dégâts.
Aujourd'hui il faut reconstruire, sur de nouvelles bases, intégrant les attentes de tous. 
La réforme en cours n'est pas idéologique mais elle remet le système dans le bon sens, à l'instar de toutes les autres filières. Il faut cesser de se prétendre différents et d'affecter des airs supérieurs. Dans un marché en attrition ce n'est plus possible. Le "marché d'offre" est un leurre. Les flux poussés une hérésie. Les taux d'invendus de plus de 50% un immense gâchis économique. Le marché de la presse n'est pas différent des autres. Sa distribution n'est pas plus compliquée. Ceux qui soutiennent ces idées sont intéressés, mais pas par la réussite collective. 
Nous qui sommes dépendants du devenir de la filière ne pouvons l'accepter.
Et nous avons aujourd'hui de bonnes raisons de soutenir la réforme.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Là où ça devient malheureusement de l'idéologie, c'est de vouloir (re)faire avec les mêmes verrous et les mêmes structures.
Oui, ça aurait dû changer, mais pas avec la culture de l'échec. 
Vous évoquez des changements en faveur du réseau. Permettez moi de croire que tout ça n'est qu'une facade. L'amont n'en veut pas. N'en a jamais voulu.
La volonté et les moyens de construire quelquechose auraient dû fleurir il y a une bonne quinzaine d'années. Aujourd'hui, les acteurs eux mêmes nous montrent que ça n'a plus de sens.
Battez vous, mais gardez en mémoire que la situation de chacun dépend uniquement de lui, plus que de toutes ces promesses.  La naïveté peut vous faire perdre vos illusions, et plus.

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Hors-ligne
Vous demandez le changement mais refusez de le voir.
Oui, vous avez raison, l'amont n'en veut pas. Je serai toutefois moins généraliste que vous, en précisant que ce sont les grands éditeurs qui n'en veulent pas, les autres n'étant que très peu impliqués.
Mais le pouvoir a changé de mains. L'Etat l'a repris après avoir laissé la main pendant des années. Durant les années fastes, pas de problème. Mais l'environnement a modifié le marché et les acteurs n'ont pas voulu adapter leur outil, préférant défendre leurs intérêts propres immédiats. L'Etat a du payer. Beaucoup. Trop. Et il ne le veut plus. Alors il change le système. Et ça vous n'osez pas y croire. 
Vous avez raison d'être méfiant car ce ne sera pas simple. Nous le savons et le voyons au quotidien. Pour autant, l'avancée est réelle et si nous ne saisissons pas cette opportunité autant faire comme vous et démissionner. C'est un choix. Le vôtre. Ce n'est pas le nôtre. Nous avons travaillé pour obtenir ce mouvement. Nous n'allons pas lâcher alors qu'il est mis en oeuvre, même si ce n'est pas facile. Il faudra des années pour obtenir la pleine efficacité du nouveau dispositif. Pour l'instant nous sommes encore dans une guerre de tranchées d'arrière garde. Mais comme il n'y a pas le choix, nul doute que les esprits vont évoluer. Le seul risque c'est qu'un changement de gouvernement vienne tout arrêter. Mais il y a fort à parier que les principales mesures seront déjà en vigueur. Et non seulement détricoter serait long mais c'est peu probable car le futur gouvernement même s'il veut satisfaire quelques influents sera bien content de ce que l'actuel gouvernement aura fait. Car il aura plus de prise sur les événements grâce aux mesures instaurées. Lu-même n'aurait probablement pas eu le courage de le faire mais il sera heureux d'en bénéficier. Et ce d'autant plus que cela aura contribué à lui permettre de prendre la succession. 
Quoiqu'il en soit on n'arrête pas au milieu du gué. Et l'on constate enfin des rapprochements timides d'éditeurs dont nous comprenons le doute, après toutes ces années d'errements. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Pour ma part, je cherche à imaginer comment ce changement, indispensable, peut être mis en place sans mener mes titres de niche à leur disparition des points de vente. Les règles me paraissent sévères, mais à partir du moment où elles s'appliqueront, il faudra faire avec. Mais concrètement, il faudrait que les diffuseurs puissent communiquer en direct avec les éditeurs qui le veulent, afin que nous puissions servir ces points de vente. Pour bien faire, il faudrait qu'en amont de l'impression, on sache quelle quantité prévoir pour ces réassorts qui seraient stockés chez les dépôts, et que ces derniers servent vite les diffuseurs concernés. J'avoue ne pas encore concevoir le fonctionnement optimal. Vous, vous voyez les choses comment ?
Et pour votre info, les mises à zéro suspendues pendant le confinement 1 et l'été viennent de reprendre. Mais le système est bancal : il compte 5 parutions cumulées pour les mensuels hors période 15 mars-30 août. Je me retrouve donc avec des pdv mis à zéro alors qu'ils sont devenus vendeurs pendant le confinement, et qu'ils n'ont eu que 2 n° non vendeurs au sortir de l'été. C'est franchement dépitant : les habitudes de consommation ont changé pendant le confinement 1, souvent au profit de petits points de vente au coin de la rue, et les voilà maintenant bloqués pendant 4 mois.

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Ce système de mise à zéro est effectivement inadapté. 
Celui proposé par l'ARCEP nous semble plus réaliste.
Il ne fait pas intervenir de période d'exception définie sans réelle pertinence. 

Vous avez raison, il faut que les diffuseurs qui le veulent puissent discuter avec les éditeurs qui le veulent. C'est cela qui apportera la souplesse nécessaire. La difficulté est double : 
- les intermédiaires s'y opposent
- tous les éditeurs ne le veulent pas

Il nous faut changer les mentalités. La richesse de la filière repose sur la complémentarité de ses acteurs et leur intérêt à travailler ensemble. De nombreux acteurs pensent encore en termes d'imposition des règles sur la base d'un rapport de force au lieu de vouloir les définir sur la base de l'intérêt commun. 
Cela empêche pour l'instant d'être pleinement concret, certains de ces acteurs refusant même d'appliquer la loi modifiée. C'est une période de transition qui ne devrait pas durer. 
Ce qui importe aujourd'hui c'est d'opérer le rapprochement éditeurs/marchands pour imposer une vision commune et des actions concrètes. Nos contributions sont plus des documents de travail et de réflexion que des prises de position et des revendications. Nous essayons de poser clairement les sujets, les défauts actuels et les pistes d'amélioration pour faire évoluer dans le bon sens pour tous. 
Nous comprenons les inquiétudes d'éditeurs face à un changement important.
Cependant, soyez conscients que tout ne se fera pas du jour au lendemain.
Les marchands demandeurs de pouvoir gérer leur rayon sont pour l'instant une minorité, même si ce sont pour la plupart les plus importants. Bon nombre de points de vente n'y songent pas parce que ce n'est pas dans leur nature - c'est une conséquence de la passivité introduite par le système historique - ou parce que l'activité presse n'est que très accessoire pour eux. Pour ceux-là, il n'y aura pas de changement ou peu. Quant à ceux qui veulent gérer leurs rayons ils doivent disposer des éléments pour le faire. Soit des éléments fiables seront fournis soit ils exploiteront leurs propres données, mais ils n'agiront pas n'importe comment. Soyez en sûrs, leur rentabilité conditionnera leurs décisions. Des revues comme LVA ou LVM ont leur public. Elles ne seront pas supprimées des rayons. En revanche les titres qui n'apportent rien que du travail aux diffuseurs ont du souci à se faire, c'est vrai. C'est d'ailleurs pour cela que ce sont les éditeurs de celles-là qui tentent de s'opposer au changement.

Chrysmee, avez-vous lu notre contribution sur le cahier des charges des SADP ?
  Contribution AADP rédaction du cahier des charges des SADP
Si tu veux la paix, prépare la guerre.



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