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Voici une illustration qui image bien les différences d'objectifs et de perception de la réussite selon que l'on est du côté des messageries et des dépôts ou de celui des marchands.

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Les messageries estiment qu'un magasin est performant quand elles peuvent lui facturer plus de marchandise.
Les magasins ne sont en réalité performants que lorsqu'ils vendent plus de marchandises.
Les éditeurs devraient logiquement être du côté des marchands sur ce sujet au lieu de soutenir des messageries désintéressées des ventes. 
Mais ce n'est pas tout. Et ce qui suit explique que ce ne soit pas le cas.

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La dette que nous avons à l'égard de nos fournisseurs ne croît plus en proportion de la taille du stock qui nous est imposé. C'est donc nous qui finançons en totalité l'augmentation de stock désormais.

Ceci permet à la messagerie d'engranger de la trésorerie en quantité sur laquelle elle peut fonctionner. Ca lui évite de devoir demander de l'argent aux éditeurs, ce qui lui serait reproché. Ce pourrait même être une cause de désamour et une raison de quitter une messagerie pour l'autre ce qui est pénalisant pour la messagerie abandonnée.