www.marchandsdepresse.com

Nous ne parlerons pas ici du retard avec lequel nous sommes payés de nos commissions complémentaires mais bel et bien du mode de calcul de notre rémunération.

Celle-ci est un pourcentage des ventes.
Nos investissements pour faire le travail (temps, espace) dépendent eux du nombre d'exemplaires fournis.
Cela ne peut fonctionner durablement que si il y a un lien entre les deux.
Sinon le nombre de fournis peut grandir (et nos coûts avec) sans que notre rémunération n'évolue.
A ce moment là nous perdons la rentabilité nécessaire à la poursuite de notre activité.

Ce système ne peut donc fonctionner que si, et seulement si, les fournis sont régulés par rapport aux ventes.
Or nous constatons depuis des années que ce n'est pas le cas. En effet, les taux d'invendus n'ont cessé de croître, réduisant d'autant notre rentabilité.

Ainsi lorsqu'on nous dit que l'on touche 13% sur les ventes :
- si le taux d'invendus est de 50% cela signifie que l'on touche 6.5% sur les fournis
alors que : 
- si le taux d'invendus était de 40% nous toucherions 7.8% sur les fournis.

L'erreur communément admise est de parler en taux de commission sur les ventes sans tenir compte du taux d'invendus.
Nous devrons y remédier.

J'entends déjà nos contradicteurs nous expliquer que les éditeurs n'ont pas d'intérêt à augmenter le taux d'invendus. Ce n'est pas vrai. Sans être un intérêt pour eux, ce n'est pas un problème pour eux. Les coûts de tirage n'influent pas sur ceux de conception. Au contraire, plus le tirage est élevé plus les coûts de conception sont répartis. Et puis, en imprimerie, ce sont les frais fixes qui sont les plus importants. Tout le monde sait que plus le tirage est grand moins le prix à l'exemplaire est important. Les éditeurs le disent eux-mêmes (pour la plupart) l'invendu est très secondaire pour eux. c'est loin d'être ce qui conditionne le choix de la grandeur de leur tirage. 

Pour ma propre part je ne pense pas qu'il serait sain (et envisageable) que nous soyons rémunérés uniquement sur la base des fournis. Et il n'est pas sain d'être rémunérés sur les invendus (comme le sont actuellement les messageries même si l'une d'entre elle a masqué la réalité par une compensation avec une autre ligne de recettes dans son compte de résultat). Nous devons effectivement continuer à être rémunérés sur les ventes mais les fournis doivent être régulés pour garantir la préservation de notre rentabilité.

Et comme aujourd'hui notre rentabilité n'est pas assurée, il faut d'urgence réduire les taux d'invendus pour retrouver un équilibre pérenne. 

Impossible donc de continuer à nous livrer 100 pour vendre 50.
Surtout quand il est possible de livrer 50 pour vendre 44 et de livrer 15 en réassort pour assurer les 6 ventes complémentaires.

Dans cet exemple nous toucherions 9.75% des fournis au lieu de 6.5%.
Soit une augmentation de productivité de 54%.
C'est loin d'être négligeable pour notre avenir.

 

Les titres les mieux réglés sont déjà à un taux d'invendus de 25%.
Mais ils ne représentent guère que 4% des titres qui nous sont fournis.
Une grande majorité (60 à 70% selon les points de vente) des titres vendeurs n'entrent même pas dans ce tableau car leur taux d'invendus est supérieur à 50%.

Notre objectif doit être la rationalisation.
Evitons le travail inutile afin de gagner en productivité. 

Attention toutefois, il ne faut pas mélanger "gain de productivité" et "rémunération".
L'évolution de notre rémunération sera également un sujet à traiter.

Descartes 
essayons de régler avant tout la question de la facture 
facture= publications scannées caisse -commissions 

et nous réfléchirons après comment faire pour régler les livraisons , les stocks 
les programmes informatiques savent faire cela 
réglage des services par le marchand de presse .
vous savez aussi bien que moi , que le système actuel est mort , avec la disparition des SAD ET AUTRES .
Mais pour en avoir discuté avec le syndicat CGT du livre , il y a un acquis qui reste , les ouvriers des dépôts connaissent leur métier de A à Z  
et c'est un plus formidable 
pourquoi ne pas dissocier la distribution de la facturation .
en clair laisser les ouvriers faire LE métier , mais ne plus laisser la facturation entre les mains des dépositaires .
ça marche très bien dans les sites de E-COMMERCE  je ne vois pas pourquoi cela ne fonctionnerait pas chez nous 

Ils savent plutôt tuer leur métier que le faire, après avoir empêché toute réforme.
Les éditeurs et l'Etat leur ont toujours lâché le pognon, la grève est leur culture. 
Et t'espères qu'ils vont te facturer ?
Ils n'en ont ni la compétence, ni l'intention. Ton dépositaire va adorer !
Ils se foutent de toi et du réseau. On a la preuve tous les jours après l'avoir eue depuis toutes ces années. Et c'est en partie avec l'argent du réseau qu'ils vivent.
Tu as le droit de les défendre, mais ce site n'est pas fait pour ça.
Mais à ce genre d'intervention, c'est à se demander qui toi ou l'aadp voulez soutenir ! 

qui te parle des dépositaires le clown , je parle de distribution de la presse 
parce que pour le moment ce sont les marchands qui sont dans le rouge .
chez les dépositaires il y a la facturation et la logistique
j'élimine la facturation simplement.
elle se fera comme dans toute entreprise normale par l'informatique 
la caisse enregistreuse DIT  10 exemplaires d'une publication à 5 euros vendus = 50 euros-coms à payer .
ça ne fait pas vos affaires , j'en suis conscient , mais je m'en moque .
il faut sauver le réseau , pas les magouilles des uns et des autres 

la logistique les  ouvriers savent faire .ils n'ont pas besoin de 10 cadres-penseurs pour leur expliquer comment faire des paquets .
après pour leur dire , il faut faire des paquets de 100 pour en vendre 10, ça c'est le travail des cadres-penseurs .

Dernière modification le mercredi 20 Mai 2020 à 08:59:01

C'est pas ton dépositaire qui bloque la presse, t'es au courant ?
Le pb actuel n'est pas qui facture, me semble t il.
Mais tu préfères perdre ton temps...c'est vrai qu'il ne vaut pas cher.

les SAD c'est quoi ? 

la facture n'est pas un problème !!!!!!!!! pour toi oui je comprends facilement mais pour les marchands c'est autre chose 
si on veut régler la distribution il faut tout passer au crible.