www.marchandsdepresse.com

C'est une situation cataclysmique que nous vivons.

L'AADP a demandé aux pouvoirs publics : 
1/ d'intervenir pour que nos magasins soient livrés
2/ de garantir le paiement des sommes qui nous sont dues
3/ de fournir une aide financière d'urgence à notre profession pour qu'elle puisse passer ce cap difficile
4/ de mettre en place une exonération de charges au titre du service public que nous rendons
5/ de réguler les prix de l'abonnement pour éviter que nous soyons dépossédés du marché
6/ de faire respecter l'application des modifications apportées à la loi Bichet par les éditeurs et les messageries
7/ d'acter la facturation des ventes en remplacement de celle des fournis
8/ de faire inscrire le statut de commerçant indépendant dans nos contrats
9/ de ne plus laisser se tenir des négociations influant sur notre situation en dehors de notre présence.

Ces demandes ont été adressées au Ministère, avec lequel des échanges sont en cours, et dans la Correspondance de la Presse, journal lu par tous les professionnels du secteur.

Par ailleurs l'AADP est également intervenue pour s'opposer à un projet porté par un groupe de travail du Sénat envisageant la défiscalisation des abonnements et la suppression de la TVA sur ces mêmes abonnements. Nous espérons que ces nouvelles demandes de financement par le contribuable de l'activité de grands groupes, sans considération pour l'impact qu'elles auraient pour notre activité, n'auront pas plus de succès que la tentative avortée d'exonération fiscale pour les annonceurs publicitaires.  

Chers confrères,Nous vous contactons à propos de l'absence de presse depuis trois semaines.Comme nous tous,nous sortons d'une crise sanitaire importante,qui a nuit à tout le monde.Sorti de cette crise, la presse nous a abandonné...Le manque a gagner s'est creusé d'autant plus qu'indépendamment de notre volonté les choses ne se désamorcent pas.Au nom de tous UNE COMPENSATION FINANCIERE PROPORTIONNELLE AU MANQUE A GAGNER DE CHACUN EST DE RIGUEUR.

La PQN souhaite conserver presstalis, le temps de muter vers le digital, avec l'appui financier de prisma et lagardère et joue de tout son pouvoir d'influence pour soutirer un max de thunes au pouvoir public
Les publications souhaitent basculer vers MLP et tourner la page presstalis
Les politiques souhaitent garder les faveurs de la presse IPG et se dérobent devant leurs responsabilités
Y-a-t-il une volonté des éditeurs de garder un réseau de marchands ou les GMS leur suffisent?
Les éditeurs pleurent au lieu de se remuer le c.. pour trouver une solution logistique pérenne
tout cela est pathétique et illustre parfaitement l'incompétence de nos "élites"à trouver des solutions pour juste un problème logistique,il est probable que peu possèdent un permis poids lourd,ceci expliquant cela!!

info
j'ai discuté sur twitter avec le représentant des MAISONS DE LA PRESSE 
le groupe NAPE 
Ils vont essayer de racheter les SAD 
c'est bien engagé avec celle de TOULOUSE  si j'ai bien compris 
il m'a demandé mon avis !!!!!
je lui ai répondu que je ne pouvais pas parler pour les autres , et je lui ai dit qu'il fallait essayer de "shunter" Presstalis .

DESCARTES il y a peut être une solution mais si je me souviens bien NAPE  est avec CULTURE -PRESSE 

Dernière modification le jeudi 28 Mai 2020 à 18:49:24

Là, c'est une info.
Précision tout de même : NAP est le repreneur de la SEDDIF qui appartenait à Presstalis. La SEDDIF était en très grande difficulté financière, comme sa boite mère... Elle fut vendue il y a qq années à des privés, qui n'ont jamais fait de coup d'éclat, mais qui semblent avoir maintenu le service à leurs adhérents sous concession d'enseigne. Ces adhérents sont des indépendants à 100 %, certains sont aussi adhérents à Culture Presse, d'autres ne prônent que leur élitisme, et refusent d'être traités de manière égalitaire avec des non spécialistes. C'est un des débats éternels des enseignes presse. Il y a des arguments dans les deux "clans".
NAP n'est pas un syndicat, mais un groupement d'actions et de promotions commerciales.
Que les boss de NAP puissent songer à reprendre tout ou partie de la distribution est normal.
Pouvoir le faire de manière viable .. c'est une autre paire de manche. Car le principe d'égalité entre les régions, les points de vente et les titres est toujours le modèle.
Si une nouvelle distribution non  raisonnée globalement voyait le jour, il y aurait forcément des disparités.
Ce qui devait arriver arrive. Le métier paie maintenant son mutisme historique.

C'est effectivement une donnée que nous connaissions pour Toulouse.

Il nous est impossible aujourd'hui de dessiner avec justesse le schéma de la distribution dans les mois à venir. Trop de scénarios circulent, tous possibles.

Ce que nous pouvons dire avec certitude c'est que cela ne modifiera pas le cours de la réforme initiée. Des changements importants sont à venir, d'ici 2023.
"L'assortiment", au nom si trompeur (car il s'agit en réalité autant d'assortiment que de quantités), n'est qu'une première étape. D'autres sont à suivre dont certaines sont déjà, sinon programmées officiellement, à minima sérieusement envisagées. Nous travaillons à ce que cela se fasse dans l'intérêt des marchands et de la filière toute entière.

oui , j'ai bien compris que ce qu'ils veulent faire ne correspond pas avec notre vision du futur 
en réalité , je crois qu'ils veulent tout simplement éliminer Prestaliss ( ça je suis d'accord) pour prendre la place et faire exactement la même chose .
c'est la ou ça cloche.
je persiste à dire que les ouvriers des SAD et autres dépôts sont incontournables dans notre situation 
quand je dis "ouvriers " j'entends ceux qui organisent la distribution dans tous les points de ventes de France .la logistique , uniquement la logistique .
mais voila , comment recoller les morceaux .
parce que mettre à poil tout le reste du système va provoquer des réactions c'est certain 
c'est pourtant le moment ou jamais d'agir 
on est au niveau ZERO il faut tout rebâtir .
il y a un élément dont nous ne parlons pas , la distribution du courrier 
bientôt 3 sinon 2 jours par semaine 
je doute que les gens qui sont abonnés rigolent de cela .
de toute façon c'est ce qui va se passer , parce que le gvt ne peut plus cracher au bassinet indéfiniment 
il suffit de voir comment cela se passe dans les autres branches 
les stocks pharamineux pour vendre 10% , c'est fini , de plus en phase avec l'écologie .

nous y voila 

Syndicat général Livre et Communication écrite CGT@SGLCE_CGTPour mettre un terme au chaos qui règne dans la distribution de la presse en régions, les régies doivent être transmises aux salariés des ex-SAD et Soprocom.

c'est la seule solution .