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Nous encaissons les ventes d'une partie des fournis.
Nous décaissons la totalité des fournis.

Nous décaissons donc plus que nous n'encaissons.

Si vous voulez contester en nous expliquant que nous encaissons les commissions nous répondons :
Cela ne couvre pas les invendus non encaissés. Le taux d'invendus est supérieur au taux de commission.

Si vous voulez nous expliquer qu'il faut prendre en considération le temps pendant lequel nous gardons l'argent encaissé nous répondons qu'il faut alors également prendre en compte le temps pendant lequel nous attendons le remboursement des invendus.
Or ce temps est bien plus important que celui de la conservation du produit des ventes, et ce quelle que soit la périodicité.
Surtout quand il est doublé par la qualification S.
Mais également quand les dates de rappel sont retardées.

Or la durée de conservation constatée en rayon des numéros normaux est
Hebdomadaires : 8 jours au lieu de 7 prévus
Bimensuels : 18 jours au lieu de 15 prévus
Mensuels : 33 jours au lieu de 30 prévus
Bimestriels : 61 jours au lieu de 60 prévus
Trimestriels : 89 jours au lieu de 90 prévus

Seuls les trimestriels respectent les limites prévues et uniquement parce que la durée maximale de mise en vente des 2 premiers numéros d'un titre sont limitées à 56 jours. En réalité les trimestriels ne respectent pas non plus la durée de mise en vente prévue.

Enfin si vous voulez nous expliquer que nous oublions les règlements différés nous vous rappellerons que nous ne percevons nos commissions complémentaires qu'avec 8 mois de décalage. 

c'est notre trop faible rémunération qui ne nous permet aucune avance de trésorerie
pour faire 1e de marge nous devons réaliser:
-en presse 6.66 de CA et stocker 5.66
-en librairie 3 de CA et stocker 1.84
-en divers taxable  2.50 de CA et stocker 1.00
CQFD

 Par conséquent pourquoi nous ne revenons pas sur le stock gratuit par les éditeurs et commissions après la vente ? C’est quand même visiblement le moment. La loi Bichet n’est pas complètement parterre, nous pourrions à nouveau remettre ça sur le tapis , le faire vérifier par l’Arcep comme quoi le CSMP l’avait entériné mais que les éditeurs ne l’on jamais respecté. 
Nous allons peut être avoir aussi des problèmes par la suite concernant les aides des kiosquiers et sur commissions pour tous les autres marchands si le Ceppe n’est pas maintenu ou très diminué ? 
les dépôts de bilan vont s’accélérer ?

ne jamais oublier que les RD sont une dette perpétuelle , que même si vous êtes fermés comme c'est peut être le cas en ce moment vous devez alimenter votre compte pour la payer , alors que vous avez recette zéro .dette étalée sur 8 semaines.

Dernière modification le lundi 04 Mai 2020 à 11:24:00

123456 vous avez raison sur ce point : nous n'encaissons jamais les commissions mais sommes facturés hors commissions. 

Nous encaissons la partie des fournis qui est vendue : F x (1- Ti) où i est le taux d'invendus.
Nous décaissons tous les fournis hors commissions : F x (1-T) où T est le taux de commission.

Pour que nul n'avance de trésorerie les deux doivent être égaux.
Donc Ti doit être égal à T.
C'est bien ce que nous avions obtenu avec la démonstration mathématique mais c'est bien plus évident comme ça.

Or nous savons tous que le taux de commission est largement inférieur au taux d'invendu.
Donc, si les durées d'encaissement et de décaissement sont identiques il est admis que nous avançons de la trésorerie. et cela à hauteur du rapport entre le taux de commission et le taux d'invendus.

Elles ne sont pas identiques
La durée d'encaissement est plus longue que celle de décaissement mais la différence ne suffit pas à compenser le rapport défavorable entre les taux. c'est pour cela qu'ont été créés les règlements différés (RD) qui ont réduit la durée de décaissement et rallongé celle d'encaissement. Pour mémoire cela date de mars 2013 alors que nous avions mis le sujet en évidence en 2012 en transmettant notre démonstration au cabinet ministériel.

Pour faire simple ne prenons pas en compte, pour le moment, les éventuelles commissions complémentaires.
La phase d'encaissement se compose de deux parties.
D'abord la phase d'encaissement progressif entre la livraison et le rappel.
Ensuite la phase de conservation entre le rappel et l'échéance.

La phase de décaissement commence à l'échéance et finit lors du crédit d'invendus.

Pour un hebdomadaire cela donne les durées suivantes : 

Encaissement  : entre 7 et 9 jours (suivant le jour de livraison dans la semaine)
Décaissement : entre 7 et 14 jours pour une parution normale et 14 et 21 jours pour une parution S. 

On ne peut pas dire que le rapport des durées nous soit favorable. C'est équilibré uniquement dans le meilleur des cas (parution normale livrée en début de semaine).   
Mais c'est très défavorable pour les livraisons en fin de semaine et les numéros spéciaux.

Or voici la ventilation des livraisons des hebdomadaires par jour de livraison : 
Lundi :        17.66%
Mardi :          4.02%
Mercredi :    21.50%
Jeudi :         22.13%
Vendredi :   18.88%
Samedi :        6.67%
 
25% sont livrés en fin de semaine.

Et la part des numéros spéciaux pour les hebdomadaires est de 10% (en exemplaires).

Inutile de vous faire un dessin. 
Nous avançons bel et bien de la trésorerie. 

Et pas qu'un peu. Nous produirons prochainement une étude quantifiant cela.

Enfin, n'oublions pas que tout travail mérite salaire. 
Et l'écart entre le moment où cette rémunération nous est due et le moment où son versement est réellement opéré constitue également un flux financier. 
D'où la question de ce post.
 

INFO 
lorsque vous voulez passer d'une application papier , à une application informatique , il faut écrire un programme .
pour pouvoir écrire ce programme il faut transformer toutes les infos qui existent sur l'application papier , ceci en langage binaire
c'est à dire porte ouverte ou fermée

Or, que peut on constater sur le fonctionnement d'une caisse enregistreuse .
une facture est la multiplication du nombre de publication vendues par le prix de la publication à l'instant T
à aucun moment le nombre d'invendus intervient dans l'opération FACTURE
Par contre
quand vous voulez connaitre la valeur de votre stock , vous appuyez sur une touche et l'opération invendus en stock multipliés par la valeur du produit à l'instant T .se met en route .

vous êtes vous déjà posé la question 
si vous faites valeur de stock et que entre la semaine une et la semaine deux le prix de la publication a augmenté , comment est ce que cela se passe .
lorsque vous faites l'opération en manuel vous multipliez le nombre d'invendus par le prix affiché .
est ce que vous faites la même chose pour la facture hebdo .
NON , puisqu'ils globalisent la valeur des invendus .
nous sommes passés de la vente au numéro à une vente globale .
 

Dernière modification le lundi 04 Mai 2020 à 11:46:44

Exact, et en multipliant le nombre de diffuseurs par celui de pages dans un trimestriel, sans oublier de diviser par 3.14116, il n'y a plus qu'à ajouter ton age, et on saura qui va gagner contre le Covid.

123456
comme les LREM disent sur les réseaux sociaux  
"il faut argumenter " 
peux tu me dire OU j'ai tout faux .
je te signale que la programmation c'était mon métier de base quand toi tu racontais des balivernes à tous les futurs marchands pour la modique somme de 700 euros par 24 h.
ça c'est pas du pipeau .

123456
quand les programmeurs ont du transcrire  en binaire les factures et autres , il a bien fallu leur expliquer comment cela fonctionnait réellement que cela te plaise ou non .

c'est d'ailleurs pour cette raison que cela coince aujourd'hui avec les programmes différents suivant les logiciels des caisses enregistreuses .

Actuellement, il faudrait une commission sur les magazines au moins égale à 25%, versée au fil de l'eau, pour que nous n'avancions pas de trésorerie.

Cette affirmation tient compte  de la répartition des fournis entre les différentes périodicités (hors quotidien, semestriel et annuel), de la répartition des fournis entre numéros normaux et spéciaux, des durées moyennes d'encaissement et décaissement, et des taux d'invendus.

Nous en sommes à peine au-dessus de la moitié (ce qui signifie que nous avançons en permanence quasiment la moitié de ce qui nous est fourni).

  

Descartes 
demander à un programmeur d'écrire 
10-5=5 c'est extrêmement facile 
par contre lui demander de faire 
10-5=6 la ça pose problème 

si vous travaillez sur des tableaux EXCEL  vous avez compris  que quand on met une formule , c'est pour la page complète , et que si on écrit une connerie c'est pour la page et tout le reste .alors !!!!!
que ce soit pour une facture ou un relevé de situation l'informatique s'en fout .

c'est pour cette raison qu'ils ne réussissent pas à accorder leurs violons .
CULTURE PRESSE ne veut pas ainsi que les éditeurs perdre la pompe à fric .