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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse


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Comme quoi, sans mémoire ou sans modérateur, on peut tout faire gober.
Car je l'ai vécu de l'intérieur, pas vous...
Le site "Mes Invendus" a été créé il y a une quinzaine d'années, par l'undp, et un forum existait bien, vous en vantez les qualité qq lignes plus haut...
Et désactivé fin 2011 ou en 2012.

PRESSTALIS, DÉMISSION DU PRÉSIDENT, REDRESSEMENT JUDICIAIRE IMMINENT ET APPEL AUX MLPUN COMMUNIQUÉ DU SYNDICAT DES ÉDITEURS DE PRESSE (SAEP) SONNE LE TOCSIN ET DEMANDE UNE RÉUNION D’INFORMATIONS À LA DIRECTION DE MLP, CONCURRENT DE PRESSTALIS, POUR ÉVITER UNE POSSIBLE RUPTURE DE DISTRIBUTION DES CLIENTS DE PRESSTALIS. EN CLAIR VOUS RISQUEZ DE NE PLUS TROUVER VOTRE QUOTIDIEN OU VOTRE MAGAZINE À VOTRE KIOSQUE HABITUEL.UNE SITUATION CONFUSEL’Arcep, gendarme des télécoms et nouveau régulateur de la distribution de la presse, a décidé le 19 décembre 2019 d’un gel des demandes des titres qui voudraient quitter la messagerie en grande difficulté, pour une durée de 6 mois. En d’autres termes, les titres sont invités si nécessaire à couler avec le navire. Alors que les comptes 2019 ne sont pas encore connus précisément, la perte de l’exercice serait très supérieure aux prévisions de la direction précédente partie à l’automne 2019.Le nouveau PDG Dominique Bernard avait bloqué les salaires, supprimé les primes au moment où le directeur de la distribution et le directeur des systèmes d’information – recrutés par la direction précédente – quittaient le navire. Son plan de redressement ayant été refusé, il démissionne dans la foulée, moins de cinq mois après son arrivée.COMMUNIQUÉ ALARMANT DU SAEPDans un communiqué du 10 février 2020, le syndicat constate un risque de non-paiement des encours par la messagerie de l’ordre de 135M€ aux éditeurs de presse, sans compter une créance due au titre d’une retenue de 2.25% du chiffre d’affaires (théoriquement remboursable) de l’ordre de 50M€.Le SAEP demande une réunion d’urgence à la direction des Messageries Lyonnaises de Presse (MLP) pour étudier les conditions de la reprise de la diffusion des titres effectuée par Presstalis sur les plans juridique, logistique et financier. Encore l’Arcep devrait elle autoriser ces transferts, le contraire de sa politique actuelle.PRÉCISIONS DE MLP ET COURRIER À L’OJIMÀ la suite de notre dernier article, Jose Ferreira, président des MLP nous a écrit pour apporter les précisions suivantes :
« En ma qualité de président de MLP je tiens à souligner que le terme concurrent privé par opposition au statut de Presstalis crée une confusion. MLP est effectivement une entreprise privée comme Presstalis mais sous statut coopératif puisque la messagerie est détenue à 100% par une coopérative d'éditeurs qui elle est mandataire social de la messagerie. Ce sont donc les éditeurs du conseil d'administration qui assument la responsabilité de la gestion de son outil de distribution. Les administrateurs sont élus par l'assemblée générale des sociétaires qui ont des droits de vote égaux quelle que soit leur taille. Nous sommes un vrai groupe coopératif et malgré l'évolution de la loi nous le resterons. A l'inverse les coopératives détenant Presstalis n'ont qu'un pouvoir restreint puisque les statuts de cette entreprise prévoient que la majorité du conseil soit aux mains des grands gr

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Ca y est, un nouveau sauveur est arrivé à la "tête du squelette" Presstalis !
C'est un manager de crise...ils auraient pu le nommer depuis si longtemps.
Mais pour quoi faire ?
Celui nommé depuis qq mois avait déja compris (comme toutes bonnes volontés) que du ménage était à faire, et ses projets de réforme ont été refusées ; il a dû partir.
Que peut donc pondre d'autre ce nouveau venu ? Presstalis n'a qu'un métier et n'a donc rien à vendre pour au moins conserver son activité.
A part gagner du temps (méthode historique et culturelle) je ne vois pas...
Et dans le cas présent, gagner du temps, c'est creuser le gouffre...

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PUBLIÉ LE 18 FÉVRIER 2020 | ÉTIQUETTES : CÉDRIC DUGARDINDOMINIQUE BERNARDFEMME ACTUELLEGALALA DÉPÊCHE DU MIDIPRESSTALISPRISMA MEDIAVOICICOÛT DU PLAN DE SAUVETAGE DE PRESSTALISLE DISTRIBUTEUR PRESSTALIS EST À L’AGONIE COMME VOUS AVEZ PU LE LIRE ICI ET , LE PLAN PRÉSENTÉ PAR LE PRÉSIDENT DÉMISSIONNAIRE NE SERA PAS APPLIQUÉ, MAIS QUELQUE SOIT LE PROCHAIN PLAN RETENU, IL COÛTERA CHER, TRÈS CHER…UN PLAN DRASTIQUE ET REFUSÉOn ne saurait imputer au président démissionnaire les errements des vingt dernières années et plus. Dominique Bernard avait présenté au conseil d’administration un programme d’amaigrissement indispensable (source Lettre A du 11/02/2020) mais particulièrement ample : la société serait passée de plus de 900 salariés à moins de 200 équivalents temps plein. Seraient partis plus de la moitié des effectifs au siège et au bastion de la CGT à Bobigny (distribution des quotidiens), et la totalité des effectifs dans les centres régionaux. Le tout pour un coût, suivant les conventions collectives extrêmement favorables dans le secteur, proche de 90M€. Coût sans doute supporté au moins partiellement par les AGS, autrement dit par vos impôts.UNE VICTOIRE POUR LES QUOTIDIENS ?Dominique Bernard était considéré comme proche des magazines qui reprochent (à juste titre) aux quotidiens de les considérer comme des vaches à lait. Son départ ne devrait pas déplaire à Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde mais aussi président de la Coopérative de Distribution des Quotidiens (CDQ). Par défaut, il devient l’homme fort de la messagerie ; on lui prête l’intention de faire voter par voie législative ou réglementaire une interdiction de transfert des titres de Presstalis vers la société coopérative MLP pour une durée de deux ans. Les magazines seraient ainsi condamnés au goulag de Presstalis, au profit des quotidiens suivant une pratique ancienne. Le président du groupe d’études Presse de l’Assemblée Nationale est le député LREM de la Haute-Garonne Jean-François Portarrieu… ancien directeur de publication des magazines de La Dépêche du midi de Jean-Michel Baylet, lui-même en bons termes avec Louis Dreyfus, un petit cercle d’amis.NOUVEAU PRÉSIDENT VENU DE CONFORAMAUn nouveau président a été nommé, Cédric Dugardin ex PDG de Conforama licencié après cinq mois d’activité à l’automne 2019. On peut lui souhaiter bien du plaisir au moment où certains groupes comme Prisma média (premier client de Presstalis avec Télé-Loisirs, Voici, Gala, Femme actuelle et bien d’autres titres) retardent la parution de leurs suppléments ou hors-série, craignant que les recettes correspondantes ne soient jamais encaissées. Comme on dit dans les feuilletons : à suivre

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Avec une dette cumulée qui est la moitié d'un CA, et un déficit annuel = à 1/4 du CA, comment est-il possible de s'en sortir ?  C'est impossible.
Soit ce qu'il se passe est sournoisement voulu par les gouvernements successifs, soit le nombre d'intervenants aux intérêts divergents a sclérosé complètement tout espoir, faute de gouvernance forte.
Dans les deux cas, quel gâchis.

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CULTURE-PRESSE nous annonce sur twitter que tout va bien 
qu'un accord va être signé 
quel accord et signé par qui ? on ne sait pas .
la peur doit changer de camp

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"Comme quoi, sans mémoire ou sans modérateur, on peut tout faire gober.
Car je l'ai vécu de l'intérieur, pas vous... "


????
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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L'accord de CP/SEPM/FNPS/SNDP serait signé naturellement par les quatre rédacteurs mais, tenez-vous bien : 

- par le SPQN dont les quotidiens ne sont pas concernés par l'assortiment
- par l'APIG dont les quotidiens et les régionaux ne sont pas concernés par l'assortiment

mais il ne le serait probablement pas par : 
- les messageries qui sont pourtant membres du comité de direction de la filière (Cocodip)
- l'AADP qui n'est, aux dires du quatuor, pas concernée
- Relay, Mediakiosk et NAP qui sont pourtant des poids lourds de la vente.

De toutes façons cet accord devrait être validé par l'ARCEP pour être mis en application.
Nous n'en sommes pas là.

Entre un  accord signé entre quelques partenaires et un accord utile pour la filière il y a un grand pas.
Alors même si certains crient victoire avant même que le débat ait eu lieu, nous restons plus réservés sur l'avenir de cet accord dont nous allons débattre prochainement de l'intérêt pour la filière.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand



Dernière modification le samedi 22 Février 2020 à 16:32:53
Durand

L'arcep arrive trop tard la situation financière de Presstalis est désespérée et cela finira obligatoirement par un dépôt de bilan. Le réseau des diffuseur de presse est condamné comme l'ont voulu et organise les gros éditeurs.  Le canard enchaîné complice à  la direction de prestalis avait obtenu le statut illégal de quotidien. Il va peut-être perdre des plumes dans cette affaire.

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C'est le même qui répond sur tweeter quand on lui demande à ce que les marchands soient informés des débats en cours et des propositions faites par les participants aux réunions sur l'assortiment :
" Non. A quoi leur servirait l'info ? Le principal est l'accord fait qui préservera leur droit que leur donne la nouvelle loi. Faire du bla pour du bla, quelle utilité ?"
(aux fautes d'orthographe près. )

Bel esprit pour un représentant syndical.

Nous ne partageons évidemment pas ce manque de respect pour nos confrères. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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oui il faut aller le chercher sur son site @ ANDRIEUX CHRISTIAN .
la peur doit changer de camp

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MLP prêt à pallier un dépôt de bilan de Presstalis ?Le conseil d'administration des Messageries lyonnaises de presse (MLP) vient de donner son feu vert au plan élaboré par son président José Ferreira pour faire face à une défaillance de son concurrent Presstalis

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Presstalis : Prisma et Marie Claire attaquent la décision de l'ArcepDeux importants éditeurs de presse magazine, Prisma média et Marie Claire, demandent au Conseil d'Etat d'annuler le gel des transferts de Presstalis vers les MLP décidé en décembre par l'Arcep, le nouveau régulateur de la distribution de la presse.

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[/i][i][/i]"S'ils tombent, tout le monde tombe" : la crise de Presstalis donne des sueurs froides à la presse écrite
SOCIALSUIVREINQUIÉTUDE - Presstalis, société qui distribue 75% de la presse écrite, joue ces prochaines semaines sa survie et certains éditeurs redoutent son dépôt de bilan. De quoi craindre une menace réelle pour tout le secteur. Un directeur de publication tire la sonnette d'alarme pour LCI.28 févr. 16:55 - Romain LE VERNEt si la France devenait le premier pays sonnant le glas de la presse écrite ? L’hypothèse prêterait à sourire si elle n’était pas aussi concrète. Mi-février, un communiqué du Syndicat des éditeurs de presse (SAEP) sonne le tocsin, demandant une réunion d’informations à la direction de MLP (Messageries lyonnaises de presse), concurrent de Presstalis, leader de la distribution de la presse au numéro en France (soit ceux qui amènent nos journaux en kiosque) pour éviter une possible rupture de distribution des clients de Presstalis et donc pour absorber tous les titres qui se retrouveraient après liquidation sans distributeur (un investissement qui leur coûterait 10 millions d’euros, selon nos informations). En d’autres termes, le risque de ne plus retrouver son quotidien ou son magazine dans un kiosque de journaux n’a jamais été aussi menaçant. Une affaire de mois, pour être encore plus précis. [url=https://www.strategies.fr/actualites/medias/4041146W/presstalis-le-sauvetage-ou-la-faillite.html]Selon un article de [i]Stratégies
[/url], l'entreprise de distribution joue sa survie ces prochaines semaines. "Certains éditeurs de presse ont déjà anticipé son dépôt de bilan, tandis que d'autres veulent encore croire à la pérennité d'un système qui a fait ses preuves mais prend l'eau de toutes parts", avertit le magazine. Et cette crise sévère promet d’entraîner une pléthore de conséquences, comme du chômage à moyen et long terme : faillites de sociétés d’édition, d’imprimeurs, de pelliculeurs, de brocheurs, de fabricants de papier, d’attachés de presse, de marchands de journaux. Une addition étourdissante qui pourrait s'élever à des dizaines de milliers de chômeurs. La France sera-t-elle le premier pays sans presse papier ? Pour le pays des Droits de l’Homme, ce serait un comble !- Thomas Aidan, directeur de publication"Un monde sans presse serait terrible, mais l’hypothèse n’a jamais été aussi plausible", confirme Thomas Aidan, directeur de la publication de la revue de cinéma La Septième Obsession (20.000 abonnés et ventes en moyenne, tirage à 60.000), sollicité par LCI. Son magazine bimensuel est diffusé par Presstalis depuis son lancement en 2015 et, pour celui qui croit dur comme fer à la presse imprimée, le constat est pour le moins amer : "Ce qui bloque chez Presstalis, constate-t-il, c’est qu’on a face à nous des groupes de gens qui ne veulent pas trouver un accord. La société a frôlé le dépôt de bilan de justesse en 2018, à cause d’une gestion en interne déplorable : pression de la CGT du livre vis-à-vis des salaires et des avantages afin de préserver un système vieux de l’après-guerre, investissements flous sur le numérique, gestion financière ambiguë de la part des dirigeants, incompréhension sur les frais de distribution - certains gros éditeurs ont des réductions, alors que nous, petits éditeurs, nous payons excessivement nos frais de distribution - mais aussi sur les délais de paiement…" LIRE AUSSILiberté de la presse : RSF s’inquiète de "la haine du journalisme" qui "menace les démocraties"Une omerta "déplorable"Fin 2019, des bruits de couloir préoccupants se font entendre, "la direction aurait été en recherche active de 60 à 80 millions d’euros, poursuit le directeur de publication. La situation est désormais calamiteuse, et tout le monde dans le métier de la presse, est à cran, ces dernières semaines. Nous n’avons aucun retour - et ceux que nous avons sont tous contradictoires."Dans son articleStratégies évoque en interne une bataille d’influence sur fond de démissions fracassantes, d’oppositions entre branches magazine et quotidienne, de frictions entre petits et gros éditeurs… Pour ceux qui travaillent avec cette entreprise de distribution, Presstalis reste "une entité tellement floue qu’ils ne savent même pas ce qui peut se passer en cas de dépôt de bilan." "Presstalis distribue 75% de la presse et, qu’on le veuille ou non, n’est pas un prestataire classique, c’est la racine de la distribution de la presse en France. S’ils tombent, tout le monde tombe. Personne n’en parle publiquement, il y a une omerta déplorable."VOIR AUSSIVIDÉO - "Pentagon Papers" : Steven Spielberg s'exprime et ne mâche pas ses motsCrise emblématique des "Cahiers du Cinéma"La crise que traverse Presstalis est d'autant plus préoccupante qu'elle survient dans un contexte difficile pour la presse écrite. Premier signe alarmant : le fossé se creusant entre les médias traditionnels et les jeunes. Selon les résultats de l'étude Kantar pour le journal La Croix sur la confiance des Français dans les médias, à peine 1% des 18-24 ans déclarent consulter les quotidiens nationaux print pour approfondir une information : "Tout le monde n’a pas voulu voir que la presse papier était en déclin, et personne n’a essayé d’adapter de manière intelligente la société à un marché qui a grandement changé sur la décennie 2010, constate Thomas Aidan. On parle des jeunes qui désertent la presse, mais ce sont les gens de manière générale, qui regardent leurs réseaux sociaux et pensent être suffisamment informés."En abandonnant le quatrième pouvoir (la presse, le nôtre), on offre aux plus puissants encore plus de pouvoir.- Thomas Aidan, directeur de publicationAutre symbole des convulsions agitant la presse, l’exemple des Cahiers du Cinéma s’avère on ne peut plus probant. Début février, la revue mythique était rachetée par un collectif de vingt actionnaires. Jeudi 27 février, l'intégralité de la rédaction a démissionné, selon un communiqué qui, selon une source proche de la rédaction, demande toutefois à être nuancé.160 people are talking about this"Les gens sont tristes pour la fin des Cahiers du cinéma, un fleuron de la presse française, qui a presque 70 ans, mais combien les achètent ? demande Thomas Aidan. Le titre a perdu 30 à 40% de sa diffusion en dix ans. On critique beaucoup les puissances financières qui rachètent les médias, mais c’est parce que ces derniers sont terriblement affaiblis (...) Il faut enseigner aux plus jeunes le fait qu’il faut rémunérer une information qualitative, que c’est essentiel pour la liberté d’expression et pour le pluralisme, que la presse n’est pas un trait d’époque, que c’est un espace d’intelligence universel, martèle-t-il. En abandonnant le quatrième pouvoir (la presse, le nôtre), on offre aux plus puissants encore plus de pouvoir."LIRE AUSSIMédiation.Le quatrième pouvoir n’est pas le premier"Que fait le gouvernement ?"C’est pourquoi les difficultés rencontrées par Presstalis sont encore plus révélatrices d’un climat délétère. La crise actuelle que subit le distributeur aurait d’ailleurs pu être évitée avec une gestion plus saine et cohérente : "Ce qu’il faudrait c’est avoir une vision. Comment, tous ensemble, on imagine la presse demain."Quelle solution alors pour sortir la presse écrite de son extinction ? Selon le directeur de publication, "il faudrait que l’Etat "aide" la presse, pas seulement en finançant allègrement par des aides publiques les titres IPG (L’ExpressLe PointLe Monde, par exemple), mais aussi en incluant les revues culturelles, en accompagnant les lancements, en renforçant les diffusions, en aidant à la prise de risque, etc. Il faudrait aussi initier fortement les gens à l’information - au fait que cela a un coût de produire des textes, de faire des reportages, de faire des enquêtes, de prendre le temps de l’analyse. Aujourd’hui, on a l’impression, que faire du journalisme devient un hobby, une sorte d’activité en extra. Comment ferons-nous, si demain nous n’avons plus accès à une information pensée, bien diffusée ? Que fait le gouvernement ? Que font les gens, les lecteurs ? Comment réagir ?" La presse ne peut donc exister sans lecteurs qui ont désormais le pouvoir de "sauver" le secteur : "Nous sommes de nombreux éditeurs à avoir des idées pour relancer la machine. Le gouvernement nous aidera-t-il dans notre démarche sincère et démocratique ? Quel gâchis ce serait de devoir tout abandonner", s'inquiète-t-il. 

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PUBLIÉ LE 29 FÉVRIER 2020 | ÉTIQUETTES : ARCEPCDMLOI BICHETMLPPRESSTALISSAEPSYNDICAT DES ÉDITEURS DE PRESSENAUFRAGE DE PRESSTALIS, LE SAEP SE REBIFFESur la fin annoncée de Presstalis dans sa forme actuelle, voir nos articles précédents ici et . Le Syndicat des éditeurs de presse (SAEP) qui regroupe certains éditeurs de magazines s’inquiète de la distribution de ses journaux en cas de défaillance de Presstalis. Il avait ainsi écrit à l’autre grand distributeur de presse les MLP qui viennent de lui répondre.LE COMMUNIQUÉ DE LA SAEP« Suite à l’appel que nous avions lancé le 10 février dernier, la direction des MLP a pris le soin de nous répondre par courrier, en substance : La Direction des MLP ne souhaite pas organiser de réunion pour ne pas ajouter de confusion. Les MLP confirment être en mesure d’assurer la distribution des magazines en cas de défaut de Presstalis. Les MLP sont prêtes à accueillir les éditeurs de Presstalis sous réserve que « les relations contractuelles entre les éditeurs et leur société coopérative ou de distribution aient été légalement rompues. »Soyons sans illusion sur la situation actuelle : la survie des éditeurs de magazines importe peu à l’ARCEP. La décision du gel des transferts le prouve : l’ARCEP tente de sauver la continuité de la distribution de la presse quotidienne au détriment des libertés économiques et de l’avenir des petits éditeurs.Quelle que soit l’issue du dossier Presstalis, les quotidiens ont un objectif et un seul : contraindre les éditeurs de magazines à payer, encore et toujours plus pour combler le trou sans fond de Presstalis. Ces éditeurs de quotidiens comptent sur leurs mules de la Coopérative des Magazines pour cracher au bassinet 4 points de VMF (ventes au montant fort, note de la rédaction) supplémentaires, quitte à ce que leurs pauvres montures s’écroulent sous le poids de cette nouvelle taxe insoutenable.Pour sortir de cette influence partisane des éditeurs de quotidiens désormais incompatibles avec l’intérêt général de notre filière, le SAEP appelle les éditeurs de magazines à se préparer à rompre leurs relations avec la CDM (Coopérative de distribution des magazines, note de la rédaction) avant la mise en redressement judiciaire de Presstalis.Dès maintenant, comme le permet la nouvelle Loi Bichet, le SAEP appelle les éditeurs de magazines à se regrouper au sein d’une nouvelle coopérative qui négociera de manière libre et  indépendante de nouveaux contrats avec toute entité en mesure d’assurer la distribution de leurs magazines de façon efficace, solvable et transparente ».PRISONNIERS DE PRESSTALIS ?Le communiqué en termes vigoureux et en caractères gras ajoute « Les éditeurs de magazines vont-ils continuer encore longtemps à accepter d’être les mules des éditeurs de quotidiens ? ». En clair l’ARCEP qui régule la distribution de la presse et est sous pression des quotidiens, empêche les éditeurs de magazines de quitter Presstalis, d’où la condition de MLP pour les accueillir sous réserve que « les relations contractuelles entre les éditeurs et leur société coopérati

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Dépôt de bilan pour cessation de paiements ne veut pas dire obligatoirement liquidation...car possibilité : 
- plan de sauvegarde : en général avant la cessation de paiement et dépôt de bilan
- sinon : redressement judiciaire avec nomination d'un mandataire judiciaire
Pour l'instant, je pense, sont dans la phase de recherche d'un plan de sauvegarde et de continuation.

Dernière modification le samedi 29 Février 2020 à 10:15:21

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On croirait qu'il y a les méchants de la PQN et les gentils des magazines...

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Exact !
Comme les éditeurs de quotidiens ont repris la main sur le plan de sauvegarde et que cela va couter aux éditeurs de magazine, ceux-ci se font passer pour des martyrs... bien que certains d'entre eux (petits éditeurs principalement) vont sérieusement déguster et certainement ne plus se faire distribuer autre que les abonnements, comme cela s'est produit lors du dernier plan de sauvertage.

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je vais peut être vous étonner ,mais à la limite je m'en fous qu'ils se fassent la guerre .ce ne sont ni les uns ni les autres qui nous font des cadeaux 
s'ils peuvent nous torpiller ils ne se gênent pas .
il faut en profiter pour reprendre la main en leur démontrant que SANS NOUS , ils ne sont rien .
ça ils le savent , mais malheureusement nous avons un syndicat qui mange dans leur gamelle , ce qui leur permet de nous traiter comme des esclaves.
c'est le moment de réagir , sans pour autant faire tout et n'importe .
pour cela je fais confiance à DESCARTES ,GRIGRI , les vieux qui connaissent la musique .
la peur doit changer de camp

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Le côté imminent du risque de dépôt de bilan est la seule nouveauté, mais tout le monde savait que toute fuite en avant a une fin.
Ce qui est étonnant, c'est que ça n'arrive qu'après tout ces sursis avec renflouements.
Je suis prêt à parier que les pouvoirs Publics vont créer une nouvelle Sté, un mix de Presstalis et MLP, avec un service allégé auquel tous les niveaux devront s'adapter, plus efficace, et à la seule condition d'autonomie financière.
La culture historique de la distribution, et en partie de l'édition, est morte.


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Ils s'affolent mais pensent à leur poire.
Dans leur les émois (Cf ci-dessus) les marchands sont quantité négligeables à l'image de ces 30 dernières années où, avec l'aide de lundp, on jamais écouté ceux qui tiraient l'alarme.
Abonnement
Rémunération
Surcharge linéaire
GMS
Division (Spécialistes) pour mieux régner
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Patrick André, ex boss des MLP, maintenant en retraite ou pré-retraite, passe tout son temps sur twitter pour donner des leçons aux gens du métier...
Il faut lui rappeler le taux d'invendus chez MLP qui a dégouté bon nombre de nous tous à manipuler inutilement. Lui rappeler aussi qu'il qualifiait lui-même "d'épiphénomène" les diffuseurs comme moi qui ont préféré changer d'activité, tellement le métier devenait un non sens économique et d'un ridicule affligeant.
Et le pire...le double discours des MLP qui voulaient tant donner plus de remise au réseau...il savait que sans un accord interprofessionnel, ce ne serait pas possible d'y arriver. Par conséquent, ça ne coûtait pas cher de faire du populisme auprès du réseau.
Ca, j'en suis témoin à 1000 %...
Et tout ça n'est pas dit pour redorer Presstalis. Les deux dans le même sac poubelle.
Le vrai problème est que toute cette mascarade va entraîner combien d'éditeurs et de points de ventes ?

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Nous connaissons tous des anciens du métier qui passent leur temps à donner des leçons à ceux encore en exercice sur les réseaux sociaux... et parfois cela a du bon ! N'est ce pas 123456 ?

Dernière modification le lundi 02 Mars 2020 à 13:21:11

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ce qui m'étonne fortement c'est que personne ne regarde la vérité en face 
la presse est la seule industrie qui "fonctionne" encore sur le principe de l'offre, alors que tout le monde est passé à la "demande "

l'offre permettait aux éditeurs de donner des leçons aux marchands et de les menacer 
"si vous ne prenez pas tout ce qu'on vous livre , on ouvre un autre magasin à côté de chez vous "
c'est comme cela que ça fonctionnait 
et puis les ventes ont baissé ,les marchands buralistes ont diminué les linéaires , alors les éditeurs sont passés dans les GMS qui eux ne se laissent pas impressionner , ce qui prouve qu'il commençait à y avoir le feu dans la maison 
quand on y réfléchit bien ils ont dévalué nos fonds de commerce 
voila qu'aujourd'hui la méthode s'inverse 
c'est le moment ou jamais de leur dire 
"vous voulez exposer vos publications chez nous , pas de problème c'est X euros le mètre linéaire "
à ce que je sache tous les exposants dans les foires paient leurs emplacements
que ce soit des voitures , des livres ou autres alors pourquoi ne pas faire comme eux 
parce que nous sommes aujourd'hui dans la "demande " et il faut attirer le client avec un produit de qualité pas avec des NANARDS  par centaines 
c'est un autre métier , le métier de marchand de presse 
la peur doit changer de camp

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Non, là, tu te fais ton film.
La vérité, c'est que le métier de diffuseur n'est pas un métier de commerçant au sens strict.
Au lieu d'acheter pour vendre, comme TOUS les autres commerces indépendants et non franchisés (Y compris tabac FDJ livres et papeterie), on nous sert autoritairement une offre pour moitié convenable, pour le reste, obligatoire, inutile et pénalisante. Et avec des ruptures malgré 50 % minimum d'invendus.
A contrario, le surplus est repris à 100 %, ce qui n'existe que très peu ailleurs.
Mais toute l'offre n'est pas livrée à tous. Et la GMS qui a voulu la presse s'en est emparée avant la baisse des ventes. Elle n'a pas pris le relais des diffuseurs défaillants au global, car certaines ne voulaient pas de telles conditions de distri. imposées.
Croire à l'inversement du pouvoir, c'est être bien naïf. Comme confondre le commerce en foire avec le nôtre sédentaire...
Et les que dire des "nanars"...entre Marianne, Le Canard ou Libé, et les people-TV, c'est quoi que tu vends le plus ? Tu vires tes nanars, il te reste quoi ?
A moins que tu sois l'intello de service, mais ça se saurait.

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Sans aller jusqu'à inverser la relation éditeurs/diffuseurs un rééquilibrage s'impose.
Il est évident que plus personne n'accepte de vendre la presse dans les conditions passées et encore actuelles.
De nombreux plans ont été tentés pour enrayer le renoncement des marchands face à cette situation (PVC, PVT, supérettes, et dernièrement librairie). Force est de constater qu'aucun d'eux n'a fonctionné, personne n'acceptant de prendre le relais des magasins traditionnels dans les conditions proposées, même quand elles étaient un peu améliorées. 
Il reste cependant surprenant de voir l'absence de modification de comportement des acteurs historiques face à ce changement.
C'est comme si la contrainte restait la seule possibilité envisageable à leurs yeux, la motivation n'étant jamais envisagée.
On peut le comprendre de ceux qui veulent accélérer le transfert vers l'abonnement.
Mais que penser de ceux qui les soutiennent ?
En perpétuant la politique de déni de la fonction commerciale et de la satisfaction des clients, ces acteurs historiques poursuivent leur oeuvre destructrice et s'opposent au changement induit par la réforme (via la nouvelle loi entre autres).
Nous allons bientôt savoir, avec l'assortiment, si le gouvernement les laisse faire ou s'il rectifie la ligne de conduite. 
Pas de raison d'être pessimistes aujourd'hui. Les orientations prises jusque-là vont dans le bons sens et la nécessité de rétablir un équilibre économique pour la filière impose le changement de paradigme. dans un contexte haussier il aurait pu en être autrement, mais ce n'est pas le cas.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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"Et les que dire des "nanars"...entre Marianne, Le Canard ou Libé, et les people-TV, c'est quoi que tu vends le plus ? Tu vires tes nanars, il te reste quoi ? "
une fois de plus tu n'a rien compris au film
je ne vire RIEN du tout 
je ne paie que ce que j'ai vendu , c'est différent .et on verra très vite que les éditeurs de NANARS vont sortir du circuit .à partir du moment ou plus personne ne va leur faire des avances gigantesques de trésorerie et qu'ils doivent vivre de leurs ventes , les choses vont changer .
alors nous deviendrons de vrais commerçants LIBRES  .de faire notre métier sans être sous la contrainte des éditeurs .
ça c'est une réforme , une vraie pas de la magouille sauce Culture-presse 
la peur doit changer de camp

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Descartes,
Sur votre dernier post, on pourrait être d'accord.
L'immédiat est bien plus une décision de fond de la part des P.Publics dans les semaines à venir, que tout le reste. Et l'immédiat, c'est la seule chose qui soit, la distribution de la presse étant à deux doigts de s'arrêter complètement du jour au lendemain.
Ce qui doit suivre est plus qu'une Réforme. C'est un renversement culturel. Mais est il encore temps maintenant que la machine est cassée ?
C'est pourquoi, c'est à vous tous d'anticiper -au cas où- la tuile qui pourrait arriver. Si vous le faites bien, ça vous sera bénéfique dans tous les cas. Et c'est ça le plus important.



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