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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Proposition d'assortiment de l'ARCEP

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Compte tenu de l'échec des "négociations" interprofessionnelles sur l'assortiment, l'ARCEP vient, conformément à la loi, de prendre l'initiative.

Elle fait des propositions qu'elle soumet à une consultation publique avant de trancher définitivement. Pour ceux que cela intéresse en voici le lien  : 
Appel à contribution publique sur propositions d'assortiment des points de vente de presse 

Comme nous l'attendions le marchand de presse devrait enfin pouvoir choisir l'intégralité de son offre.

Une seule contrainte à respecter : consacrer une part de son offre à des titres agréés CPPAP (titres qu'il choisit).

Et cette part, qui reste à fixer précisément ne serait pas de 80% comme le réclamait le SEPM par l'entremise du dirigeant de Culture Presse mais de 20 à 30% comme nous le suggérions. 

Comme il l'est indiqué dans le document l'AADP a apporté des éléments quantifiés concernant les points de vente, ainsi que, par la suite NAP, Relay et le SNDP. Les dirigeants de Culture Presse, ayant préféré soutenir le projet des grands éditeurs, cette organisation n'est pas citée. C'est justifié mais regrettable et imputable à la ligne de conduite adoptée par ses dirigeants sans concertation avec ses adhérents. Nous ne pouvons que souhaiter un changement du fonctionnement de cette organisation.

De son côté l'AADP poursuit son action et reste à l'écoute de vos commentaires et avis. 
Nous tiendrons compte de nos échanges pour rédiger une dernière contribution sur ce sujet en réponse aux proposition de l'ARCEP.

Bonne lecture et à bientôt.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Au moins le fait de pouvoir choisir ces titres CPPAP à hauteurs de 20 à 30% et non pas 80% cela limite vraiment les stocks de titres souvent  invendables , les marchands auront un peu de souffle , sauf que les quantités sont t’elles  plafonnées parce que ça c’est un autre problème , les titres c’est bien mais les quantités sont aussi un véritable problème, qu’à prévu l Arcep ? 

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Les quantités vont être traitées séparément par l'ARCEP.
Il est probable qu'une responsabilisation des producteurs voie le jour.
Nous avons proposé de conserver la liberté de choix des quantités aux éditeurs en contrepartie de leur responsabilisation par le biais d'une taxation des excès constatés, dont le produit reviendrait au réseau. 

Le problème que nous dénonçons pour le moment est la non application des règles. 
Définir des règles est nécessaire. 
Constater leur inapplication sans sévir ne résout rien.
Pour l'instant, ni les éditeurs ni les dépositaires, ni les messageries ne les respectent. 
Comme il n'est pas possible de les priver d'exercer il faudra nécessairement les toucher au portefeuille pour les contraindre à respecter les règles. Mais cela risque d'être long.
Toutefois, disposant maintenant de ces règles nous pourrions accélérer le processus en allant en justice. 
Pour l'instant nous avons plutôt l'impression que les administratifs se rejettent la patate chaude de la fonction de père fouettard; 
La nouvelle commission du réseau sera-t-elle l'instance qui résoudra réellement les litiges et fera ainsi accepter le respect des règles par les fauteurs de trouble ?
Ou bien l'ARCEP trouvera-t-'elle les moyens d'imposer le respect de ses règles ?
Rien n'est clair mais rien n'avance sur ce sujet.
Seul le cadre prend forme.
Il va falloir que ça avance maintenant sur ce sujet car nous constatons des dérives provoquées par ce flou entretenu. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Ok , cela semblait trop beau pour croire , il y a quand même une véritable volonté de continuer le flou artistique, parce que tu sais très bien que le problème est bien les quantités, la réduction des titres sans celle des quantités n’a pas grand sens , les messageries et les éditeurs ont bien les remontées des ventes sur pratiquement tous les marchands de France , par conséquent c’est de la fumisterie, si  l’Arsep ne veut pas tranché sur les quantités, ils ne respecteront rien , tu verras Descartes, aujourd’hui plus qu’hier les gros ne sont pratiquement jamais inquiétés , même pris la main dans le sac , le flux poussé a encore un attrait, c’est pourquoi les gros éditeurs auront encore gain de cause , même avec des méthodes d’écrasement des petits éditeurs et du réseau . Quelle énergie pour ne pas encore respirer ?

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Je ne crois pas à cette interprétation.
Il faut faire la part des choses et mesurer les avancées sans perpétuellemment imaginer des trames contraires.
Le changement est en cours au rythme le plus rapide que le permet la politique. 
Celle-ci ne traite pas nos problèmes quotidiens mais met en place un cadre nouveau pour de nombreuses années. 
Les quantités vont être traitées dans la foulée de l'assortiment.
Le projet est probablement déjà prêt.
Mais dissocier les deux sujets facilite l'acceptation du changement.
Vouloir tout obtenir dans une seule négociation serait le meilleur moyen de renforcer l'opposition et lui donner les possibilités de s'extraire de ses obligations.
Constatons honnêtement le changement de cadre qui est en train de s'opérer : 
- un régulateur neutre en a remplacé un sous contrôle des grands éditeurs 
- nous allons pouvoir choisir tous les titres (hors IPG) que nous voulons dans nos rayons.
- les flux poussés vont disparaître 
- ceux qui le veulent pourront ne payer que les produits vendus

Je sais que rien ne va jamais assez vite et qu'on peut toujours revendiquer une insatisfaction mais, sincèrement, lequel d'entre vous aurait pensé voir ces changements arriver ? 
Il est sûr que ce n'est pas par l'action de Culture Presse ou même grâce à une forte mobilisation que cela arrive.  C'est l'action de l'AADP dans un contexte favorable que notre association a su comprendre qui a permis cela. Non pas par la véhémence ou l'appel au Droit ou à la Justice, mais par la conviction, le bon sens, la raison, l'interprétation des faits, des acteurs et de leurs rôles. Nous devons garder ce positivisme et rester constructifs. Nous avons été et serons encore force de propositions. Et nous défendrons ainsi les intérêts des marchands. Ensemble, avec tous ceux qui le veulent.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

les questions sont précises et tant mieux,la notion de quota doit etre reliée à celle de la capacité d'exposition cad le mld du point de vente cela garanti une qualité d'exposition aux éditeurs et un désengorgement du linéaire aux marchands Plus le point de vente a de mld plus le quota augmente raisonnablement,pour cela il faut définir un nombre de titres au mld
Les nouveaux titres devront faire l'objet d'un accord préalable avec le marchand qui sera informé de sa sortie par mail(précommande) avec obligation de livrer le pdv si la demande en est faite Les éditeurs ont trop tendance à privilégier le digital au détriment du papier lors de leur campagne médias

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Fixer un nombre de titres au mld n'est pas souhaitable.
Le marchand doit être libre de gérer son linéaire comme il l'entend.
Certains sont dans des quartiers luxueux où la clientèle attend une exposition très claire, voire clairsemée. D'autres ont besoin de présenter une offre très dense.
Tout ceci ne peut pas se paramétrer de manière identique pour tous, et surtout pas selon les seuls critères intéressant les éditeurs ou les messageries.
C'est nouveau mais il va falloir s'y faire : la liberté du marchand doit devenir une réalité. 
C'est lui qui sait ce qu'il doit faire pour satisfaire ses clients.
Personne d'autre.
Et aucun modèle ne peut se substituer à cette connaissance. 
C'est donc le marchand qui doit gérer sa capacité d'exposition et non des règles définies de manière uniforme pour tous sans tenir compte des spécificités de chaque point de vente (localisation, type de clientèle, linéaire dédié, horaires, etc. )
L'avenir est à la souplesse pour pouvoir satisfaire au mieux les attentes de nos clients. 
Il n'est plus aux flux poussés, aux contraintes de nombre de titres par mld.
Nous devons pouvoir servir au plus vite toutes les demandes de nos clients.
Ne plus être en rupture ou être en mesure de réapprovisionner selon les besoins.
Pouvoir commander et être servi dans un délai court et maîtrisé.
Etc. 
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Le marchand revêt enfin son habit du chef d'entreprise qu'il aurait du être depuis des décennies.
Il sera responsable de sa gestion, de ses choix.
Tout n'est pas parfait, mais réalisez vous que ,bientôt, si vous le souhaitez
- vous déciderez  de votre offre commerciale
- vous paierez uniquement vos ventes

Ce n'est plus de l'utopie.
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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 C’est une avancée , surtout si la facturation change , que nous paierons que ce que nous vendons , j’espère que c’est qu’à la condition seulement que les facture soit lisible sans différés , que le dépôt du stock soit totalement gratuit sans cautionnement non plus , nous ne sommes pas prioritaires des titres jusqu’à vente . Et n’oublions peut être pas que les prématurés devraient être crédités immédiatement dans les deux messageries, au cas où les éditeurs ne respecteraient pas les quantités , cela les obligeraient à respecter les remontées des ventes et livrer des quantités décentes 

vous avez raison Descartes un nombre de titres au mld n'est pas souhaitable,chacun connait le potentiel de son pdv Cette obligation concernerait UNIQUEMENT le taux de titres cppap rapporté au mld(20%-50mld et 30%+50mld) La proposition de CP de 80% est inacceptable cela revient à ne rien changer

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D'abord et en tout premier lieu, je remercie nos représentants pour tout le temps investi bénévolement pour faire avancer le train des réformes dans un sens pouvant amener un meilleur équilibre dans la filière presse écrite.
Etant d'esprit primaire et volontaire, toutes mes réactions à ce rapport sont à prendre avec un certain relativisme mais en espérant participer à cette évolution tant souhaitable.
Bien sur le premier point c'est un très fort sentiment d'injustice que l'AADP ne soit pas considérée à part entière comme une organisation professionnelle, mais malgré tout réjouissons nous que maintenant elle soit systématiquement consultée et écoutée.
Mon esprit primaire et binaire demande à avoir des choses simples et claires.
Contrairement à d'autres thèses, je pense que tout marchand à besoin d'un mètre "étalon" pour clarifier ses choix et dispositifs. Je pense que ce maître étalon devrait être le "ml/d" consacré au rayon presse. Cette unité de mesure pourrait varier, au choix du commerçant par la présentation d'un nombre de titres par ml/d avec un minimum fixé à 8 titres et un maxi aux alentours de 12 pour garder de la visibilité. Sur la base de 4000 titres, nous serions dans des fourchettes allant de 330 à 500 ml/d.
Pour mon exemple personnel : 135 ml/d presse me permettrait de présenter  de 1100 à 1600 titres (soit plus ou moins 45%).
- Ceci étant paramétré, répondant en partie à la question N°1, je suis bien sur totalement pour imposer un quota minimum selon un principe binaire : si un marchand veut un minimum de droits, il doit accepter un minimum de devoirs.
- Pour la question deux, je souhaite la simplicité et la clarté facilement compréhensible, en fixant un quota unique et commun quelque soit le PDV, et le quota de 30% de titres CPPAP hors IPG me parait très logique, (ce qui représente environ 35% de la presse présentée CPPAP + IPG), avec rappelons-le la possibilité de faire varier le nombre de titres entre 8 et 12 au ml/d.
- Question N°3 : RAS, logique et de bon sens.
- Question N°4 : oui bien sur, il devient nécessaire de redonner une partie de la main au PDV.
Par exemple, le cas de l'installation d'une société dans le périmètre du PDV (ou sur le trajet domicile-travail) d'un responsable de communication, qui a besoin de réaliser des revues de presse sur son secteur d'activité et qui désire obtenir 1 ou 2 exemplaires de chaque parution de titres spécifiques (économiques, techniques, politiques etc. de son activité) qui se voit dans l'obligation de s'abonner pour les obtenir car actuellement la mise en place de service est aléatoire et aussi parfois trop longue.
- Question N°5 : les fondements de la loi Bichet,  le libre accès à la presse pour tous, par tous et partout proscrit de facto toutes sur-rémunérations pour un référencement dit "payant". Par contre garder un système de sur commission définie selon les choix arrêtés par le PDV en précisant bien sur que les sur commissions dédiées à la géolocalisation et au ml/d soient intégrées à la commission de base et que seule demeure semestrielle celle relative au CA enregistré.
- Question N°6 : le retrait automatique des ventes nulles est adapté aux attentes du secteur, mais devrait être réalisé avec accord systématique du PDV.
Quotidien et hebdo : 3 mois
Bi et mensuel : 6 mois
Bimestriel et trimestriel : 12 mois
- Question N°7 : RAS sur le principe avec des durées idem point 6
- Question N°8 : pour les HS et S pas de restriction pour les mise en vente avec toutefois la possibilité accordée aux PDV de pratiquer un retour prématuré après une durée minimum de mise en vente (la durée de vente des HS & S étant souvent longue, la durée minimum pourrait être fixée arbitrairement à 2 mois)
- Pas d'avis aux questions 9, 10 & 11 qui sont pour moi, PDV, des éventuelles variables d'ajustement dans les négociations avec les autres maillons de la chaîne.

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attention -alerte 
je suis aussi sur un site des buralistes -marchands de presse 
il y a des dizaines de cris au secours 
le MLP continuent de les livrer , numéros après numéros , mais il n'y en a plus un seul de rappelé.
certains marchands ont ainsi en stock des numéros d'il y a deux mois .
ils se demandent comment ils vont s'en sortir parce que les FACTURES elles sont bien réelles
je leur ai dit de BLOQUER les prélèvements , mais ils craignent de ne plus être livrés .
le site BURALISTES EN COLERE est passé à 1500 adhérents en 1 semaine .
la peur doit changer de camp

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1/ Contacter MLP par mail (avec copie AADP et ARCEP) pour exposer le problème et savoir ce que propose la messagerie.
2/ En l'absence de réponse, menacer de la suspension des prélèvements 
3/ En l'absence de réponse passer à l'acte.


Mails : 
MLP : THEBAULT.Francine@mlp.fr 
AADP : diffuseursdepresse-aadp@orange.fr
ARCEP : distribution-presse@arcep.fr
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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