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La réponse n'est pas la même selon que l'on se place du côté de l'éditeur ou du côté du marchand.
Beaucoup d'éditeurs ne peuvent paraît-il pas vivre sans la multitude de ventes unitaires et irrégulières.
Les marchands ne peuvent pas vivre de ventes aléatoires et sporadiques.
Il faut trouver un juste milieu.
Aucune liberté n'est sans limite.
Celle d'éditer ne peut s'exercer que dans la limite où elle ne contribue pas à la disparition de la filière.
Des prix trop bas, des fréquences trop importantes, des quantités excessives, sont par exemple des causes de problèmes économiques qui mettent en péril la filière.
Il est temps de mettre un frein, déontologique, à cela.
Le seul intérêt de l'éditeur ne peut être retenu.
Et l'on sait bien que l'on ne peut demander aux éditeurs de s'auto-gérer dans ce domaine.
Il faut donc une gouvernance indépendante des éditeurs ce qui n'est pas le cas aujourd'hui avec le CSMP.