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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Rapport à relire

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les rapports sortent, ont les parcourt, des fois ont les lis en entier, et puis souvent ont les oublis.

Intéressant à relire ce pré-rapport de 2013. les plus pressés auraient même intérêts à lire la dernière page.  Tout est là .  Rapport

Dernière modification le samedi 24 Octobre 2015 à 21:38:18

946 appréciations
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Seul défaut de ce rapport, et il est de taille, il ne prend pas en compte les marchands et continue à les considérer seulement comme un outil nécessaire.

C'est une vision orientée et passéiste qui ne permettra pas de sortir de la situation problématique actuelle.

La solution ne peut passer que par la recherche de synergies entre éditeurs et marchands.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

268 appréciations
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c'est vrai mais c'était pour ceux qui ont encore des doutes concernant le transfert vers les GSA. 
Durand

Le transfert de la presse vers les GSA continuera car c'est à létat d'imposer aux éditeurs l'existence d'un réseau de marchand de presse faisant 50% de leur CA à partir de la presse et ayant des commissions suffisantes pour vivre.
L'état peut imposer cela car il impose aux éditeurs de se diffuser à travers des coopératives car vendre la presse est un service public.
Le problème depuis toujour c'est que trop de diffuseurs se sont diversifiés et refusent d'envisager d'abondonner cette diversification même pour une marge de la presse de 30%.
Le but des coopératives de presse est d'exister mais de distribuer aussi de la presse non rentable.
Notre rôle est le même nous devons vendre et exposer de la presse rentable ou non rentable. La mutualisation des profits et des pertes est obligatoire dans les coopératives sinon elle disparaissent. Pour nos magasins les éditeurs prospères devrait donner de meilleurs commissions que les éditeurs en difficulé
Malheureusement les éditeurs prospèrent et des diffuseurs qui ne cherchent pas la rentabilité de la vente presse sont alliés pour détruire ce service public.
La presse sans soucis de rentabilité ira dans les GS dans les hyper librairie, dans les tabacs, dans les boulangeries........Elle sert de produit d'appel au grand profit des éditeurs rentables.
Tant pis pous les kiosques et les magasins spécialisés dans la presse!!!
Durand

La définition d'un marchand de presse est alors simple
1)C'est un marchand qui fait au minimum 50% de son CA  avec la presse
2)c'est un marchand qui expose et essaie de vendre TOUTES  les publicationsqui lui sont confiées en dépot même celle qu'ils considére invendable ou ayant un contenu contraire à ses opinions
3) C'est un marchand qui en échange du rôle de service public qu'il remplit béneficie
a) d'une zone de chalandise sans concurrence d'aucune façon
b) dune remise en % de son Chiffre d'affaire décente
c) d'une rémunération selon la quantité d'exemplaires  pour exposer les fournis et confectionner les invendus.

EN RESUME le statut de marchand de presse devrait être une conséquence du statut des coopératives de messagerie.
Mais ce statut n'estpas l'intérêt des éditeurs prosperes et des commerçants prospèreres qui utilisent une partie de la presse comme produit d'appel

Dernière modification le samedi 24 Octobre 2015 à 20:41:48

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Durand n'êtes vous, un tant soit peu, partisan?
La presse représente chez vous 50% de votre CA, non?

1)
Marchand A
CA Total 150K? CA Presse 75K?
Marchand B
CA Total 200K? CA Presse 90K?

Le marchand B est-il considéré comme marchand de presse?
Quel taux commission perçoit A ? Quel taux de commission perçoit B ?

2)
C'est ce qui se passe actuellement et freine les ventes par surcharge des linéaires. C'est arbitraire et illogique.
Le dépôt évacue tout ce qu'il reçoit sans se soucier de la place disponible dans le point de vente.
3)
a) ok, quelles bases pour définir la zone de chalandise ?
b) votre proposition est contradictoire avec le 1).
En se référant à l'exemple ci-dessus, le marchand B n'aurait pas le statut de "marchand de presse" mais bénéficierait d'un taux de remise supérieur au Marchand A, lui ayant le statut de "marchand de presse"
Une remise "décente", c'est vague
c) rémunérer les invendus, proposition qui figure dans le cahier des charges de l'aadp

La presse fut par le passe un produit d'appel, ce n'est plus le cas. Ce serait plutôt l'inverse, les produits hors-presse proposés dans un pdv feraient vendre la presse
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Je pense qu'il ne faut pas se faire d'illusions.
Les politiques souhaite faire une réforme pas une révolution. 
Ne faisons pas table rase du passé sinon nous en reprenons pour 5 ans, d' ou ma proposition initiale dans la file "definition" de partir des definitions DIGNE/CSMP en y apportant des modifications qui rendent un peu plus perenne le systeme pour les marchans traditionnels, ceci rapidement pendant "que le fer est chaud" et ensuite profiter de cet espace temps gagné pour continuer à  faire évoluer le système qui est de toute façon en perpétuel évolution (depuis 1947) selon le marché.
PS : d'accord ou pas, ce n'est qu'un exemple pour illustrer mon propos, regardez la loi Mâcon 1, une révolution économique annoncée qui est devenue un empilage de réformettes abouties pour seulement 20% d'entre elles et en 2017 tout sera oublié, peut être enterré ou empilé sous d'autres réformes.


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J'ajoute que le planDIGNE/CSMP à été "admis" par les éditeurs, montrons notre volonté de négociation pour le bien des commerces traditonnes, nous devons trouver l'astuce d'en exclure les GMS, car si nous revolutionons trop il y a fort à parier que le retour de leur part sera violent pour nous.
Je parie même que leur plan B,J ou Y est en partie  dans les tuyaux ...

Dernière modification le dimanche 25 Octobre 2015 à 08:58:57
Durand

Neiges Je fais 70% de mon CA en presse 20% en Livre et 10% en papéterie sur 29m2
Je parle de 50% car c'est le critère retenu en droit commercial pour définir un fond de commerce.
C'est le seule protection contre les gs et certains commerces qui recherchent  à faire venir plus souvent et plus régulièrement leur client.
Contairement à toi je suis persuadé que le presse a toujours de l'avenir (Comme le dit sur ce blog l'AADP)
Mais des opinions comme toi feront que la presse deviendra un produit comme un autre vendu n'importe ou et surtout dans les GS.
Je ne parle pas pour moi car pas de GS dans le 75011 mon seul problème c'est le portage qui me vole de plus en plus de client. Mais ce problème intéresse peu l'aadp dont les membres dans les grandes villes ne sont pas nombreux.
Je concluerai en disant que ton discours est plus dangereux pour l'avenir de la presse que celui de l'UNDP dont le discours est plus proche de mon opinion.

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Nous dénonçons et combattons le portage depuis longtemps.
Il n'est qu'un moyen de développer les abonnements contre lesquels nous luttons activement.

Je me rappelle encore de l'ancienne responsable au sein de la DGMIC nous disant que nous n'avions rien compris au modèle économique des éditeurs parce que nous lui montrions que les éditeurs favorisaient l'abonnement au détriment de la vente au numéro en magasin.

Bientôt, je l'espère, elle sera déjugée. Mais elle s'en moque car elle a obtenu une promotion dans une autre administration. Comme quoi la qualité n'est pas le critère de progression dans ce milieu.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Pourquoi opposer le hors presse à la presse ? Y a t'il un exemple de commerce ou un cas constaté ,qui nous permet de vérifier que l'un peut nuire à l'autre , je ne vois pas dans quelle mesure nous ne pourrions pas être des diffuseurs de presse toute en développant d'autres produits , c'est l'intérêt du travailleur indépendant , il peut aimer la presse , la vendre, bien l'exposer , et profiter de la vente d'autres produits parce qu'il peut de cette façon , peut être employer du personnel , et mieux se consacrer à mettre en avant la presse . Si les marchands ne font que de la presse pour les plus spécialisés ex kiosques , ils ne vivront plus du tout de ce metier même à 30 % de com, le maillage à Paris est tel , qu'une étude de marché vous confirmera qu'ils ne peuvent plus en vivre , 70% des kiosquiers sont aidés financièrement pour que les kiosques restent ouverts ( aides + com = Smic ) 72 heures de travail par semaine , à 30 % de com , ils retireront les aides et les kiosquiers gagneront la même chose. Aucun intérêt pour les plus spécialisés!!! Ou , les éditeurs payent les diffuseurs pour vendre un produit non rentable ( fixe ou % sur la pub ) plus ventes additionnelles de produits de diversification , avec pour la presse , plus de flux tendu des volumes , pour obtenir plus de place , que les mairies consentent pour le prochain parc , des nouveaux kiosques plus grands , parce que se seront des commerces de proximités , lorsque qu'internet aura aussi récupéré des parts de marchés pour les autres commerces qui disparaîtront aussi plutôt que de continuer dans la voie du nombre qui perdure encore , parce qu'avec ce raisonnement nous ne pouvons rien développer .Nous pourrons réadapter nos offres en fonction des nouveaux marchés ( demande / offre ) , et pour la pub que Mediakiosk développe la banlieue là , où les boutiques ont disparu , ( il y a encore un marché ) au lieu de coller la presse dans les supers marchés!!
Durand

les pharmacies font 50% de leur Ca en medicament=>elles ont un statut privilégié . Si la presse est une vente accessoire dans les magasins elle n'aura jamais un statut particulier et les GS deviendront le support privilégié des éditeurs.

Dernière modification le dimanche 25 Octobre 2015 à 20:23:32
Durand

Descartes si tu definis la presse à partir de la clientèle dans un raisonnement marketing tu  fera le jeu des gs et des grands magasins.
Pour obtenir un statut particulier et une protection il faut partir de la définition des messageries de presse. Nous faisons le même travail en bout de chaine. Si le travail des retours d'invendus et celui d'exposition de magasine même invendables étaient rémunérés et s'ajoutait à notre commission tous les magasins spécialisés pourraient vivre.
Mais il faut accepter comme en 1947 de dire que la presse n'est pas un produit comme les autres et qu'il doit échapper au rêgles du marketing et de la maximation du profit.
Si la presse et un produit comme les autres sa place est justifiée dans les GS.........

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Encore faut il pouvoir faire 50 % du chiffre d'affaires en presse , très concrètement , vous voulez vivre de votre metier et que de la presse ? Vous travaillez 12 heures par jour minimum , 6 jours sur 7 , certains comme moi font 7 sur 7 non stop sans jours fériés et sans fermeture annuelle mais je crois que cela ne va pas durer .Vous considérez devoir gagner 2000,00 net par mois plus les charges sociales environ 1500,00 , comme vous ne pouvez pas crever au travail vous prenez du personnel pour le week end 150 euros la journée salaire et charges sociales x 2 donc 300,00 x 4 = 1200,00. Vous devez donc sortir en charges fixes 4700,00 par mois pour tenir votre point de vente sachant que vous vous travaillez du lundi au vendredi 12x5 = 60 heures par semaine , vous devez rajouter le loyer de votre boutique ex 700,00e le reste l'électricité, la taxe sur les entreprises ( ancienne taxe pro , je ne me souviens pas très bien ) taxe pour les enseignes pour certains , que je ne vais même pas compter , par conséquent pour que la presse soit rentable quel chiffre d'affaires doit faire ce point de vente pour couvrir ces frais fixes
J'additionne : 2000+ 1500+1200+700 = 5400,00 euros et tout est imaginé au minimum .
Alors il faudra que poste génère net par jour 1800,00e de recette pour couvrir l'amplitude d'ouverture de ce point de vente . Dites moi si à ce jour beaucoup de magasins ou kiosque font cette recette par jour :
Les recettes moyennes des kiosques lorsqu'ils travaillent plutôt bien est en moyenne 4 à 500,00 e de recette par jour . Comment peut on réélever les commissions pour que tous les points de ventes puissent prétendre à faire 2000,00 e de recette par jours ? Si vous avez la solution , je serai prête à ne faire que de la presse ! J'espère que l'un d'entre vous voudra bien tenter de démentir ce que j'avance ?

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La peur n?évite pas le danger.
Les IPG, qui justifient un protectionnisme, ne représentent qu?une part minime de ce que les éditeurs produisent et que nous vendons.
Eux sont suffisamment puissants pour avoir masqué pendant longtemps cette réalité. Mais ils sont aujourd?hui rattrapés par la réalité et la distinction est en passe d?être mise en évidence par l?Etat.
Nous ne pouvons pas nous exonérer de cette réalité et tenter de nous cacher derrière un faux-semblant.
Nous avons déjà la chance d?être absolument nécessaires pour la conservation de la pluralité, ce qui doit nous conférer une protection de l?Etat face au monde purement commercial.
Pour autant, nous ne pouvons espérer rester dans un monde rejetant l?esprit commercial.
Il faut en prendre conscience, l?accepter et l?anticiper.
Nous sommes à une étape charnière, un basculement.
La passivité nous a trop longtemps été imposée par les éditeurs. On en voit les résultats.
L?amélioration de nos conditions va de pair avec notre indépendance, et celle-ci est liée à notre capacité à devenir moteurs.
Ce n?est pas en restant dépendants et en dénonçant le système que nous avancerons.
C?est en prenant nos responsabilités.
Je comprends cette crainte de la concurrence des GMS. Elle est justifiée.
C?est à nous de faire en sorte que l?Etat soit conscient de ce risque de nous voir disparaître, et la pluralité avec, pour nous en protéger. C?est son rôle de garantir les valeurs de la République. Nous n?en sommes que les outils.
C?est ce que nous avons porté comme message à l?Etat. Il faut espérer qu?il nous ait entendus et nous le saurons bientôt. Mais j?ai bon espoir que ce soit le cas.
De toute façon, soit c?est le cas et il n?y a pas de raison de s?en faire mais il faut se préparer à la suite comme proposé, soit ça ne l?est pas et rien ne pourra plus empêcher notre disparition rapide. Survivre dans la situation actuelle n?est pas envisageable.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

946 appréciations
Hors-ligne
Neltod, ce que vous avancez est une évidence. Nous avons transmis à la commission interministérielle des comptes de résultats ventilés par activité montrant que la presse vit aux dépends des autres activités. Nous avons argumenté de vive voix devant la DGMIC ces comptes de résultats qui leur semblaient de prime abord totalement impossibles à croire. Ils les ont étudiés depuis et ce sont rendus compte de la réalité qu'ils ignoraient totalement, faute de ne pas s'y être intéressés plus tôt. Le syndicat aurait dû, depuis longtemps faire ce travail mais comme toujours s'y est refusé.
C'est pourquoi le rapport de cette commission interministérielle est allé dans notre sens.
Et c'est ce rapport qui est aujourd'hui pris en compte par l'Etat pour préparer la réforme annoncée.
Ne nous attendons pas au grand soir qui verrait tous nos rêves se réaliser car nous serions forcément déçus. Mais nous pouvons toutefois espérer une avancée significative dans la perception de notre situation et la mise en place d'une nouvelle organisation pour rééquilibrer les choses en notre faveur.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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le moment est venu d'imposer aux éditeurs nos conditions pour survivre,2 scénarios sont envisageables:
1-la loi bichet demeure ainsi que le système coopératif,dans ce cas notre rémunération augmente significativement pour couvrir nos obligations contractuelles,les éditeurs qui seront dans l'incapacité d'augmenter notre com disparaitront de façon naturelle Aucun salarié n'accepterait de sacrifier ses revenus pour sauver son employeur,c'est pourtant ce que nous faisons
2-la loi bichet disparait et dans ce cas un systéme de distribution semblable au circuit du livre apparait,la disparition des messageries permet aux éditeurs de dégager de la marge pour nous rémunérer 
Le cas no1 étant le plus probable il faut taper du poing pour obtenir 25% de com pour les spécialistes

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Attention, nous ne sommes pas décideurs. C'est l'Etat qui décide.
Nous ne sommes d'ailleurs pas en position d'imposer quoi que ce soit aux éditeurs.
Et je ne trouve pour ma part pas souhaitable d'imposer ses vues.
Je préfère qu'elles soient partagées. C'est plus constructif et solide.

Les éditeurs préservent leurs intérêts.
Nous, à présent, préservons les nôtres.
L'Etat arbitre en prenant en considération ses obligations de maintien des fondements de la République.

Attendons de voir ce que propose l'Etat avec sa réforme annoncée.
N'en attendons pas des miracles irréalistes mais plutôt une saine modification des liens qui nous unissent aux éditeurs.
Grâce à cette modification, nous pourrons je l'espère, nous faire mieux respecter que par le passé et quitter cette situation de dépendance soumise. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Neltod 50% du CA  ne sighifie pas 100% du CA
Descartes même dans la future réforme les avantages des messageries de presse ne se limiteront pas au IPG; Elle continuerant de facturer la distribution , les retours et un % sur les ventes. (Ce qui est logique puisque c'est les éditeurs qui décident SEULS des quantités).
Je demande l'application de la même grille de réminération puisque nous faisons le même travail. un travail passif qui nous est imposé.
J'ai déja expliqué cela dans les années 1990 quanf j'étais administrateur à l'asfoldep. Cela était possible mais le lobbies des gros éditeurs des GS et des diffuseurs tabac à fait échouer le projet de réforme qui avait à l'époque le soutient des NMPP.
 L'undp a essayé de faire la synthèse en parlant de longueur de linéaire à la place de % Ca et en définissant le statut de diffuseur spécialisé. Nous avons été dans le mur et maintenant nous allons couler avec des belles paroles .
Resteront les GS, les grandes librairies presse type FNAC et les tabacpmulotobrasseriepresse. Si j'arrive à résister juqu'à la retraite je vendrai mon fond de commerce avec un bail libre......

Dernière modification le lundi 26 Octobre 2015 à 09:49:13

29 appréciations
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C'est effectivement à l'état d'arbitrer mais jusqu'à présent aucun ministre n'a eut le courage d'affronter les éditeurs et n'a réussi à réformer la distribution,avec la disparition des points de vente la ministre a un argument de poids pour imposer une réforme,saura-t-elle la saisir?

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Hors-ligne
Nous sommes au bout du système tel que Durand l'évoque.
Voyons ce que propose le ministère.
Toutefois je suis persuadé qu'une reprise en mains va s'opérer.
Le départ de Lagardère libère les acteurs.
Le numérique transfère la PQN.
La relation entre l'Etat et les éditeurs n'est plus la même.
La plupart sont étrangers, même si européens.
L'Etat a besoin de ressources.
Il est confronté aux critiques de l'Europe sur sa gestion du dossier.
Nous-mêmes reprenons en mains la défense de nos intérêts.
L'information circule à nouveau.
Les choses changent.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Descartes, nous ne somme pas au bout du système car nous n'en avons jamais profité car trop de diffuseurs ont lutté contre en soutenant certains éditeurs pour dire que la presse est un produit comme les autres qui doit suivre les rêgles du markéting et de la maximation du profit.
Toi aussi tu veux:DEVENIR UN VENDEUR ACTIF DE LA PRESSE!
 Il y aussi les indifférents qui utilisent la presse comme vente complémentaire ou produit d'appel.
tu as raison Descartes la reprise en main arrive: la vente de la presse va être transférée le plus rapidement possible  au GS et aux grands magasins complétée par le portage ou l'abonnement.
Rassures moi sur ton sort Descartes tu es à combien d'année de la retraite?

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Mon cas personnel n'entre pas en ligne de compte mais pour répondre à la question je ne suis pas prêt d'être à la retraite : Minimum 9 ans à faire.

Ceci dit, le fait de n'avoir pas profité du système, du fait que nous en étions les exploités, ne signifie pas qu'il n'est pas à bout. Il l'est pour les éditeurs pour toutes les raisons données plus haut ici. 

Quant à devenir actif au lieu de rester passif, oui, je le revendique car sans cela nous n'obtiendrons jamais rien.

Sans cette "activisme" nous regarderons le marché se reporter sur les GMS comme le poussent actuellement PRESSTALIS et les principaux éditeurs.
Et je n'ai que faire des "indifférents" qui nuisent à la défense des intérêts des marchands.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Les libraires sont des commerçants actifs je n'envie pas leur sort:
https://www.les-crises.fr/situation-des-librairies/
Les papèteries étaient des commerçants actifs. Il n'y a quasiment plus de papèteries indépendantes.
La loi du marché est impitoyable pour les commerçants indépendants, la presse fonctionne encore en partie en dehors des lois du marché, c'est pour cela que j'existe encore.
C'est les adaptations partielles de la presse au lois du marché qui  détruisent nos commerces (Tarif abonnement, tarif portage, rayon presse intégré dans les GS)
SOUHAITER QUE LA PRESSE DEVIENNE UN PRODUIT QUI SUIT LES LOIS DU MARCHES est un comportement suicidaire

Dernière modification le lundi 26 Octobre 2015 à 12:51:06

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Qui le souhaite ?
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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La vente monocanal n'existait que par l'impossibilité pour les éditeurs de faire autrement.
Le numérique les a libérés de cette contrainte comme vous l'exprimez fort justement.
Nous ne reviendrons pas en arrière.
Comme tous les commerces nous devons faire face à la concurrence de nouveaux canaux de diffusion.
Il ne suffit pas de la refuser pour l'empêcher.
C'est impossible (et même pas souhaitable).
Il faut l'accepter en obtenant une régulation de l'Etat.
Celle-ci ne sera pas un garde fou conservant la situation antérieure.
Ce sera une limitation des excès évitant une concurrence déloyale préjudiciable à la survie de nos commerces, seuls garants de la pluralité.
Ceci compris, et admis, il nous faut nous positionner par rapport à cette concurrence nouvelle et inéluctable.
La différence se fera sur l'intérêt de nos fournisseurs.
L'Etat doit faire en sorte que nous ne soyons pas dépossédés de notre marché mais il n'est pas responsable de notre qualité de traitement.
C'est à nous de l'organiser.
Par ailleurs, on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Nous ne cherchons pas à contraindre les éditeurs, qui auraient tôt fait de nous contourner, mais à les intéresser à nous conserver le travail de diffusion dans de bonnes conditions, pour eux et pour nous.
Encore une fois, construisons l'avenir. Ne nous accrochons pas au passé.
Oui, cela présentera des difficultés.
Non cela n'a rien d'impossible.
Notre situation actuelle, liée à la passivité de nos représentants depuis des lustres, ne peut que s'améliorer si nous comprenons l'intérêt de prendre en mains notre destinée.
Le défaitisme à priori n'est pas de mise. 
Seuls la volonté et le courage nous sortiront de l'ornière dans laquelle l'immobilisme nous a conduits. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

J'en reviens à ma définition Descartes un commerce qui ne fait pas 50% de son CA en presse  ne voit pas l'intérêt de prendre son sort en main et ne fera aucun effort justifiant que les éditeurs s'intéressent à lui.
Combien de diffuseur se vante de ne pas mettre en vente des revues, c'est contraire à notre éthique et pourtant nombreux le font.
combien d'entre nous ont fait un plan marchandising pour organiser le rangement de leur rayonnage presse et placer les nouveautées....
combien utilisent zeen, beacon et ont une page facebook??????
Comment être prix au sérieux par les éditeurs quand notre magasin vit à plus de 50% de la librairie ou du tabac???

Dernière modification le lundi 26 Octobre 2015 à 19:09:19

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La seule chose qui compte aux yeux des éditeurs c'est combien nous vendons de leurs titres.
Et encore.
Ce que nous pouvons faire par ailleurs leur est totalement égal et étranger.

Pour avoir des gens motivés il faut, non pas que la presse représente plus de 50% de leur CA, mais que la presse ne soit confiée qu'à des gens qui vont se battre pour la vendre sous peine de la perdre.
Peu importe que tous ceux qui n'en ont rien à faire se la voient retirer.
Ceux qui veulent en vivre vont faire les efforts qu'ils jugent utiles pour conserver la part de marché nécessaire pour ne pas voir un concurrent s'implanter ou pire, ne plus être approvisionnés.
Comment déterminer qui fait son travail consciencieusement ?
Ce n'est pas une question de taille ou de CA ou de part de CA mais une question de qualité d'exploitation du potentiel local.
Celui qui ne fait que 10% du potentiel local ne fait pas les efforts ou l'investissement nécessaire pour couvrir son secteur. Soit il augmente sa capacité d'exploitation (horaires ou linéaires ou jours d'ouverture ou amélioration de l'accueil ou etc...) soit son secteur est déclaré ouvert et il s'expose à l'exploitation du potentiel par un concurrent.
En revanche, celui qui fait bien son travail, quels que soient son CA ou sa surface, doit être dans une zone de chalandise inviolable. Aucune concurrence ne doit pouvoir voir le jour dans cette zone.
Reste à déterminer deux choses pour lesquelles j'ai questionné sur ce blog :
1/ la méthode de définition du potentiel local
2/ le ou les seuils d'exploitation du potentiel conditionnants
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Descartes! C'est un raisonnement poujadiste on sait comment cela a finit. Même les chambres de commerce ont soutenu l'installation des GS
Les éditeurs préfèreront toujours les GS qui acceptent des marges faibles avec des fortes ventes à des difuseurs qui demandent pour vivre dans leur potentiel local limité des marges élevées. L'éditeur commencera par parler du potentiel local des gs. Après il bouchera les potentiels inocupés avec des presse corner dans les tabacs les cafés ou quelques grands magasins multiculturels.
 Poujade et Nicoud ont accéléré la disparition des petits commerces, tu as vraiment envie de faire cette démarche catastrophiques????

193 appréciations
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Durand,

Marchand A

CA Total 150K? CA Presse 75K?
Marchand B
CA Total 200K? CA Presse 90K?

Précédemment la question est restée sans réponse.

B est-il marchand de presse oui ou non?
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

71 appréciations
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c'est bien souvent le cas des buralistes-mdp.
avec un petit bémol
les buralistes sont habitués à gerer leurs stocks ,alors tout ce qui est hors -presse ne les interesse pas.
ils preferent travailler avec du taxable.

Dernière modification le mardi 27 Octobre 2015 à 08:28:39
la solidarité n'est pas une vue de l'esprit.sans elle nous sommes morts



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