www.marchandsdepresse.com

Serons nous livrés demain ?
Recevrons nous le nouveau titre qui se lance ?

Rien ne nous garantit que nous serons approvisionnés. 
Peut-être que notre voisin le sera et pas nous.

Notre contrat est à sens unique.
Les éditeurs peuvent choisir les points de vente qu'ils approvisionnent mais nous interdisent de choisir les titres que nous voulons mettre en vente.
Pourtant ils se sont engagés à ne pas faire de discrimination.
Cet engagement n'est déjà pas respecté avec la rémunération, avec l'assentiment du CSMP.
Maintenant c'est sur l'approvisionnement que cela dérive.
Devant le laxisme du CSMP nous n'aurons d'autre choix que d'aller en justice ou de quitter le métier, sauf à rallier les politiques à notre cause.

pour rallier les politiques il est preferable de ne pas leur taper dessus.

je ne dis pas qu'il faut manger dans la même gamelle ,comme d'autres l'ont fait pendant 15 ans,mais simplement de faire attention à ce qu'on raconte.

JACK C'est deux phrases me paraissent contradictoires et la seconde me semble inutile

je ne dis pas qu'il faut manger dans la même gamelle 
comme d'autres l'ont fait

tu as oublié le plus important

veux tu que je te rappelle la chaine de tes amis sont mes amis.
proust ,UNDP,pflimlin NMPP , futur president de france television, sarko PRESIDENT.

Félicitations.
Vous haranguez votre lectorat avec clairvoyance et précision lors de vos multiples sujets de discussion que vous exposez et développez
Dans le cas présent,vous écrivez "Devant le laxisme du CSMP nous n'aurons d'autre choix que d'aller en justice ou de quitter le métier, sauf à rallier les politiques à notre cause"
Qui va ester en justice ?
Vous ?
L'aadp ?
Quand ?

Jack tout le monde connait ta passion à nous faire revivre le passé.

ce qui compte est que nous devons discuter avec ceux qui sont actuellement en fonction pour notre avenir. 

Hypso, tu as oublié le Pape.
Vraiment pas au niveau.

Chaque chose en son temps.
Je conçois que la position de commentateur critique que vous adoptez soit plus confortable.

Les éditeurs sont face à plus de 24 000 points de vente, avec parfois des tirages à 20 000ex, nous devons forcément faire des choix, en fonction du peu d'infos que nous avons vous concernant : nombre d'habitants dans la ville (pas dans le quartier), taille de votre linéaire, environnement (station de ski, station balnéaire, etc.). Rien sur vos stats de ventes par type de magazine, ni sur votre éventuelle saisonnalité, ni sur l'actu autour de vos points de vente. Nos choix de mise en place peuvent donc être faux, mais en tous cas à titre perso, si un point de vente m'appelle, je suis ravie de lui placer nos magazines et de discuter avec lui de l'ensemble des titres que je gère. Nous ne changerons peut-être pas la politique générale, mais juste quelques infos complémentaires nous aiderait à mieux travailler ensemble.

Quelles sont les informations complémentaires qui vous semblent utiles ?

place aux choses serieuses.



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si j'ai besoin de leçons de magouilles ,je t'appelle c'est promis

Dernière modification le mardi 24 Mars 2015 à 09:24:16

Donc pour mieux travailler avec vous, éditeurs, cela veut dire qu'il faut court-circuiter des intermédiaires ?

Mais, actuellement, c'est hyper galère de trouver le bon interlocuteur de l'éditeur...

Vous, vous avez toutes nos coordonnées avec notre NIM, nous rien du tout ou presque...

Faudrait donc faire un annuaire des éditeurs ou régleurs enfin digne de ce nom et facilement consultable et à jour...

Effectivement, un annuaire pour vous de ceux qui font les réglages des titres serait une excellente idée.
Et  pour nous, des infos sur les titres que vous vendez le mieux. Moi, je travaille pour un groupe avec de petits titres, cela m'aiderait de savoir si vous vendez des magazines sur le cheval, sur les voitures, sur la cuisine, etc. Ainsi je saurai mieux si vous mettre de mon papier est une bonne idée ou pas. A l'heure actuelle, je teste un peu partout au fur et à mesure, je laisse vivre sur 4 parutions (enfin si le dépôt ne me bloque pas avant) et ainsi je vois si ça mord ou pas. Mais c'est long, il y a tant de points de vente, en 3 ans, je n'ai toujours pas fait le tour de tous les points de vente. Quant aux GMS, c'est sans doute un bon marché pour les grands titres, mais pour nous, plus petits, on favorise avant tout les points de vente traditionnels car on sait que c'est vous qui conseillez les lecteurs. Quand on arrive avec 2 ou 3 exemplaires chez vous, je sais pertinemment que nous sommes invisibles dans vos linéaires, donc je présume que c'est vous qui les avez conseillés. C'est ce que fait mon point de vente, il connait mes centres d'intérêt et m'invite à découvrir d'autres titres.

Oui, il semble quand même que les dépôts fassent la pluie et le beau temps, mais surtout la pluie...

J'ai contacté dernièrement un gros éditeur et en l'interrogeant sur 1 titre  que je n'avais pas reçu, il m'a confirmé qu'il m'en avait prévu. Et que donc les titres s'étaient envolés entre lui et moi !!!

Oui, on rate encore des ventes...

L'autre problème c'est que l'on ne sait jamais la marchandise que l'on doit recevoir des éditeurs... et qu'il est donc difficile de réclamer, le dépôt ayant tout intérêt à conserver un grand flou pour mieux....

il y a certainement moyen de s'entendre ,cela me parait simple.
il suffit de creer une page fb sur laquelle vous presentez vos titres
c'est un moyen de vous joindre tres facilement
vous nous traitez comme si nous etions des abonnés,en nous laissant le choix des titres
mais il y a deux questions
la facturation.
le transport
comment shunter les depôts

Dernière modification le mardi 24 Mars 2015 à 11:29:52

je crois que dans chaque region il existe des petits editeurs de PQR (petit journal ,ou autres)
ils passent chaque semaine ,donc il doit être possible de trouver une solution.

Vous éludez les questions posées. il y en avait quatre, vous avez répondu à la moitie d'une.
"Chaque chose en son temps" tout dire sans rien dire, conforme à votre politique de com sous entendu par ci, sous entendu par là.
Donc un pas en avant deux en arrière.
Vous le savez, vous l'avez écrit, le temps est l'ennemi de la profession. 

Et quelle est donc votre politique de com' Chevalier ?

Les dépôts ne sont pas forcément à "shunter" : il manque cruellement de temps. A un moment, ne pouvant appeler chacun des points de vente, j'avais entrepris une campagne d'appels auprès de chaque dépôt. Dans les petites structures, j'ai reçu un excellent accueil, avec des conseils précis concernant tel point de vente qui vend bien tel type de magazine, etc. A l'heure actuelle, quand nous prévoyons les quantités/point de vente, des dépôts modifient nos quantités, nous engageons alors une discussion avec eux, expliquant nos motivations, et eux les leurs. En revanche je dois reconnaître que certains ne veulent pas discuter. Mais dans l'ensemble, je trouve que l'échange est possible, il est extrêment chronophage, c'est sans doute pourquoi il se raréfie. L'idéal serait évidemment que vous choississiez vos quantités, mais j'ai perdu de mon utopie avec l'expérience. La page Fb, c'est bien, mais là encore c'est du temps, et il se fait rare. En revanche que vous puissiez communiquer avec l'éditeur si les quantités sont trop fortes ou trop faibles, ça serait parfait. Et si nous, éditeur, on en savait un peu plus sur les goûts de vos acheteurs, cela nous permettrait de mieux vous servir. Mais cela suppose que MLP et Pressta unissent leurs forces pour communiquer honnêtement les chiffres de vente par point de vente et qu'ensuite les éditeurs n'aient accès qu'à une donnée globale/secteur.

"Et quelle est donc votre politique de com' Chevalier ? "
Aboutissez vos propositions, ne les laissez pas en  route.

Merci de vos précieux et utiles conseils. Nous vous attendions pour ça.

Mon avis a moi c'est que personne ne veut assumer la pietre qualité de service actuel
ni les editeurs, ni les distributeurs, ni les réseaux de distrib locaux et regionaux...
Du coup, ce n'est jamais de la faute de celui qui reponds au téléphone mais des autres qui eux rejetent aussi la faute sur les autres...

lorsque vous avez un problème, il faut demander a votre interlocuteur principale (en générale le commerciale) de remonter les problèmes à la hiérarchie si tout le monde fait ca, peut etre qu'il se sentiront obliger de faire qq chose

et l'argument : "Vous en faites pas on va changer PRESSTEL" c'est une réponse aussi pourri que PRESSTEL, c'est juste pour gagner du temps...
Ca fait 15 ans que ce système aurait du être modernisé
et à mon sens tous nos problèmes d'aujourd'hui se résument a l'absence de modernisation des outils dans les 15 dernières années...

Dernière modification le vendredi 03 Avril 2015 à 12:48:53

là, il y a une part de rêve !

Il y a une situation de monopole et dans ce cas là, la relation/satisfaction client est bien le dernier soucis du fournisseur.

L'éditeur à le "choix" entre 2 messageries, notre client entre différents points de ventes, et nous... malheureusement qu'1 seul... et si il est mauvais, on se le coltine "ad vitam et ..."

Même si le commercial est compréhensif, un quelconque étage hiérarchique doit inhiber toute relation client digne de ce nom, ce qui finit par déteindre sur le commercial.

Comme il n'y a pas de relation/satisfaction client digne de ce nom, je refuse tous les produits de diversifications proposé par le dépôt, même si je sais que c'est une perte de CA.

Mais comme un client qui vient chez moi vient pour trouver de la presse (enfin quand j'ai ce qu'il faut...), il s'en fout s'il ne trouve pas un produit de diversification du dépôt.

Je suis d'accord sur le fond mais si tout le monde remonte les problèmes et que si l'interlocuteur ne trouve pas de solution que chacun demande de remonter les problèmes à sa hiérarchie et à ses fournisseurs, l'effet de masse pourrait être profitable et pourrait amener a terme vers des solutions d'amélioration...

On a le droit de rêver, j'en conviens, mais il ne nous reste pas grand chose d'autre a faire dans notre situation que d?espérer des amélioration, et de mettre la pression a notre fournisseur. Je pense que l'effet de masse peut contribuer a les faire réfléchir...

Tout comme ce que fait l'AADP, ça peut paraître dérisoire mais c'est un moyen de reconnaissance de notre métier et de nos conditions qu'il ne faut pas négliger.

Dernière modification le samedi 04 Avril 2015 à 18:12:45

Dans l'absolu ce n'est pas faux mais cela reste utopique car comme l'a bien décrit Dentderez, ils n'en ont rien à faire de nos problèmes. L'essentiel pour eux (éditeurs et messageries) c'est que cela ne s'arrête pas.

Ce que fait l'AADP est fondamental au sens exact du terme. Il s'agit de mettre en place les fondements d'un autre mode de fonctionnement de la filière permettant une réelle reconnaissance des marchands de presse.
Cela passe effectivement par la multiplication des remontées d'informations aux pouvoirs publics pour les éclairer sur la réalité de la situation, chose qu'il n'avaient pas jusqu'à présent et chacun est en devoir de se demander pourquoi (et d'y apporter sa propre réponse).
Cela passe également par la mise en évidence de ces réalités aux yeux de tous les acteurs de la filière pour engager leur responsabilité, évitant ainsi la défausse "on ne savait pas".
Oui il faut faire circuler l'information et chacun a sa responsabilité dans l'exercice de ce droit, que dis-je, de ce devoir.