Qui de vous a déjà entendu parler de vente effective ?
Je vous invite à vous initier au jargon des éditeurs en cliquant sur le lien ci-dessous car cela nous impacte directement.
La vente effective
Les conditions régissant cette vente effective vont changer.
Rien de curieux dans la démarche de L’État qui déroule sa réforme.
En revanche, grosse surprise pour les éditeurs, qui ne s'y attendaient pas et commencent à s'inquiéter.
Combien de temps va-t-il leur falloir pour admettre que la fête est finie et que les flux poussés sont définitivement remplacés par les ventes réelles ?
Un travail reste à faire pour L’État : revenir à la définition originelle de l'abonnement.
Une contractualisation sans engagement de durée ne peut en effet pas être comptabilisée comme un abonnement ! Or la clause permettant de résilier à tout moment supprime cet engagement de durée.
La part des abonnements comptabilisés, permettant d'obtenir d'importants avantages, pourrait ainsi se réduire à peau de chagrin... Et l'intérêt des éditeurs pour l'abonnement se réduire d'autant, redonnant de l'intérêt à la vente en magasin.
Rien n'est fait pour l'instant sur ce sujet.
Mais ce qui est sûr c'est que certains éditeurs commencent à s'inquiéter.
A juste titre car ils jusqu'à présent rien fait pour soutenir leur réseau ...
Mais aussi parce que le temps du financement perpétuel par L’État est fini.
Si L’État réduit les taux de remise acceptés pour la prise en compte des ventes effectives la donne va changer et le réseau pouvoir vivre mieux. Nos graphiques montrant la cannibalisation de notre marché par l'abonnement via des politiques tarifaires discriminatoires auraient ils servis ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.