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Saint-Quentin : le kiosque à journaux pourrait ouvrir en mars

Aisne nouvelle.fr
http://www.aisnenouvelle.fr/region/saint-quentin-le-kiosque-a-journaux-pourrait-ouvrir-en-mars-ia16b108n331680

Après la défection, au dernier moment, d?un candidat en décembre, le kiosque va peut-être enfin débarquer dans les semaines à venir.




L?idée suit son chemin. Lentement. Trop lentement pour certains. Mais le kiosque censé remplacer peu ou prou la défunte Maison de la presse disparue en avril dernier pourrait bien (enfin) arriver avec le printemps.

Refroidis par le désistement d?un candidat au poste de kiosquier en dernière minute, alors que tout semblait sur le point d?être finalisé, les responsables de Cambresis Diffusion Presse, principal diffuseur sur le secteur, et Mediakiosk, fournisseur du fameux local, ne veulent plus prendre le moindre risque. Car il ne manque plus que son occupant pour que le kiosque vienne enfin s?installer en face du magasin Promod, place de l?Hôtel-de-ville.

« Nous avons rencontré des gens intéressés, mais qui n?étaient pas sérieux, ou qui l?étaient mais qui n?ont pas été suivis par leur banque, explique Antoine Ledent, responsable de Cambresis Diffusion Presse. Dès qu?on lance un commerce, il faut un minimum de trésorerie au départ, environ 30 000 euros si l?on ajoute les cautions. »

Et c?est là où le bât blesse. Pour l?instant, les candidats intéressés par le job rechignent, ou ne peuvent pas débourser cette somme. Sauf que de nouveaux postulants, plus sérieux, sont apparus depuis la mésaventure de décembre. « Nous avons cinq personnes en phase de réflexion, et dans les cinq, il y a un ancien diffuseur de presse. Dès qu?on aura choisi la personne et que le raccordement EDF sera effectué (il a été repoussé à début mars), le kiosque sera installé », poursuit Antoine Ledent.
Chiffre d?affaires estimé à 200 000 euros

Cette difficulté à trouver un locataire étonne. « Dans notre prévisionnel, cela assure des revenus conséquents avec très peu de charges, assure Antoine Ledent. On est autour de 300 euros/mois de loyer, auquel il faut ajouter l?électricité. Le reste, c?est pour le kiosquier. Lebusiness plan est pas mal, c?est un risque quasiment zéro car il n?y a pas d?achat de fonds de commerce, mais il faut travailler entre 60 et 70 heures par mois. »

Le kiosque pourrait engendrer un chiffre d?affaires annuel de l?ordre de 200 000 euros car outre la presse et les magazines, il proposera le loto et les jeux de grattage. Une estimation qui se base sur ce que faisait la Maison de la presse. Pour le diffuseur, cela constituera un moindre mal.

Dernière modification le vendredi 19 Février 2016 à 08:26:58

mais il faut travailler entre 60 et 70 heures par mois

sympa 70 par mois!

Par semaine ou par mois ?

Cela doit être une erreur du site : c'est plutôt de 60 à 70 heures par semaine que le futur kiosquier doit travailler : 60 à 70 h par mois, c'est beaucoup trop faible vu la profession.

oui, c'est par semaine et ils parlent de CA, pas de marge ni de résultat.
Et ils estiment le CA par rapport à ce que faisait la maison de la presse, comme si la surface  et l'accessibilité n'avait aucune influence sur le CA.
Et, ce sont des truands qui sont prêts à dire n'importe quoi pour qu'un pigeon accepte de se faire plumer.

C'est n'importe quoi ? Il n'ont tellement pas l'habitude d'entendre que des gens peuvent travailler entre 60 et 70 heures par semaine , qu'ils en arrivent à se tromper et vous annoncent ses horaires par mois ?
Bonjour le business plan , sans risque avec un stock de 300000,00 e , 300,00 e de loyer et en plus une caution ? 40 000, 00 e de commission par an brut , les charges sociales , un salarié a mi temps + charges éventuellement et frais divers . Le jack pot ????? Si le nouveau gérant n'est pas gourmand en terme de revenus et n'a pas de vie privée ? C'est l'affaire du siècle !!!!

Il est également surprenant de lire que le preneur doit investir.
Aux dires des éditeurs dans les procès nous ne prenons aucun risque financier.

Enfin à quoi servent les cautions si le risque est nul ?

Article corrigé

Saint-Quentin : le kiosque à journaux pourrait ouvrir en mars

http://www.aisnenouvelle.fr/region/saint-quentin-le-kiosque-a-journaux-pourrait-ouvrir-en-mars-ia16b108n331680

Le business plan est pas mal, c?est un risque quasiment zéro car il n?y a pas d?achat de fonds de commerce, mais il faut travailler entre 60 et 70 heures par semaine. »

30 000 euros de trésorerie pour commencer, moi qui pensais qu'avec la presse on avance pas de trésorerie!!!!!!

Dernière modification le vendredi 19 Février 2016 à 19:50:16

L'article a été corrigé (uniquement sur le nombre d'heures) à la suite d'un commentaire contradictoire que nous avons fait sur le site mais qui n'a naturellement pas été publié.

Allez on se le fait (le compte)
200 K? CA/An
20%*  de com = 40 000 ?/an ===> 3 333?/Mois
100?/mois +Loyer 300?/Mois==> 400?/mois
Revenu brut mensuel  3 333 - 400 = 2 933?/mois
70h/semaine ====> 280h / mois===> 10,475?/h brut soit 10%> au smic !

* quelle est la véritable ,com des kiosquiers de province?

Si le preneur est sous statut de sarl ou équivalent il peut se salarier et, relativement, contenir ses charges salariales
Si il est indépendant, bonjour le RSi et des cotisations conséquentes, bonjour le net qui restera.

Je serai curieux de voir " le business plan qui est pas mal...." disent-ils..

Com. kiosques provinces depuis 01/2016 = 21,05% publications et quotidiens + 1% si informatiser et remontée des ventes.

je n'arrive pas à obtenir de réponses mais si Médiakiosk salariait les kiosquiers ... Ils auraient les mêmes conditions que Relay qui est lui aussi un concessionnaire, mais je doute que chez Relay on fasse 60 à 70 heures par semaines.

Commission kiosques Paris  et IDF quotidiens 22.5%  Publications 22,5%
                                    Province (grandes villes)  21,5%  et 22,5%
                                    Province (autres)  21,5% et 21,5%


200.000 Euros  de la façon dont c'est présenté on peut aussi comprendre que le CA indiqué comporte la Presse et le Loto.. Ce qui change tout !

Leur nombre devrait croître encore car à chaque fermeture d?un magasin de presse, Mediakiosk étudie la possibilité d?ouvrir un kiosque dans le quartier pour le remplacer.

http://www.20minutes.fr/paris/1373145-20140513-paris-kiosquier-metier-plein-renouveau

Si le chiffre comporte la presse et le loto , c'est juste encore un poste d'esclave, le calcul de neige, est sans éventuellement compter un salarié , même à mi-temps pour ne pas crever dans le kiosque avant la retraite ! Il n'ont plus honte de rien ! Quel avantage le statut de travailleur indépendant ! Ils peuvent tout imposer ! Mais ne rien payer !

Le kiosque pourrait engendrer un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 200.000 euros car, outre la presse et les magazines, il proposera le loto et les jeux de grattage. Une estimation qui se base sur ce que faisait la Maison de la presse. Pour le diffuseur, cela constituera un moindre mal.
La réponse est dans ces dernières phrases de l'article : les 200.000 E correspondent bien à l'activité de la presse + l'activité FDJ ( 5,20 % de commissions ). Au final, c'est pas si terrible que ça : si le poids du chiffre d'affaires des produits de la FDJ est beaucoup plus important que celui de la presse, autant dire que c'est pas terrible comme affaire proposée, étant donné la faible rémunération du loto et des jeux de grattage.

Dernière modification le samedi 20 Février 2016 à 16:17:07

Quel est le CA qu'il faut à un point de vente pour payer le salaire que gagne n'importe lequel de ces gens qui disent que c'est une bonne affaire ? Surement pas 200.000 ?.

Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Leur difficulté c'est qu'ils ne trouvent plus de pigeons et, par conséquent, qu'ils vont perdre leur source de rémunération.

Si c'est 200 k? de CA par an, c'est pas mal quand même, mais il est certainement plus probable que cela soit 200 k? de ventes soit un CA nettement nettement plus faible.

Il me semble que pour 1 professionnel mélanger le montant des ventes et le CA, cela laisse songeur... sur le sérieux de l'interlocuteur.

Ce n'est pas de l'incompétence mais de la malhonnêteté.
Tout le système repose dessus.
Vous n'êtes pas vendeur de presse mais diffuseur, même si on vous demande de la vendre.
L'acheteur n'est pas un client mais un consommateur ce qui en dit long sur l'opinion qu'ont de lui les éditeurs.
Le chiffre d'affaire est celui de l'éditeur mais on l'attribue aisément au marchand qui  n'en perçoit qu'un faible pourcentage au titre de commission.
La difficulté des affaires rend nécessaire les réductions d'effectifs (personnel des messageries, dépositaires, marchands) mais les résultats sont bons et les entreprises de presse se vendent bien.
Etc.