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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Economie de l'invendu

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L'invendu compte beaucoup pour les éditeurs mais pas dans le sens que l'on croit.
Comptablement, c'est une charge déductible du résultat : tout bénéf.
Physiquement, il est recyclé : tout bénéf.
Commercialement, il permet d'encaisser plus de pub. : tout bénéf.
Et en plus il est déjà compté dans le prix de revient : tout bénéf.

Je ne connais pas d'autre produit qui génère autant de résultat.

Alors, vraiment, peu importe si il y en a beaucoup ou peu car de toutes façons le résultat positif minimal est déjà assuré.
Bien sûr, s'il pouvait y en avoir moins ce ne serait que ... du bénéf supplémentaire.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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c'est du stock pour lequel nous avançons de la trésorerie.
les cocus dans l'affaire c'est nous.
la peur doit changer de camp
SARL MS FUSION

Ca a été exposé au CSMP? Si oui qu'est ce qui a été répondu?

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MS le CSMP est dirigé par les éditeurs du SEPM. Il ne sert à rien de lui exposer cela. Il le sait.
En revanche, les politiques eux ne mesurent peut-être pas la chose à sa bonne dimension et nous allons bientôt leur communiquer des éléments leur permettant d'apprécier le modèle économique de nos chers éditeurs.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Bonjour,
je ne partage pas l'avis de Descartes : L'invendu est loin d'être tout benef pour l'éditeur :
- trop d'invendus = mauvais taux de vente donc pas de bonus
- les invendus doivent être imprimés, mis sur le marché, cela a un coût non négligeable
- la pub se vend par rapport à la diffusion ( kiosque + abo), non pas selon le nombre d'exemplaires imprimés
- frais de retour sur les invendus

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Oui, l'invendu reste une charge pour l'éditeur qui aurait préféré tout vendre. Mais plus il y a de pub, moins il dépend des ventes, et moins il est pénalisé.
C'est une charge coûteuse pour le diffuseur comme pour le dépôt...il faut du temps et des bras pour traiter tout ça. D'un autre côté, pour en avoir assez, il en faut de trop, ce qui nuance un peu l'illusion du 0 % invendu.
Mais c'est une source de revenus pour les messageries. Et ils y tiennent !
C'est ça qui est à contresens de la raison, et du schéma qu'il faudrait pour se sortir de cette absurdité.
SARL MS FUSION

chrysmee j'ai lu de différentes sources que la facturation de la page de pub pouvait se faire par rapport au tirage et non pas aux ventes. Et pour certains éditeurs avoir constamment plus de 60% d'invendus ne semble pas leur faire peur si j'en crois certains fournis, c'est qu'ils doivent avoir leur raison, non?

Et sinon ce we j'aurais bien aimé avoir un peu d'invendus sur les Parisiens et l'Equipe, ça m'aurait évité de perdre des ventes... La mort de Mandela et le tirage de la coupe du monde, c'est sûr, ça n'est pas vendeur...

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Il en va de la facturation de la pub comme du pourcentage maximal de remise du fait de l'OJD.
La barre des 50% est constamment dépassée malgré la limite imposée par l'OJD mais cela n'empêche pas les éditeurs de nous répondre "des remises de plus de 50%, vous n'y pensez pas, nous sommes limités par l'OJD".
Pour la pub c'est pareil : un discours de façade (facturation sur ventes) et une réalité bien différente (facturation au tirage).
Pour les invendus, encore pareil : "ça coûte extrêmement" cher alors qu'en réalité "cela ne coûte rien à l'éditeur" (le gros) qui l'a déjà intégré dans son prix de revient.
Pour la rémunération des diffuseurs pareil : on entend depuis des décennies "il faut absolument améliorer le sort des diffuseurs" mais en réalité "nous n'avons aucune marge de manoeuvre pour améliorer le sort des diffuseurs".
Je suppose que vous n'êtes pas rompue à l'analyse des comptes et que la gestion financière de groupes avec multiples filiales ne vous est pas familière. votre approche en tant que salariée d'un ou plusieurs petits éditeurs est compréhensible mais un peu simple. Prenez le temps de regarder les comptes fiscaux de vos entreprises si vous le pouvez. Au besoin, faites vous aider.
Pour notre part, nous mettrons prochainement en évidence le modèle économique réel des éditeurs qui, je vous rassure, ont tout compris à la manière de faire financer le système par tout le monde sauf eux mêmes en empochant de la trésorerie et gérant soigneusement tour à tour la marge et les déficits fiscaux.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Effectivement je ne connais pas le fonctionnement des gros éditeurs alors je vous crois volontiers. En revanche, assurément, une fois de +, les petits éditeurs ne sont pas à mettre dans le même panier, tant sur les invendus que sur la pub, ayant fait mes armes dans la pub d'un petit éditeur.

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question
pourquoi les petits éditeurs ne se regroupent ils pas pour ne plus être dépendants des gros.
il y a peut être un créneau à étudier sérieusement.
la peur doit changer de camp

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Il existe le SAEP qui regroupe les petits et moyens éditeurs.
Nous sommes en contact et en bons termes et à chaque échange nous constatons que nous avons les mêmes obstacles : SEPM, CSMP, opacité, règlements avantageux pour les gros éditeurs, pouvoirs déséquilibrés,etc.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Bien sûr Chrysmee, la vente d'espaces publicitaires pour un petit éditeur relève du parcours du combattant par rapport à celle des gros éditeurs. Cela ne se gère pas de la même manière, ne se calcule pas de la même manière et ne rapporte pas autant. Idem pour les invendus.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Merci pour l'info sur la SAEP, je viens de visiter leur site. Intéressant.
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