www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

la vie de famille
hypso

le débat est brulant sur Facebook diffuseurs .
la question initiale était "les heures d'ouverture "
nous sommes vite arrivés au constat suivant
nous menons une vie de dingue , POURQUOI
certains divorcent, d'autres n'ont plus de vie de famille ,sans parler des CONGES.
comment peut on en être arrivé la.
si on approfondit on rejoint un autre sujet
"la consigne" gratuite comme chacun sait

142 appréciations
Hors-ligne

Aide à la modernisation des diffuseurs de presse

; assurant l'ouverture du point de vente :
- soit six jours par semaine dont obligatoirement le dimanche matin ;
- soit six jours par semaine en respectant l'un des horaires suivants : ouverture au
plus tard à 6 heures 30, sans interruption entre 12 heures et 14 heures, jusqu'à
19 heures 30 ;
- soit six jours par semaine, à raison de neuf heures par jour ;


[lien]


Le contrat dépositaire-diffuseur
http://www.unionpresse.fr/metier/docs/contrat_depositaire-diffuseur.pdf

ARTICLE 6 ? CONDITIONS D'OUVERTURE
a) Les heures d'ouverture du magasin devront tenir compte des caractéristiques du quartier.

b) Dimanches et jours fériés : le diffuseur a la possibilité de fermer son magasin les dimanches
et jours fériés.
Toutefois, si la diffusion de la presse le requiert, il préservera, conjointement avec le dépositaire,
la continuité de la vente et l'intérêt des éditeurs en organisant et en assurant, sous sa responsabilité,
l'approvisionnement de sa clientèle.


L'intérêt des éditeurs ..... nos maitres .......

Derni?re modification le 28-10-2013 ? 10:05:20
Des infos et des .... A vos commentaires
hypso

j'ajoute
même si vous fermez nous vous livrerons des quantités de papier qui feront autant d'invendus.
"la fameuse consigne" qui comme chacun le sait est gratuite.
resultat
comme il faut la payer la CONSIGNE (avance de trésorerie, si si) il est impossible de fermer. même pour les vacances avec le résultat que l'on commence à voir et entendre
si la facture était composée simplement DES VENTES-LES COMS il n'y aurait pas de consigne à payer
,donc ................

268 appréciations
Hors-ligne
il serait bien d'avoir un tableau comparatif des salaires et des conditions de travail des différents acteurs de la filière. Editeurs, imprimeurs, messageries, réseaux de vente
hypso

pour les éditeurs
il faut prendre le tableau de réservation des hôtels à st Tropez l'été et Courchevel pour les sports d'hiver.

268 appréciations
Hors-ligne
je parle plus modestement des salariés. Peut-être un syndicat aurait-il cela dans ses tiroirs ?

A part de rares infos, pas forcément représentatives, il serait bien étonnant de trouver qqch de fiable.
Les montants prélevés par les diffuseurs ne sont pas connus, sauf par le fisc et les centres de gestion presse et tabac, mais n'ont évidemment pas le droit de les divulguer.
Entre ceux qui vont dire n'importe quoi, ceux qui ne veulent pas avouer ne rien prélever ou presque, bon courage et pas de populisme. Pour le personnel des magasins et les non cadres dans la filière, pas besoin de stats, ça doit rester près du Smic. Pour les conditions de travail, garanties et avantages, notamment pour Presstalis et surtout les imprimeries, mieux ne vaut pas savoir pour ne pas être dégoutés.

268 appréciations
Hors-ligne
Les diffuseurs étant par nature les représentants des éditeurs, donc la force de vente des éditeurs; il n'est pas inintéressant de se situer surtout dans le cadre de la consultation sur rémunérations.

Derni?re modification le 28-10-2013 ? 20:48:34

Doit on et peut on se sentir représentants des éditeurs ?
Pas moi. Ni pour la presse, ni pour le livre, ni pour les autres activités. On ne représente que soi et son magasin. Surtout les éditeurs de presse passent après, ils nous le rendent bien.
On emploie la formule pour responsabiliser un peu le diffuseur, pour l'impliquer dans la filière, mais rien de juridique là dedans, et ce n'est pas à prendre au pied de la lettre.
Vous sentez vous leur représentant ?

268 appréciations
Hors-ligne
à travers ce mot de représentant on sous-entend force de ventes. Dans toutes les entreprises on soigne sa force de vente ... sauf dans la presse.

Bien sur que je n'ai pas le devoir être le représentant de ceux qui font tout pour affaiblir le réseau même si en droit je l'ai.

193 appréciations
Hors-ligne
Hello,
Si je suis d'accord avec vous sur certains abus des editeurs,messageries j'ai du mal à vous suivre sur les congés, les plages d'ouverture ect.....lorsque vous avez acheté vos commerces vous connaissiez bien leur mode de fonctionnement ?
35Heures, 5 semaines de congés payés ce n'est pas ici.

Sur la remuneration, par contre je vous rejoins.
Combien gagne un diffuseur ou plutôt combien coûte ce travail ?

Coût d'un salaire à minima, le SMIC,---> 9,,43*300= 2 829 e
Charges sociales patronales---------------------------> 1 400 e
Loyer------------------------------------------------------------> 700 e
Télécom (Internet, téléphone,poste)-----------------> 50 e
EDF--------------------------------------------------------------> 100 e
Assurance------------------------------------------------------> 50 e
Comptable-----------------------------------------------------> 300 e
Diverses Taxes-----------------------------------------------> 50 e
Frais Bancaires-----------------------------------------------> 50e

TOTAL Mensuel----------------------------------------------> 5 529 e
TOTAL ANNUEL --------------------------------------------> 66 348e
Le diffuseur est rémunéré par un pourcentage variable sur les quotidiens et magazines.
En prenant un pourcentage moyen de 15%, la vente de la presse doit générer, dans notre exemple moyen, un CA Presse de 442 320 e/an ou 1 215e/jour pour 1 personne

Combien de diffuseurs possedent un rayon presse qui dégage cette rentabilité ?
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

268 appréciations
Hors-ligne

Neiges, nous a t-on donné les moyens de mettre en place les 35 heures pour notre personnel ?

sur Paris les gens se plaignent que les kiosques soient fermés à 19h et le Dimanche.
Pour pouvoir être ouvert tôt et fermé tard + ouvert le Dimanche.. il faudrait au moins 3 personnes sur le même kiosque. impensable !

193 appréciations
Hors-ligne
Gamma,

Les 35h est la reponse au titre "vie de famille" non pas qu'il est anormal que nous travaillons plus. Tout commerçant sait qu'il fera 2 fois plus, il me semble inutile de se plaindre que nous n'avons pas de vie de famille, c'est un deal lorsqu'on choisi la vie d'entrepreneur.

Quelquesoit le sujet, c'est retour à la case depart nous sommes mal remunérés, cf.la demonstration ci-dessus, je dirais meme, nous sommes exploités.
3 impératifs:
- alleger nos lineaires pour une meilleure lisibilité donc meilleures ventes
- augmenter nos com
- améliorer la facturation pour payer uniquement nos ventes reelles
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

268 appréciations
Hors-ligne
Neiges MERCI de me relire je suis comme beaucoup à près de 2 fois 35h par semaine.

je ne parle pas de mon cas personnel
, mais de celui de nos entreprises; Dans le métier de diffuseur, il n'y a pas que des entreprises avec zéro employés ou des magasins ou le couple travaille ensemble. mais de ceux qui ont du personnel.

Es-ce aux autres activités d'un commerce, librairie-papeterie de financer ce que ne peux faire la presse?

Derni?re modification le 28-10-2013 ? 20:50:23

3 appréciations
Hors-ligne
Je retourne la question, pourquoi serait ce uniquement à la presse de financer toutes les charges?
Toutes les composantes de l'activité concourent au résultat, l'essentiel étant de dégager des bénéfices, ou tout du moins réussir à équilibrer.

946 appréciations
Hors-ligne
Effectivement, il convient de prendre en compte toutes les activités.
Pourtant, je rejoins un peu NEIGES sur la réflexion.
Si les heures de nos caissières (ou de nous mêmes effectuant cette tâche) sont à répartir au prorata de chaque activité, il est un nombre d'heures strictement attachées à la réception, la mise en place et la préparation des retours.
En ce qui concerne mon magasin cela représente :
6 jours x 2H + 1 jour x 0.5H = 12.5 H/semaine.
A cela on peut ajouter une large part des heures de caisse/surveillance.
dans mon magasin 60% des tickets encaissés contiennent de la presse.
Temps d'ouverture du magasin et comptage caisses : 10.50 H X 6 + 5H x 1 = 68H00/semaine
Temps minimal imputable à la presse (en ne comptant qu'une personne) = 68.00 x 60% = 40H80
Temps total minimal imputable à la presse = 12.5+40.8 = 53.3H/semaine
soit mensuellement : 231H00
à 13? l'heure chargée
cela fait 3000 ? minimum par mois (hors congés payés et absentéisme)
Comptez donc 10% supplémentaires soit 3.300 ? par mois.
A ce stade nous n'avons pas encore compté le loyer, l'électricité, l'assurance, les taxes, les emballages, le retour sur investissement nécessaire pour réinvestir, etc.

Et si la presse fait vendre d'autres produits, l'inverse est vrai aussi.
Ce paramètre n'entre plus en ligne de compte, ou pour très peu, et de moins en moins vu la baisse des ventes de presse.

Eric, je serais content de voir votre approche de gestionnaire averti sur ce sujet.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

946 appréciations
Hors-ligne
123456 a raison. Nous ne sommes en rien les représentants des éditeurs ou alors il manque dans notre relation des contreparties de leur part.
Ne les ayant pas nous ne pouvons accepter les contraintes du mandataire et sommes indépendants commissionnés sur les ventes que nous devons pouvoir organiser comme bon nous semble.
Il est par trop facile de jouer sur les deux tableaux.
C'est désormais inacceptable.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

193 appréciations
Hors-ligne
Eric,

Tout simplement parceque "on" nous oblige à etre des specialistes
- pour eventuellement prétendre à des surcoms
- pour beneficier de certains "avantages" comme à l'aide modernisation ou tout simplement etre q1
- parce que la presse nous occupe beaucoup plus que toutes autres activités

Eric, vous venez de la GMS, que devient un rayon non rentable en gms ?

Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)
HYPSO

tout le monde a répondu ,mais tapé à côté de la question centrale.
la vie de famille.
notre contrat nous oblige à être ouvert 72 h00 par semaine.
de plus en plus de diffuseurs travaillent seuls, par manque de moyen pour pouvoir embaucher un employé..
comment est il possible de tenir le choc pendant 365 jours ,puisqu'il est impossible de prendre le moindre jour de congé. ceci du au mode de livraison et de facturation.
consultez les annonces "ventes de commerce" et vous allez comprendre qu'il y a un profond malaise.
le pire c'est que la valeur de ces fonds de commerce est divisée par deux /trois par rapport au prix ou les propriétaires l'ont acheté.
résultat
les gens deviennent extrêmement agressifs

4 appréciations
Hors-ligne
pas de compte pénibilité , retraite( si on y arrive) aléatoire , pas de medecine du travail , depression , burn out interdit etc.... Suicides , braquages
Du Zola en qque sorte....

268 appréciations
Hors-ligne
au risque de chagriner certains, quels sont les avantages sociaux mis en place pour les débitants de tabac et rendus obligatoire ?

142 appréciations
Hors-ligne
Marchands de journaux : fonction, problématiques
et perspectives du métier dans une filière en mutation


[lien]

Les marchands de journaux assument une mission de quasi-service public, permettant aux citoyens d?avoir accès à la presse, et tout particulièrement à la presse d?opinion, tous les jours. Ils exercent leur métier dans un cadre fixé par la loi, pour assurer la liberté de la presse

© UNION NATIONALE DES DIFFUSEURS DE PRESSE

Un très beau texte, mais aucune reconnaisance en plus ....

Vendredi 1 novembre, jour férié, aucun complément de rémunération.
Nous devons exiger des gratifications sur les mises en vente des jours fériés.




Derni?re modification le 29-10-2013 ? 10:02:36
Des infos et des .... A vos commentaires
HYPSO

gamma
très bonne question.
l'amplitude du temps de travail est la même ,
MAIS un buraliste qui désire prendre 2/3 semaines de congés passe une commande tabac en fonction de son nombre de jours d'ouverture. et n'a donc pas une facture débile qui lui est imposée ,qui l'oblige à ne pas prendre de jours de repos.
c'est me semble t'il une grosse différence.
pour exemple
j'ai pris il y a peu un samedi et un dimanche de repos
le lundi matin j'avais la presse nationale du samedi, dont x journaux de courses, et du dimanche à la livraison qu'il a fallu payer en attendant les invendus.
si cela ce n'est pas vouloir empecher le diffuseur de fermer pour profiter de sa famille de temps en temps
et il y a pire

3 appréciations
Hors-ligne
Je ne pourrais pas répondre aujourd'hui, peut être demain, ou jeudi trop de boulot.
hypso

il y en a au moins un qui bosse ,tant mieux.

3 appréciations
Hors-ligne
Concernant le compte d'exploitation, pas grand chose à dire, en dehors du fait que quelque soit l'activité, la présence en caisse reste obligatoire, donc la charge de personnel reste.
Concernant le temps de reception, mise en place retour, il va varier en fonction de la marchandise à vendre. (un présentoir de carte ne prendra que quelques minutes pour 5 ou 600 euros de ca sans devoir y retourner trop longtemps tous les jours (quoi que un rangement quotidien ne fait pas de mal)
Maintenant vouloir que la presse "paye" ces frais avec une com de base ne me semble pas raisonnable, soit on est un vrai spécialiste de presse (pas la définition pour les surcom,), c'est à dire au moins chiffre encaissé, nombre de mètres linéaires qui ouvrent droit au 1er pallier de Q2 , et dans ce cas les surcom pourront monter et couvrir partiellement, certes, mais de façon significative, une partie des frais, soit on est diffuseur de presse, mais sans plus, et cette activité reste un complément.
Un autre élément à prendre en compte, puisque un certain nombre vende du tabac, il faut près du double de ca tabac pour avoir la même com que la base de la presse, plus du double pour la Q1, et en prenant mon cas particulier si j'avais le tabac, il me faudrait plus du triple. (avec une avance de trésorerie plus que conséquente, en tout cas tant que le montant des com tabac cumulées n'atteignent pas la valeur du stock nécessaire à la réalisation du chiffre).
L'aide à la modernisation est, à mon sens, un piège, l'ensemble des fournisseurs surfacturant leurs matériels et prestations, dans l'histoire ils sont les grands gagnants.
Prenons par exemple le rayon des eaux en bouteille (simple), une marge moyenne sur les plus grosses ventes de l'ordre de 5%, pas rentable vu le temps de manutention, par contre les petits formats, les aromatisées sont rentables (plus de marges et prix de vente unitaires supérieurs) pareil pour la bière standard, ou les apéritifs anisés(juste un exemple pour payer une bouteille de ricard cassée ou volée, il fallait vendre plus de 60 bouteilles pour la payer) , cependant ces produits sont bien présents. D'autres produits compensant ces rayons.
Concernant les conditions de travail, ben commerçant n'est pas un métier de tout repos depuis toujours, donc quand on entre dans ce métier fat pas se dire qu'on va travailler 35h hebdo, et s'en foutre plein les poches. Juste un exemple sur la "pénibilité", ayant été indépendant dans un petit supermarché de 500m2,je faisais tous les jours le rayons fruits et légumes, réceptions quotidiennes vers 6h00 de 2 ou 3 palettes avec en moyennes 80 références et un poids moyen de 600kg, avec des pointes en fonction des jours et des saisons à 120, 130 références et 1 à 1.5 tonne(dans ces cas un salarié en plus), rotation, remplissage en rayon, remise en rayon des produits fragiles ayant été stockés la nuit en chambre froide, nettoyage rayon, rangement du stock en chambre, et tout cela avant l'ouverture de 8h30. c'est juste un exemple de ce qui se passe dans d'autres métiers que la presse.
Je vous invite à lire ce document:
[lien]
Bon commentaires

946 appréciations
Hors-ligne
Concernant la charge de personnel : si je décide d'arrêter la presse, je supprime un mi-temps en caisse. Ma fréquentation sera bien moindre, le nombre d'encaissement sera réduit de moitié et la surveillance du magasin sera plus aisée.

Vous semblez vous satisfaire d'une compensation de marges négatives de la presse par des marges positives apportées par d'autres produits.(
couvrir partiellement, certes, mais de façon significative, une partie des frais
).
La fréquentation générée par la presse, permettant la vente d'autres produits, est en baisse depuis des années sans que les commissions n'aient été revalorisées en proportion. Ce système est structurellement déficitaire.

Enfin, en matière de pénibilité on peut évidemment trouver pire mais ce n'est toutefois pas un objectif raisonnable. Le fait est que peu de métiers sont aussi contraignants que celui de diffuseur et que cela pénalise, voire réduit considérablement, les possibilités de revente, nuisant considérablement à la rentabilité.

A vous lire ...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

3 appréciations
Hors-ligne
Euh, ce ne serait pas plutôt 60% de vos encaissement?
Je me pose juste une question, pourquoi n'arrêtez vous pas la presse, cela semble tant vous peser? A vous lire, j'ai l'impression que cette activité vous fait perdre de l'argent, il serait donc bon en tant que commerçant que de revoir votre offre produit pour gagner plus, ne croyez vous pas?
Pour la rentabilité, n'oublions pas que les intérêts de l'emprunt sont déduits des résultats évitant les impôts dessus, que vous vous rémunérez durant l'exploitation (peut être pas au niveau souhaité), et que même si on ne peut amortir le fonds, vous l'utilisez durant quelques années, et que lors de la vente, même s'il n'y a pas de plus value, c'est un capital qui tombe (pas assez gros, sans doute).
Pour moins de pénibilité je pourrais conseiller (en tant que diffuseur de presse qui n'a pas encore l'intention d'arrêter) la lecture de la revue "vocation service publique"
Sans animosité, aucune
Cordialement.

193 appréciations
Hors-ligne
Eric,

Depuis des lustres les tetes pensantes de la profession nous ont répété sans cesse, concommitament à la disparition, voulue, du marchand de journaux et la naissance du diffuseur de presse que ce dernier devait etre un specialiste.
Toute evolution de notre métier passe par cette notion or, elle n'est et n'a jamais été viable mais permettait à une catégorie de diffuseurs de plus en plus restreinte, en grande majorité des presse-tabac-fdj de financer d'une part la modernisation, rendue obligatoire, et d'autre part le manque de rentabilité de leur rayon presse par leurs activités tabac-fdj.

Il semble pour vous, logique voire ineductable que le diffuseur de presse soit soumis et se contente ce qu'on lui donne.
Je l'ai deja ecrit personne ne nous a obligé d'etre diffuseur, mais les règles ont changé en cours de "bataille" ceci est innacceptable.

Les interets deductibles au bilan sont transparents sur le resultats fiscal et sur la trésorerie
Le remboursement du capital est tout autre, Il est une charge sur le resultat fiscal et sur la trésorerie sans contrepartie.C'est une somme n'est plus en caisse mais genère bénéfice et impostion. Cette difficulté de gestion augmente dans le temps jusqu'au terme du credit, demande donc une affaire fort rentable..
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

946 appréciations
Hors-ligne
Eric, je vais répondre à votre question mais vous n'avez pas répondu aux miennes
1/ Etes-vous satisfait d'être obligé de compenser les pertes d'exploitation générées par la presse par les marges dégagées sur les produits rentables
2/ Plus la fréquentation liée à la presse baisse (avec la baisse des ventes et la multiplication des abonnements) plus vous devez compenser avec d'autres marges dégagées par des produits rentables. Ceci vous semble t'il pérenne pour votre exploitation ?

Pour répondre à votre question me concernant, nous sommes dans une phase transitoire due à l'arrivée du numérique.
Je crois à la presse et j'aime ce produit (quand il n'est pas dévoyé comme c'est le cas).
Aussi je le défendrai, si je peux, comme je défendrai l'activité des diffuseurs (dont je suis).
C'est dans cette phase transitoire que les diffuseurs peuvent retrouver une position moins défavorable s'ils le veulent et prennent conscience de leur utilité qui leur confère un réel pouvoir.
La presse est le seul secteur d'activité de cette taille qui ne dispose pas d'une branche professionnelle. ce n'est pas un hasard et cela a permis aux éditeurs de contraindre les diffuseurs au-delà de tout ce qui est accepté dans toutes les autres professions ou presque. Ce n'est plus acceptable dans une période où les diffuseurs disparaissent.
L'enjeu est bien supérieur à la seule condition des diffuseurs d'ailleurs. La disparition du réseau, remplacé par les GMS, conduira inexorablement à des concentrations nuisibles à la liberté d'expression.
Pas très encourageant comme programme, la 1ère pierre de la fin de la démocratie dans ce pays.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
hypso

nous ne sommes pas des fonctionnaires ,cela tout le monde s'en était rendu compte.
est ce que pour autant nous devons dire AMEN à tout.
il faut faire extrêmement attention au contexte.


Vous ne disposez pas des permissions nécessaires pour répondre à un sujet de la catégorie Informations de la semaine.

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9934 autres membres