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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Marchands, éditeurs, même combat.

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Le titre de ce post peut en surprendre plus d'un et pourtant c'est bien la vérité.

Il faut seulement faire la distinction entre les éditeurs dont la majorité souhaite vivre des ventes et une minorité, certes puissante, qui vit de la diffusion publicitaire et des aides de l'Etat.

En dehors de ces quelques éditeurs que je qualifierai désormais de "Majors" pour traduire leur puissance en termes de chiffres et d'influence, la très grande majorité des éditeurs, que je continuerai à appeler "les éditeurs" car ce sont eux qui sont représentatifs de cette corporation, n'a pas d'autres objectifs que nous et subit également des contraintes des gouvernants dirigés par les Majors.

Il nous faut nous rapprocher de ces éditeurs qui ne demandent pas mieux que de vivre de la vente et conduire ensemble une demande d'intervention de l'Etat en faveur du recentrage de la filière sur la vente. Cela passera nécessairement par une nouvelle gouvernance paritaire basée sur l'intérêt commun dont ne veulent absolument pas entendre parler les Majors qui nous considèrent nous, marchands, comme des parasites exploitables à merci, et leurs confrères comme des concurrents à exterminer.
Le projet supérettes en est la démonstration.
Dès lors "les éditeurs" n'ont plus le choix. 
Soit ils se rebellent comme l'ont fait les marchands avec l'AADP, soit ils mourront très vite, tués par les Majors.
La crainte n'écartant pas le danger, ils ont intérêt à le faire le plus vite possible, s'ils veulent sauver leurs entreprises car, au rythme où vont les choses, avec la suppression de toute limite (initiée par un CSMP aux ordres des Majors), le temps où ils vont subir les pertes sans pouvoir y remédier n'est pas loin.
Les Majors n'ont pas apprécié que soient mis en évidence leurs avantages tarifaires auprès des messageries. Ils sont en train de mettre en place un système de remplacement pour ne rien perdre.
Nul doute que ce soit l'halali des autres éditeurs, comme toujours.
Certains semblent l'avoir compris et commencent à réagir, enfin.
Parmi eux, il y a des gros (même si ce ne sont pas des Majors).
Il faut que tous les autres éditeurs se regroupent derrière un collectif identique à l'AADP pour les marchands, afin de peser de tout leur poids dans les décisions gouvernementales, quel que soit le gouvernement à venir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Tout à fait d'accord, ils ont déjà perdu énormément de temps ! Et nous avec !

N'est ce pas une vision un peu trop simpliste ?
Merci de nommer ce que vous appelez les "majors".
Si ce sont celles à qui je pense, ce sont aussi celles qui ont les titres qui vous font vivre.
A l'opposé, je vois (et ai subi) plein de titres invendables, souvent maintenus artificiellement de manière non commerciale. Une grande partie de ces titres sont aux MLP...qui leur coûte moins cher, et qui leur permet d'exister en résonnance des titres vendus...grâce à la fameuse liberté d'opinion, qui sert à diffuser tout et à peu près n'importe quoi, et n'ayant aucun rapport avec cette liberté.
Et vous savez bien que je ne suis pas du tout pro-Presstalis non plus.
J'ai l'impression que vous vous vous fabriquez votre propre histoire. Il faut se battre d'abord avec les éditeurs qui ont besoin de vous, et contre les photocopistes.
Pas aveuglément contre ceux qui vous font vivre...

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je ne pense pas que se soit le rôle des marchands de presse de faire la police en dehors de leurs magasin. Ce sont aux éditeurs de régler leurs problèmes entre eux. Evidemment à nous de les alerter sur les clones qui circulent.

Il existe une commission qui pourrait régler le problème la CPPAP  peut-être là encore sa composition fait débat.  

Les messageries étant rémunérés sur les flux, c'est aussi de ce coté qu'il faut trouver l'explication à laisser venir sur le réseau des titres qui viennent surcharger nos linéaires.

De l'autre coté ce sont les majors qui multiplient : les formules, les packs, qui nous font distribuer gratuitement des catalogues publicitaires et détiennent le pouvoir via le SEPM;

Evidemment dire que MLP coûte moins cher, permet de ne pas dire que Presstalis coûte trop    d'ailleurs Louis Dreyfus là encore fait savoir au dernier CA  de la messagerie.

Dernière modification le lundi 10 Avril 2017 à 14:34:58

Gamma,
C'est le réseau qui doit exiger une rémunération qui permet de vivre, ça ne viendra pas d'ailleurs. Et c'est complètement nos affaires !!!
Mais est-il encore temps ? (j'ai la réponse, mais ne veux pas décevoir...).
Pour les flux, c'est vrai, mais secondaire. Les messageries vivent d'abord sur les ventes. Un éditeur l'a récemment confirmé ici.
Les réformes du plafonnement et de l'assortiment visaient à éviter ces quantités inutiles. C'est une partie des éditeurs, et pas les meilleurs, plus les dépôts qui ont refusé ces mesures. Une partie du réseau aussi, qui n'a rien compris, ou qui s'est fait endormir par ceux qui étaient contre. Si vous êtes contre ces "majors", pourquoi continuer de travailler pour elles, plus que pour vous ?
Dernier point, le coût des messageries : oui, si l'une coûte plus, l'autre... évidemment.
Mais les deux génèrent un surcoût bien trop fort par rapport à leur mission.

A mon post précédent, il faut rajouter à "rémunération", "et les conditions"

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Pourquoi ne pas envisager que les "Majors" ne soient en vente QUE dans les magasins traditionnels, et que le reste des éditeurs soient en vente en magasins traditionnels et aussi en référencement dans les GMS selon gamme de m/l afin que ceux-ci aient une plus grande visibilité (tradi + GMS)...
Les lancements ne se faisant qu'en traditionnel.
;+))

Dernière modification le lundi 10 Avril 2017 à 15:18:37

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Simpliste, aveugle...
Des termes peu amènes mais pas pour autant justifiés.

Editer des titres très vendeurs justifie t'il de s'approprier tous les droits et même de les enfreindre ? Editer des titres peu vendeurs justifie t'il de ne pas avoir le droit d'expression ?

Vous souhaitez que je précise "qui", ce qui n'est que très secondaire et n'apporte rien car tout le monde peut le concevoir. 
Je souhaite que l'on traite du droit et des devoirs de tous, indifféremment.
Cela me semble beaucoup plus constructif.

Quant à résumer l'origine de nos problèmes aux éditeurs photocopistes, n'est ce pas un peu simpliste ?
Nos problèmes viennent de l'absence d'intérêt commun entre la corporation des éditeurs et celle des marchands parce que cette corporation des éditeurs est dirigée par un noyau de Majors dont les intérêts sont plus liés à la publicité et aux aides qu'à la vente (contrairement au plus grand nombre des éditeurs).
Il est nécessaire de retirer les pleins pouvoirs à cette minorité dirigeante au profit d'une représentation paritaire sous contrôle et arbitrage de l'Etat. Et la représentation des deux corporations doit nécessairement être revue pour illustrer la réalité au lieu d'être basée sur la puissance et l'adoubement. Nous ne parlons-là que de restauration de la démocratie.
Vous avez dit simpliste ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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"C'est le réseau qui doit exiger ..."
C'est ironique ?

Le réseau c'est : 25.000 points de vente dont 18.800 traditionnels.
Parmi ces derniers, 9500 gagnent moins de 3500 €/an avec la presse.
Et 4000 gagnent moins de 7500 € par an.
Est-ce ceux là dont vous attendez qu'ils exigent quoi que ce soit ?
Je ne les crois pas très motivés par la presse qui n'est qu'un activité secondaire voire marginale pour eux.
Restent 5300 points de vente plus ou moins importants, avec des activités complémentaires qui leur ont permis de survivre jusque là. Ceux-là sont, en fonction de leur dépendance à la presse, plus ou moins en difficulté. Les plus dépendants ont déjà fermé boutique et les plus indépendants cherchent repreneur. Ils ont autre chose à faire que d'exiger quoi que ce soit et n'en ont pas les moyens.
Il leur faut des représentants désintéressés (car bénévoles) et attachés aux valeurs morales pour défendre leurs intérêts face aux exploiteurs de situation dont l'intérêt est très personnel.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Pour la rémunération... il me semble que nous avons des représentants qui sont là pour ce job. Il y a tout à revoir car beaucoup de points n'ont pas été traités. D'ailleurs pour cela il faudra d'abord redéfinir le produit presse.

A Revoir et certainement la liste n'est pas complète :
- PQR (régionaux)
- Journaux du Dimanche
- Jours fériés (meilleure rémunération comme les autres membres de la filière presse)
- Produits double réseaux - Obligation de mettre en AL un titre qui sort aussi en librairie-
- Revoir le taux de la commission des AL
- Encyclopédies et collections
- Prix de lancements sur encyclopédies et collections à inclure dans le dispositif " prix promotionnel"
- Packs :  être rémunéré sur le prix fort dans le cas d'un pack 2 titres.
- Minimum de perception pour les titres à moins de 1.01 € !
- Révision de la prime d'encartage basé sur le poids.
- Prime pour les catalogues publicitaires encartés.
- Rémunération sur les invendus au delà d'un certain taux.
- A étudier le cas d'un HS ou n°S qui reste en vente au delà d'une certaine durée.

Je vous laisse compléter ou me corriger.

Dernière modification le lundi 10 Avril 2017 à 18:34:48

Tout le réseau est fragile, et c'est à lui dans son ensemble de réagir. "Grands" magasins ou pas.
C'est ce qu'il fait, mais sans rien peser, ou quasiment pas. Il n'est pas de taille face aux éditeurs très hétérogènes, mais dont la corporation sait bien pratiquer : en lâcher très peu, et faire attendre.
Les éditeurs n'opposent pas le réseau à la vente directe : ils visent les deux par pragmatisme. Mettez vous une seconde à leur place : ils savent que le réseau les suivra -mécontent- mais suivra...c'est ce que vous faites tous. Pourquoi en donneraient-ils plus ?
Gamma, l'intention est légitime, mais toute liste permet aux éditeurs d'éviter le principal : la hausse de la rémunération. Le reste est pénible, perfectible, mais marginal. C'est ce qui a été fait depuis déja bien trop longtemps.

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Les majors dirigent. Les autres éditeurs suivent sous la contrainte, par peur ou par manque de temps et de conscience de l'importance de leur implication. Les marchands suivent pour les mêmes raisons, parce qu'ils n'ont pas le choix ou qu'ils ne comprennent pas la nécessité de s'impliquer.

De ce fait les majors abusent de leur position dominante. Ils ne prennent en considération que leur intérêt immédiat propre et s'exonèrent totalement des conséquences qu'ils occasionnent aux autres acteurs, quand bien même cela les pénaliseraient eux-mêmes ultérieurement.

La Loi Bichet n'a pas prévu les nouvelles possibilités de diffusion qu'offre le numérique. Les majors se sont jetés sur cette opportunité sans en mesurer les conséquences. Nous en payons les conséquences les premiers. Ils commencent à peine à les pressentir.

Loin de remettre en question leurs responsabilité dans ce qui arrive (pour nous mais aussi par conséquence pour eux), ils continuent dans une fuite éperdue en avant en cherchant de nouveaux pigeons qu'ils pourront exploiter à leur tour. Leur objectif est de développer les volumes qui servent de supports publicitaires et non les ventes. Il leur faut donc multiplier les points de vente pour pouvoir produire toujours plus. Peu importe si cela ne se vend pas. Les invendus ne coûtent rien et probablement rapportent fiscalement.

Le réseau actuel n'est pas en mesure de défendre correctement ses intérêts. Surtout avec des jaunes en son sein qui sont prêts à soutenir n'importe quel projet du moment qu'ils conservent leurs places et les avantages liés. Il ne peut agir qu'à la marge en espérant l'intervention de l'Etat ou du législateur, seuls en mesure de faire bouger les lignes.

Pour amener ces acteurs à intervenir, en l'absence de pouvoir de nuisance, il n'y a que la solution de faire mettre en évidence par tous les acteurs contraints, les excès de ce système et les améliorations que l'on pourrait y apporter (notamment en termes d'économies pour l'Etat).

C'est pour cette raison que les éditeurs eux-mêmes doivent créer un syndicat ou une association qui porte les mêmes revendications que l'AADP. Et c'est ce qui est en train de se préparer, grâce aux excès commis par les majors.(projet supérette notamment mais pas seulement).
Nous ne serons plus très longtemps tous seuls.
Et de ce discours non corporatiste que nous portons déjà et porterons tous ensemble bientôt, pourra naître, je l'espère un avenir pour la filière. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

On pourrait aussi essayer de federer les depositaires indépendants qui partagent il me semble ce point de vue. Je parle du 1 er poste de Descartes. Quand je discute avec mon dépositaire il est très proche de l aadp

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C'est très juste et cela fait partie de notre démarche.
Nous sommes déjà en contact avec le SNDP mais nous souhaitons entrer en contact avec tous les dépositaires indépendants qui peuvent partager nos idées.
Merci de me communiquer en message privé ses coordonnées afin que je le contacte.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Le SNDP ne représente plus rien.
Vous n'êtes pas sans savoir que les dépôts sont tous progressivement découpés et/ou rattachés, et très majoritairement affiliés à l'une des 2 messageries. Leur avis ne compte pas.
Une telle filiation ne justifie plus d'adhésion à ce syndicat historique.
Les dépositaires indépendants sont très mal depuis qq années. Leur dépôt n'a plus la valeur d'il y a qq années : seules Presstalis et MLP sont les acheteurs potentiels, pour quasiment rien...
face à ça, les dépositaires sont désabusés.
- Demandez leur ce qu'ils pensent des messageries...
- Demandez leur de ne vous livrer que ce dont vous avez besoin.
Ils sont aux ordres, sans aucune marge de manoeuvre pour la presse, comme pour le reste.
Si vous voyez en eux une force crédible...

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La réduction des marges engendre la recherche d'économies dont les dépositaires font les frais car ils sont plus facilement contournables que nous ne le sommes.Le plan industriel prévoit effectivement certainement la disparition totale ou tout au moins l'intégration de tous les dépôts. Pour autant ils existent encore et ont une utilité pour la filière qu'il serait dommageable de perdre. Le discours de la présidente de Presstalis (cf. son livre) est orienté dans une mauvaise direction malgré une bonne analyse de la situation. La mécanisation n'est pas compatible avec la relation client. Les hypermarchés en ont pris la mesure, comme elle l'évoque d'ailleurs.  
Par ailleurs même s'ils n'ont qu'une marge de manoeuvre réduite ils disposent d'informations de terrain utiles à la compréhension. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Même si le nombre de depot à diminue ils représentent encore 40% de part de marché. Si on veut être fort il vaut mieux unir nos forces que nous opposer. Le débat depot contre diffuseur vient de l UNDP. Diviser pour mieux régner

Aujourd'hui, il ne reste que 20 dépôts indépendants, contre le double il y a 2 ans, et qq centaines il y a qq années. Si on se projette ne serait-ce que dans un an, on a compris.
Les économies dégagées devaient aller (en partie) vers le réseau.
A vous de le constater, ou pas.
Pour les infos, oui, Descartes, ils en ont certainement de fraiches, mais attention à la manipulation. Certains intérêts sont communs, pas tous.
Les diffuseurs doivent d'abord penser à eux-mêmes avant de servir d'ambulance aux dépositaires indépendants. =>syndrome de Stockholm.

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Chacun défend son intérêt, comme toujours.
Nous le constatons tous les jours et avec des interlocuteurs variés.
Je ne vois pas pourquoi les dépositaires devraient être différents.
Et, rassurez-vous, nous ne sommes ni des ambulanciers, ni sujets au syndrome de Stockholm.
Simplement ouverts.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

En un peu plus de 15 ans, les dépositaires indépendants sont passés d'une situation de force, à une position d'extrême faiblesse.
Ils ont eu des comportements très vaniteux. "leur réseau", "j'ouvre des points de ventes", "je récupère un fonds de commerce qui ferme", "c'est comme ça chez moi"... ils étaient de bonne foi, mais quel pipo et combien de fois l'a-t-on entendu ?
Puisque vous avez vos entrées, à l'occasion, demandez leur ce qu'il en est pour l'avance (ou pas) de trésorerie par le réseau ?

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Pour la trésorerie :
Le refus, motivé par les difficultés de trésorerie qu'occasionnerait au messageries la facturation des seuls exemplaire vendus, en remplacement des exemplaires fournis n'est il pas suffisamment explicite à vos yeux ?

Pour le comportement des dépositaires qui, semble-t-il vous a déplu :
Quand, dans une chaîne, un niveau est maltraité par le niveau supérieur, il reproduit à l'identique sur le niveau inférieur. A l'inverse, s'il avait été traité avec des égards il en aurait eu pour les autres. Il faut avoir une force particulière pour pouvoir faire la part des choses et ne pas reporter en aval ce que l'on subit de l'amont. Peu savent le faire mais certains indépendants l'ont fait. Qu'ils en soient remerciés.
La rédaction des mandats est, à cet égard, très significative. 
Nul  ne peut déléguer plus de droits qu'il n'en détient, image bien le propos.

Rappelez-vous l'origine de l'organisation  de la distribution de la Presse en France.
Ce sont les nazis, qui dans la quinzaine qui a suivi leur entrée dans Paris ont décidé de maîtriser immédiatement la communication via la presse et ont mis en place les bases des NMPP, instaurant un dirigisme indiscutable. Ces fondements sont restés et nous en subissons depuis lors les défauts. C'est aussi pour cette raison qu'il faut impérativement changer la gouvernance et le modèle de gestion pour permettre à cette filière de retrouver le dynamisme nécessaire à sa pérennisation. Surtout dans cette phase d'évolution de l'environnement.

Attention : veuillez ne pas tenter de détourner mes propos. Je n'ai pas dit que les dirigeants actuels s'apparentaient à des nazis mais seulement que le dirigisme initial à laissé des traces indélébiles dans le fonctionnement de l'entreprise, même si elle a subie de nombreuses évolutions.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Pour la trésorerie...ne pas poser la question à un dépositaire signifie forcément que vous avancez de la trésorerie au global sur la consigne ???  Rien de plus faux.
On n'avancera jamais sur ce point, où tous les diffuseurs sont de bonne foi, mais convaincus d'en avancer, alors qu'ils n'en avancent pas.
Etant passé par là, je connais assez l'écart entre le ressenti et la réalité.
Même avec des livraisons abusives et invendables (qui ont toujours existé) je ne vois pas comment ça aurait pu s'inverser avec les mensuels comptant, passés maintenant en différé.
Et en plus, j'ai déja donné ici le moyen à chacun d'entre vous de le vérifier ou vous en êtes facilement, à condition d'avoir un stock informatique régulièrement recadré sur le physique.
Pas de réponse, pas de commentaires. Bizarre. Alors qu'il est si facile de savoir ou chacun en est.
Posez la question à un dépositaire, vous n'êtes pas timide !

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Il n'est pas possible (disent-ils) de ne facturer que les seuls exemplaires vendus parce que cela créerait un énorme trou de trésorerie aux messageries.
C'est bien parce que ce trou de trésorerie est rempli par la facturation des fournis invendus en attendant leur crédit.
Or tout est refacturé immédiatement à l'échelon d'en dessous.
Nous sommes le dernier maillon qui assume (comme le consommateur pour la TVA).

Vous raisonnez, sainement en terme de solde mais faussement en terme de flux.
Or la trésorerie est un flux financier (à ne pas confondre avec la disponibilité à l'instant t même si c'est couramment trivialement pratiqué).
Nos factures seraient bien moins importantes si nous ne devions payer que les ventes effectuées. Et pourtant nous payerions la même chose au final. La différence repose sur le fait que nous payons d'avance des fournis que nous ne vendrons jamais. Et comme nous avons eu le loisir de le démontrer simplement par des équations mathématiques de niveau secondaire, l'équilibre repose sur le rapport entre le taux d'invendus et le taux de commission.
Quand on solde les comptes (ce que fait le dépositaire) il annule cet effet négatif par le rééquilibrage des écritures, en réintégrant des stocks pré-financés pour partie seulement dans la balance. Rappelons nous que la marchandise que nous avons est censée être en dépôt. Nous ne devrions pas en avoir pré-financée une partie. Ainsi donc lors de la clôture la restitution de ce stock ne devrait pas impacter l'équilibre des comptes. Et pourtant elle vient, pour la partie pré-financée, diminuer l'en-cours. Cet en-cours est normal. car nous ne payons pas au jour le jour. C'est ce qui "justifie" (bien que je ne sois pas d'accord là-dessus et nous aurons l'occasion d'y revenir ultérieurement), l'exigence de cautions par les dépositaires aux repreneurs de magasins. Le système a juste choisi de nous faire financer cet en-cours au lieu de respecter la règle du dépôt-vente.
Vous êtes d'accord là-dessus, nous pas.
C'est d'ailleurs ce qui nous a valu une demande d'explication lorsque la facturation des seuls exemplaires vendus a été décidée. Le CSMP a unilatéralement décidé d'écourter le délai de règlement des marchands de 6 ou 7 jours (au hasard au-dessus du besoin calculé) pour compenser la perte de trésorerie occasionnée. Et ce, afin de maintenir l'équilibre économique bien qu'il soit inéquitable et juridiquement injustifiable au regard de la définition du dépôt-vente.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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je ne vois pas comment ça aurait pu s'inverser avec les mensuels comptant, passés maintenant en différé.

En augmentant le taux d'invendu de ces mensuels, des hebdo et en créant des trimestriels à la pelle. Voilà le tour est joué.

Sans parler des hors série et des dates de rappel.

Dernière modification le vendredi 14 Avril 2017 à 12:04:29

Non, le "tour n'est pas joué".
Les tx d'invendus, les quantités trop fortes, les HS, trimestriels..existent depuis toujours.
Même s'il y en a un peu plus, ce n'est rien par rapport à la trésorerie que laisse ce que vous vendez sur les mensuels qui sont maintenant décaissés à un peu plus d'un mois.
Sauf si vous vendez très mal, mais alors, c'est un autre problème.
Vous ne me ferez pas gober que vous reçevez beaucoup plus qu'avant, en vendant beaucoup moins. Sur l'ensemble de la presse reçue par magasin, ça ne tient pas la route.

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La trésorerie que laisse ce que nous vendons ne sert qu'à financer la partie du stock mort qu'on nous impose comme expliqué plus haut.
Et, SI, le tour est joué.
Pour mémoire, une décision du CSMP prévoit une augmentation du taux moyen d'invendus d'une année sur l'autre. Ce n'est pas pour rien.
Effectivement ce système malhonnête, car il ne correspond pas au dépôt vente déclaré, mais au financement par les marchands de stocks inutiles, existe depuis toujours, et vous l'avez cautionné en ne rappelant pas aux éditeurs que le dépôt n'était pas facturable.
Quel serait l'intérêt d'un tel système si ce n'est de pouvoir puiser dans la trésorerie des acteurs en aval ?
La simplicité ? Non car il est bien plus simple de ne facturer que les exemplaires vendus.
La transparence ? Non car le suivi d'encours variables avec quantité de variables est bien moins aisé que la facturation des ventes.
Le seul intérêt de ce système est de faire supporter discrètement aux marchands l'avance de trésorerie pour le faire fonctionner.
Et vous, grands donneurs de leçons (au sens premier du terme au CEFODIP/REP) vous n'avez rien vu ? A d'autres. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Evidemment que ce qui est vendu sert aussi à payer ce qui ne l'est pas. Pas un scoop.
Vous oubliez que le dépôt-vente n'est pas, et n'a jamais été la règle du métier. Il n'y a pas de dépôt vente à déclarer. Prenez le total de vos différés, plus le montant de votre dernier relevé s'il n'est pas encore payé : ça correspond à ce que vous ne financez pas. Et heureusement.
Je reste d'accord que certains titres sont des pompes à tréso pour l'éditeur. Mais au global, c'est compensé par les, quot, hebdos, mensuels et autres que vous encaissez avant de payer.
Vous négligez aussi que le le système actuel dans son ensemble ne vous fait pas avancer de trésorerie... vous adoptez une position idéologique, qui se défend, mais qui est fausse.
Ce n'est pas mois qui refuse de savoir...ou d'admettre l'évidence.

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trimestriels..existent depuis toujours.

Nous contrairement à vous,nous avons encore les mains dans le camboui, et quand je dit que les trimestriels ont explosé, je sais de quoi je parle. Si je prends les mag de jeux il n'existait pas de trimestriel dans cette famille, a l'heure actuel j'en ai bien une vingtaine. Même Le Figaro, Prisma Media s'y sont mis. La palme revenant certainement à ce cher Laffont.
Sur ma livraison de ce jour les trimestriels représentent + de 20% du total facturé, une paille ?

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Pour faire court , si je comprends bien les rouages de l'expertise comptable ? Qui n'est pas mon fort ! Non seulement on bosse comme des malades , le gain généré par nos ventes financerait un stock mort , c'est à dire nos différés ? Nous pouvons donc supposé que nous travaillons gratuitement ? Ai je bien compris Descartes ? Et si c'est le cas , comment ne pas avoir de probleme de trésorerie ? Sauf à diversifier pour pouvoir payer La Presse .

Pas besoin d'expertise comptable là-dedans.
Il suffit simplement de comparer le montant de la consigne en prix d'achat, avec le reste de ce que vous devez au dépôt. Pas plus simple.
Que les diffuseurs soient mal en trésorerie n'est que la conséquence du manque de fonds propres, et de la non rentabilité de l'activité presse. C'est ça qu'il faut combattre. Mon exemple est certainement identique à beaucoup d'entre vous : un fonds de roulement assez confortable au départ, sournoisement grignoté chaque année, et au final, plus de réserves : ceci n'a pas de sens : STOP à la connerie, comme vous le dites, par rapport au temps passé.
La raison est éventuellement aussi, d'un stock trop fort en hors presse et/ou de mauvais achats. On en fait tous, on a tous des reliquats ou des squelettes au fond de nos réserves, parfois en magasin depuis des années.
Le fait de voir sa trésorerie malmenée chaque semaine pour les prélèvements hebdos, ça fout les nerfs, mais ne signifie pas que c'est la presse qui en est la cause : c'est la conséquence.

Pingu, dans tous les cas, les trimestriels sont du différé à plus de 56 jours...vous me direz si je me trompe.
Tout ce que vous vendrez avant le paiement est de la trésorerie positive.
S'il n'y a pas de ventes ou très peu, le plafonnement aurait dû réduire un peu ou beaucoup le tx d'invendus, raison pour laquelle les dépôts, messageries et éditeurs n'en ont pas voulu !


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