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MONSIEUR, le SENATEUR

                   Par la présente, nous sollicitons de votre part une aide précieuse pour arrêter l’hémorragie  des diffuseurs de presse et des libraires qui sont dans le panorama de nos villes et villages des points de culture et de convivialité incontournables, pour nous et surtout pour la découverte de la littérature par nos enfants et petits enfants.

Aucun d’entre eux ne réclament de subvention, mais souhaitent pouvoir vivre de leur travail en d’autres termes une rémunération honnête pour faire face à nos loyers en constante augmentations et charges inhérentes et que leur temps de travail dépasse toutes activités.

Non hostile à un mariage avec l’image (Ecran plasma dans nos vitrines 24 h /24 avec le concours des conseils généraux , mairies , météo , éditeurs de magazines ,quotidiens et livres et flash info tourisme et même agence France presse et campagne nationale ) feraient de ces points de vente des incontournables.

Contre l’abonnement bénéficiant d’une aide postale sachant que la rémunération moyenne n’excède pas 17% et que nos éditeurs offrent de 25% a 85% de remise  et que comble de l’ironie, un groupe comme MONDADORI  clame sa bonne santé et annonce clairement que son cheval de bataille repose essentiellement sur l’abonnement et que leur métier c’est la grande surface, pas les « BOUTIQUES » , qui pourtant on fait d’eux ce dont il s’enorgueillisse.

Quand à la grande  braderie à laquelle se livrent les éditeurs « soldes monstres, celle ci nous plongent dans un abysse de révolte, sachant que nous faisons leur promo chaque jour avec leurs encarts publicitaires insérés dans les magazines que nous PAYONS, que nous mettons dans nos magasins pour le plus grand bonheur de nos clients qui eux aussi payent et nos pseudos  partenaires (Editeurs qui attendent que le ver mange le fruit).C’est HONTEUX et nous dirons même MALHONNETE.

Notre premier souci, n’est pas l’assortiment, machine très lourde et toujours pas opérationnelle, mais une rémunération digne de notre travail et de la quantité de titres en vente.

Pourquoi octroyer une rémunération de 30% a certains …et pas à tous les professionnels.

Une facturation honnête n’incluant que nos ventes et non pas d’avance de trésorerie que beaucoup d’entre nous n’ont pas, et des services en adéquation avec nos ventes et stopper la dégradation des horaires de livraisons digne d’une vente de quotidiens et l’impérieuse nécessité d’une mise en place des magazines avant ouverture évitant ainsi un surcoût de personnel.

TROP c’est TROP  vous comprenez notre inquiétude légitime.

MESSAGERIES , CSMP , GOUVERNEMENT et peut être des GENS aimant leur métier pourraient enrayer l’hémorragie ; 2à 3 DIFFUSEURS ET LIBRAIRES disparaissant CHAQUE JOUR….

Quand à l’UNDP nous ne sommes pas en phase avec lui et lui contestons ces PRIORITES depuis trop longtemps,  et par là  peut être même sa LEGITIMITE au regard du désarroi

 de la base ( majorité).

                                                           Merci monsieur le Sénateur de l’attention que vous nous porterez, et acceptez nos salutations les meilleures.

                                                                                  AADP (association pou l’avenir  des diffuseurs de PRESSE.)

                                                                                                                                                                                                                                           Le Président

                                                                                                                                                                                                                                                       MR.MARINI