LA COUPE EST PLEINE
LA COUPE EST PLEINE
La dégradation du Monde le la Presse écrite s’accélère et aucunes décisions, émanant
Des hautes instances régissant la filière (Etat, Elus, Presstalis, MLP et CSMP) ne viennent éclaircirent le tableau.
La liberté de la presse n’est plus qu’une illusion, les contingences financières priment sur celle-ci.
Les lecteurs se détachent de ce lieu, si nécessaire à la République et à nos libertés , provoquant ainsi la paupérisation de nos quartiers et commerces et les conséquences sont lourdes.
L’urgence consiste à reconquérir des lecteurs et pour cela il faut aux journalistes la liberté d’aborder tous les sujets sans interdits, une Presse Libre.
Le droit de lire et d’imprimer a été garanti dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et la loi BICHET en garantie l’impartialité de la distribution et l’égalité de traitement entre tous les titres.
« Toutefois, la distribution des exemplaires destinés aux abonnés n’est pas régie par les prescriptions précitées. »
Mais, alors pourquoi autoriser ces éditeurs d’utiliser quand même le circuit de distribution insérant leurs abonnements dans les magazines, pillant ainsi notre clientèle ?
Il n’est pas nécessaire de démontrer la gabegie de l’exploitation des coopératives, pénalisant les secteurs 2 et 3, provoquant la disparition et les difficultés financières de nombreux diffuseurs, accentuée par une discrimination de rémunération pour le même travail.
Le pillage méthodique des coopératives par ces mêmes éditeurs, en privilégiant l’abonnement et détournant des aides de l’Etat vers le numérique, nous plonge vers le précipice.
Au regard de l’histoire plus de 5O années se sont écoulées sans que la situation des diffuseurs ne soit réellement prise en compte.
Les régionaux n’ont guère modifié la commission du diffuseur 14 %, mais par contre leur politique d’implantation hors réseau n’a cessé de se développer, ainsi que l’abonnement et le portage passant à 57 % du marché, ainsi soustrait du réseau, ayant fait leur fortune.
Pour les autres coopératives, la politique consistant à s’automutiler en dépouillant non seulement leurs sociétés, mais en pratiquant une politique de la terre brûlée, favorisant les supers marchés, brisant ainsi un code déontologique de la zone de chalandise, nous amenant à considérer le métier de diffuseur sans avenir.
Si c’est cela à quoi aspirent nos éditeurs, ils sont sur la bonne voie.
C’est bien dommage de n’avoir pas su partager, et nous citerons une phrase de Beaumarchais :
« Pour pouvoir créer, encore faut-il au préalable dîner. »
Nous rajouteront ,
« Il n’est point de crainte qui retienne un peuple affamé » (Lucain).
LE PRESIDENT
MR. MARINI
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