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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

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Nous intervenons moins fréquemment via le blog ces derniers mois. 
Pour autant nous continuons notre activité de défense des intérêts des marchands.
Nous avons participé au dernier Cocodip organisé par l'ARCEP la semaine dernière. 
Celle-ci nous demande de ne pas communiquer sur les réseaux sociaux sur les sujets en cours de traitement. Nous respectons cette consigne en espérant que cela portera ses fruits et que la réforme sera menée à son terme dans les délais prévus par la Loi.
Nous n'avons plus longtemps à attendre pour en avoir confirmation.
Il est en effet prévu qu'au 1er octobre tous les marchands qui en feront préalablement la demande pourront être facturés des exemplaires vendus et non plus des exemplaires fournis. 
Bien évidemment les acteurs historiques sont contre et, sans surprise, Culture Presse les défend au lieu de défendre les marchands. Son dirigeant soutient que le marchand serait perdant à n'être facturé que de ses ventes. Désormais c'est à lui de le démontrer et il va avoir de grosses difficultés à le faire. 
Comment croire en effet que, bien que finançant une large partie du stock lors du rachat du fonds de commerce, et malgré les fournis excédentaires et les décalages de rappels, et le délai de paiement des commissions complémentaires, le marchand n'avance pas de trésorerie ? Et en ce cas, comment expliquer l'importante trésorerie de la principale SADP bien qu'elle ne dégage qu'un résultat très faible et sans proportion.
La réalité est que cette SADP exploite l'argent des marchands et de ses clients éditeurs. 
Elle multiplie les facturations pour encaisser un maximum auprès des marchands et retient ces sommes en attendant de les faire remonter aux éditeurs à qui elle les doit. 
C'est l'une des origines des livraisons excédentaires faites aux marchands.
Le fait qu'elle finance les éditeurs en leur versant des acomptes sur les ventes éventuelles à venir calculées, non pas sur les ventes avérées passées, mais sur un taux de vente appliqué au nombre des exemplaires livrés, pousse également les éditeurs à majorer inutilement leur production. 
On ne cherche pas à maximiser la rentabilité mais à gérer des flux toujours plus importants.
Ce système a ses limites. 
Nous allons bientôt les voir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

2 appréciations
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Bonjour

L'avance de trésorerie n'est pas une légende et je peux le prouver :

Depuis quelques semaines de facturation, mon solde cumulé est d'environ -2000€ !!! Ce qui veut dire que sans compter les compléments de commission qui ne me sont toujours pas payés depuis que FM est apparue dans le paysage de la presse, je travaille à perte. C'est scandaleux !! Et Mr Panetto peux toujours avancer ses grands arguments, je sais encore faire des additions.

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un bel exemple  

MEV le 30 novembre 
13,00 03542 ACI 2022H Economist The World Ahead  PE 11 20   (paiement 11 semaines)
Rappel Def le 30/07/22

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