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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Aie confiance ...

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France Messagerie a annoncé hier dans un communiqué avoir démarré le 20 juillet 2022 une phase de test d'un nouveau portail destiné aux diffuseurs, pour permettre à ceux-ci d'adapter le nombre de titres de presse (qu'ils reçoivent) à la capacité d'accueil de leur point de vente.

Cette action est menée pour satisfaire à l'obligation légale qui s'impose au 1er octobre de donner la possibilité aux points de vente de : 
- choisir les titres non agréées par la CPPAP qu'ils désirent encore recevoir,
- limiter, selon la taille du linéaire qu'ils décident d'exploiter, le nombre de titres agréés par la CPPAP qu'ils reçoivent.

Elle ne répond pas à l'obligation légale de laisser les marchands de presse définir avec les éditeurs le nombre d'exemplaires livrés à leurs points de vente. Un autre accord interprofessionnel doit voir le jour pour cela paraît-il. 

Nous rappelons que la loi ne prévoit pas de délai différent pour définir les quantités et mettre en oeuvre l'assortiment. La date limite est la même : 01/10/2022.

Nous rappelons également qu'aucun projet d'accord sur les quantités n'a été communiqué à ce jour à l'ensemble des membres du Comité de Concertation de la Distribution de la Presse. 

La validation d'un éventuel accord tel que celui évoqué semble donc peu probable dans les délais. Il faudrait en effet pour cela que toutes les parties soient d'accord sur la méthode et, le fait qu'aucun projet n'ait été proposé montre bien que ce ne serait pas le cas. 

Encore une fois les acteurs en amont de la filière abusent de leur position en choisissant leurs interlocuteurs et en refusant tout échange avec ceux qui ne seraient pas d'accord avec eux. C'est ainsi qu'ils ont choisi 19 diffuseurs (nous ne savons pas lesquels ni sur quel critère) mais ont rejeté (sauf surprise) ceux que nous leur avons proposés, sans aucune justification.

En attendant impatiemment de voir ce qu'ils veulent nous imposer nous retenons : 
- qu'ils n'agissent que contraints et forcés (par la Loi),
- qu'à minima et le plus tard possible,
- sans aucune volonté de concertation.

Cette filière ne s'en sortira pas comme ça. Elle va à sa perte à bref délai.
Mais elle condamne beaucoup de marchands et quelques dépositaires qui n'y sont pour rien. 

Nous maintenons que le marché est viable, pour peu que tous les acteurs consentent à l'exploiter ensemble et non les uns au détriment des autres. Il resterait possible de mener une action commerciale concertée, pour le bien de tous. Encore faudrait-il que nous ayons affaire à des hommes d'affaires et non à des exploitants qui ne cherchent qu'à préserver leurs intérêts du moment.

Ce que nous dénonçons est valable aussi bien pour les marchands que pour les dépositaires et même pour les éditeurs. A titre d'exemple, bien qu'un marchand annonce sa fermeture définitive plus d'un mois à l'avance, les éditeurs dont il reçoit les exemplaires n'en sont même pas informés par les SADP. Impossible dans ces conditions de faire des réglages cohérents. Cela montre bien le peu de cas que font les SADP du sort des exemplaires qui leurs sont confiés par les éditeurs. 
Tant que nous n'aurons pas lié le sort des SADP aux ventes il n'y aura pas de possibilité d'améliorer le système.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Merci l’Aadp du compte rendu de la situation , cela augure en effet une rentrée pas très réjouissante , tout ce travail, ces réunions avec l’Arcep et les acteurs de cette filière pour au final n’aboutir à rien au bout de 3 ou 4 ans maintenant, qu’elle déception encore , cette filière est vraiment un cauchemar ! 
cordialement 

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C'est très long. Evidemment trop long pour nous, qui vivons le quotidien.
Mais ce n'est pas rien. Les changements sont essentiels.
Nous sommes passés d'une domination totale sans possibilité de défense à une médiation à l'écoute de nos arguments. 
Nous avons également inversé la situation juridique. Désormais la Loi est avec nous et non plus avec nos contradicteurs. Si un procès devait avoir lieu, nous sommes maintenant certains d'avoir gain de cause alors qu'auparavant ce n'était pas le cas. 

La mise en application est bien évidemment beaucoup trop lente pour nous mais elle se fait.
Il faut réduire les résistances, et non détruire tous les opposants. C'est long.
La fin de l'année 2022 va être révélatrice.

D'ores et "déjà" les opposants à la réforme sont contraints de mettre à disposition au 1er octobre des éléments qu'ils refusaient absolument de communiquer jusque-là.  Naturellement, ils ont conçu leur nouveau portail sans nous, pour limiter au minimum la communication de ces éléments, et gagner du temps sur l'obligation qui leur sera faite de lâcher la totalité de ce qui est nécessaire pour être en conformité avec la Loi. Mais ils seront obligés d'y passer.

Les effets ne sont pas encore perceptibles au quotidien mais ils le seront. Et ce sera incontournable. 

Pour autant, la partie est loin d'être gagnée. La négociation n'est même pas encore engagée. 
Pour l'instant nous assistons toujours à un refus de négocier quoi que ce soit et à une action contrainte de nos opposants sous l'égide du régulateur chargé de faire appliquer la Loi. Viendra un temps où, face au problème que va créer pour eux l'obligation de se conformer à la Loi, ils seront amenés à s'ouvrir à la négociation. Et cette fois, plus question de se limiter au choix d'un représentant des marchands choisi pour sa bienveillance. 

On sent déjà que les marchands, informés des nouvelles possibilités qui leurs sont offertes, et confrontés aux difficultés de faire valoir leurs nouveaux droits, commencent à rechercher comment être défendus. Ce sera l'AADP, ou autre chose, ou rien. Tout dépendra de la volonté de quelques leaders. Mais ce ne sera pas le syndicat historique. Ca, c'est sûr. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Personne n'est au dessus des lois
La loi s'appliquera pour les SADP , les pseudos accords seront rejetés par la majorité des marchands et bon nombre ramèneront le surplus de livraison car ils en ont le droit
Cette mesure du choix des titres est une revendication de longue date et la loi l'autorise désormais L'abus de position dominante est sanctionnée par les tribunaux, un tribunal condamnera le non respect de cette loi sans difficultés, à jouer la montre les SADP nous prennent pour des c... ils ont le choix entre payer des avocats ou se mettre en conformité avec la loi

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