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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Assortiment

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La situation de crise actuelle ne durera pas toujours.
Malgré elle nous devons poursuivre nos travaux, même si ce n'est pas dans les meilleures conditions.
La 2ème réunion sur l'assortiment qui devait avoir lieu aujourd'hui a été annulée et tous les participants ont été invités à poursuivre les échanges par mails collectifs.

Nous avons donc transmis le projet suivant aux membres du comité sur l'assortiment.

Nous avons d'ailleurs signalé qu'il serait préférable de parler d'approvisionnement des points de vente plutôt que d'assortiment.

La Loi est claire et le projet doit la respecter. Nous nous y sommes donc tenus et avons rappelé que l'assortiment ne concerne que les titres agréés par la CPPAP. 

Pour les autres titres nous proposons que les marchands choisissent s'ils veulent les gérer eux-mêmes à l'aide d'informations mises à leur disposition via les sites des messageries, ou s'ils souhaitent continuer à en déléguer la gestion aux messageries. Tout le monde ne veut en effet pas gérer son offre de presse mais ceux qui le veulent doivent maintenant être en mesure de le faire. Pour cela ils doivent disposer des mêmes informations que celles dont disposent les libraires pour choisir leurs approvisionnements.

Nos rayonnages étant limités nous avons proposé de définir un nombre maximal de titres au mètre linéaire développé pour l'ensemble de ce qui nous sera fourni. Resterait à s'entendre sur ce ratio, sachant également que tout le monde est d'accord pour dire qu'un titre = 1 codification.

Le nombre de titres maximal du rayon étant ainsi déterminé nous sélectionnerions dans un classement des titres établi selon les ventes du magasin, les titres CPPAP constituant l'assortiment.

En réalité nous demandons que ce classement soit basé sur la marge dégagée par titre car nous préférons vendre 1 exemplaire valant 9.50€ avec une commission de 23% que 15 exemplaires d'un produit valant 0.50 € à 13%. Sauf à refuser de prendre en compte l'intérêt des points de vente cela nous semble difficile à refuser. 
De plus cela incitera les éditeurs à faire évoluer notre marge pour faire partie de l'assortiment et cela évincera ceux qui nous rémunèrent insuffisamment.

Pour les quantités nous demandons qu'elles soient définies par les ventes constatées par les caisses et non plus par une règle de plafonnement  difficilement maîtrisable.

Nous demandons également qu'un service de réassort permette d'ajuster les quantités initiales au besoin réel et de compléter selon l'écoulement des ventes constatées durant le cycle de vente.

Nous passons ici, sur le traitement des "opérations" et des "nouveautés", qui sont des sujets annexes qui ne pourront être traités que sur une base établie, mais nous les avons également abordés dans notre proposition. 

Nous avons également abordé "les commandes" car nous estimons que nous devons désormais être en mesure de satisfaire les demandes de nos clients. 

Voici pour l'essentiel. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites données à ce projet.


Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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ça me semble juste 
très bien DESCARTES
la peur doit changer de camp

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un classement des titres par CA plutot que par marge en valeur est plus pertinent
chacun saura si c'est dans son  intéret de conserver le titre en rayon en fonction de sa rentabilité
dans tous les cas la rémunération sera déterminante dans nos choix

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Surfy : la marge c'est justement  la rentabilité. (quantité vendue x prix de vente x taux de commission)
Le CA c'est celui des éditeurs, pas le nôtre. (quantité vendue x prix de vente).

Nous devons amener les éditeurs à être enfin solidaires de notre rentabilité.
Jusqu'à présent ils s'en sont désintéressés (sauf dans leurs discours).
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Surfy : la marge c'est justement  la rentabilité. (quantité vendue x prix de vente x taux de commission)
bien sur 
c'est ce que fait votre caisse enregistreuse .
il est évident aussi que le CA des livraisons comme c'est fait en ce moment ,c' est celui des éditeurs .
il faut que nous reprenions la "main" 
SURFY pose toi la question 
qu'est ce que tu fais de ton stock si tout s'écroule , stock que tu as payé .
la peur doit changer de camp

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je raisonne en commercant,certains titres sont incontournables 
20% des titres réalisent 80% du CA
c'est la rentabilité de l'activité presse qui pose problème telle qu'elle fonctionne aujourd'hui
et les nouvelles règles devront régler cela si on souhaite conserver un réseau d'indépendants

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La rentabilité sera vite de retour si la filière réduit le travail inutile en : 
- supprimant les titres non vendeurs (entre 10 et 30% selon les points de vente)
- réduisant les quantités au besoin 

Les économies à réaliser sur la logistique sont impressionnantes.
Cela nécessite au préalable que les logisticiens soient rémunérés essentiellement sur les ventes et plus sur les volumes traités.
Il est impératif de recréer l'intérêt commun pour que tout le monde tire dans le même sens.
L'étude des barèmes des messageries fait partie des sujets en cours de traitement par l'ARCEP.
Celle-ci a déjà annoncé des changements importants comme la tarification au titre et non plus au groupe. Faisons lui confiance. De notre côté nous continuerons à l'alimenter.

L'AADP souhaite non seulement conserver un réseau d'indépendants mais également le redévelopper. Cela impose un assouplissement du fonctionnement et la prise en considération des attentes des points de vente. Si nous obtenons ceci, qui impose la rupture avec le modèle existant, nous pourrons à nouveau trouver des candidats à notre activité. Ils sont nombreux à attendre cette modification, notamment les librairies. Mais on attire pas les mouches avec du vinaigre. Il va falloir se montrer plus conciliants pour certains acteurs en amont de la filière.

C'est tout l'enjeu du sujet en cours baptisé improprement "assortiment" alors qu'il traite de l'approvisionnement des points de vente. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Les deux idées citées sur ce précédent post sont exactement ce qui s'appelle assortiment et plafonnement. N'ayez pas oeur des mots. Mais ce qui se profile lundi prochain pourrait bien mettre tout le monde d'accord 

ah bon!c'est dommage que l'UNDP n'ait pas eut les couilles de I'imposer aux éditeurs
que de temps perdu par copinage

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123456 se trompe une nouvelle fois parce qu'il n'a jamais raisonné en fonction du besoin réel mais uniquement en fonction de celui des éditeurs qu'il estime tout-puissants. 

Le plafonnement et l'assortiment sont des mesures de limitation des désirs des éditeurs. 
Il n'ont rien à voir avec la volonté de satisfaire les clients.
C'est l'erreur de base qui consiste à partir à l'envers.
C'est la fausse notion de marché d'offre.
Quand l'offre ne correspond pas à la demande il faut remettre en question cette notion.

De plus, appliquer des mesures restrictives est bien moins productif que de viser à l'amélioration d'un résultat.

Florilège de contre-productivité : 
- Diffuseur au lieu de marchand
- Volonté d'empêcher les magasins de réduire leur linéaire au lieu de les motiver par l'incitation à ne pas le faire
- Restrictions sur quantités au lieu de mise en place du réassort pour mettre la bonne quantité au bon moment au bon endroit. 
- Restriction sur la gamme de produits au lieu de partir des besoins des points de vente selon leur localisation et leur gestion.
- Facturation des produits fournis de force au lieu de celle des ventes réalisées
- Barèmes des logisticiens indépendants des ventes

Cela fait des années que nous avons remis en question la sémantique dans notre milieu.
Ce qui est drôle c'est qu'après avoir combattu l'intérêt d'utiliser le terme de marchand à la place de celui de diffuseur, c'est maintenant ce terme de marchand qui est utilisé par nos opposants et CP dans leurs écrits. Mais nous ne sommes pas dupes, c'est encore celui de diffuseur qui reste écrit dans les documents contractuels qui font foi en justice. Ce n'est donc qu'un change qu'ils veulent donner pour faire croire à leur bonne volonté. Mais ils sont tombés dans le piège car maintenant qu'ils sont passés dans leur communication à utiliser constamment ce terme c'est bien celui-ci qui va devoir s'appliquer et les contrats vont devoir être modifiés pour s'adapter à la réalité.  Ce qui est dommage c'est qu'il n'y ait que la contrainte et la ruse qui les amènent à concéder de prendre les mesures positives pour la filière. Leur peur de perdre du pouvoir est contre-productive pour eux autant que pour nous; En fait ils n'ont pas confiance en leurs capacités et freinent la filière.

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Merci de me rabacher que je me trompe tout le temps. A ce jeu, vous ne conforterez que vos troupes, et encore, les plus aveuglés.
Depuis toutes ces années, j'ai voulu dire aux diffuseurs de croire plus en eux, qu'au métier lui même. D'être des commerçants responsables, et non des «employés magasiniers» dépendants des messageries. Si c'est ça avoir tort, ca me va. Sinon pas de pb, vous semblez tellement croire à cet avenir si radieux.

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Encore une fois, que faites vous sur un blog qui veut défendre un métier auquel vous ne croyez pas ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Il suffit de lire ce qui est écrit. Le métier, tel qu'il est depuis tant d'années, est gouverné par une si mauvaise tutelle. Personne ne dira le contraire, surtout sur votre site.
Autonomie impossible, acteurs aux intérêts contradictoires,  fiabilité du discours de nos partenaires plus que douteuse, et donc couperet attendu pour bientôt.
Comme vous tous êtes concernés par votre métier et plus encore, une position qui montre (a montré) qu'il est possible de s'en sortir autrement, a sa place ici, car le métier a toujourq tenu à otager bien gentiment ses diffuseurs.
Le rapport de force que vous souhaitez est légitime, mais sauf votre respect, illusoire.

Sauf à obtenir un système ou hors IPG, le diffuseur choisit son offre...ce qui paraît très peu probable.

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Vous avez complètement raison.

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