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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Attendrait-on la chute de Presstalis ?

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Malgré l'annonce du représentant du gouvernement en charge du sujet aucun texte de projet de Loi ne nous a été présenté à ce jour. Pire, les députés et sénateurs qui se préparent à intervenir, n(ont plus d'éléments en provenance du Gouvernement.

La surcharge des membres de l'Assemblée Nationale a peut-être été entendue mais c'est plus probablement des motifs pragmatiques qui ont conduit à ce report.

Le plan de sauvetage de Presstalis n'est certainement ni très convaincant ni enthousiasmant pour l'Etat qui a décidé de reprendre les choses en main. Mais pour agir il semble qu'il soit décidé d'attendre que la situation de Presstalis saute à nouveau aux yeux de manière indiscutable. Ceci donnerait du poids à l'intervention du Gouvernement face aux intérêts privés qui régissent actuellement la filière.

Ainsi le discours de l'Etat semble être : "Messieurs qui gérez la filière, soit vous nous montrez que vous pouvez redresser la situation sans notre intervention, soit nous prendrons les mesures qui s'imposent et vous viendrons en aide mais il vous faudra lâcher un peu de votre pouvoir. Nous vous attendons au tournant."
Espérons que ce ne sera pas très long car  de notre côté nous n'avons que trop attendu et les dégâts sont quotidiens pour le réseau.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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la question que l'on peut se poser 
comment le gvt va t il agir ? 
il a en face de lui les 9 plus grosses fortunes de France , et depuis un an on a pu constater qu'il donnait aux riches ce qu'il prenait aux autres .
maintenant il s'est passé hier un fait qui est passé inaperçu au Sénat .la gauche a fait reculer le gvt sur le projet Sécurité Sociale .
En sera t il de même sur le sujet Presstalis  !!!!!
les sénateurs ont compris .Vont ils réagir .

Quelle est la meilleure solution pour nous MDP ?

Dernière modification le vendredi 06 Juillet 2018 à 08:37:18
la peur doit changer de camp

Il est plus que probable qu'une situation semestrielle de Presstalis soit exigée par les Pouvoirs Publics. Elle sera certainement rendue publique très vite, et comme vous le dites, elle "servirait" de prétexte péremptoire (comme s'il en était encore besoin) pour stopper définitivement l'hémorragie. Une bonne surprise de cette situation étant complètement impossible.
Espérons pour le réseau qu'une solution provisoire, suivie d'une reconstruction structurelle efficace soit dans les tuyaux pour le court terme.
Sinon, mettez vous sous les tables.

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Nous en sommes à des situations trimestrielles.
Il ne s'agit pas réellement, à mon sens, d'attendre un prétexte, mais plutôt de se mettre en position de négocier au mieux.
Mais cette attente est longue compte tenu de ses effets quotidiens et, comme vous le dites, le résultat est très incertain.
Toutefois nous avons un point d'appui à l'assemblée.
Les députés sont des élus et sont de plus en plus conscients de la nécessité d'agir pour préserver nos commerces. Ils sont confrontés à  la réalité sur le terrain et doivent répondre à leurs électeurs.
Je constate que le DR Sud-Est de Culture Presse nous a rejoint sur l'incongruité des décisions supérettes et points de vente thématiques. Je l'en félicite.  Le texte qu'il a diffusé, au nom de son syndicat, bien qu'en opposition avec la ligne adoptée par son Président, est très juste.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Il y a peu à négocier face à un échec total qui coûte si cher aux contribuables.
Les députés sont pris eux aussi dans le piège : réduire les fuites budgétaires, mais aussi garder certains commerces indépendants, dont le réseau de presse, souvent si cher à leurs électeurs. C'est tout le paradoxe des arbitrages.
Sur le sujet des thématiques et des supérettes, est-ce vraiment encore d'actualité ?
Presstalis en parle pour montrer que des projets sont là, mais quelle utilité pour des "candidats" de se faire entrainer dans une impasse qui montre tous les jours son absurdité technique et financière ? Ca n'intéressera que si peu de monde que tout le temps consacré à ça n'est que temps perdu. Comme Sarra, comme Zeens, comme les concepts, comme l'export...
Je ne suis pas sûr que la Pdte de Presstalis croie à ce qu'elle annonce. C'est de la méthode Coué, rien de plus. Pendant que les uns et les autres se battent là dessus, que va devenir la structure du métier à court terme ?

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à la question 
quelle est la bonne solution pour nous MDP ? , personne ne répond .
la peur doit changer de camp

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Départ annoncé de Nicolas SAUZAY (Bauer)  président de la coopérative des magazines.

Sa démission aurait-elle été précipité par son audition peu convaincante devant les sénateurs ?

La bonne solution "clé en mains" n'existe pas, personne ne doit l'avoir.
Mais à mon sens, il faut s'approcher sur le principe, de mieux rémunérer les éditeurs et le vendeur final. Comme c'est le cas en librairie. Le rôle et la rém des intermédiaires ne sont que des détails. Il faut laisser la liberté aux magasins de choisir en fonction de leurs potentiels de ventes.
Pourquoi ne pas proposer des "packs" évolutifs en offre et en rém par ex. Et laisser la porte ouverte pour des titres pointus ou "confidentiels".
Pourquoi ne pas imaginer une offre ferme sans retour, mais avec plus de rém. ?
Pourquoi vouloir récupérer les invendus, source de perte pour tout le monde ?
La liberté d'expression ne serait en rien atteinte. Qq aides cc la presse quotidienne et qq titres (canard...) pourraient être maintenues, selon les ventes nettes payées uniquement.
Une mini structure, peu importe sa forme juridique, ou une délégation de Service Public pourrait se charger du pilotage, mais pas "à la NMPP".
Ca pose de nouveaux problèmes, mais si on s'arrête dès la première complication, on n'arrivera jamais à rien. De toute façon, un ménage nécessaire doit se faire.

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Où est celui qui nous disait qu'il n'était pas nécessaire de changer le système de facturation ?
Vous parlez maintenant comme nous de ne facturer que les exemplaires vendus.
Pourquoi avoir tant tardé à nous rejoindre sur ce sujet ?

La récupération des invendus est, dans le système actuel, un moyen trouvé par les majors pour rémunérer les messageries. Le produit financier du recyclage échoit aux messageries et leur permette de se financer, limitant l'apport de cash des éditeurs qui ainsi, peuvent gonfler leur production. Tout le monde est content. Sauf nous qui travaillons inutilement pour rien.
Pour vous donner une idée de l'ampleur du sujet, sachez que la récente baisse du prix d'achat de la tonne de papier à recycler (divisé par 5 en peu de temps) occasionne un manque à gagner annuel pour Presstalis évalué à 8M€. Et la Présidente a avoué chercher une solution pour pallier à cette baisse de ressources qui n'était pas prévue dans son plan. C'est d'ailleurs une quesion que nous avions invité les députés à lui poser lors de son audition et à laquelle elle a jugé bon de donner la réponse avant même la question, prouvant qu'elle est bien renseignée par l'un des réceptionnaires de nos éléments.

De notre côté nous maintenons notre ligne. 
Des circuits commerciaux courts doivent se substituer à l'actuel empilage de mandats aux intérêts divergents.
La logistique doit être sous-traitée par les éditeurs comme en librairie et soumise à la certification qualité normative.
Le produit presse doit être redéfini.
Le CSMP, l'ARDP et la CPPAP doivent disparaître et être remplacés par un contrôle externe et une inter-profession  constituée d'acteurs attestant de leur indépendance par leur transparence financière.
Le potentiel doit définir la production et l'approvisionnement.
La facturation des ventes doit remplacer celle des fournis.

La réduction des circuits accélérera et fiabilisera les flux (information et finances).
Elle réduira les coûts et permettra une meilleure rémunération des marchands et améliorera la trésorerie des éditeurs. Rien que l'affacturage actuel des messageries pèse à hauteur de 5% de leur chiffre d'affaires.

Cela nécessite d'apurer les dettes et de financer temporairement le relancement sur des bases cette fois saines. Cela impose de trouver un accord entre l'Etat et les majors. Nous en sommes là.
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Non Descartes, votre premier paragraphe est faux. Relisez le post sans préjugé.
Je n'y parle pas de facturation au réseau, mais des aides aux éditeurs qui se font sur des critères ne correspondant pas aux "vraies" ventes.
J'ai bien plus l'impression que c'est votre position qui est venue vers la mienne que le contraire...sauf sur la facturation où nous ne restons pas d'accord. Pour moi, la facturation n'est pas un vrai problème (même s'il peut être amélioré) car le réseau n'avance pas de tréso.
J'ai toujours insisté sur l'effet négatif des 2 messageries, vous, c'est bien plus récent.
(Il y a 8 ou 9 ans en AG Undp à Paris, j'y avais déja évoqué le fait de ne pas les inviter au congrès, car derrière leurs propositions et leur rôle, ils sont très mauvais et assez incapables. Hypothèse inimaginable et évidemment non retenue, mais le constat me donne plutôt raison...)
Calquer le modèle sur celui de la librairie également, ou s'en rapprocher, je l'ai proposé avant vous.
Votre objectif annoncé est de rentrer dans les instances de décision : je ne croie pas à ça : 1 ou 2 voix parmi toutes celles des intermédiaires, instances et autres syndicats ne compteront jamais assez. Il faut d'abord s'en affranchir.

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La facturation est le fondement du système. 
L'objectif des grands éditeurs étaient de faire financer leur production et leur distribution par d'autres qu'eux-mêmes.
Ils y ont réussi au-delà de toute mesure puisque certains acteurs eux-mêmes n'y ont rien vu.
Les messageries sont financées comment ?; Par les flux fictifs générés volontairement pas des productions sans lien avec les ventes.
Qui paye d'avance le stock et ces invendus ? Les marchands alors qu'ils ne devraient payer que les ventes réalisées puisque la marchandise est censée être en dépôt.
Qui renfloue quand les difficultés sont constatées : le contribuable
Pourquoi les dettes en capital de Prestalis n'ont elles pas été remontées dans les comptes des coopérateurs à hauteur de leur utilisation de la messagerie ? 

Vous êtes libre de dire ce que vous croyez concernant nos objectifs. 
En ce qui nous concerne nous voulons réinstaurer la notion d'intérêt commun entre les acteurs de la filière.
Sans celui-ci rien ne peut fonctionner durablement.
Mais cela remet en question la vision et la position des majors dans le système.
Et cela oblige à modifier le système comme évoqué ci-dessus.
Notre position n'a pas changée vis-à-vis des messageries. Nous avons toujours dit, et cela ne leur plaît pas, que nous souhaitions les voir devenir des sous-traitants des éditeurs, soumis au contrôle qualité certifié.

Quant à l'ancienneté de vos propositions, elle nous importe moins que la réalité et les actes suivis d'effets.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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La facturation est le fondement du système. 
c'est exact , tout le reste en découle 
pourquoi un éditeur mettrait il en service 100000 exemplaires s'il en vend 10000.pour faire travailler les imprimeurs !!!!!.
par contre s'il n'est payé que sur les ventes typées caisse croyez moi , il va travailler à flux tendu , comme toutes les entreprises aujourd'hui
comme d'habitude123456 dit tout et son contraire
."Pourquoi vouloir récupérer les invendus, source de perte pour tout le monde ? "
mais s'ils ne récupèrent pas les invendus , comment font ils les factures !!!!!!
la peur doit changer de camp

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Le principe fondamental du "DÉPÔT VENTE " est justement de récupérer les invendus !
Notre contrat est du dépôt vente.
Maintenant avec l'informatisation des caisses en EDI quotidien plus besoin de récupérer les invendus pour établir la facture des ventes, reste malgré tout le souci que la totalité du réseau n'est pas informatisé... 
D ou je pense que pour compenser cette avance de trésorerie nous devrions obtenir un délai de paiement des relevés de 1 à 2 semaines supplémentaires.

Dernière modification le dimanche 08 Juillet 2018 à 09:09:11

Pour la PQR, oui, c'est du dépôt-vente.
Pour le reste, c'est un système de consigne. A ne pas confondre avec le dépôt-vente. Si c'était le cas, un entrant dans le métier ne verserait rien. Il faut juste savoir ce qu'est une consigne. Toute la différence est là. Tous les diffuseurs sont sensés le savoir.
Dans les 2 cas, la reprise physique est faite, mais la facturation pourrait s'établir sur du déclaratif puisque la confiance est de mise entre le réseau et les dépôts...

Dites vous bien 2 choses :
- Tout éditeur engage des frais éditoriaux, de fabrication, de messageries, et que l'ensemble de tout ça est bien plus important que la recette qu'ils encaissent à court terme. Ils "gagnent" sur les mises en ventes, mais très tard, et que provisoirement, puisque cette pratique reproduite à chaque périodicité n'aboutit pas à de la valeur ajoutée nette. C'est donc un peu de tréso, mais pas de marge. Aucun éditeur ne vit durablement sur de la tréso uniquement. La preuve, beaucoup dégagent.
- Certains "éditeurs" profitent du système, au détriment du réseau, et d'autres éditeurs qui eux, perçoivent beaucoup plus tard leur dû. En terme de flux financiers, ils ne sont pas tous mauvais.

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Verbiage. 
Encore une fois l'absence de distinction entre éditeurs ("tout éditeur" ) est source de confusion.
Les délais de paiement concédés par les imprimeurs ne sont pas les mêmes pour tous.
En revanche tous les éditeurs ont un important crédit de TVA qu'ils récupèrent sur l'Etat en début d'année (du fait des écarts entre taux de TVA ultra-réduit pour les ventes et réduit pour les achats).
Nous ne savons pas tout, ni 123456 ni moi, de tous les paramètres concernant les flux financiers des majors.
En revanche il est évident que le système roule depuis longtemps et qu'il n'y a plus que des variations de flux qu'il convient de prendre en considération. C'est d'ailleurs là la source du problème. Tant que la variation des flux était positive il n'y avait pas de souci : le financement de la croissance des flux inutiles était couvert par les recettes. En revanche depuis 2007 la décroissance des recettes a nécessité d'augmenter la croissance des flux inutiles pour encaisser plus avant d'être obligé de décaisser plus. Mais sans retour rapide à l'équilibre le système court à sa perte.
Tout le débat repose sur cette question.
Mme Benbunan peut-elle recréer une dynamique de marché ?
Et la réponse est non.
Non, parce que :
- le marché décroit du fait principal du numérique et secondaire de la conjoncture
- la vente étant insuffisamment rémunérée n'intéresse personne et il est impossible de trouver de nouveaux pigeons.
L'issue est évidente. Mais il faudra l'admettre et trouver un partage équilibré du financement.

Les directions des grands groupes vont devoir arbitrer entre conserver le pouvoir de communication et l'obligation de financer un peu plus qu'elles ne le faisaient jusqu'ici.
Pour ce faire elles prennent en considération l'évolution (réglementation/modes de consommation) et gèrent le timing en négociant avec l'Etat. de son côté l'Etat gère aussi le timing pour contraindre les majors à lâcher du lest.
Et nous, nous attendons.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

D'accord avec vous : verbiage.
Dommage qu'il n' ait pas plus d'idées parmi tous ceux qui lisent le blog.

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suppression des messageries, voilà enfin une très bonne idée...

que les dépôts deviennent des grossistes avec du stock, que nous puissions satisfaire notre clientèle sous des délais fortement réduit.. les clients trouvant enfin facilement le titre qu'ils recherchent arrêteraient de se détourner de la presse écrite.

un prix unique, un fonctionnement un peu comme le livre, une com augmentée, avec des trop vieux bien plus long...

Et si il n'y a pas d'autres idées, c'est peut-être qu'elles sont partagées par l'ensemble des lecteurs...

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question simple 
pourquoi le nombre de titres de presse est il passé de 3000 à plus de 4500 , principalement des RD , HS , HS des HS à n'en plus finir .si ce n'est pour siphonner de la trésorerie .
la peur doit changer de camp

Réponse simple.
Ce chiffre de 3000 titres est surestimé et utilisé par les messageries, ce n'est que de la com. pour montrer aux Pouvoirs Publics l'importance de leur rôle. En rajoutant les irréguliers, les uniques, les changements de CAB, le hors presse, on peut éventuellement y arriver, mais ce n'est qu'une présentation tronquée.
Quasiment aucun magasin n'a 3000 titres de presse actifs au même moment en consigne. Parler de 4500, oui, et pourquoi pas de 10000 ? Avec du hors presse, ils peuvent tout faire gober. Mais regardez les chiffres des ventes de la presse, les courbes, tout va à la baisse...
Et nous sommes d'accord pour dire qu'il est scandaleux de voir autant de pollution du hors presse venir envahir les linéaires et les réserves en flux poussé. C'est du Hors Presse pour lequel il devrait y avoir une négo...mais si c'était le cas, le réseau refuserait les conditions à 99 %, et les messageries perdraient encore du poids. Elle n'ont plus le choix pour compenser...c'est la fuite en avant.
A nous les diffuseurs de ne pas tomber dans le leurre de la communication des messageries destinée aux Pouvoirs Publics, leurs sponsors qui sont leurs vrais décideurs.

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Rappelons-nous il y a quelques mois ce mantra "Si Presstalis va mal c'est la faute de la loi Bichet";
Ceux qui l'exprimaient avaient tellement d'aplomb, de pouvoirs, de relations, qu'on pouvait penser que le gouvernement agirait dans l'urgence, et puis : rien.
Heureusement les bons connaisseurs de la loi Bichet et les honnêtes gens savaient que cette loi avait été dévoyé par ceux qui réclamaient son abolition. 

L'Etat a ouvert les yeux, c'est certainement rendu compte des dysfonctionnements de la filière mais aussi dans ses propres services.  

Personne ne pourra croire que le soit le lobby des marchands de presse qui bloque la  refonte de la loi ! 
Françoise Nyssen  et son ministère ont encore failli en annonçant dans leJDD un projet de loi qui serait discuté par le parlement avant l'été. 

Qu'attendons-nous ? 
- la chute de la Ministre
- la chute de Presstalis
- la chute du réseau.

Apparemment tout est en marche pour que ce soit " en même temps" selon une expression chère au Président de la République.  

Les raisons de l'échec de Presstalis sont nombreuses. Internes et externes.
En interne, car les niveaux de décision sont nombreux, et les agents ont des besoins très différents. La sortie de guerre aussi, a attribué un nombre de garanties et de droits au syndicat du livre (déja tenu par le PC, alors très puissant) qu'il a su bien faire fleurir, mais au détriment de Presstalis. Il ne faut pas l'oublier, même pour ceux qui défendent ces syndicats. La suffisance et la médiocrité des dirigeants successifs a été aussi très néfaste. Ils ont misé sur le hors presse en flux poussé au lieu de prendre le relais dés le début de la distribution au particulier, secteur qui est aujourd'hui en plein boom. Ils avaient un réseau partout sur le territoire, livrant tous les jours. Peut être qu'ils auraient pu le valoriser en l'adaptant.
En externe, la concurrence des MLP les plombe, mais qu'en penser, si un seul concurrent est encore de trop pour eux ? Et tout évolue. Internet révolutionne plein de secteurs. Celui de la distribution aussi. Presstalis vivant sur la gloriole passée, refuse toute adaptation.

7 appréciations
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La question des politiques doit etre  "Faut-il sauver la diligence devant l'arrivée du train à vapeur?" Eux seuls ont la réponse et doivent décider si le contribuable doit continuer à payer pour cette messagerie incapable de s'adapter à son époque pour de multiples raisons souvent listées sur ce forum
Le moment est venu de tourner la page du système après guerre et la nouvelle loi doit se concentrer sur l'appellation "presse ipg"sans se soucier de la logistique,si le marché existe le transport se mettra en place naturellement(dépot-marchands)
Aux élus de trancher entre la mort lente ou la mort rapide de cette messagerie

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Attention à l'appellation  IPG  !  Télérama est t-il ou doit-il être un IPG ? 

7 appréciations
Hors-ligne
le nombre de couve dans l'année consacré à l'ipg peut etre un critère car il est effectivement difficile de définir un contenu précis

163 appréciations
Hors-ligne
123456
vous êtes déconnecté mon ami , demandez aux MDP qui paient les factures si le nombre de parutions est fictif .
la somme  des différés augmente de jour en jour .
le meilleur exemple est R LAFFONT qui aussitôt que sort un nouveau titre fait un copié-collé .
la peur doit changer de camp

Déconnecté, ou déconnant ?
On est au pic des différés, comme tous les ans au début de l'été où tous les bimestriels sortent.
R.Laffont...ça fait des années que ça continue, rien de nouveau quand on a un minimum de mémoire.
Avoir beaucoup de livraisons de presse ne veut pas dire qu'il y en a plus qu'avant. Il y en a moins au global.  Regardez les chiffres avec pragmatisme, ça vaut bien mieux que du ressenti.

946 appréciations
Hors-ligne
En moyenne les marchands constatent une hausse de 10% de leur stock à fin mars.
La hausse due à l'été vient en plus.

Je confirme que vous êtes déconnecté.
Et je regarde les chiffres avec pragmatisme.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

163 appréciations
Hors-ligne
Avec la fermeture du "piège à cons " CEFOREP , je me pose la question , 
Comment les prochains Marchands de presse vont ils faire pour comprendre les factures !!!!!!
et surtout comment Culture presse va t'il faire pour recruter (de force ) et faire payer ses nombreux adhérents .!!!!!
j'aurais tendance à dire que si la facture est égale aux publications typées caisse moins les coms , il n'y a pas besoin de faire une semaine de stage à 600 euros pour comprendre .
la peur doit changer de camp

29 appréciations
Hors-ligne
il n'y aura plus de nouveau marchand de presse a part les gms je ne vois pas qui pourrai avoir envie de reprendre une MDP

163 appréciations
Hors-ligne
c'est évident .
qui peut encore payer des stocks avec 50/60 % d'invendus .
la peur doit changer de camp

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