La manière intelligente n'existe pas pour arriver à qqchose dans ce métier.
Votre demande sera refusée, comme vous l'a dit votre dépositaire.
Par contre, si vous savez ce que vous voulez, en étant prête à être toujours envahie (comme dans tous les cas), faites comme ça :
- vous ne demandez rien à personne, et faites comme bon vous semble, pour sauver votre commerce. Personne ne viendra contester votre argument. Rappelez à tous vos chers fournisseurs qu'ils ne sont pas capable d'assurer ce qui est annoncé dans votre contrat "diffuseur-dépositaire", cad de vous livrer suffisamment et en quantité adaptée. (retrouvez le terme exact dans votre contrat pour leur rappeler en temps voulu).
Donc, une fois que vous avez la nouvelle configuration du magasin, vous les informez que vous avez désormais x mètres développés pour la presse, et de vous livrer en conséquence. A vous de gérer la période ou le surplus devra être géré difficilement, et ça baissera tout doucement. Vous allez avoir des tas de menaces ; n'en tenez pas compte, votre exploitation vaut plus que la leur. Sachez qu'ils n'ont pas d'autre choix que de refuser votre demande. S'ils acceptaient, tout le monde ferait pareil, mais ils pressent le citron tant qu'il y a du jus, et ils savent que la majorité des diffuseurs se dégonfle.
Ils vont vous menacer de vous couper la presse pour l'installer ailleurs. Dans 99 % des cas, ce ne sera que du bluff, plus personne ne se lance durablement, même pas la GMS.
Et ils ne peuvent vous couper la presse de manière autoritaire, tant que vous payez vos dûs, et ne faites pas de faute. En vous coupant la presse dans ces conditions, ils savent qu'ils perdraient un procès contre vous.
En ne gardant que 100 m développés, vous ne devriez pas trop perdre de fréquentation, mais il faut y penser quand même.
Je vous encourage à raisonner en tant qu'entrepreneuse. Vous êtes indépendante, pas leur salariée. Et le contrat, c'est eux qui ne le respectent pas. Rien n'empêche d'agrandir un linéaire, ni de le réduire. Demander leur avis est une close léonine, qui n'a plus de valeur.