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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Avancées, à petite allure mais irrémédiables

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L'échéance du 11 juin, date de limite de dépôt des contributions sur les quantités approche.
Nous avons envoyé celle de l'AADP et la mettrons en ligne à cette date.
Chacun pourra juger des positions que nous défendons.

Dans le mois qui suivra l'ARCEP proposera les nouvelles règles d'approvisionnement des points de vente (titres et quantités) sur lesquelles il nous faudra nous prononcer.

Parallèlement, le SEPM, secondé par CP, tente de faire accepter aux messageries et à RELAY et MEDIAKIOSK un nouvel accord, sur des bases cette fois conforme aux exigences de l'ARCEP en se limitant aux titres agréés par la CPPAP. Accord qu'ils souhaitent faire valider par l'ARCEP avant que le régulateur n'impose sa décision.   

Notons qu'après avoir affirmé qu'il n'était pas légal de dissocier les CPPAP et les autres titres, et menacé d'aller en justice, ces acteurs l'acceptent maintenant, sous réserve que l'ARCEP se contente de valider leur accord. 
Notons également que plusieurs acteurs n'ont toujours pas été associés à la rédaction de cet accord ou sollicités pour le signer : AADP, NAP, grande distribution. Ce qui laisse imaginer la crainte des rédacteurs de voir refusé ce qu'il contient. 
Notons enfin qu'aucun diffuseur autre que les deux dirigeants de CP ne sait ce que cet accord contient. Certainement pour nous faire une bonne surprise. On sait toute la confiance que l'on peut avoir dans ces accords traités en secret! Pour notre bien !

Nous verrons ce qu'il adviendra. 
En attendant les choses avancent.
L'ARCEP a une nouvelle fois refusé de valider les barèmes présentés par MLP pour 2022.
Les modifications apportées ne respectent pas ses demandes et il est maintenant clairement dit que les grands groupes sont trop favorisés financièrement par rapport aux autres éditeurs. Les justifications apportées par MLP ne sont pas acceptées.
Une ombre plane sur l'agrément de la messagerie en tant que SADP dans quelques mois.
Gardons en tête que la question de cet agrément ne se posera qu'après celui de FM.

Si vous vous demandez en quoi cela nous concerne voici l'explication. 
Connaissez-vous un magasin qui ne vende que du Coca ? 
Ca n'existe pas. La pluralité est nécessaire. 
En matière de presse elle est même indispensable.
Si nous étions totalement dépendants uniquement des grands éditeurs nous ne pourrions pas nous défendre et continuer à exercer. 
Il faut donc que nos rayons puissent recevoir de nombreux titres d'autres éditeurs pour éviter cette dépendance. 
Et pour cela il faut que les petits éditeurs puissent vivre.  
Or depuis des années les grands éditeurs, cherchent à faire des économies en réduisant la facturation opérée par les messageries à leur attention pour la distribution de leurs titres. Et ces messageries ayant besoin de vivre augmentent le coût de distribution des autres éditeurs pour compenser ce que les grands ne veulent pas payer. L'équité entre titre n'est plus respectée et les petits et moyens éditeurs ne peuvent plus suivre. C'est comme pour les diffuseurs : l'équité entre les RELAY et les autres n'existe plus depuis longtemps et crée des difficultés.
C'est la raison pour laquelle l'Etat a initié la réforme : améliorer l'équité pour permettre la continuité. 

Réduire les inégalités n'est pas lutter contre les grands éditeurs. C'est une question de survie pour tous. 



 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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L'ARCEP organise une nouvelle réunion le 16 juin pour que le groupe SEPM/CP/FNPS/SNDP et ceux avec qui ils ont négocié un nouvel accord (messageries) puissent nous en informer  et partager avec nous leurs points de convergence.

Nous attendons avec impatience de connaître les changements proposés par rapport à la première proposition. Souhaitons que ce nouveau projet prenne réellement en considération les attentes exprimées par l'ensemble des acteurs. Un accord serait en effet préférable à une décision imposée qui n'emporterait pas l'adhésion de tous, nuisant à son efficacité ou, tout au moins, au délai de réalisation.

La volonté affirmée de ne pas communiquer avec certains acteurs (NAP, AADP, grande Distribution, Syndicat des kiosquiers notamment) n'incite toutefois pas à la confiance. Et le fait que l'ARCEP soit amenée à contraindre les concepteurs à présenter leurs travaux aux autres acteurs non plus. La volonté de conserver tout le pouvoir entre leurs mains est manifeste. L'opacité dont ils s'entourent laisse à penser qu'ils ne présentent pas d'éléments allant dans le sens de nos attentes exprimées. Mais laissons leur le bénéfice du doute et écoutons ce qu'ils proposent désormais.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

c'est cet entre soi qui a empéché toute évolution dans notre métier,les voir remettre le couvert comme au bon vieux temps est pathétique 

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Tout juste.
Mais maintenant l'ARCEP les contraint à exposer leurs vues et à les soumettre à notre analyse, en sa présence, pour pouvoir arbitrer en toute connaissance de cause.
Il ne leur est plus possible de glisser des chausses-trappes sans contrôle.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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le groupe SEPM/CP/FNPS/SNDP

....  Le CSMP reconstitué 

Ces oligarques ont sciemment fait le choix de l'obstruction en présentant un projet non conforme à la loi.  A se demander s'ils ne sont pas en train de tester la patience de l'ARCEP !

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Parmi les institutions défendant les intérêts des marchands de presse, une seule fait bande à part et s'acoquine avec des mouvements qui ont, pour le moins,depuis des décennies, agit contre nos attentes, contre la prospérité de nos entreprises
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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DESCARTES 
MESSAGE reçu sur le site des buralistes 
Coucou les bubus, un décret serait sorti concernant la presse où l'on peut choisir uniquement les 150 titres, avez-vous des infos?
certains buralistes répondent oui je suis descendu à 150 titres , un autre à 100 titres 
tout le monde demande des infos 

Dernière modification le jeudi 10 Juin 2021 à 08:44:56
la peur doit changer de camp

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Hypso c'est quasi impossible tant que l'Arcep n'a pas pris sa décision sur l'assortiment

150 titres cela concerne les PVC mais c'est le dépôt qui fait le best off avec les meilleures ventes de son secteur.

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Il est possible depuis longtemps de demander à passer PVC pour ne plus recevoir que 150 titres avec un taux de commission moindre mais il n'y a pas de nouveau décret.
En revanche il est certain que la commission du réseau croule sous les demandes de réduction de linéaire.

La politique du "vous n'êtes pas obligés de signer" pratiquée par le CSMP conformément aux ordres du SEPM porte ses fruits : les diffuseurs cessent cette activité ou la réduisent à son minimum. S'il y a encore 20.000 points de vente, leur linéaire actuel n'équivaut pas à celui de 10.000 points de vente il y a quelques temps. Ce n'est pas seulement le nombre de points de vente qui diminue mais aussi le linéaire consacré à la vente.
 
Certains acteurs tentent de le cacher. Ils soutiennent ceux qui veulent se défaire du réseau pour pouvoir, comme la presse régionale, installer leurs produits partout où ils le veulent, et ainsi se débarrasser de leurs concurrents. En effet seuls les plus grands pourront avoir accès au linéaires si le réseau actuel disparaît.   
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Une solution pour lutter contre ces fermetures et la baisse de linéaires était d'élargir le plan "supérettes"  permettant à certains de gagner du linéaire et des ventes et à d'autres de réduire le linéaire.

Aucun acteur n'a moyen d'installer la presse où il veut, tant que ce ne sera pas rentable pour les revendeurs, spécialisés ou pas. La seule solution pour que tout redémarre : motiver financièrement. 
Pour les supérettes, GMS et autres, le problème est plus culturel que commercial. Ils référencent 100 % de leur offre, ce qui est interdit pour la presse....
Il y a donc 2 interprétations à ça :
- la vision historique de commercialisation de la presse dans des magasins spécialisés, mais sous payés, ne cesse de baisser.
- La lourdeur hiérarchique, protocolaire et soumise à une fausse concurrence de la filière n'a pu rendre ce système adaptable. De plus, les aides d'Etat "étaient" la variable d'ajustement.
Dans les deux cas, le résultat ne pouvait être différent de ce qui se passe aujourd'hui.

la motivation financière est effectivement essentielle pour maintenir voire développer le réseau
en l'ignorant les éditeurs ont creusé leur tombe en perdant de la visibilité auprès du consommateur, imposer une juste rémunération me parait inévitable ils ne peuvent pas dans le meme temps réclamer la rétribution de leur travail au GAFA et mépriser le notre

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Qui voudrait dépenser plus pour rémunérer des intermédiaires s'il n'y était pas contraint ? 
Les principaux éditeurs étant seuls pilotes de la filière ne l'ont jamais souhaité, "bien qu'étant nos meilleurs amis" comme le disaient certains. D'autant moins qu'ils aimeraient être libres d'installer leurs produits partout en imposant leurs conditions, comme la presse régionale. En plus, cela leur permettrait d'éliminer tous leurs concurrents plus petits et de rester entre grands. 
Il n'y avait donc rien à attendre d'eux et, la seule augmentation obtenue ces dernières années, a été lâchée sous la contrainte de l'Etat, en tâchant d'en minimiser le plus possible la portée (démarrage le plus tardif possible, étalement sur trois ans, paiement longuement différé, exigences complémentaires). 
La première des choses à faire était donc d'obtenir le changement de direction de la filière.
Maintenant que l'ARCEP remplace le CSMP dépendant et l'ARDP impuissant, le sujet va revenir sur la table.
L'AADP sera du côté des marchands, comme toujours, et vous tiendra informés. 

Pour l'anecdote j'invite ceux qui ne l'ont pas déjà fait à lire le roman de Jack London intitulé Le talon de fer. Les petits industriels ayant mis fin à l'artisanat s'insurgent contre les trusts qui les font disparaître à leur tour, sans y voir de similitude.
L'évolution est naturelle. Il n'est pas question de vouloir l'entraver.
Mais tout est rapport de force et d'intérêt.
Il faut seulement prendre du recul et défendre ses intérêts (directs = propres, et indirects = filière).
En l'occurrence nous sommes bien convaincus que nous n'obtiendrons rien des acteurs historiques tant qu'ils n'auront pas compris que leur intérêt réside dans notre association commerciale. Pour cela il faut deux éléments : 
- un changement de cadre (c'est fait)
- un changement d'acteurs (c'est en cours)
Ceux qui ont géré la filière par le passé ne peuvent pas comprendre l'urgence qu'il y a a modifier leur ligne de conduite. Pour eux c'est une remise en question trop forte, voire culpabilisante. Il faut du sang neuf. Comme pour tous les changements. Une nouvelle génération sera plus ouverte aux adaptations indispensables car elle ne sera pas remise en question dans ses décisions passées.
Souhaitons que la rénovation des équipes ne prendra pas trop de temps car la pérennité de la filière en dépend. 
En attendant, le sujet de la restauration de l'attractivité pour notre activité va être mis sur la table, avec notamment comme thème important l'évolution de la rentabilité des points de vente (et donc de leur rémunération).   
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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La motivation est résultante de deux problèmes majeurs de notre profession
-rémunération miséreuse (que la "qualification" ou les "specialistes", n'ont pas résolue)
- la surcharge de nos linéaires avec corollaire l'avance de trésorerie.

La solution en deux mesures est pourtant simple, mais pas lucrative pour tout un système.

- Une commission voisine à minima des 30% (Cf Relays..)
- Un Système Informatique gérant notre stock presse en temps réel. Gestion de laquelle découle automatiquement les rassorts, le paiement au fil de l'eau de nos ventes et met en valeur nos linéaires et, par voie de conséquences amélioration la performance commerciale. 

Depuis bientôt 3 décennies qu'on nous bassine de plans, de rapport, d'audit qu'ont-ils apporté ?(Schwartz, Françaix,….

Tous à coté de la cotés de la plaque, faillite d'une messagerie, baisse des ventes, fermeture des points de ventes à tour de bras alors que nos commerces s'arrachaient dans les années 90.

Les responsables de cet état de fait se sont tous engraissés, aujourd'hui certains profitent encore du système.

Depuis 3 ans un rapport d'information a été déposé à l'Assemblée Nationale dans lequel il est établi que les marchands sont mal rémunérés, que leurs linéaires sont surchargés, qu'ils doivent payer leur ventes et non les fournis.
Le temps passe...
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

OK à tout ça, mais ça fait des années qu'on leur dit !
Ca fait des années que le CA baisse.
Ca fait des années que le réseau perd ses magasins...
Pourquoi n'ont-ils pas réagi avant et pourquoi le feraient-ils aujourd'hui alors que le tableau se noircit de semaines en semaines ?

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NEIGES
stupéfaction
 "OK à tout ça, mais ça fait des années qu'on leur dit"
ça fait des années que CULTURE-PRESSE dit qu'il faut que la facture ne soit que sur les VENTES !!!!!!
la peur doit changer de camp

Passer en dépôt-vente n'est pas ce qui est demandé par l'immense majorité des diffuseurs.
Etre mieux rémunéré et mieux servi, oui.
Chacun ses priorités.

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Neiges déjà le rapport Cluzel de 1991 parlait de sous-rémunération

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j'adore le message de SHELDON 

"Passer en dépôt-vente n'est pas ce qui est demandé par l'immense majorité des diffuseurs.
Etre mieux rémunéré et mieux servi, oui.
Chacun ses priorités."
de façon a ce que les dépositaires puissent augmenter les stocks donc les factures .normal puisque les marchands vont gagner plus 
sans oublier CULTURE -PRESSE qui pourra comme aujourd'hui se servir sur le compte des clients .

il serait beaucoup plus logique de passer sur facturation uniquement des ventes - commissions (que l'on peut augmenter , je ne vois pas ce qui l'empêche )
la peur doit changer de camp

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Lui seul sait ce qui est demandé. Certainement parce qu'il a fait un sondage ou une enquête publique. Tiens, je ne l'ai pas vu passer ! Je n'ai surement pas été attentif. 
Soyons sérieux.
L'opacité du système actuel nuit évidemment à l'attractivité de notre activité. 
Ce n'est pas seulement moi qui le dit. Les différents rapports demandés par l'Etat aussi. 
Raison pour laquelle ils ont décidé de clarifier le système.

Là il va se retrancher derrière : la priorité c'est la rémunération. Rien d'autre. 
C'est effectivement un point essentiel mais la rémunération ne pouvait pas être traité sans que soient d'abord changés : 
- la direction de la filière (l'ancienne n'aurait jamais permis d'ouvrir ce débat)
- la définition de l'approvisionnement des pdv (qui conditionne la prestation demandée et fournie servant de base à la détermination de la rémunération). 

La première étape est franchie, la seconde en bonne voie.
Maintenant va se poser la vraie question : que veulent les éditeurs et que sont ils prêts à payer pour ça ?
Une question qu'ils ont toujours soigneusement éludée et à laquelle il va leur falloir répondre.
Pas entre eux ou devant des intermédiaires à qui ils dictent leur conduite et qui acceptent tout et n'importe quoi (quitte à être contraints de dire aux marchands "vous n'êtes pas obligés de faire ce métier"), mais publiquement, ouvertement. 
Et quand les besoins réels seront exprimés, il faudra bien que les contreparties soient à la hauteur. Sinon, personne n'acceptera et l'on saura qu'en réalité certains ne veulent pas du réseau. Mais l'Etat ne laissera pas faire car si certains n'en veulent pas parce qu'ils sont autonomes (et veulent porter le combat entre concurrents sur l'accès aux points de vente), une majorité d'éditeurs en ont besoin pour survivre. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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