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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Bonnes nouvelles ?

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Il semble que les tentatives d'approche de PRESSTALIS auprès de la grande distribution se soldent par des échecs répétés. Les dirigeants de ces grandes enseignes savaient déjà que le produit presse n'était pas rentable, voici maintenant qu'ils déclarent que son attractivité ne couvre pas ses coûts.
Ils tirent la même conclusion que les RELAY : il faut réduire ou supprimer les linéaires. Une seule enseigne semble-t'il souhaiterait continuer à condition de pouvoir référencer les produits qu'elle veut, ce qui n'est pas légalement possible actuellement et que les éditeurs ne veulent surtout pas.

Nous concernant, à la vue de ces orientations deux politiques peuvent être menées :
- juger nous aussi que le produit presse ne mérite plus les moyens qu'on y consacrait jusque là, ou,
- espérer un regain d'intérêt des éditeurs pour notre réseau.

Toutefois, nous savons fort bien aujourd'hui que ces éditeurs ne voient que par leur intérêt et exploiteront toujours au maximum la situation à notre détriment. En l'absence de changement du cadre juridique et légal, il n'y a rien à attendre et il vaut mieux abandonner cette profession.
Nul doute que quelques-uns profiteront momentanément d'une relative amélioration, le plus tardivement possible pour les éditeurs. Mais la question n'est pas là. Les éditeurs détournant les acheteurs de produits rentables de nos magasins pour s'en approprier les ventes, il n'y a rien à en attendre. Qu'ils se débrouillent sans nous. Nous nous débrouillerons sans eux.
Sauf à ce qu'ils reviennent très rapidement à de meilleurs sentiments ce qui ne semble pas être le cas aujourd'hui.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Idée générale partagée, mais pas nouvelle, et quel besoin de savoir ce qu'en pense la GMS ?
Elle gagne moins que la majorité des indépendants, et ne peut référencer, comme est leur pratique et leur culture. Rien d'étonnant, donc.
Tout dépend du réseau, et 99 % des diffuseurs "acceptent" encore de telles conditions.
A la place des éditeurs, changeriez vous quoi que ce soit, même en fonçant dans le mur ?
En cas de coups encore plus durs, je redoute que beaucoup d'entre eux jouent le sabordage de la filière, y compris eux (certains y sont déja), plutôt qu'au sauvetage des messageries et du réseau qui dépend si peu de la presse, devant vivre sur les autres produits.

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Il est important de savoir ce que pense et fait la GMS. Ce sont des concurrents des marchands traditionnels au même titre que les concessions, les abonnements, la "vente" au tiers, etc.
Moins nous avons de concurrents plus nous pouvons défendre nos intérêts.

je ne crois pas que l'on puisse parler de réseau des diffuseurs. d'abord parce que pour constituer un réseau il faut avoir un intérêt commun. Or pour une grande majorité des points de vente la presse n'est que très accessoire. Ensuite parce que, comme nous l'avons déjà dit le terme de diffuseur n'est pas approprié car passif. Si nous voulons pouvoir défendre nos intérêts il faut constituer un vrai réseau de marchands de presse. c'est celui-ci qui aura du pouvoir et non un regroupement fictif de gens majoritairement passifs. La profession et la filière ont besoin d'un vrai réseau dynamique et actif.

A la place des éditeurs je commencerais à me poser des questions (et je sais de source sûre qu'ils le font). En l'absence de l'Eldorado publicitaire numérique, en l'absence de développement commercial physique via les GMS, compte tenu de la hausse du coût de transport pour les abonnements, il va devenir nécessaire de constituer un vrai réseau de vente en lieu et place de ce pseudo réseau de distribution que vous évoquez. Ils y travaillent. Le problème est qu'ils le font une nouvelle fois sans vouloir nous associer à la réflexion et que leur intérêt est encore et toujours de nous affaiblir en nous divisant. Pour cela il suffit d'arroser un peu d'un côté afin qu'un certain nombre ne participe pas, voire nie les réalités.

Sur le sabotage de la filière la décision a été prise avant 2005 et l'action se poursuit. L'objectif est l'affranchissement du système coopératif imposé par la Loi. La méthode est la captation directe des ventes dans la plus large mesure possible et la redéfinition d'un réseau de diffusion (et je suis précis quand j'utilise ce terme) sous couvert d'une relation commerciale déséquilibrée. Ce réseau sera nettement moins important que l'actuel mais beaucoup plus professionnel. Il sera un peu mieux rémunéré mais devra se soumettre totalement au ordres des principaux éditeurs.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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c'est peut-être pour cela que Presstalis vient de se doter d'une nouvelle direction des ventes et projets

Afin de renforcer sa présence terrain auprès des marchands de journaux, Presstalis vient de se doter dÂ’une direction des ventes et projets. La société de distribution de la presse en a confié la responsabilité à Julien Neuschwander, jusquÂ’alors directeur des opérations commerciales et marketing de Presstalis. Dans les faits, Julien Neuschwander est rattaché directement à Pascal Voisin, directeur commercial et marketing groupe. Cette nouvelle direction regroupe : la direction des ventes presse pilotée par Fabienne Demandrille, la direction de la diversification pilotée par Stéphanie Grenard, la direction enseignes et concessions pilotée par Estelle Thauvin ainsi que lÂ’équipe service et solutions clients pilotée par Stéphanie Lecornec

info via CB News

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Que de dirigeants !
Y a t'il des employés ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Y a t'ils des employés ? Oui les sous traitants que personne ne connait ! Pour la version kiosque en pleine polémique sur le design extérieur du grand container ou sanisettes Decaux , Presstalis vient de nommer un monsieur Kiosque pour faciliter le travail des marchands , nous sommes sceptiques quand à l'efficacité de ce nouveau responsable , lorsque que l'on sait que tous les commerciaux de terrain , ne passent plus sur le terrain , ils nous disent qu'ils ne peuvent rien faire ??? J'ai juste demandé pour faire un peu d'humour , si pour le reconnaître : " Serait il Vert ? " ce monsieur Charbit ?
Comment un seul homme pourrait il s'occuper de tous les problèmes des kiosquiers si tous nos commerciaux ne nous ont pas servis à grand chose depuis 3 ans , depuis la dernière restructuration, alors que nous avons 10 problèmes par jour ? Je pense que nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions ????

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