www.marchandsdepresse.com

AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Bruno Aussant, président du SNDP (dépositaires) s'exprime dans Union Presse

946 appréciations
Hors-ligne
Monsieur Aussant, après avoir longuement travaillé pour les NMPP et PRESSTALIS est tout naturellement devenu dépositaire et dirigeant du SNDP. Il confie dans les colonnes d'Union Presse, l'organe de propagande de Culture Presse, son point de vue sur le projet d'accord concernant les quantités servies aux points de vente.

Voyons ce qu'il dit.
Une introduction est toujours un point important aux yeux de celui qui s'exprime. Lui, exprime sa satisfaction. Encore quelqu'un d'heureux. La vie est belle. Tant mieux. 
Quand il prétend que tous les acteurs de la filière se sont mobilisés il exagère un peu.
Plusieurs acteurs ne sont pas signataires de cet accord et n'ont même pas été sollicités.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle cet accord devra être présenté à l'ARCEP qui, avant de se prononcer sur une éventuelle acceptation, questionnera les acteurs volontairement ignorés.

Il nous dit que c'était un dossier prioritaire. Nous voulons bien le croire mais restons circonspects sur le temps qu'il a fallu pour en arriver là. ce n'est pas une démonstration de performance que de mettre des années à présenter un projet qui ne change rien. Nous y reviendrons.

L'objectif est d'après lui que "... le consommateur puisse trouver le bon produit au bon endroit, que le marchand de presse puisse proposer le bon titre et le recevoir dans des quantités raisonnables..."
Raisonnable ne nous semble pas le qualificatif le plus approprié. Il s'écarte du nécessaire et se rapproche dangereusement de la volonté de satisfaire des livraisons inutiles. Nous notons que la notion de réassort selon le besoin n'est pas évoquée.

La grille de plafonnement lui paraît "raisonnable". Elle n'aurait pu être plus permissive comme nous le verrons dans le post que nous consacrerons à l'étude de ce projet.

Il soulève un point de vigilance : le cas des saisonniers. Et nous lui donnons raison sur ce point.
Nous y serons attentifs dans notre analyse du projet.

Enfin il soulève la question du droit de première proposition et présentation (des nouveautés) qui est pourtant déjà définie par la Loi. Voudrait-il, avec ses compères, faire modifier la Loi sans jamais l'avoir appliquée ? A l'ARCEP de réagir.

Et il affirme qu'il est primordial que les dépositaires et les marchands travaillent ensemble pour que cet accord soit une réussite. CE serait bien, si les dépositaires avaient un quelconque pouvoir de régulation mais ils n'en ont aucun, les éditeurs et les messageries leur ayant refusé et la Loi les ayant ignorés. Voeu pieux qui ne saurait convaincre personne.





 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Répondre
Pseudo :
Adresse e-mail:


Se souvenir de mes infos ( pseudo et e-mail ) :
Cochez la case ci-contre :

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9934 autres membres