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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

C'est reparti pour un tour

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La trêve estivale est finie. La rentrée est passée. C'est reparti pour un tour!
Quelques changements à noter toutefois :
- La Loi Schwartz est passée, 
- La présidente de Presstalis a démissionné pour devenir présidente d'Editis
- il y a de l'eau dans le gaz aux MLP
Concrètement cela change quoi pour les marchands ?
Rien dans l'immédiat.
Les magasins continuent de fermer sur un rythme qui, après s'être légèrement calmé début 2019, s'accélère très significativement depuis l'été.
Ni la qualité de service, ni celle des relations, ni la rémunération, ni la trésorerie des marchands n'ont été améliorées à ce jour.
Le rythme du politique n'est pas le quotidien du marchand.
Pourtant, les choses changent et pour ceux qui survivront au naufrage, des perspectives plus réjouissantes pourraient se profiler.
Le gouvernement a, dans un premier temps, mis fin au renflouement permanent du trou financier organisé par les principaux éditeurs dans la distribution de la presse.
Puis il leur a retiré le pouvoir de gestion de la filière pour le confier à une autorité indépendante (l'ARCEP) qui travaille déjà activement sur de vrais sujets jusques-là opportunément mis de côté par les précédents décideurs.
L'AADP reste au contact et continue à apporter ses informations et sa collaboration à ces études d'un genre nouveau.
Cela prendra le temps nécessaire mais cela changera pour toujours la situation des marchands que nous sommes.
Nous invitons nos confrères demandeurs de vrais changements à continuer de nous rejoindre.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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comme tjs CULTURE-PRESSE se félicite de son action auprès des décideurs .
les réformes , les porteurs de projets tout le vocabulaire MACRONIEN est de rigueur .ce qui n'empêche pas les magasins de fermer ,parce qu'on ne traite pas le sujet le plus important dans un commerce LA FACTURATION .
réformer la facturation cela signifie mettre fin aux magouilles ,cela obligerait les éditeurs à faire LE métier ,qui n'est pas de " ponctionner les marchands"
les stocks diminueraient d'eux même 
vous ne produisez pas si vous ne vendez pas votre marchandise , c'est aussi simple que cela .c'est la base du commerce .
la peur doit changer de camp

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Exact. 
Mais les abus ont été tels que :
1/ on reprend la main
2/ on réfléchit aux changements à opérer
et, les coûts excédentaires induits par le système sont tels que revenir à un système simple ne peut que présenter des avantages...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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merci Descartes pour le temps et l'énergie déployés, après 30 ans d'entre soi les lignes bougent enfin!

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Au moment ou Macron veut supprimer tout ce qui n'est pas productif , je ne vois pas comment il pourrait continuer à valider le système qui existe depuis des décennies , facturation qui ruine les marchands de journaux même si la presse appartient à ceux qui l'ont fait élire .
la peur doit changer de camp

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Tout ne va pas changer de suite.
On voit bien qu'il y a des élections dans les prochains mois, vu le soutien qu'il apporte à la presse quotidienne régionale.

PQR qui est une pompe aspirante des aides de l'État à la presse. Heureusement le Sénat est en train de s'apercevoir, enfin que lorsque l'on aide le portage c'est au détriment du réseau de vente. 
Espérons une amélioration pour les marchands au mieux en 2021, car le budget 2020 ne montre pas de signes de changements.  
D'ici là combien de fermetures ?

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Il est toujours difficile de réformer, pour quelque gouvernement que ce soit.
Toutefois, c'est avant tout une question de volonté liée à une vision de l'avenir.
Pour la majorité des gouvernements des trente dernières années il était plus confortable de repousser le traitement de nombreux sujets que de prendre le risque de déplaire.
Ainsi celui de la distribution (et plus largement de la filière) de la presse a été une patate chaude que chacun renvoyait au suivant, parfois en catastrophe (avec à peine une semaine pour sauver Presstalis). Jusqu'à ce que l'actuel gouvernement tranche en supprimant l'ARDP, le CSMP, et rompant avec l'éternel refinancement de Presstalis. Cet acte n'est pas si courageux que cela. Il traduit d'une part la constatation que la presse a perdu de son pouvoir avec le développement du numérique, d'autre part, la volonté de mettre fin au pouvoir de nuisance (ou en tout cas estimé comme tel) de la CGT. Il traduit également une vision du futur dans laquelle l'imprimé sera marginal. 
Toutefois, il s'appuie également sur une analyse financière de la filière. Celle-ci a mis en évidence les coûts induits par la préservation des rentes et l'impossibilité de revenir à un système rentable et efficace sans modifier radicalement la structure et le fonctionnement du système.
De là résultent :
1/ Le changement de structure
- Suppression de la régulation bicéphale ARDP improductive CSMP contre-productive.
- Attribution de la régulation à une AAI (l'ARCEP, autorité indépendante...)
- Création d'une loi permettant le remplacement de Presstalis par l'ouverture du marché à la concurrence
2/ Le changement du fonctionnement
En cours d'étude (facturation, périmètre et concurrence, rémunération) 

Nous ne pouvons, à notre niveau, qu'être déçus par le temps jugé nécessaire pour opérer la transition. Surtout en regard des fermetures qui s'amoncellent depuis des années. Mais nous sommes heureux de constater que nos apports ont été pris en compte et contribué à cette nécessaire réorientation. 
Il en reste cependant un, pourtant primordial, qui n'est pas évoqué jusqu'ici. C'est notre statut juridique. C'est peut-être parce que son enjeu n'a pas encore été mesuré comme il se doit, cette demande, émanant du dernier niveau de la filière, pouvant apparaître en première lecture, comme corporatiste. C'est peut-être également parce que c'est un sujet lié à la facturation et que celle-ci le conditionne. Inutile alors de mettre la charrue avant les boeufs. 

De notre côté nous continuons à alimenter les décideurs de nos réflexions.
Nous maintenons également le contact avec toutes les parties dans le but de favoriser les rapprochements nécessaires au bon fonctionnement de la filière.
Nous continuons à faire part à nos confrères, via ce blog, de l'évolution de la situation.
Et nous restons à l'écoute de notre profession.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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merci DESCARTES 
la peur doit changer de camp

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Merci et bon courage, il en faut pour gravir une "montagne"!

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