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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Ces chers hebdos...

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qui restent plus d'1 semaine dans nos rayons et qui sont pourtant au comptant...

L'Huma dimanche de temps en temps,

mais dernièrement 2 publications sont passées en bimensuel :
- l'autojournal
- l'argus
et elles sont toujours au comptant.

Est ce normal ?

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L'auto journal a toujours été bimensuel.
Les différés c'est à partir de mensuel (2 semaines). C'est d'ailleurs depuis la mise en place de cette nouvelle règle que les hebdos en S ou H ont explosé et qu'en plus ils sont rappelés à deux semaines + 3/4 jours, un gain d'une semaine de crédit sur les invendus pour les messageries. Ils ont toujours repris à gauche ce qu'ils donnaient à droite.
Egalement explosion des trimestriels en nombre et quantité.

Dernière modification le samedi 15 Octobre 2016 à 10:51:22

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Sauf que maintenant , ils reprennent à gauche et ne redonne plus rien à droite , c'est l'étau qui se resserre ? Ils ne sont plus au service de la presse , ils sont au service d'un produit financier et de la rentabilité , le resultat , c'est que la presse en pâti , ils ne savent plus la gérer , nous manquons sans cesse de titres qui se vendent , nous avons en stock des quantités qui ne se vendent pas ou jamais et pour finir ils passent des hebdo en bi mensuels , ils ne récupère pas les invendus comme le préconise la loi Bichet "un titre en chasse l'autre " mais gare à vous si vous ne respectez pas leurs règles ! Et les S les H ? Que du flan parce qu'ils osent même , ne pas récupérer les invendus normaux lors du nouveau numéro , combien de titres restent sur nos étagères chaque semaine en attente d'être récupérés , au point que nous sommes parfois dans le doute , être dans l'obligation de demander un droit aux oubliés ? Quel metier !

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Ne serais ce pas de la cavalerie ?.....

Cavalerie
Terme utilisé pour désigner le fait, pour un débiteur, de payer son créancier en empruntant à une tierce personne.

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je ne sais pas si les messageries font de la "cavalerie' mais leur système économique est basé sur de l'affacturage.

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Qui est l'affactureur dans notre cas ?

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Dans ce milieu tous les acteurs en amont de nous font de la cavalerie ce qui met en évidence le fond du problème.
Seuls les éditeurs sont bénéficiaires, même si leur niveau de rentabilité a baissé.
En gardant pour eux la totalité de la valeur ajoutée, et même plus par désir de bons résultats, ils ont rendu tous les autres acteurs déficitaires. Cela va plus loin que la Loi ne le permet puisque tous ces acteurs intermédiaires présentent des bilans à capitaux négatifs. Pour mémoire, si le capital d'une société est réduit de plus de la moitié cette société doit déposer le bilan. Pas dans la presse. Ici les intermédiaires peuvent continuer à travailler à perte pour permettre aux éditeurs de poursuivre leurs activités lucratives.
Nous sommes en bout de chaîne logistique et commerciale. C'est pour cette raison que nous ne pouvons pas pratiquer la cavalerie comme les acteurs intermédiaires et disparaissons faute de rentabilité;
En laissant faire l'Etat est totalement responsable.
Faute de le convaincre de revenir à la réalité nous ne devons pas plus longtemps participer à ce jeu de dupes dont nous faisons ou ferons tôt ou tard les frais à titre personnel.
Pour ma part je ne travaille pas pour assurer le bien être des éditeurs mais pour faire vivre ma famille.
Nous avons dénoncé le système à l'Etat. Il ne veut rien entreprendre de sérieux. Il est temps de quitter le secteur et d'investir dans autre chose. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Non. La cavalerie n'est pas ce qui est décrit au dessus.
C'est le fait de présenter un dû, face à du vide, à aucune dette, à aucune marchandise.
Une traite de cavalerie, c'est justement quand un fournisseur (débiteur) escompte (se fait payer avant l'échéance) une traite, alors qu'elle ne correspond pas à un dû. C'est illégal.
Si c'était le cas dans la presse, portez plainte. "Politiquement" vous seriez les grands gagnants d'avoir prouvé ce que personne n'aurait vu avant...
La cavalerie n'a donc rien à voir avec la marchandise physique que vous avez dans vos magasins. Vous pestez contre l'avance de tréso, alors qu'il n'y en a pas dans la presse, et beaucoup dans le hors presse... Vous ne tapez pas où il faut.
Pour cette raison, le réseau n'arrivera à rien en se trompant de combat. Vous vous ferez juste plaisir dans le vide, alors qu'il y a bien mieux à faire autrement, comme le dit Descartes.

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Ils n'ont pas tort de dénoncer cette pratique qui, sil elle est légalisée par le laisser faire de l'Etat, n'en demeure pas moins une exploitation du plus faible par le plus fort.

Et ils ont raison quand ils disent que les spécificités ont compensé le règlement différé des mensuels.

Le combat perpétuel pour la trésorerie ne prendra fin que lorsque la facturation des seuls exemplaires vendus verra le jour. L'Etat a initié le mouvement mais les éditeurs retardent l'échéance avec la complicité du CSMP dont on connaît la partialité. Mais même avec retard, ce nouveau système de facturation verra le jour, n'en déplaisent aux messageries qui alertent aujourd'hui sur la découverte tardive qu'elle font du trou de trésorerie que cela leur occasionnera. Notons tout de même qu'alors que nous, simples marchands sans moyens, luttions déjà contre les éditeurs qui nous arnaquaient ouvertement en matière de trésorerie (avec la compensation du paiement au fil de l'eau des sur-commissions compensée par la réduction du délai de règlement), les messageries n'ont pas évoquée leur problème. Elles se réveillent bien tardivement. Ceci n'a qu'un objectif : retarder l'échéance. Sur ordre d'en haut.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Pourquoi faire la presse , lorsque l'on est un magasin ? Cela n'a plus de sens , vos investissements fondent comme neige au soleil , et vous permettez aux éditeurs de stocker à moindre prix , les messageries ne le font plus depuis bien longtemps , parce que ce n'est pas rentable , vos statuts et vos baux permettent probablement de changer de produits , vous ne devriez pas hésiter une seconde , pour ceux qui peuvent , nous les kiosquiers rêverions à pouvoir se débarrasser de la presse , nos contrats de gérance avec la ville , nous empêchent ce luxe ! Et ils ne sont pas prêt de salarier les esclaves ! A 8500,00E maximum d'aides par an , avec obligation d'une contre partie certainement dont nous n'avons pas encore connaissance , nous attendons le nouvel arrêté municipal et seulement ces exigences, cela augure un avenir ?

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Netlod, 
Votre profession de kiosquiers est finalement peu connue. Pouvez-vous en quelques lignes nous expliquer votre fonctionnement ?
Tenir un kiosque c'est posséder un fonds, pouvez-vous vendre votre "fonds", êtes vous maitre dans votre kiosque, peut-on vous déplacer d'un kiosque à l'autre  et à quel titre, quel rôle joue la mairie etc.... .
Merci
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Neiges, profession peu connu des diffuseurs, et bien sûr des non-Parisiens mais pas des journalistes puisque pour eux nous sommes tous des kiosquiers.

Concernant ces derniers, n'ai jamais compris pourquoi il n'y a pas eu un volet social dans les appels d'offres. J'en ai fait part à plusieurs élus Parisiens.
Je ne vois pas pourquoi les kiosquiers ne pourraient être salariés de Mediakiosk, avec fixe et pourcentage sur les ventes.
Le système est quand même bizarre ou nous avons deux types de concessionnaires. Un qui salarie ses employés, Relay, l'autre qui impose un statut de travailleur indépendant.



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Nous avons un statut de travailleurs indépendants , sur Paris et une partie de la banlieue , ils ne peuvent être achetés , nous ne créons donc pas de fonds , ils appartiennent à la ville , la ville met ses kiosques en gérance sous conditions " arreté municipal le dernier de 2013 " les kiosques comme les notres non de spécialisés , ont l'obligation de faire de la presse , nous avons 2 CPK par an " commission paritaire des kiosques " qui permet avec normalement l'ancienneté, aux titulaires de postuler pour un poste de meilleur rendement , sauf que nous avons depuis plus de 15 ou 20 ans , la mairie voulant se décharger de la gestion des kiosques , un délegataire qui n'est autre que la filiale aujourd'hui de JC Decaux nommée Mediakiok, qui il y a encore 4 ans ou 5 ans était une filiale des NMPP ( Prestalis ) , elle aussi a changé de nom dans la même période parce qu'elle s'appelait AAP , et nous pouvons aussi vérifier qu'à moindre % dans le capital de Mediakiok, nous retrouvons quelques éditeurs ( le monde , le figaro , l'express et Prestalis ect ) . ils sont devenus nos délégataires pour la ville , ils investissent pour la ville dans les kiosques , les posent , les entretiennent , gèrent les mutations CPK , gèrent les aides jusqu'à ce dernier trimestre , ensuite se sera la ville parce que bon nombre de kiosquiers rencontre des problèmes pour se faire payer ? Ces aides dont déclencher en fonction des chiffres d'affaires , mais nous avons un doute sur l'impartialité des attributions et des aides et des postes , toutes les réunions se font sans aucun procès verbaux , lors de tables de travail avec le délegataire , nous apprenons des règles qui ne sont écrites nul part et si l'on n'est pas d'accord , nous ne passons pas aux votes , la direction exerce un droit de veto, et decide pour tout le monde , les syndicats font tapisserie ? Ils disent respecter un règlement que eux seuls connaissent et imposent , nous n'avons jamais lu dans un quelconque règlement qu'ils avaient le droit de réquisitionner à leur guise tous les postes qui génèrent moins de 32000,00 E de commissions et de décider des personnes et des provisoires à qui , ils attribueraient les kiosques qui se libèrent , par ce biai, ils ne respectent plus là règlementation de l'ancienneté, ni des titulaires ni même des provisoires en postes . C'est du copinage sans aucun doute ! Car nous savons que plus beaucoup de kiosques génèrent cette commissions citée plus haut , par conséquent , ils ont les moyens de gérer comme ils le veulent pratiquement 90 à 95 % des kiosques à Paris , ils peuvent même titulariser un provisoire sur un poste qu'il réquisitionne sans le mettre en liste pour la commission , le resultat est que bon nombre de titulaires qui ont plusieurs années d'ancienneté , reste sur le poste sans jamais pouvoir muter . Cette filière manque de clarté et de justice , jusqu'au au bout de la chaine , tout est opaque , il est difficile de nous faire entendre !
Je ne sais si j'ai éclairé un peu le metier des kiosquiers , mais n'hésitez pas à me poser des questions plus précises , peut être n'ai je pas tout développé, parce ce que se rajoute l'abus de position dominante des messageries , que vous connaissez tous ? Les éditeurs aussi , enfin très grande filière de démocratie et liberté ?

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