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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Chacun pour soi ?

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Les marchands de presse ne sont pas fous. Ils cessent cette activité parce que leurs fournisseurs ne respectent aucune règle et ne tiennent compte que de leur propre intérêt.
On est au far-west. Chacun fait sa loi et personne ne respecte la communauté.

Les uns mettent 6 ou 7 numéros en même temps dans les rayons. Les autres cassent les prix de l'abonnement en indiquant aux clients qu'il ne faut surtout pas acheter en magasin. Certains font paraître depuis longtemps le même produit sous des couvertures différentes. D'autres estiment qu'il n'est pas nécessaire de rappeler les produits. Nombreux sont ceux qui aujourd'hui livrent des produits sans tenir compte de l'obligation légale de demander l'autorisation préalable au marchand. 

En l'absence de shérif les marchands sont de plus en plus nombreux à se sauver.
Parce qu'ils ne sont pas suicidaires. Travailler avec des fournisseurs qui ne souhaitent que se passer de vous n'est pas viable. Il faut que ces fournisseurs choisissent entre vendre en direct et tous azimuts ou préserver les points de vente existants. S'ils ne veulent pas tous les perdre.  
Quant aux marchands, le mouvement de fuite est déjà bien entamé, à juste titre. 
Il se poursuivra tant que le gendarme n'aura pas redressé la barre. 
Il instaure de nouvelles règles.
Soit il se fera respecter en imposant leur application et les marchands pourront retrouver un intérêt à cette activité. L'érosion du réseau diminuera.
Soit il sera durablement permissif, et l'effondrement du réseau est assuré. Dans ce cas, chacun pour soi !
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
surfy

CA en baisse tous les ans, si l'accord passe en l'état la question de la poursuite de l'activité presse se posera pour beaucoup d'entre nous

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Exact. Et nous serons les premiers à dire qu'il sera dans ce cas préférable de cesser l'exercice de cette activité dès que possible.
Mais nous ne pensons toujours pas que cet accord sera validé. 
La réunion du 17 novembre nous en apprendra probablement plus. 
Il est probable que les signataires de cet accord aient été mis en devoir de rentrer dans le rang en le modifiant (comme pour les barèmes MLP) faute de quoi c'est le régulateur qui imposera sa propre décision sans plus de concertation. 
Les signataires de l'accord auront certainement un court délai après la réunion du 17 novembre pour faire connaître leur décision de rentrer dans le rang ou leur refus de s'exécuter.
Quoi qu'il en soit nous approchons du dénouement sur le sujet de l'approvisionnement des points de vente et sommes d'ores et déjà prêt pour aborder les points suivants (considération, attractivité, rémunération, liens contractuels etc.)
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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je suis sur le site BURALISTE -MARCHAND DE PRESSE  c'est l'hécatombe .ils veulent tous passer à 150 numéros ou quitter la presse 
pendant longtemps le tabac a permis de tenir la presse en vie , mais c'est fini 
le tabac va aussi passer à la trappe , alors la presse !!!!!!!!!
la peur doit changer de camp

J'avais compris qu'on en était déja là depuis qq années...
C'est bien d'y avoir cru. C'est bien d'exploiter vos magasins en prenant la presse comme un levier, mais pas comme une activité principale.
Dans ce cas là (qui était le mien), ça qui risque d'être fatal.

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pendant longtemps le tabac a permis de tenir la presse en vie ,

Image de l'incurie de la filière.

Ce n 'est pas nouveau.
La presse a toujours (sur)vécu grâce aux activités annexes de nos commerces, quelles qu'elles soient
- tabac
- jeux
- papeterie
- librairie
- jouets cadeaux

Au fil des années, de par la concurrence de la GMS, ces activités, pour certaines génératrices de fortes marges et  CA se sont réduites à peau de chagrin.

Ces dernières contribuaient à régler nos RH( surévalués sans rapport avec nos ventes), tout en  dissimulant l'improbable rentabilité du seul rayon presse.

Ainsi l'absence de rentabilité de la vente de la presse, bien présente depuis toujours, apparut en plein jour.

Nos représentants n'ont jamais voulu voir cette réalité pour diverses raisons…

Et, depuis des décennies et des décennies le vrai problème, en trois points, n'a jamais été traité
-rémunération indécente
-fournis disproportionnés 
-paiement des fournis et non des ventes uniquement

"Ils", peuvent tourner le sujet dans tous les sens mais sans apporter de VRAIES solutions à ces trois points "ils" ne règleront rien, ce sera toujours du sparadrap, un emplâtre sur une jambe de bois.
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

Personne n'a jamais dit que la presse se suffisait à elle même. 
Quand j'ai commençé ce métier en 1996, on nous disait déja de limiter la presse à 40 ou 50 % des encaissements. Il fallait avoir suffisamment d'activités complémentaires qui laissent de la marge en taxable,et/ ou avec du tabac, FDJ pour assurer une rentabilité suffisante.
Tout comptable a aussi la responsabilité d'avertir son client sur un éventuel manque de rentabilité...après on réagit, ou pas.
La solution est de militer pour que ça s'améliore. Jusqu'au jour où ça casse, ou alors que l'on se fait sa vérité...
Une fois qu'elle devient insurmontable, il faut pouvoir s'adapter. C'est d'autant plus facile si on a anticipé, en gros, ce que j'ai dit ici depuis 2011.

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