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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Contre l'assortiment.

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L'assortiment est un piège.
Oui, il est tentant d'y souscrire.
Il est plaisant de se dire qu'il permettrait de ne recevoir que ce dont on a besoin.
Mais c'est une erreur.
Le besoin est bien celui que l'on vient d'exprimer : ne recevoir que ce dont nous avons besoin.
La solution n'en est pas l'assortiment.

Pourquoi ?
Parce que l'assortiment doit être défini par quelqu'un.
Le risque réside dans le choix de cette personne.
Vous pensez peut-être que cela sera vous !
Certainement pas. Votre assortiment vous sera imposé, en fonction de critères définis par des gens qui ne partagent pas vos intérêts.
On a déjà vu que certains acteurs de la filière ne voulaient pas de l'assortiment et ont tout fait pour en empêcher la mise en oeuvre, contraire à leurs intérêts.
Rien n'a changé et nous n'aurons pas voix au chapitre pour définir notre assortiment sauf à la marge éventuellement pour une durée restreinte.
En revanche, nos concurrents appartenant à la grande distribution, plus puissants que nous et donc plus à même d'imposer leurs désirs, pourront définir leur assortiment.
En acceptant l'assortiment nous créons un outil de discrimination qui ne nous sera jamais favorable.
Par ailleurs, même si on nous laissait le libre choix, ce qui est impensable, nous n'aurions pas les moyens de l'exercer efficacement. Le temps nous manquerait, entre autres. Et nous serions rapidement rendus responsables des éventuels mauvais résultats. 

Revenons à l'expression du besoin : ne recevoir que ce dont nous avons besoin
Et essayons d'y répondre simplement.
Ce que nous voulons c'est :
- recevoir des quantités adaptées à nos ventes et pas plus,
- ne pas recevoir perpétuellement des titres qui ne se vendent pas,
- pouvoir satisfaire rapidement les demandes de nos clients.

L'assortiment ne répond pas à ces demandes.
En revanche :
- avoir la maîtrise des quantités 
- faire respecter la suppression des titres non vendeurs
- disposer d'une base de données fiable et d'un service de réassort performant
sont de nature à satisfaire nos besoins.

La maîtrise des quantités peut être le pendant de la maîtrise du choix des titres par les éditeurs. Chacun ses prérogatives. L'éditeurs sait où il veut mettre sa production. Il en est responsable. En revanche nous savons combien d'exemplaires il nous faut pour satisfaire nos clients. C'est à nous que revient cette décision. Si l'éditeur en envoie un nombre insuffisant nous devons obtenir un réassort sur simple demande. S'il en envoie trop nous devons pouvoir les retourner, sans frais ni délai.

La suppression des titres non vendeurs n'est pas appliquée aujourd'hui par les messageries. La raison est la concurrence entre les messageries. Presstalis ne l'appliquant pas pour faire plaisir à certains éditeurs, MLP s'est également affranchie de cette obligation. L'Etat  - le nouveau régulateur - doit les contraindre à respecter cette obligation. L'indépendance du nouveau régulateur, remplaçant le CSMP partial, permettra l'application de cette obligation. Notre relation avec ce régulateur indépendant des éditeurs nous permettra de lui faire remonter en temps réel toute infraction et d'obtenir rapidement la remise dans le bon chemin.

Enfin, aujourd'hui quand un client vient nous demander un titre que nous n'avons pas, nous ne pouvons pas le satisfaire et perdons des ventes.
D'abord parce que nous n'avons pas à notre disposition une base de données globale (MLP et PRESSTALIS) de ce qui est disponible. Que l'on ne vienne pas nous dire que c'est coûteux à mettre en place. 
Ensuite parce qu'il n'existe aucun service de réassort. La satisfaction du client étant moindre que celle de l'éditeur qui ne rêve que de productions mises en place et préfère générer des invendus, aucun investissement n'a jamais été réalisé en ce sens. A l'époque où Amazon propose des livraisons en une heure, et où les pharmaciens sont livrés trois fois par jour, nous ne pouvons toujours pas envisager de satisfaire un client quelque soit le délai. C'est impensable et inacceptable. Nous devons obtenir la mise en place d'un service de réassort qui sera, à l'évidence moins coûteux que la somme des services excédentaires. 

Voilà les trois points que nous devons défendre.
Et certainement pas l'assortiment qui est un leurre.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Vous demandez à ce que les magasins reçoivent ce dont ils ont besoin : on est tous d'accord.
Vous pensez que les choix des diffuseurs (hors IPG) ne seront pas pris en compte.
En fait, c'est plus le manque de confiance en tous ces gens qui vous font dire non à l'assortiment. Et aussi peut être parce que ça émane de l'undp.
Mais tant que le choix sera fait par les éditeurs, mess. et dépositaires, ou qui que ce soit, ça ne s'appellera pas ASSORTIMENT ou REFERENCEMENT. Et là est le piège.
Il faut un choix établi par le marchand lui-même. Rien d'autre.
Comme dans n'importe quel commerce.

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C'est pourquoi l'assortiment n'existera jamais.
Ce ne serait qu'un faux semblant.
Merci.

Nos propositions sont autrement plus honnêtes et efficaces.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Quel paradoxe : vous n'avez confiance en personne, mais ne voulez pas décider vous même, tel que vous le faites avec vos autres activités !!!

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Ceci n'est que votre propre analyse, fausse comme souvent.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

C'est votre seule réponse pour sauver la face de vos arguments si creux ? Pitoyable quand on se prétend au service du réseau.
En fait, vous êtes très conservateur. Serait-ce la peur d'être moins efficace que vos fournisseurs ?
Vous vendez des livres dans votre magasin : qui les choisit ?

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la position de 123456 est bizarre 
il veut choisir les titres qu'il va vendre comme chaque commerçant dit il 
il a la prétention , comme d'habitude de connaitre tous les titres et  les gouts des clients .
il est fort , très fort c'est un super marchand .
en ce moment il y a un nouveau titre qui sort chaque jour , et lui il les connait !!!!!!!
il sait si cela va se vendre ou non !!!!!!
la peur doit changer de camp

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C 'est sur que l'assortiment des titres, j'entend par là:
- faire le propre choix des publications disponibles à la vente dans mon commerce est ce qui parait logique et c'est ce qui est pratiquer pour les autres produits.
MAIS je partage en partie les risques énoncés par DESCARTES. J'ai bien peur que sous ce terme, les différentes parties n'entendent pas la même chose!!!!

Le diffuseur devrait pouvoir définir:
- Le nombre de titre MAXIMUM qui peut et veut recevoir dans son point de vente de façon à exposer correctement et efficacement les publications. On est pas des GSM et le nombre de mètre carré est limité!
- Au départ, les publications qui seraient affectées au diffuseur seraient basées sur les titres actuellement en vente dans le commerce, conservés les titres au invendus <40%.
- Refuser la réception des publications qui ne se vendent pas immédiatement, retour immédiat, crédit immédiat
- Toute nouvelle publication reçue (N°1) dans le point de vente doit automatiquement chasser une publication existante pour ne pas multiplier indéfiniment les numéros.
- Des publications spécialisées dans les voitures par exemple doivent s'en tenir à faire des magasines sur les voitures. Dernièrement, j'ai reçu La vie de l'auto (je crois) qui fais des jeux fléchés etc... Bref encore une aberration.
- Taux de retour des invendus 20%
- Facturation à la semaine, payée à comptant (plus de différé) - les retours de la semaine qui précèdent.
- Eviter les recyclage des magasines que l'on retrouve d'une année sur l'autre, on change juste la codification

En contre partie, il est clair que le système ne pourra pas resté financièrement ainsi.
Il faut être conscient que on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre...

Voilà mes premières réflexions que je voulais partager avec vous.

Il est clair qu'aujourd'hui ce qui coute de l'argent c'est:
- la manutention des publications qui ne se vendent pas
- le retour des invendus

N'oublier pas qu'ensemble on est plus fort et que l'idée du forum c'est de pouvoir partager les différents points de vue avec nos caractères différents, nos vécus différents, nos expériences différentes...
MAIS on a un objectif commun :))))

Chris

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Le mot "achalandage" me semble plus approprié que "assortiment"  Qu'en pensez vous ? 
Des infos et des .... A vos commentaires

Tout libraire choisit son offre. En carterie, pareil. Idem pour un indépendant non  franchisé !!!
Pour tout le monde, rien n'est plus normal que ça.
Un marchand de journaux n'est donc pas capable de savoir de quoi il a besoin ! Il est forcément prétentieux. Il faut aller loin dans la connerie pour trouver ça.
Sur un site qui défend les diffuseurs, les éditeurs, messageries et dépositaires vont adorer de voir ça !

Défendre la profession ,proposer des solutions, ceci doit être salué. 

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123456
je suis désolé de te contrarier EINSTEIN , mais les éditeurs n'ont pas attendus mon post pour nous livrer et surtout nous faire PAYER  toutes les publications qu'ils désirent , avec votre complicité d'ailleurs à l'UNDP .
mais vous avez la mémoire courte .
dorénavant selon vous il faut faire confiance à tous les acteurs du réseau.
venant de vous les plus gros escrocs du circuit , c'est assez risible .
en ce qui me concerne ,je ne demande qu'une seule et unique réforme 
FACTURE=VENTES TYPEES CAISSE - LES COMS 

ils avaient accepté , mais ils se sont rendu compte qu'il y allait avoir de la casse et surtout que la pompe à fric allait être désamorcée .
d'où changement de stratégie .
on en revient au bon vieux système UNDP avec ses magouilles .
bravo la réforme .!!!!!!
la peur doit changer de camp

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Hypso, je partage votre point de vue. On est une pompe à fric!

Faire payer, oui, mais il ne faut pas oublier que vous encaissez une partie des ventes avant de les payer. Tout n'est pas avancé par le réseau.
Et 100 % des invendus est remboursé sans décote.
Croyez vous vraiment qu'ils y gagnent autant ?
Vous dites "qu'ils" avaient accepté !!! Jamais les éditeurs n'ont accepté.
Ca s'appelle le dépôt-vente, tout simplement. N'ayez pas peur du mot.

Et parlons plutôt du fond du problème : l'assortiment.
On peut douter de l'efficacité de sa mise en place, mais il faut savoir que les IPG ne sont pas concernés, et que les bases de données sont les historiques des ventes. Par conséquent, Pierre, Paul ou Jacques n'ont pas à trafiquer les chiffres en amont. Si c'était le cas, ça ne s'appellerait plus de l'assortiment, et ça reviendrait à ce qui existe aujourd'hui. Pour ça je suis d'accord avec vous. Il faut en sortir.
Raison de plus pour que la presse rejoigne le commerce libre (hors IPG). Le décideur est le commerçant ; ça s'appelle le référencement que nous pratiquons tous pour nos autres activités que la presse, et les diffuseurs ne sont pas plus cons que les autres.
Durand

Les éditeurs doivent gérer les quantités distribuées car ils sont les mieux placées pour décider des quantités. Toutefois les tarifs des messageries doivent être dissuasifs pour les retours supérieurs à 50% . De plus les éditeurs doivent fournir dans un délai raisonnable toutes les demandes de réassort. Une indemnité devrait être versée aux marchands pour les réassorts non fournis ou fournis avec un délai trop long. Si en plus l''état supprime toutes les aides à la presse en dehors  de celles destinées à des supports de presse dont le contenu est nécessaire à l'expression de la vie démocratiques, la presse se commercialisera selon des critères sains. Ces simples mesures de bons sens permettraient de sauver la filière presse sans ruiner l'état et en interdisant aux gros éditeurs de détruire la filière presse pour leur seul bénéfice.

Dernière modification le mardi 07 Août 2018 à 19:08:01

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je suis tjs désolé , mais croire qu'une MAFIA  va du jour au lendemain sur un claquement de doigts devenir plus propre que propre , c'est croire au père Noel .il suffit de regarder autour de vous .mêmes les grands fonctionnaires de l'état mentent devant une commission de l'AN , et pourtant ils risquent gros .Alors ce n'est pas chez nous que le droit va prendre racine .le seul moyen de faire appliquer la justice c'est la CAISSE ENREGISTREUSE qui elle est programmée pour ne pas accepter pas les magouilles .
c'est pour cette raison que nos "patrons" ainsi que le syndicat "majoritaire", n'en veulent pas , ils préfèrent les factures manuelles .
posez vous la question 
comment Culturepresse va t'il facturer les cotisations à ses adhérents avec une caisse enregistreuse ?

Dernière modification le mercredi 08 Août 2018 à 08:09:17
la peur doit changer de camp

Ce post précédent n'est qu'une idiotie. Heureusement, le ridicule ne tue pas la permissivité.
Mafia, facture manuelle, "grands fonctionnaires" qui mentent à tous sauf à Hypso qui comprend, contrairement à l'AN, cotis avec une caisse enregistreuse !!!
On veut en voir plus pour savoir jusqu'où le niveau peut descendre.
Heureusement que ce n'est pas représentatif de la profession.
Mais modérateur du site, je me poserais des questions.

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Hors-ligne
123456
"grands fonctionnaires" qui mentent à tous sauf à Hypso qui comprend, contrairement à l'AN."

les faits , rien que les faits prouvent la réalité de cette phrase , sauf pour les Macron compatibles.
pour le reste , il est évident que les voyous ne vont pas dire "oui c'est vrai" 
la peur doit changer de camp

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Tiens, Marc schwartz retweete l'article des Echos. Quelle surprise !
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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