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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

économie du livre et de la presse
surfy

le parallèle entre le livre et la presse est riche d'enseignement, ces 2 supports identiques ne s'en tirent pas de la meme façon bien que confrontés aux memes problèmes, matières premières, impression, distribution La loi Lang sur le prix unique a dissuadé les éditeurs de courcircuiter leur réseau de vente et ainsi renforcé celui-ci, dernière mesure prise obligation aux plateformes en ligne(amazon) de facturer des frais de livraison Pendant cette meme période les éditeurs de presse ont fait l'inverse en élargissant le réseau de pdv et en multipliant les canaux de distribution, leDG de FM a souligné cette situation lors de son audition et posé la question de la nécessité de ces 4 canaux
poste, portage, numérique et pdv, ces 4 canaux fortement subventionnés ont ils tous un avenir?
le prix unique pour la presse est il une solution? C'est une réflexion à mener pour faire évoluer la presse à laquelle les francais font confiance juste après la radio et loin devant la tv pour les informer

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C'est Il me semble une demande constante de l'AADP que d'obtenir un prix unique ou au moins un plafonnement des remises accordées sur les abonnements. 

Lors du vente de la loi de modernisation de la presse en 2019 un député LREM avait présenté un amendement pour le prix unique. Amendement qu'il a été vite obligé de retirer. 

il est certain que le syndicat de la librairie est mieux entendu sur ces sujet que celui des diffuseurs de presse, mais ce dernier demande t-il "le prix unique" j'en doute pour ne pas fâcher ses partenaires éditeurs

On nous dira que la comparaison entre ces deux réseaux, ces deux métiers ne peut se faire.
Si on reste dans le moule et dans l'inertie, non.
Mais bien sûr qu'elle peut se faire ! Mais attention aux conclusions.
Flux poussés par éditeurs et messageries pour la presse, alors que le libraire peut choisir son mode de référencement. A 100 % s'il veut, ou laisser couler un peu, moyennant une remise plus forte. Il a le CHOIX.
Une grosse différence est que la presse est un commerce régulé. C'est devenu inutile car plus personne n'en veut, les contraintes l'emportant par rapport au bénéfice tiré. De plus, la presse n'est pas un métier, c'est une multi activité. Aucun magasin, aucune enseigne ne peut vivre que de ça ! La profession incite tous les magasins, y compris kiosques et concepts, à trouver de la substitution à la presse...même les messageries ! Si c'est pas un aveu, c'est quoi ? 
Celui qui ira à contre sens n'a rien compris.
Alors qu'ouvrir une librairie est possible sans rien demander, et un bon libraire a sa carte à jouer, s'il est pro et bon gestionnaire, ce qui est impossible avec la presse.
Marge moyenne nette de port en librairie, 32 à 38 %. Moins de 20 en presse....presque le double, cherchez par où passe la différence pour des métiers si proches.
Le prix unique de la presse...délicat. Si l'abonnement au prix fort est obligatoire (ou si remise très limitée) il ne présente plus d'avantage. Quel % passera en vente au n° ? 
La question est là, et je pense que ce sera très peu.
Donc, le modèle serait immédiatement menacé.
C'est un sacré pari que le métier de la presse ne prendra jamais.
surfy

les éditeurs ne fairont jamais ce pari sauf contraints par une loi comme la loi Lang pour le livre
Un redéploiement des subventions serait nécessaire, la poste conserve une tournée le samedi à cause des quotidiens, est-ce vraiment rentable? Le portage est subventionné au numéro, quel serait le cout de l'abonnement sans cette aide au numéro? La baisse des volumes oblige à se réinventer et le livre en est un bel exemple

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Pourquoi accorder des aides sur le transport notamment ou des avantages fiscaux à des éditeurs qui sont capables de faire 50% et plus de réduction ?  Ce n'est pas très logique.

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la poste va certainement bientôt revoir sa copie avec la presse 

ils sont submergés avec les colis AMAZON 
ils doivent embaucher pour livrer tous les colis chaque jour 
la peur doit changer de camp
surfy

Une loi de 2019 accorde "le droit voisin aux éditeurs et agences de presse", le tarif bradé aux abonnés numériques et papiers est un détournement de clientèle similaire au détournement de contenu pratiqué par les moteurs de recherche Les éditeurs dénoncent des pratiques qu'ils s'autorisent envers le réseau de pdv, si ils souhaitent conserver un réseau ils devront reconnaitre son utilité et la respecter tout comme eux l'ont fait auprès des GAFA

Cela fera l'objet des négociations sur les prochains contrats.  Dans les contrats actuels, rédigés par les seuls éditeurs, les engagements des éditeurs ont été passés sous silence. La modification apportée à la loi va forcément contraindre à redéfinir les engagements des deux parties. Plus question de contracter avec des éditeurs qui ne s'engagent pas envers le réseau. Nous y veillerons. Chacun n'aura que le service qui lui revient en fonction de son engagement en faveur du réseau. Il ne suffira plus de prétendre être le plus fervent soutien du réseau ou se déclarer indispensable. Nous recueillons dès à présent en messages privés toutes vos suggestions sur la rédaction des futurs contrats. De notre côté nous avons déjà commencé à travailler ce sujet. Et, vous avez raison, la librairie est une bonne source de réflexion. La modification de la loi supprime les flux poussés et rapproche ainsi le livre et la presse, bien que tout ne soit pas encore similaire pour le moment. 
surfy

la loi inverse le rapport de force et cela inquiète certains éditeurs de se voir déréférencés, nous sommes commercants et saurons référencer les titres nécessaires à notre pdv, ils gagneront en visibilité donc en ventes nos intérets sont communs et ce nouveau contrat respectera les 2 parties prenantes ou nous disparaitrons ensembles!
surfy

3 Analyse de l’Autorité Les augmentations tarifaires hors inflation prévues par La Poste dans son dossier tarifaire sont conformes à celles fixées par le Gouvernement.
Dans un contexte de baisse des volumes postaux, la décision de l’Arcep n° 2017-1252 du 26 octobre
2017 a fixé l’évolution moyenne annuelle (inflation comprise) des tarifs des prestations du service
universel à 5 % sur la période 2019-2022. Au regard de cette décision, la hausse moyenne des tarifs
des prestations de transport et de distribution de la presse en 2022, qui s’élève à 2 %, paraît modérée.
Entre 2019 et 2020, les volumes de titres distribués par La Poste ont continué de baisser fortement
(baisse annuelle de 10,8%), comme le chiffre d’affaires lié à cette activité (baisse annuelle de 10,9%).
Au cours de la même période, les coûts supportés par l’opérateur au titre de cette mission de service
public ont augmenté de [SDA] millions d’euros. Il en résulte qu’en 2020 le compte de l’activité de
service public de transport postal de presse présente un déficit brut à hauteur de 381 millions d’euros, ce qui, compte-tenu de la compensation de 96 millions d’euros versée par l’Etat, conduit à un déficit net de 285 millions d’euros. Ce dernier était de 186 millions d’euros en 2019 et augmente donc en 2020.

4 Conclusion
Dans un contexte de baisse des volumes postaux, en particulier de presse, les évolutions tarifaires
proposées en 2022 sont modérées et correspondent au taux plafond fixé à 2%. Elles sont, par ailleurs, conformes à celles demandées par le Gouvernement.
Ces évolutions ne permettent pas aux tarifs de refléter les coûts sous-jacents, ce qui accentuera le
déficit du compte de la presse aidée pour l’année 2022. Elles ne remettent donc pas en cause la
conclusion d’une absence de surcompensation de La Poste pour la réalisation de sa mission presse.

Fait à Paris, le 15 décembre 2021
La Présidente
Laure DE LA RAUDIERE
surfy

Rémunérations : les éditeurs font un pas en direction des libraires et des auteurs

Editis et Madrigall rémunéreront mieux les librairies, tandis que des négociations entre éditeurs et auteurs, notamment sur les rémunérations, sont relancées sous la houlette de la ministre de la culture, Roselyne Bachelot.

Par Nicole Vulser

Les éditeurs font simultanément un petit pas pour les libraires et pour les auteurs. Au moment où Vivendi, la maison mère de la holding, lance son OPA sur Lagardère – et donc sur Hachette Livre –, Editis a accédé au début du mois d’avril à plusieurs demandes récurrentes des libraires. Aucun d’entre eux ne sera rémunéré en dessous de 36 % du prix de chaque livre vendu, à compter du 1er juillet. Le groupe, dirigé par Michèle Benbunan, a également promis un plan de modernisation de la distribution pour assurer une livraison de chaque commande en vingt-quatre heures partout en France, courant 2023.Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Le comité de groupe souligne les zones d’ombre de l’OPA de Vivendi sur Lagardère Editis a enfin promis d’aider les libraires à renforcer leur présence en ligne et sur les réseaux sociaux. Par ailleurs, Madrigall, la maison mère de Gallimard et Flammarion, portera aussi de 35 % à 36 % la remise minimale aux librairies, à compter du 1er juin. Guillaume Husson, délégué général du Syndicat de la librairie française (SLF), salue ces décisions. Les plus grosses librairies bénéficiaient déjà de ces conditions commerciales. Là, près de un millier de librairies, plus petites, qui pouvaient toucher moins de 30 % du prix du livre, seront concernées par cette avancée. Qu’en est-il des autres éditeurs ? Numéro un de l’édition française, Hachette Livre, connu par les libraires pour ses conditions commerciales particulièrement rudes (avec parfois seulement 28 % de remise), n’a pas l’intention de s’aligner sur ses confrères. « Hachette n’a pas à commenter des décisions d’ordre commercial de ses concurrents », selon la direction. Média-Participations ne compte pas bouger non plus. Demande d’augmentation du prix des livres Après une année éblouissante pendant la crise sanitaire, les ventes de livres ont fléchi de 10 % au cours des trois premiers mois de 2022, par rapport à la même période de 2021. « Nous assistons à un retour à la normale, avec un niveau très légèrement supérieur à l’étiage de 2019 », relativise M. Husson. Dans la filière du livre, les difficultés de livraison de MDS, filiale de Média-Participations, liées à l’engorgement du centre logistique de Dourdan (Essonne), ont profondément handicapé les libraires depuis plusieurs mois, mais commencent enfin à se résoudre. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sophie de Closets quitte Fayard : un premier départ d’importance dans le secteur de l’édition Reste en suspens « la flambée du prix du papier, qui pourrait conduire à annuler ou à reporter certaines publications », pronostique M. Husson. Une plus grande sélectivité de la production éditoriale fait partie des souhaits des libraires, qui s’estiment submergés par une offre pléthorique. Avec la hausse de l’inflation, le délégué général du SLF demande également « une augmentation du prix des livres ».Il vous reste 54.37% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

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l'édition soutien son réseau à la différence de la presse qui l'utilise pour lui prendre les lecteurs.

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La loi Lang a permis d'empêcher que la concurrence entre éditeurs de livres s'exerce sur le terrain de la distribution. Cela a évité la captation du marché par la grande distribution qui constituait l'acteur le plus important et dangereux à l'époque. 
Depuis, les plateformes en ligne sont apparues. Elles constituent l'acteur le plus puissant et dangereux actuellement. 
Les éditeurs et ces plateformes bataillent sur le prix de livraison. 
Les derniers ne le font pas payer au client, quitte à rogner sur leurs marges, le temps de capter la majeure partie du marché pour pouvoir imposer leurs volontés.
L'ARCEP est chargée de prendre une décision arbitrant entre les deux. 
Elle a lancé une consultation sur le prix minimum de livraison des livres.
L'AADP y a répondu. 
La proposition de l'ARCEP était de fixer un seuil d'achats (de l'ordre de 25 €) au-delà duquel il n'y aurait plus qu'une facturation factice de 0.01 € par envoi. En-dessous de ce seuil une facturation minimale de 3€ s'appliquerait.
L'AADP rejette l'instauration d'un seuil de quasi gratuité car cela reviendrait à nier la loi Lang.
Et elle demande que le prix minimum soit relevé pour correspondre au vrai prix facturé par les sociétés de livraison. 
Il est important de ne pas dévoyer la loi Lang par l'intégration du coût total ou partiel des livraisons dans le prix facturé au consommateur. 
Un proche avenir nous dira quelle est la décision retenue. 
Ce sera un bon indicateur sur la réelle volonté  (possibilité?) de protéger le réseau des détaillants du livre. 
Ce sera également un bon indice de l'orientation du régulateur pour la protection de réseau de détaillants de la presse (dont beaucoup vendent également des livres). 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

La Loi Lang a interdit à TOUT vendeur de baisser les PVP en cassant sur ses remises.
C'est la GMS qui était visée et cette loi a sauvé les indépendants, c'est incontestable.
Mais il faut aussi reconnaître que la GMS ne cesse de progresser, elle réalise des marges plus fortes que celles des indépendants, qui continuent doucement de fermer, souvent sans trouver de repreneurs. Des créations voient le jour, mais masquent la réalité des clôtures.
J'ai également répondu en tant que libraire spécialiste à la consultation de l'ARCEP, disant que le sujet du port quasi gratuit n'est qu'une goutte d'eau pour la GMS par rapport à la valeur ajoutée produite avec leurs remises plus fortes que celles des indépendants.
Ce qui est évidemment vrai pour les opérateurs exclusifs internet, Amazon et autres.
Le syndicat les libraires a SUPER BIEN JOUE sur des propositions formulées depuis qq temps, et qui ont abouti tout récemment, en provoquant un choc chez les principaux diffuseurs de livres.
DETAIL....qui n'en est pas un :
La demande de remise de base à 36 % minimum sur le hors taxe a été acceptée.
Par Sodis + UD Flammarion + Editis/Interforum dans un premier temps.
Hachette a été mis sous pression, et n'a pu faire autrement que d'adopter ces conditions pour libraires indépendants, spécialistes, au 01/07/2022.....
...Amazon et GMS ne sont pas concernées par ces augmentations....elles s'en foutent, elles ont déja plus !
Mais quelle avancée pour les indépendants !
On attend quelles solutions trouveront l'ARCEP cc le port. Si ça abouti dans le bon sens, je vous invite à vous poser la question du métier proche du vôtre qui peut vous permettre de mieux vivre, en sécurisant le capital de votre fonds de commerce !
Il me semble que selon les chiffres du livre et de la presse, l'un monte, l'autre baisse...

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Comme déjà dit, concernant le livre la question est effectivement bien plus celle de l'écart des remises consenties par les éditeurs que celle du prix du port qui n'est qu'une conséquence. C'est ce que nous avons dit dans notre contribution. Ainsi, l'augmentation de la remises des libraires, ou tout au moins des plus petits libraires, consolide le réseau, permettant aux éditeurs de livres de limiter le déséquilibre entre leurs différents réseaux de commercialisation. Et par là, de limiter l'influence des plateformes basée sur l'importance de leurs parts de marché. 
Accepter un seuil de quasi-gratuité du port ne semble toutefois pas souhaitable et proposer un prix de 4€, inférieur au prix réel du marché du transport, même si c'est profitable à courte échéance pour soutenir le marché, constitue une prise de risque majeure. Nul doute que les frais de port augmenteront à l'avenir et, si le coût facturé n'est pas corrélé à la réalité il sera impossible de répercuter la totalité des hausses. Les plus petits disparaîtront les premiers et un transfert du marché s'opérera au profit des plateformes capables d'assumer des pertes le temps de récupérer le marché afin d'imposer ensuite leurs volontés. 

Quant au choix de la diversification des marchands de presse en faveur du livre il y a bien longtemps que nous le conseillons et l'avons mis en pratique, tout en sachant que ce n'est qu'un viatique et n'a rien de définitif. L'objectif reste l'amélioration des conditions d'exercice de la vente de la presse : réduction drastique du travail inutile et du préfinancement, croissance de la rémunération. Tout ceci passant par la redéfinition et le rééquilibrage des relations entre éditeurs et marchands. Une étape a été franchie avec la fin de l'autogestion de la filière par les éditeurs mais ce n'est pas suffisant pour pérenniser le réseau. Il reste maintenant à faire appliquer la Loi ce qui nous paraît bien long. 
Le prochain Cocodip aura lieu le 23 juin. Cette réunion, dont l'ordre du jour n'a pas été communiqué pour le moment, probablement pour éviter toute manoeuvre des opposants à la réforme, sera certainement une bonne source d'indication sur l'orientation.

Wait and see.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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