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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Evolution du partage de la valeur ajoutée

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A l'origine la valeur ajoutée du produit presse était quasiment entièrement obtenue par la vente des exemplaires produits.Cela donnait lieu à un partage entre les  acteurs de la filière.
Aujourd'hui cette valeur est obtenue pour un tiers par la vente d'espaces publicitaires sur laquelle nous ne percevons rien, un tiers par la vente d'abonnements sur lesquels nous ne percevons rien non plus et un tiers par la vente au numéro pour laquelle nous sommes commissionnés.

Nous faisons donc un travail correspondant à la moitié des volumes pour n'être rémunéré que sur un tiers de la valeur ajoutée.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Moralité: retour de quatre bacs plein des catalogues Galeries et autres.

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on peut y ajouter les subventions diverses captées au nom de la liberté d'informer!
les éditeurs ont délégué leur stratégie commerciale aux messageries qui pompent au passage une grande partie de la valeur ajoutée,cela ne peut plus durer et j'attend avec impatience le nouveau plan(courageux?) de la ministre
Durand

Descartes cette répartition était déjà vrai en 1980. Il y a toujours eu des abonnemments avec des remises de plus de 40% et je recevais déjà des revues remplies de publicité que je ne vendais pas. Mais à l'époque je vendais entre 100 et 200 ex des principaux quotiddiens et les news en grande quantité.
La seule différence est que le marché de la presse s'effondre et que la concurrence  pour se répartir la VA devient insupportable.
C'est à l'état de choisir à qui il apporte son aide pour garantir la diversité des opinions. Il aide la poste et l'abonnement ou il aide le réseau des marchands de presse....Je ne parle même pas de l'aide que l'état apporte au portage car elle est un vrai scandale non dénoncé par l'UNDP que j'ai quitté pour cette raison à lépoque!

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Ce plan n'annoncera certainement pas ce que vous attendez.
On peut espérer une redirection partielle d'aides en notre faveur mais pour quel montant et sous quelle forme et quel délai ?
Le reste ne devrait être que des mesures favorables soit, mais pas directement impactantes sur nos comptes de résultat.
En revanche nous espérons beaucoup des années 2016 et 2017.
D'abord une meilleure protection de notre corporation, l'ARDP limitant dans un premier temps, puis rectifiant dans un second, les discriminations voulues ou instaurées par le CSMP.
Ensuite une modification de l'équilibre des pouvoirs dans la filière basée sur une réorganisation et une représentation élargie (et donc moins favorable aux mesures préconisées par les éditeurs dans leur seul intérêt). 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Non la baisse du marché n'explique pas tout.
La possibilité offerte aux éditeurs de commercialiser directement nous dépossède du marché.
D'où la nécessité pour l'Etat d'intervenir en faveur de notre protection s'il ne veut pas que la distribution soit assurée par les GMS au risque de perdre la pluralité.

Depuis 2005 les éditeurs ont nettement favorisé les tarifs de l'abonnement au détriment de la vente au numéro. Objectif 90% d'abonnement comme aux USA. Moyen : portage aidé par l'Etat avec détournement des aides destinées aux porteurs, ce qui a fait réagir l'Etat (parce que les porteurs ont su se mobiliser en peu de temps).

Nous sommes dans l'incapacité de mobiliser en nombre suffisant du fait du manque d'unité d'intérêt, chaque commerce ayant une dépendance relative à la presse qui lui est propre.(contrairement aux porteurs qui en dépendent entièrement).
C'est pourquoi nous n'avons d'autre alternative que de défendre nos intérêts par la négociation et l'apport d'idées.
C'est plus long et moins efficace à court terme, même si cela doit nécessairement conduire à de nombreuses améliorations pérennes.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

Donc les fermetures vont continuer et les meilleurs emplacements feront comme 12345

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Il est dans l'idée d'instaurer un schéma directeur du niveau 3 mais cela prendra du temps à faire admettre, à en définir les modalités et à mettre en place.
En attendant nous avons demandé le partage équitable des pouvoirs de la CDR entre marchands et éditeurs, sous contrôle et arbitrage de l'Etat.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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notre représentativité dans les lieux décisionnaires  est une priorité afin de défendre(enfin) nos intérets mais dans tous les cas les décisionnaires restent les pouvoirs publics au vue des sommes injectées depuis des décennies pour soutenir le secteur

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Oui, mdp29, mais le poids de diffuseurs a de fortes chances de ne pas peser plus qu'avant.
Ce fil de discussion concerne le partage de la VA.
Petite réflexion de fond, pour les amateurs : une autre manière de prendre conscience de nos affaires, et au delà d'un bilan, c'est de regarder l'évolution du niveau de capitaux propres sur qq années.
En dehors des différentes rémunérations perso et du personnel, il est possible sur du long terme, de voir si l'activité du commerce s'enrichit (mot souvent présomptueux) ou s'appauvrit. En tenant compte de ré-injection d'argent, souvent impossible, mais quand c'est le cas, signe d'appauvrissement.
La valeur ajoutée, n'est pas seulement le % réparti entre éditeurs, mess, dépôts et diffuseurs.
C'est aussi ce que nous constatons au final, dans nos commerces multi-activités. C'est parfois, sur plusieurs années, une valeur retranchée...

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Ceci est plutôt la rentabilité de l'affaire.
Nous parlions du partage de la valeur ajoutée dans la filière.
Le défaut de rentabilité n'est que le résultat qui découle de ce partage.
C'est aux sources qu'il faut agir et non pas rester dans le constat.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Prenons du recul, et regardons sur le long terme.
Quoi de plus important que la rentabilité de nos affaires ?

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Rien, et c'est bien pour cela qu'il faut se battre pour un partage équitable de la valeur ajourée.
Pour cela il faut avoir les idées claires sur le sujet et être capable d'expliquer simplement où se situe le dévoiement du contrat originel afin d'en obtenir une réécriture plus adaptée à la situation actuelle.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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