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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Greve
Lapressedupontdulas sasu

Depuis le 12 mai, nous les diffuseurs de presse sommes dans l'impossibilité de répondre à la demande de notre clientèle. En effet depuis cette date tous les quotidiens nationaux et tous les magazines ne sont plus livrés suite à la liquidation des sociétés d'agence et de diffusion filiales de la société Presstalis, elle même mise en redressement judiciaire. Tout ceci dans un silence étourdissant !!!! Aucun relais dans les médias !!! Un ministre de la culture aux abonnés absents !!! Un état fantôme malgré l'obligation faiteaux messageries d'assurer les livraisons au travers de la loi Bichet !!! Au delà de mettre notre profession en péril, c'est des millions de français qui sont méprisés !!!

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la loi Bichet n'existe plus 

par contre les ouvriers des SAD sont tjs présents 
ils vont être licenciés , mais ils ont un acquis leur métier
distribuer la presse ils savent faire , ils connaissent tous les clients 
il serait peut être temps d'essayer de travailler avec eux en SHUNTANT presstalis 
faire la liaison 
éditeurs -distributeurs -marchands . 
la peur doit changer de camp
Lapressedupontdulas sasu

Super!
Nous restons donc tous dans l'attente de votre solution
Détailler votre plan que nous puissions enfin sauver la profession

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Tout ce qui vient d'Hypso n'est qu'âneries et insultes.
Ce site n'est pas fait pour les âmes solitaires qui ont besoin d'exister.

La situation est très grave. Elle couve depuis des années. Personne ne voulait l'admettre, mais tout le monde savait que ça arriverait un jour. Ca a même duré beaucoup plus que ça n'aurait dû : il n'y a aucun autre exemple de gouffre à pognon public rebouché tous les ans. Presstalis est un modèle économique unique, où l'équilibre de l'activité n'a jamais été l'objectif.
Les responsabilités sont à tout les niveaux. Editeurs et Presstalis à la fois complaisants et complices, politique de l'autruche, syndicat du livre autonome extrémiste et hyper conservateur, Etat qui a manqué de courage par lâcheté. 
La position de tous a toujours été délicate : faire bouger vraiment les choses était synonyme de crise majeure.
La bonne solution du court terme pendant si longtemps se révèle aujourd'hui mortelle.
Si les infos ne sortent pas, c'est peut être pour laisser la honte professionnelle bien cachée au grand public.

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Vous êtes épatant !

Vous avez cautionné Le Système pendant des décennies et maintenant vous exposez le constat que les marchands faisaient remonter sans cesse.
Vous affirmez
Les responsabilités sont à tout les niveaux. Editeurs et Presstalis à la fois complaisants et complices, politique de l'autruche, syndicat du livre autonome extrémiste et hyper conservateur, Etat qui a manqué de courage par lâcheté. 
vous n'oubliez personne ?
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Vous êtes tous diffuseurs. Comme je l'étais.
Avec l'undp, j'ai cotoyé de près bien plus de diffuseurs que vous. Ne faites pas semblant de dire que nous avons tous accepté les conditions telles qu'elles étaient. Mais comme dit plus haut, le changement radical, cad une seule messagerie, ou un passage plus direct aurait assurément tout plombé auprès du syndicat du livre. Que ce soit demandé par qui que ce soit.
Editeurs et diffuseurs ont serré les dents, obtenu trop peu, et fait avec.
Ce que vous faites toujours.
Avant de quitter la profession, j'avais dit à Gérard Proust, que ce n'est pas 1 ou 2 points de com en plus qu'il fallait, mais presque 10. Les qualifiés de l'époque percevaient jusqu'à 17-18 % max. Il en faudrait 28 % pour pratiquer normalement le métier.
C'était impossible en gardant ce système trop lourd, figé, et inefficace. Mais pas en l'adaptant pour ne garder que le meilleur, et laisser de la liberté aux marchands pour ce qui ne relevait pas de la liberté d'opinion.
Vous êtes toujours restés dans cet ancien schéma très conservateur qui jamais n'aurait pu vous payer au prix normal. Alors facile de dire et de reporter sur les autres.

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formidable ce 123456
pour ceux qui ne le connaissent pas , il a été FORMATEUR de l'UNDP , payé 700euros pour 1 journée à raconter des balivernes aux futurs marchands de presse qui pour avoir l'agrément de marchand devaient obligatoirement faire ce stage 
il était tellement bon formateur , qu'il a démissionner de son métier de marchand 
vous voyez le profil du mec qui juge les autres et donne des conseils 

Dernière modification le lundi 25 Mai 2020 à 18:08:04
la peur doit changer de camp
Lapressedupontdulas sasu

waouhhh!!!
Aujourd'hui nous sommes tous dans le meme bateau en train de couler et au lieu de nous serrer les coudes je vois que chacun y va de son règlement de compte
Forcement les choses n'avanceront pas beaucoup

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je suis bien d'accord avec toi , mais pour se serrer les coudes encore faut il savoir avec QUI 

ça c'est une chose 
mais il faut savoir aussi ce que l'on veut 
si c'est pour sauver PRESSTALIS et l'UNDP  c'est à dire la mafia qui nous rackette depuis 20/30 ans , pour moi c'est NON 
notre problème aujourd'hui est une question de logistique , comme pour beaucoup de commerces
faut 'il remettre Presstalis sur pied , qui n'est rien d'autre qu'une boite de logistique aux rognons hyper gras .
l'agriculture réussit à travailler en circuits courts , pourquoi nous n'y réussirions pas .
ils se sont goinfrés sur notre dos BASTA 
passons à autre chose .

Dernière modification le mardi 26 Mai 2020 à 09:01:27
la peur doit changer de camp
Lapressedupontdulas sasu

Et si nous arretions les paiements aupres des messageries pour les consignés à la caisse des depots pour rester dans la legalite

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Formateur au Cefodip, pas à l'undp.
Quel gogo aurait payé 4 jours de stage d'initiation, avec un encadrement de plusieurs personnes et les repas. Tout quasiment pris en charge, pour non pas 700 euros, mais 500.
Et pour avoir des diffuseurs qui -eux au moins- connaissaient leur métier.
Mensonges, pas d'arguments, que de la critique...raconter des âneries, si c'est inné, pas besoin de stage.
Et c'est là qu'on va voir qui coulera, et qui saura s'adapter, comme je le propose depuis toutes ces années ici.

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avec pour mentor PROUST 
qui alimente le CEFODIP ?
je vous fais remarquer chers amis qu'il avoue avoir été formateur .
pas UNDP mais CEFODIP 

de mieux en mieux .un adhérent UNDP formateur au CEFODIP qui fait des stages obligatoires pour les diffuseurs qui veulent avoir l'agrément du dépositaire afin de pouvoir s'installer .
mais ce n'est pas tout 
stages obligatoires tous les 3 ans pour garder son agrément .
propositions de vente de matériel informatique , de bureau , de linéaires chez des marchands AMIS 

Dernière modification le mardi 26 Mai 2020 à 16:15:27
la peur doit changer de camp

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bon je vais laisser mon ami le clown s'expliquer 

nous allons essayer de passer aux choses sérieuses 
l'alerte de AADP sur la situation actuelle par exemple .
à lire 
la peur doit changer de camp

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Revenons à l'essentiel et laissons de côté l'historique et les oppositions stériles.
s sasu pose de vraies questions.
Mais manifestement il découvre le monde dans lequel nous sommes tous.
Nous sommes dépendants des relations entre l'Etat et les éditeurs. 
Ces relations sont dégradées.
Les éditeurs de magazines n'acceptent plus de payer pour assurer la distribution des IPG et plus précisément des quotidiens. Ils ne sont plus solidaires.
Or c'est du fait de cette solidarité que les magazines ont obtenus les avantages qui normalement auraient dû être réservés aux titres IPG. 
L'Etat considère donc cette désolidarisation comme une rupture d'accord tacite.
Il a donc décidé de trouver un nouveau mode de financement du soutien aux titres IPG et de redonner aux autres un caractère purement commercial.
Ce faisant, il ne va plus couvrir les actions en marge du droit que s'autorisaient les éditeurs vivant en autarcie du fait de l'autogestion qui leur était consentie. 
C'est pourquoi il a remplacé le CSMP par l'ARCEP.
Et les marchands dans tout ceci allez vous me dire ?
Dernière roue du carrosse ? 
Un peu mais pas totalement.
Tout dépend du rôle que nous voulons jouer.
C'est ici que deux lignes de conduite se dessinent.
L'une, illustrée par Culture Presse, perpétue la docilité à l'égard des anciens dirigeants (les grands éditeurs). Cela permet aux dirigeants de cet organisme de le faire vivre au mieux de leurs intérêts.
L'autre, prônée par l'AADP, consiste à revendiquer le retour aux droits des marchands et l'utilité de notre profession pour les citoyens.
La première trouve grâce aux yeux des grands éditeurs.
La seconde intéresse les représentants de l'Etat.
Chacune sert des intérêts.
Toutefois la première est dépendante d'intérêts contraires à ceux des marchands alors que la seconde est indépendante de ses opposants.
La première vise une fonction de diffuseur passif et dépendant.
La seconde revendique une qualification de marchand induisant une activité commerciale indépendante.
La première satisfait les grands éditeurs qui souhaitent être présents partout pour diffuser le plus largement possible, sans forcément vendre (leurs revenus étant très liés aux volumes distribués et moins aux ventes).
La seconde est impérativement nécessaire à la survivance de tous les autres éditeurs dont la principale ressource est la vente.

Les médias ne commentent rien de ce qui les concernent. Ils tentent de régler leurs problèmes en obtenant un maximum d'aides de l'Etat, à l'insu du citoyen.
L'Etat agit sans bruit ni commentaires. Il déroule sa réforme, décidée après mure réflexion, à son rythme, qu'il impose aux éditeurs.
Tout ceci en poursuivant les négociations, la CGT constituant un tiers non négligeable dans ce secteur.

Alors honnêtement aucune organisation de marchands ne peut prétendre influer sur les négociations entre l'état et les éditeurs ni sur le calendrier. L'Etat à fixé une première étape à fin 2020. D'ici là plusieurs choses devront être traitées :
- des accords sur le choix des dépositaires  (intermédiaires entre messageries et marchands) doivent être trouvés entre les deux messageries. Ca leur est difficile de s'entendre mais elles n'ont pas le choix parce qu'il ne leur serait pas viable d'avoir chacune leur dépositaire. Et l'ARCEP doit approuver le choix fait par les messageries.
- les messageries doivent également modifier leurs barèmes de facturation aux éditeurs en y incluant toutes leurs prestations facturées afin d'empêcher des accords hors barèmes qui permettraient de favoriser certains éditeurs. L'ARCEP doit également approuver ces nouveaux barèmes qui s'appliqueront désormais titre par titre et non plus par groupe éditorial.
- L'interprofession (éditeurs, messageries, dépositaires, marchands) doivent s'entendre sur un nouveau mode d'approvisionnement des points de vente (titres et nombre d'exemplaires). L'ARCEP doit valider cet accord ou, à défaut d'accord imposera sa vision.
- Une présentation comptable similaire pour les deux messageries doit aussi être soumise à l'agrément de l'ARCEP pour éviter toute distorsion.
Tout ceci doit être réalisé d'ici fin 2020. 

Après quoi d'autres sujets sont déjà à l'étude à l'ARCEP pour une deuxième tranche.

Si les organisations de représentants des marchands n'ont aucun moyen d'accélérer la sortie de crise due aux négociations en cours à un niveau qui ne les admet pas, elles ont un rôle important à jouer dans les prises de décisions influant sur la nouvelle organisation du système et la défense des intérêts des marchands dans cette nouvelle organisation.

A chaque marchand de voir où est son intérêt, la neutralité n'étant pas l'expression d'une réelle volonté de voir les choses s'améliorer.

La valeur de nos fonds de commerce dépend de notre capacité à la défendre.
S'en remettre à d'autres pour cela revient à ne pas s'en occuper et à donner les moyens de se faire exploiter. 

L'AADP invite tous les marchands qui le veulent à participer et à s'exprimer librement. 
Ce blog en est une preuve concrète mais ne constitue qu'un moyen de communication et d'échange. Les décisions d'orientation et d'actions doivent être démocratiquement débattues et concertées. Nos documents statutaires ne prévoient pas, contrairement à d'autres, l'exclusion des opposants ou le refus de l'adhésion de gens en désaccord parce que la démocratie doit prévaloir dans notre association.      

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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