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Nous sommes ravis de voir les adhérents de Culture Presse arborer une satisfaction et de grands sourires. 

Mais nous ne voyons pas ce qui peut les rendre aussi heureux. 

Les ventes baissent. Les points de vente continuent de fermer. Dans les magasins qui restent, beaucoup réduisent leurs rayons presse. Les "négociations" sur la rémunération prennent encore du retard. D'autres décisions sont prévues dans 5 ans au plus tôt. Les magasins sont difficilement vendables et quand on trouve un repreneur, encore faut-il que la municipalité ne tente pas d'empêcher la transaction (quitte à ne pas respecter la Loi : vécu).

Alors qu'est-ce qui leur permet d'afficher un tel sourire sur la couverture d'Union Presse ?
Qu'est qui leur permet d'encenser notre Ministre au lieu de lui réclamer une action plus efficace en faveur des marchands ?

Certainement la nouvelle enseigne va-t-elle apporter beaucoup de joie et de revenus à nos confrères. A moins qu'ils ne soient obligés, une nouvelle fois, d'acheter cet élément de décor.
Certainement une obligation de faire payer des formations répétitives à nos confrères les réjouit-elle, puisque c'est leur organisation qui va en tirer profit. 
Certainement encore la création d'une obligation pour les marchands de financer une caution financière pour assurer les dépositaires qu'ils seront payés quoiqu'il arrive leur donne bonne conscience.  

Il est vrai qu'il est plus facile et certainement plus rémunérateur d'encenser le pouvoir que de défendre des valeurs. Mais cela ne résout pas les problèmes des marchands. 

Nous préférons rester conformes aux objectifs que nous affichons, quitte à déplaire ou, plus rarement, gêner. 
Et nous trouvons déplorable l'affichage d'un optimisme de circonstance quand la situation ne s'y prête pas. Ce n'est pas en disant que tout va bien que les choses avanceront. Sauf pour quelques intérêts privés, comme toujours.