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Le CSMP n'a pas réussi. Qu'importe. On continue dans le même sens.
Les marchands de presse veulent réduire leur linéaire ?
Il suffit d'en ouvrir de nouveaux pour compenser et redévelopper le réseau!
Pas question de tenir compte de leurs raisons. Ce serait trop coûteux.
Il suffit de trouver de nouveaux pigeons.
Pour cela les SADP vont intéresser financièrement les dépositaires.
Comme ceux-ci ne pourront pas convaincre les marchands existant d'augmenter leur linéaire les dépositaires ouvriront de nouveaux points de vente qui feront concurrence à ceux déjà existant.
La rentabilité des points de vente sera encore plus faible qu'avant et ne leur permettra pas de tenir durablement. Les fermetures se multiplieront encore.
Rien ne change dans l'esprit des grands éditeurs qui commandent aux messageries devenues SADP.
Ils ne leurs laissent pas le choix : "Vous faites comme on vous dit ou vous perdez notre clientèle. Et nous voulons plus de points de vente. Peu nous importe qu'ils ne soient pas rentables. C'est leur affaire. La vôtre est de nous trouver de nouveaux linéaires."
Les SADP s'exécutent, de peur de perdre du chiffre d'affaire.
Elles disent qu'elles vont redynamiser le réseau mais refusent d'écouter les marchands.
Elles veulent maintenir les marchands, qu'elles qualifient encore et toujours de diffuseurs, sous contrainte.
Elles n'ont pas compris qu'elles n'y arriveront pas et ne feront qu'amplifier le rejet de l'exercice de cette activité qui entraîne la réduction du nombre de points de vente et de la longueur des linéaires.
Elles comptent bien imposer aux marchands d'augmenter leur linéaire et de continuer à faire du travail inutile et coûteux.
Peu leur importe que même la grande distribution se désengage du fait de l'absence de rentabilité.
Ils pensent toujours pouvoir trouver des pigeons qui travailleront pour moins.
C'est ainsi qu'ils ont conçu un portail "diffuseurs" pour les marchands sans les marchands et qu'ils envisagent la rédaction d'un nouveau contrat entre dépositaires et "diffuseurs" imposé à ceux qui veulent poursuivre l'activité ou s'y lancer.
Les dépositaires seront financièrement intéressés à développer le linéaire de leur secteur.
Cela signifie qu'ils auront tout intérêt à ouvrir de nouveaux points de vente, concurrents des points de vente existants. Car il ne pourront pas convaincre ces derniers de rallonger leur linéaire alors qu'ils sont tous en train de le réduire.
Nous invitons les marchands qui se posent la question de leur avenir à réfléchir à cette situation.
En l'état actuel des choses l'ARCEP ne fera que vérifier la conformité des nouveaux contrats à la Loi.
Une phase dramatique va débuter. Les dépositaires vont, par intérêt, multiplier les points de vente s'ils le peuvent. Cela nuira encore à la rentabilité des magasins en activité. Bien évidemment les nouveaux ne mettront pas longtemps à se désengager mais le mal sera fait.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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surfy
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Tout commercant démarché se renseignera sur la rentabilité de l'activité presse et décidera de l'opportunité qui se présente, la difficulté à trouver de nouveaux points de vente signerait un désaveu pour les SADP et renforcerait le réseau actuel, cette politique commerciale est à double tranchant
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C'est peut-être là qu'interviennent les "nouveaux contrats" en préparation en grand secret.
A notre connaissance le SEPM souhaitait, pour avoir plus de points de vente, faire un nouveau type de points de vente pour des PVC+ avec 450 titres. Mais nous ne savons ni dans quelles conditions tarifaires ni si l'ARCEP accepterait...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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des PVC + c'est le retour du fameux et foireux plan supérettes
Concernant ces contrats il faut rappeler ce qu'a écrit l'ARCEP :
S’agissant de la presse hors CPPAP, les acteurs restent libres d’établir des conventions dans le respect des dispositions légales et réglementaires, mais celles-ci n’engagent que leurs signataires et ne sont pas opposables à l’ensemble de la filière.
Il semble utile à cet égard de rappeler que le 3° de l’article 5 de la loi Bichet dispose que ce sont « les entreprises de presse, ou leurs représentants, et les diffuseurs de presse, ou leurs représentants*, [qui]définissent par convention les références et les quantités servies aux points de vente » et non un accord interprofessionnel s’imposant à eux comme le prévoit le 2° de l’article 5 de la loi Bichet pour la presse CPPAP hors IPG.
* " les diffuseurs de presse, ou leurs représentants" cela ne veut pas dire les représentants des diffuseurs de presse.
Rien ne nous empêche de donner mandat à l'AADP ou NAP pour négocier ces contrats. Si l'AADP obtient plusieurs mandats elle aura le droit d'avoir communication des projets de contrats.
Dernière modification le vendredi 18 Mars 2022 à 17:08:37
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L'AADP n'a pas pour objectif de se rendre incontournable mais de défendre les intérêts des marchands. Elle aura connaissance des contrats et en dénoncera les éventuelles irrégularités ou pièges. Elle émettra des recommandations pour favoriser la réussite des changements pour la filière dans son ensemble. Son objectif est moins d'être suivie par son influence que par l'intérêt de ses propositions pour l'ensemble des acteurs.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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plutôt que d'améliorer la com des marchands de presse, il est choisi d'améliorer celle des dépositaires ?
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Dans l'idée des SADP cela ne fait aucun doute.
Toutefois si les SADP sont libres de choisir le mode et le niveau de rémunération de leurs sous-traitants, c'est l'ARCEP qui est chargé par la Loi de définir le montant de la commission versé aux marchands.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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C'est peut-être déjà le cas puisque bon nombre de marchands ne touchent plus l'allocation d'encartage.
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Donc il reste au marchand le beau discours...
est-il encore intéressant d'attendre la facturation au fil des ventes pour espérer une amélioration ?
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Oui. La facturation des ventes va limiter les excès de fourniture.
Et même si cela ne leur plaît pas, les marchands vont quand même pouvoir agir sur leur approvisionnement pour limiter le travail inutile.
Il restera également à voir ce que l'on nous propose comme contrat et à transformer l'actuel qui est non conforme à la Loi en quelque chose de moins déséquilibré.
Dans ce cadre là la rémunération sera forcément abordée.
Et bien évidemment le juge de paix sur le niveau de rémunération ce sera la capacité des SADP et dépositaires à trouver de nouveaux candidats.
Or force est de constater que depuis des années ils ont échoué en ce domaine dans toutes leurs tentatives.
Ils n'auront pas d'autre choix que de lâcher du lest mais il le feront le plus tard possible.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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en attendant, lorsque l'on demande la suppression d'un titre, et que cela est acceptée, on en reçoit un autre à la place...
retour à la case départ...
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Tout à fait d'accord avec Contact 24 encore cette semaine réception du n°20 de Auto souvenir qui ne figurait plus dans ma base stock. Titre Lafont Presse (hors CPPAP) remis en vente sans mon accord !
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La patience est le meilleur supplétif à la force.
La Fontaine n'a fait que mettre en vers ce que tout politique applique constamment suivant les habiles conseils de Machiavel. Certains même prétendent qu'il n'est de problème si urgent qu'il ne trouve sa solution tout seul (Queuille).
Hier la loi protégeant les marchands n'existait pas.
Aujourd'hui elle n'est pas encore appliquée.
Mais on s'en approche, bien plus vite que ne le voudraient nos opposants qui font tout pour retarder l'échéance.
Alors certes pour l'instant il remplacent un titre par un autre pour maintenir un niveau de facturation incohérent avec les ventes, pour nous faire financer le système.
Mais cela ne durera pas éternellement.
Le 1er octobre ils devront accepter de ne facturer que les exemplaires vendus.
En tous cas pour tous ceux qui en feront la demande.
Et nous invitons ceux qui le souhaitent à faire cette demande dès à présent, en mettant en copie l'ARCEP pour que nul ne puisse prétendre n'être pas au courant de cette demande.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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