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Les éditeurs ne veulent plus des magasins : ils veulent que les clients s’abonnent.
L’intérêt est triple :
-       Economie sur les frais de distribution
-       Augmentation des subventions
-       Revente des bases de données clients
C’est surtout ce troisième point qui les intéresse. Les datas sont une mine d’or à exploiter.
La publicité a d’abord remplacé la vente dans leur modèle économique mais demain ce sera la revente de données qui constituera leur marché.
Dans cette optique les magasins n’ont plus la même utilité, pour eux, et ils peuvent bien disparaître.
En même temps la concurrence des petits éditeurs qui ne tiennent que par les magasins disparaîtra.
La pluralité aussi, mais ça ce n’est pas leur affaire, bien qu’ils aient toujours utilisé l’argument de la liberté d’expression pour défendre leurs intérêts économiques.

Rêve un peu utopique, mais si ça arrivait : 10 à 20 % des points de ventes qui cesseraient de manière concertée et simultanée d'exploiter à perte.
Mais il faut le faire pour se sauver, pas pour vouloir nuire, et se planter encore plus après.

Notre profession a toujours été désinformée, sauf depuis que nous sommes intervenus.
Sans prétendre, comme d'autres qui n'ont aucune honte à mentir effrontément et inconsidérément, que nous avons une influence extrêmement importante sur la perception de nos confrères et leurs actions, nous savons que nos informations ne restent pas lettre morte.

Et c'est exact, il faut le faut quitter le navire de manière réfléchie et non en fonction d'un ressentiment. L'intérêt de la chose est d'éviter un naufrage. Il ne faut pas réfléchir en fonction de la conséquence que cela peut avoir sur la partie adverse. A elle de gérer cela.
Faisons comme eux : ne gérons que nos propres intérêts.