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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

La solution .... le bénévolat !!!

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Publié le 02/11/2017 à 08:06

Les habitants ont sauvé «La petite librairie»Commerces

La depeche .fr

http://www.ladepeche.fr/article/2017/11/02/2677109-les-habitants-ont-sauve-la-petite-librairie.html

«La fille qui rendait coup pour coup» surveille les entrées. Plus loin, on se faufile entre le ventre d'Obélix et les Origines de Dan Brown. On surplombe le Loto-Kéno et les tickets qui gratouillent le rêve. Et on tombe nez à nez avec La Dépêche du Midi, le Monde et le Canard. Un peu plus loin, crayons, et gommes attendent de se fréquenter dans les trousses.

«Nous souhaitions prendre notre retraite, explique la propriétaire, Aline Saint-Pierre, qui tenait avec son mari Dominique la boutique depuis une dizaine d'années. Mais aucun commerçant ne voulait reprendre l'affaire. Ils hésitent, car pour les librairies, l'impact d'internet a été sévère…»

«La petite librairie» de Lafrançaise a donc bien failli tirer le rideau définitivement. Mais la presse, les bouquins, les BD, le papier, Yvon Lebret, éducateur fraîchement retraité adore ça. Et quand il a su que le commerce risquait de disparaître, il a décidé d'ouvrir une nouvelle page de sa vie, en créant une association, Le temps de lire. Objectif, mobiliser les citoyens de Lafrançaise et d'ailleurs, pour sauver la librairie !

400 sociétaires«Nous avons monté une Société coopérative d'intérêt collectif. Et nous avons lancé un appel aux habitants pour qu'ils prennent des parts dans cette aventure. Le prix de base était de 10 €, explique Yvon. Cela a permis à des gens très modestes – je pense à une mamie du village – de participer. Et nous avons déjà 400 sociétaires qui ont versé entre 10 et 1 000 €!»

Il y a aussi des commerçants, des pharmaciens, des boulangers, des médecins, des agriculteurs, le vétérinaire… Le maire Thierry Delbreil est ravi. Coralie, artisane, qui «fait de la restauration avec tout ce que les gens jettent» est un pilier de l'association, tout comme Noémi, kinésithérapeute qui se réjouit parce que «ce projet a permis une prise de conscience des gens du village.»

En quelques mois, 20 000 € ont été réunis. De quoi aller voir un banquier, qui a accepté de prêter le reste, pour racheter le fonds et le stock.

Et histoire de faire vivre cette librairie, Yvon et ses amis ont aussi créé «La petite université populaire du Quercy» : on organisera donc des expositions (D'une terre à l'autre et Noirs et Blancs, dès le 4 novembre) des animations culturelles avec les écoles et bien sûr des rencontres avec des auteurs. Petite librairie deviendra grande !

«Notre projet est à la fois le développement économique local, mais il est aussi social et culturel», savoure Yvon. Dès le 6 novembre, donc, Sandra, une jeune fille de La française, salariée de la SCIC, accueillera les habitués.

«Mais, explique Yvon, comme il faudra être ouvert 7 jours sur 7, notamment, pour La Dépêche, elle sera aidée par des bénévoles, qui viendront une matinée ou un après-midi. Moi-même je serai là très souvent !»

Il y a déjà un volant d'une trentaine de bénévoles pour que la boutique revive : ils apprendront sur le tas à valider un loto. Pour le reste, chacun pourra discuter des mérites réciproques d'Obélix ou de Lisbeth Salender, qui sont aussi des héros de cette aventure !

Dominique Delpiroux
Des infos et des .... A vos commentaires

Bien sûr, c'est très médiatique. Ca fait plaisir de voir que quand chacun y met du sien, on arrive à des trucs super.
Mais passé cet effet, ça retombera. Le bénévolat a ses limites, et c'est bien compréhensible.
Faire croire que c'est durable ne traite pas le vrai problème : si le magasin avait un minimum de rentabilité, il y aurait un repreneur. Or, l'est il ? Evidemment, non.

193 appréciations
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Statut sympathique pour faire fi des cotisations sociales ? 

Situation de concurrence déloyale, tout de même.


Des bénévoles peuvent-ils être des associés d’une Scic ?

OUI,
La possibilité d'associer des bénévoles dans le sociétariat des Scic est mentionnée à l'article 19 septies de la loi du 10 septembre 1947 : « toute personne physique souhaitant participer bénévolement à son activité ».
Le fait que la loi les mentionne expressément comme pouvant être des associés d'une Scic, permet de lever le doute sur leur possible participation tant à l’activité d’une Scic, qu’au sociétariat.

Des bénévoles peuvent-ils participer à l’activité d’une Scic ?

OUI, mais il faut respecter scrupuleusement les règles concernant le bénévolat.
Le statut Scic n'autorise aucune exception aux règles générales concernant les bénévoles. Selon le Conseil économique, social et environnemental, dans un avis du 24 février 1993 qui fait toujours référence, "est bénévole toute personne qui s’engage librement pour mener une action non salariée en direction d’autrui, en dehors de son temps professionnel et familial".
Le bénévolat se distingue donc de la situation de travail (ou salariat) essentiellement par les critères suivants :
*  le bénévole ne perçoit pas de rémunération (en espèce ou en nature). Il peut être remboursé des frais induits par son activité de bénévole.
* le bénévole n’est soumis à aucune subordination juridique. Sa participation est volontaire : il est toujours libre d’y mettre un terme sans procédure ni dédommagement. Il est en revanche tenu de respecter les usages de la structure, ainsi que les normes de sécurité dans son domaine d’activité. Il choisit donc ses horaires et son temps d’engagement et ne répond pas à une fiche de poste.
C’est à la Scic de faire la preuve que le bénévole ne bénéficie pas d’une rémunération et qu’il n’est pas assujetti à une quelconque subordination. 


Pas de lien de subordination, l'URSSAF appréciera
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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ce qui me "trouble" le plus dans cette affaire c'est le tenu de caisse .qui est responsable .en plus vente de produits FDJ 
à mon avis cela ne va pas tenir la route longtemps .
lorsqu'il y a de l'argent cela doit être très sérieux .
la peur doit changer de camp

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les ASSOS  ,je peux vous en parler .
il y avait dans la ville ou j'habite une ASSOS qui ne tournait qu'avec des bénévoles (!!!!!) de 60000 euros de CA en 3 jours , 29000 euros de subventions de la mairie .tout allait bien mais il y a eu un couac à cause du temps et il a fallu rembourser les investissements faits en prévisions de la fête.et la plus personne .les caisses vides.les langues se sont déliées  les patrons de l'assos qui se partageaient la galette faisaient la fête dans les bars en Belgique
la peur doit changer de camp

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Les coop ne fonctionnent généralement pas durablement. C'est souvent la solution imaginée pour éviter la fermeture totale et conserver des emplois mais, la bonne volonté ne suffit pas; de même un magasin sans manager ne peut fonctionner car il manque l'autorité décisionnaire qui fait avancer.
Les questions d'argent en plus, vont rapidement faire que cette librairie fermera, et peut-être dans de pires conditions qu'avant sa reprise.
Ce n'est pas la solution.
Toutefois, une participation municipale me semble devoir être imposée par l'Etat, bien au-delà de l'exemption de CFE. A prix égal il paraîtrait normal que la mairie privilégie le développement de l'activité sur son territoire plutôt que de passer des commandes, via appels d'offres, à des dizaines ou centaines de km. Encore une fois la régulation des prix s'impose pour la presse. Existant déjà pour le livre il suffirait d'imposer cette règle pour que les magasins bénéficient du CA de la municipalité, des bibliothèques locales, des médiathèques, voire des autres agents de l'Etat comme le Trésor Public etc.  
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Les coop ne fonctionnent généralement pas durablement. C'est souvent la solution imaginée pour éviter la fermeture totale et conserver des emplois mais, la bonne volonté ne suffit pas; de même un magasin sans manager ne peut fonctionner car il manque l'autorité décisionnaire qui fait avancer.
Les questions d'argent en plus, vont rapidement faire que cette librairie fermera, et peut-être dans de pires conditions qu'avant sa reprise.
Ce n'est pas la solution.
Toutefois, une participation municipale me semble devoir être imposée par l'Etat, bien au-delà de l'exemption de CFE. A prix égal il paraîtrait normal que la mairie privilégie le développement de l'activité sur son territoire plutôt que de passer des commandes, via appels d'offres, à des dizaines ou centaines de km. Encore une fois la régulation des prix s'impose pour la presse. Existant déjà pour le livre il suffirait d'imposer cette règle pour que les magasins bénéficient du CA de la municipalité, des bibliothèques locales, des médiathèques, voire des autres agents de l'Etat comme le Trésor Public etc.  
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Pour les offres de marchés publics, bien sûr, le bon sens voudrait que les administrations se fournissent sur place. Mais vous savez qu'au delà d'un certain volume, elles ont l'obligation de passer par une offre publique...pour l'instant, et la tendance actuelle va plutôt dans ce sens, pour éviter tout favoritisme...
A ce jeu, les francs tireurs de loin ont souvent l'avantage, car le volume les intéresse plus que les marges, les paiements à perpète, et les obligations administratives.

268 appréciations
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Effectivement il y a des seuils mais comme nous le savons tous, la France est un pays ou l'on déroge beaucoup.
Concernant le démarchage par téléphone  la presse bénéficie d'une exception. On peut d'ailleurs se demander pourquoi ?  
On pourrait concevoir aussi une exception pour les achats de magazines par les collectivités locales et les CE.

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l'époque est au tout numérique .
je doute que les mairies donnent un centime pour la presse papier 
par contre ils n'oublient pas de vous taxer de la CFE , pour pouvoir subventionner les assos amies grandes pourvoyeuses de voix lors des élections municipales.
la rentabilité est beaucoup plus grande 
un magasin de presse !!!!!! on s'en fout.c'est pas cela qui va faire élire ou réélire le Maire .

Dernière modification le dimanche 05 Novembre 2017 à 08:00:03
la peur doit changer de camp

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