Culture Presse serait-il devenu un moyen pour ses principaux dirigeants (Président et DG) pour se faire de l'argent sur le dos des marchands de presse ?
Certains d'entre-vous l'ont surement déjà constaté, Culture Presse a repris la Tribune de la vente (journal des dépositaires) au SNDP et l'a rebaptisé Tribune du réseau de presse.
Ce faisant, les dirigeants de Culture Presse ont adressé à France Messagerie une liste de points de vente soi-disant cotisants pour distribuer ce titre.
Il est curieux que l'éditeur Culture Presse impose son titre aux points de vente sans leur demander leur avis et leur fournir de force des exemplaires.
Comme quoi la défense des intérêts des marchands passe après l'intérêt de Culture Presse.
Ou certainement plus justement de l'intérêt de quelques membres dirigeants de cette organisation, l'un étant immédiatement devenu rédacteur en chef et l'autre probablement gérant ou directeur.
Ces nouvelles fonctions justifient-elles de nouvelles rémunérations ?
Probablement car on ne voit pas très bien quelle est la raison d'être de la diffusion d'un second titre en plus d'Union Presse pour informer les marchands. Et ce, d'autant que le premier n'est déjà pas réellement un outil d'information mais plus un moyen de faire rentrer des ressources publicitaires.
Un second aspect, illégal, de la diffusion de ce nouveau titre réside dans l'absence de rappel des exemplaires fournis. L'éditeur Culture Presse s'exonère de son obligation de reprise des invendus et fait supporter la charge financière aux marchands à qui il impose ses livraisons.
Alors chers confrères, ne vous laissez pas faire.
Ils abusent de la possibilité de vous imposer leur titre et de vous facturer des exemplaires sans votre accord et sans aucune nécessité.
Ils n'ont aucun droit de vous refuser le remboursement des invendus.
Vous pouvez faire stopper immédiatement les livraisons et refuser de payer quoi que ce soit.
Quant à la réponse de France Messagerie ("Culture Presse nous a dit que vous leur versez une cotisation") pour justifier de l'envoi facturé, elle n'est pas recevable. Ce n'est pas parce qu'un éditeur dit quelque chose que c'est la vérité et la messagerie, du fait qu'elle est agréée est dans l'obligation de se conformer au respect des lois et règlements en vigueur.
Il y a eu beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux et l'AADP a été très alertée sur ce sujet.
Nous allons saisir l'ARCEP de ces multiples manquements.
Quant au rôle douteux des dirigeants de Culture Presse, nous laissons la responsabilité à leurs adhérents de se faire leur opinion et d'en tirer les conséquences.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.