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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Le choix décisif.

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S'il s'avère que le régulateur n'invalide pas le projet d'accord porté par les acteurs historiques et ne discute que son délai de mise en application, les marchands sauront qu'ils doivent renoncer à tout espoir de changement.

Le projet d'accord prévoit de retirer aux marchands la liberté de choix que le la Loi leur a attribuée pour tous les titres non agréés par la CPPPAP. Il prévoit pour cela un autre accord à suivre pour gérer ces produits indépendamment de la volonté des marchands. 

Ce projet prévoit également la reconstitution d'une commission à l'identique du CSMP avec les mêmes acteurs et seulement eux. Autant dire que le régulateur ne sert plus à rien.

Or si la Loi peut être remise en question et que le régulateur ne sert plus à rien, les marchands sont à nouveau remis entre les mains intéressées de ceux qui les exploitent depuis toujours. 
La volonté de rééquilibrage est abandonnée et les marchands, forts de leur expérience passée et présente n'ont plus qu'une chose à faire : Cesser de vendre la presse.

Si en revanche le régulateur décide d'invalider ce projet, il prend évidemment le risque de s'opposer aux acteurs historiques qui ne mettront aucune bonne volonté à appliquer ses décisions. Ce sera la guerre et on risque de lui reprocher son manque d'efficacité. 

Ne pas prendre ce risque c'est reconnaître n'avoir aucune autorité et aucun pouvoir. C'est reconnaître l'inutilité de la fonction du régulateur.

Alors, quel sera le choix ?
Nous le saurons rapidement maintenant. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
surfy

En charge de la régulation également des acteurs du numérique notamment les opérateurs, l'ARCEP doit voir dans le support papier une alternative à ces puissants opérateurs détenus par des industriels mais pour que le canal papier survive il ne faut pas se tromper d'objectif le lecteur ou l'éditeur, les décisions à venir seront déterminantes

Choix décisif en titre ! L'Etat le fait en vrai !
Il efface une ardoise de 90 millions aux éditeurs ! Ce qui était présenté comme une avance s'est magiquement transformé en prêt non remboursable.
Perso, je m'en doutais, comme certainement pas mal d'éditeurs. Donc, encore bien joué nos amis !
L'Etat va passer ça en dette Covid et assimilés, une goutte d'eau dans l'océan de perte.
Une bonne nouvelle à court terme, qui pourrait se transformer en condamnation sans recours, faute au métier d'abuser sans cesse du procédé.
Face à ça, les décisions de régulation, de régulateur, de tout ce que vous voulez, ne sont RIEN.

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