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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Le retour aux réalités !

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MLP vient, dans une réponse faite au régulateur qui lui signifiait son refus d’homologuer ses barèmes, d’écrire ouvertement que la messagerie avantage les grands éditeurs par rapport aux autres.  Les autres éditeurs vont certainement apprécier !

Et ce n’est que le début. Il faudra bientôt admettre que le marché de la presse n’a rien de différent des autres marchés, sauf pour les IPG (sous réserve que cette appellation ne soit pas dévoyée dans l’avenir).

Ainsi la notion de marché d’offre, si bien trouvée pour flatter l’égo des créateurs que sont les vrais éditeurs, devra enfin céder la place à la réalité. Les volumes redeviendront proportionnés aux ventes réelles et non plus à un besoin d’exposition volontairement surdimensionné par des intermédiaires intéressés. Un aussi grand écart de taux d’invendus entre les titres aurait alerté les éditeurs s’ils n’avaient préféré ignorer la vérité en faisant valoir une différence intellectuelle et morale certes valorisante mais peu réaliste. Le génie créateur et la Liberté de la Presse ont bon dos.

Et l’idée de la nullité des coûts de l’invendu, légende entretenue par des logisticiens motivés par l’accroissement des volumes, va disparaître rapidement. Les éditeurs vont vite se rendre compte qu’il est rentable d’économiser des coûts de production et de distribution. Certains, venant d’autres horizons, l’ont déjà compris et ont mis en œuvre une politique de production pragmatique.

Le sens du service, et la qualité qui y est attachée, vont enfin devenir des priorités s’imposant aux acteurs logistiques. Qui peut croire que la traçabilité est inutile en dehors de ceux qu’elle dérange ? Aucun secteur n’a jamais fonctionné efficacement sans contrôle! Les erreurs sont révélées par ce contrôle, permettant une correction qui ne peut avoir lieu sans celui-ci.

C’est la fin des mensonges et le retour aux réalités.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Remettre le lecteur au centre ne se faira pas sans les marchands dernier maillon de la chaine,
le role de l'ARCEP est d'atteindre cet objectif et l'inéfficaité du flux poussé n'est plus à démontrer
L'accord interprofessionnel ne répond pas aux attentes des lecteurs mais à celles des éditeurs
Messieurs les régulateurs, à vous de trancher en défendant l'intéret général, la distribution de la presse a trop compté sur le contribuable en se cachant derrière la loi Bichet pour se contenter d'une réformette

Je suis cent pour cent d’accord avec ça. il faut cependant aborder un sujet très important, les titres qui se vendent très peu, qui a priori ne seront pas choisis par la grande majorité des diffuseurs.
le plus important est de changer ce système pour qu’il fasse moins de politique professionnelle, et à la place plus de logistique efficace quand un magasin demande un titre. Et que le titre arrive dans les 3 jours ou moins…comme en librairie !
Pour ça, du ménage doit être fait. Pas besoin de plusieurs messageries pour ne gérer que les titres IGP.
Et que le système devienne de l’intérêt général pour les éditeurs, les vendeurs et le grand public qui a besoin de trouver de la presse un peu partout. Vouloir absolument maintenir un réseau dédié et n’est plus d’actualité devant les linéaires réduits , la GMS et la désertification des magasins. Une fois un intérêt revenu à l’exploitation rentable des magasins, on pourra discuter. Pas avant.

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 les titres qui se vendent très peu, qui a priori ne seront pas choisis par la grande majorité des diffuseurs.
C'est pour cette raison que nous défendons, dans notre contribution, le respect de la Loi qui prévoit que les marchands pourront choisir les titres non CPPAP et hors presse qu'ils souhaitent recevoir. A l'inverse CP soutient que le marchand ne doit pas avoir le choix des titres, sauf pour les jeux et les hors presse. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Là dessus plus précisément, je suis plus d'accord avec vous qu'avec CP.
Le danger que certains titres soient moins présents existe, mais à comparer avec ces mêmes titres distribués, mais non vendus....et ce sont justement les flux inutiles qui polluent le métier.
Donc, qu'ils soient distribués pour rien, c'est ça qui se discute.

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